Journée Internationale de Lutte contre la Monoculture d’Arbres : Kienké au Cœur de la Célébration

Journée Internationale de Lutte contre la Monoculture d’Arbres : Kienké au Cœur de la Célébration

Le RADD et ses associations partenaires ont organisé le 21 septembre 2024 à Kienké, la journée internationale de lutte contre la monoculture d’arbres. Kienké, village situé dans la commune de Lokoundjé dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun, était le pôle d’attraction et de célébration de la journée internationale de lutte contre la monoculture d’arbres le samedi 21 septembre 2024. Les communautés se mobilisent Organisée par le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD) et ses associations partenaires, cette célébration pour le compte de l’année 2024 a été placée sous le thème : « La restauration des terres, l’arrêt de la désertification et le renforcement de la résistance à la sécheresse ». Durant cette journée de célébration qui s’est tenue sous forme d’échanges et de partages, il était question de mettre en exergue les différents maux qui minent le quotidien des communautés riveraines et d’élaborer davantage des stratégies qui pourront permettre aux populations d’entrer dans leur droite face aux entreprises telles que la SOCAPALM qui ne cesse de polluer l’environnement. Au cours des échanges, les participants ont rappelé les conséquences dévastatrices de l’accaparement des terres pour l’établissement de plantations industrielles d’arbres. De nombreux témoignages ont évoqué les violations des droits des communautés, la destruction des forêts et la pollution des cours d’eau, mettant en avant des cas emblématiques comme celui de la communauté d’Apouh Angock face à la Société Camerounaise de Palmiers (SOCAPALM). Les différents participants à cette rencontre commémorative ont adopté le slogan : « Nos terres, notre avenir. Nous sommes la #GénérationRestauration. » Cette déclaration a permis une fois de plus de renforcer l’engagement collectif pour la protection des terres et des droits des communautés. Le RADD, acteur majeur de lutte contre les injustices La Secrétaire Exécutive du RADD, Madame Ngobo Marie-Crescence, a souligné l’importance de cette journée qui se tient chaque 21 septembre de l’année. Elle dit : « Le 21 septembre, tous les défenseurs de droits des communautés vivant autour des grandes plantations de monoculture, et en particulier les riveraines victimes, marquent systématiquement un temps d’arrêt. Ce moment leur est accordé pour faire entendre leurs voix et exiger, au-delà du respect de leurs droits, la cessation des abus perpétrés par ces agro-industries, la justice pour les victimes, ainsi que l’arrêt de toute expansion des grandes plantations de monoculture d’arbres. » Dans son propos liminaire, elle a aussi indiqué le fait que cette journée est dédiée aux réflexions et stratégies à mettre davantage en place pour lutter contre la spoliation des terres et l’environnement où vivent ces communautés sans défense. Marie-Crescence Ngobo souligne que : « Créées bien avant les indépendances, ces grandes plantations accaparent des centaines de milliers d’hectares, détruisant la forêt, la biodiversité et la vie des peuples, tout en polluant les cours d’eau et l’environnement, sans offrir de solution ou de compensation adéquate et durable. Les femmes sont les plus touchées. Dans ces prisons vertes, elles subissent, dans le silence, toutes formes d’abus et de frustrations, allant jusqu’à la perte de leur dignité. » Les Femmes Riveraines mènent le combat La journée internationale de lutte contre les monoculture d’arbres était l’occasion pour les femmes riveraines de la localité de Kienké de mettre sur la scellette de nombreuses revendications essentielles, affirmant leur droit à : la vie et la sécurité ; un espace vital respecté ; l’éducation de qualité pour leurs enfants ; des conditions de travail décentes ; l’accès à des soins de santé adéquats ; un développement économique durable ; la semence paysanne pour garantir leur souveraineté alimentaire ; la terre qu’elles ont toujours cultivée et de l’eau potable. Ces femmes connues pour leurs multiples actions de plaidoyers et des combats pour des conditions de vies saines, ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin au vu des efforts déjà abattus avec l’aide du RADD. L’une de ces riveraines au noms de Nyangon Nsombo Judith a une fois de plus saisi l’opportunité de cette journée de célébration pour exprimer la souffrance qu’elle vit depuis des années à cause de ces entreprises agro-industrielles. Elle a indiqué que : « Je peux dire que les activités de la SOCAPALM ont eu un impact particulièrement négatif sur ma vie. De nombreux employés de cette entreprise se sont livrés à des agressions sexuelles sur les femmes de la localité, et ma mère en a été victime. Je suis donc le produit d’un viol. A cause de ce qui s’est passé, ma mère a été rongée par la colère des années durant. Cela a eu des effets négatifs sur mon suivi, je n’ai pas pu continuer mes études. Je suis une enfant mal-aimée, non-désirée. Tout cela à cause de la SOCAPALM. Cette société a ruiné mon avenir, et elle continue de perpétrer ses exactions. » Selon Ngo Ndoumé Marie Thérèse les populations ne savent plus à quel saint se vouer au vu des injustices que celles-ci subissent au quotidien, ceci depuis de nombreuses années. Cette riveraine souligne que : « La SOCAPALM a pris toutes nos terres sans même nous laisser où on peut faire nos champs. Les arbres que vous apercevez au fond sont très loin, du côté du département de l’Océan. Il faut payer entre 1500FCFA et 2000FCFA pour un aller simple à moto à 20 km du village, en traversant de multiples barrières, pour disposer d’un petit lopin de terre à cultiver. » Autre réaction, c’est celle de Memana Marie Chantal qui reconnait le rôle crucial des organisations de défense de leurs droits comme le RADD, qui est aux côtés des riverains depuis des années sans se lasser de cette tache ardue. Madame Memana Marie-Chantal dit : « Notre quotidien à nous autres riverains de SUDCAM est fait de violences, dues à l’action des employés de SUDCAM. Ma fille a été victime d’un viol perpétré par ces gens. Avec l’appui de quelques ONG, nous avons porté plainte et eu gain de cause. Ces gens, ils étaient cinq, croupissent en prison à l’heure actuelle. Les ONG qui officient dans notre zone, à l’instar du RADD, sont notre planche de salut. Sur un tout autre plan, l’entreprise recrute très peu de riverains

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 Droits Fonciers : Horizons Femmes Invite Les Femmes et Veuves à l’Action

Droits Fonciers : Horizons Femmes Invite Les Femmes et Veuves à l’Action

Une rencontre régionale de plaidoyer s’est tenue le mardi, 17 septembre 2024 à Yaoundé, dans les services du Gouverneur de la région du Centre. Madame veuve Eyebe Angeline, âgée de 70 ans est à ce jour bénéficiaire d’une formation sur les droits fonciers, initiée par l’association Horizons Femmes depuis Mars 2023. Cette septuagénaire qui, après le décès de son époux, a vu son terrain être arraché par sa belle-famille, a subi des menaces de mort ainsi que des violences de tout genre. Elle a été parmi la cohorte des femmes et veuves qui ont bénéficié dans la région du Centre, précisément dans le département de la Lekié, de la formation intitulée : « Femme à l’école du foncier ». Dame Eyebe, qui a fait recours aux administrations compétentes notamment le Préfet et les instances juridictionnelles du département de la Lekié, a eu gain de cause après plusieurs démarches car ne sachant plus à quel saint se voué. Cette maman veuve qui a retrouvé le sourire, a fait son témoignage au cours de la rencontre régionale de plaidoyer organisée le Mardi 17 septembre 2024 dans les services du Gouverneur de la région du Centre. Lutte contre la Marginalisation des femmes dans le foncier Cette rencontre de plaidoyer a été organisée dans le cadre du projet dénommé : « Mobilisation communautaire et plaidoyer pour la sauvegarde des droits fonciers des femmes et veuves dans les régions de l’Ouest, du Centre et du Littoral au Cameroun ». L’initiative est de l’association à base communautaire, Horizons Femmes, qui bénéficie de l’appui technique et financier de son partenaire « African Women’s Development Fund (AWDF) ». La Présidente Exécutive de l’association, Horizons Femmes dans son mot liminaire a indiqué les contours de ce projet qui entre dans sa seconde phase au Cameroun. Madame Ngatchou Denise s’est appesantie sur le rôle crucial que jouent les femmes dans l’aménagement de la terre bien que celles-ci sont souvent marginalisées et mises en retrait dans nos sociétés africaines. Elle a indiqué que ce programme mis en œuvre en 2023 a jusqu’ici permis d’établir un cadre de collaboration entre Horizons Femmes et les Gouverneurs des régions ciblées, c’est-à-dire ceux de l’Ouest, du Centre et du Littoral ainsi que les leaders traditionnels qui sont des acteurs clés pour des résultats positifs. Elle a aussi mentionné le fait que, grâce à ce projet qui poursuit son bonhomme de chemin, plus de 100 femmes/veuves ont pu obtenir leurs titres fonciers. Ces dernières ont été outillées sur les procédures à suivre pour récupérer leurs terres. Denise Ngatchou dit : « Chaque femme doit pouvoir avoir le courage de s’engager dans le processus d’obtention de son titre foncier. Ne pas avoir peur de s’engager, demander l’appui des autorités compétentes pour acquérir ce qui l’est ai dû… » Madame Ngatchou, a saisi l’opportunité de cette rencontre régionale pour inviter les différentes autorités et les magistrats à soutenir ces femmes et les couches vulnérables en général. Le Gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, le Préfet du département de la Lekié, Simou Kamseu, les représentants du Conseil Régional, les Sous-Préfets d’arrondissements, les Délégués régionaux et départementaux, les chefs traditionnels, des leaders de la société civile et les médias, ont répondu présents à cette réunion qui a duré plus de deux heures de temps. Naseri Paul Bea, patron de la région qui a présidé les travaux a tenu à relever l’importance de cette rencontre qui met en vitrine un problème fondamental, celui de la terre, qui déchire plusieurs cellules familiales. Il a réitéré son soutien à Horizons Femmes, qui via ce programme de formation sauve plusieurs femmes marginalisées. Et qui est aujourd’hui une solution à de nombreux maux dans les communautés. Dans ses propos, le Gouverneur de la région du centre, Naseri Paul Bea a appelé les autorités publiques, les chefs traditionnels et les hommes à une meilleure prise en compte des problèmes fonciers. Il a indiqué que les hommes doivent faire leurs testaments à temps afin d’éviter les luttes qui surgissent après leurs décès. Pour clore ses propos, il a souligné le fait que le foncier n’est point une affaire d’hommes uniquement. Les femmes tout comme les hommes ont leur mot à dire. Des Femmes capacitées et sensibilisées Au cours de ladite rencontre, quelques points cruciaux qui encadrent cette activité ont été soulignés par Carole Toche, Cheffe de projet par ailleurs Directrice des Programmes à Horizons Femmes. Carole Toche a relevé le fait que des avancées notables ont été capitalisées dans le cadre de ce projet qui bien que couvre trois régions, ambitionne s’étendre dans les dix régions du Cameroun. Au-delà de l’organisation des rencontres communautaires en direction des chefs traditionnels pour le règlement des litiges fonciers en faveur des femmes et veuves abusées, il ya eu des appuis techniques et financiers fournis aux femmes. La cheffe de projet et Directrice des Programmes a également fait mention du fait que ces différentes rencontres de sensibilisations ont été parsemées d’embuches. Les équipes de l’association Horizons Femmes ont fait face à de nombreux défis, que sont : les barrières culturelles et traditionnelles ; les inégalités socio-économiques ; le soutien institutionnel qui est décrit comme insuffisant sur le terrain et le fait qu’il y’ait un accès limité à l’information. Les travaux qui ont été présidés par la suite par Simon Ghislain Etsil, Secrétaire Général des services du Gouverneur, ont permis aux différentes parties prenantes d’élaborer une série de recommandations. Il a été recommandé entre autres : la tenue d’un forum national ; l’intensification de la communication dans les médias notamment en langues locales dans les radios communautaires dans le but de sensibiliser les masses, et la nécessité d’instaurer des cellules d’écoute dans des zones rurales. A propos du projet Le projet « Mobilisation communautaire et plaidoyer pour la sauvegarde des droits fonciers des femmes et veuves dans les régions de l’Ouest, du Centre et du Littoral au Cameroun », est une initiative visant à favoriser la jouissance des droits économiques par les femmes au Cameroun. Ce projet est mené dans trois régions du pays, choisies pour les spécificités tant de l’organisation sociale en vigueur dans les

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 Summit of the Future: Plan International Champions Young People’s Participation

Summit of the Future: Plan International Champions Young People’s Participation

Ahead of the Summit of the Future that will take place in New York, Humanitarian organization, Plan International Cameroon took active part in a two-day national consultation workshop held from September 12 to 13, 2024 in the Ministry of External Relations in Yaounde. As part of Plan International Cameroon’s multilateral diplomatic engagements towards the 79th session of the United Nations General Assembly and the Summit of the Future, grounds were laid down for the launch of a Pre-Summit or national consultation meeting, that led to the adoption of the Yaoundé Declaration. The Yaounde declaration is the main document that will be put forward during upcoming discussions at the UN Summit of the Future in New York, USA. Plan International Cameroon, a non-profit organization advancing children’s rights and equality for girls, carried its advocacy calls during this two-day pre-summit held in the nation’s capital city. From September 12 to 13, 2024, the humanitarian organization brought some salient issues affecting adolescent girls and young women. Summit for the Future as a Summit of Hope In a panel discussion held on day two that was placed under the theme: “Youth and Future Generations: Summit for the Future as a Summit of Hope”, Plan International Cameroon was at the forefront. Speaking on behalf of the Country Director of Plan International Cameroon, Dr. Eddy Donkeng, Head of the Communication and Influencing Department enlightened the audience on the crucial space and role that adolescent girls and young women can actively play in the near future. He captivated the attention of participants by highlighting the need to engage young people but mostly the young girls who are a milestone in the development of a nation and transformative agendas. In an interview granted to media practitioners, Dr Eddy Donkeng praised this initiative of the government to gather officials from more than 14 ministerial departments, UN Agencies, international organizations, Parliamentarians, leaders of civil society organizations, and representatives of youth-led associations, who together brainstormed on some important issues that will be tabled in the upcoming UN summit of the Future in New-York. Dr Eddy Donkeng stated: “As you know, Plan International is a youth-centered organization, and there is no way for us to talk about the future without the young people. In all our interventions we include young people, the reason why it was important for us to lead this process as we believe that, young girl is capital for the future. The young girl of today is the woman of tomorrow. We are in to support all initiatives carried by young girls by pushing them ahead and to be the main agenda in the future.” As Spokesperson of Plan International Cameroon, Dr Donkeng Eddy did not fail to congratulate Mr. Yang Philemon, Cameroon’s representative who now fully sits at the United Nations General Assembly. He said: “We have to thank Cameroon for the election of Mr. Yang Philemon as Representative and Country’s Ambassador in the United Nations General Assembly. This is something very important for Cameroon.” To amplify calls and the advocacy of young people, the floor was granted to Charlotte Ayeah, a youth delegate from the North West region and Plan International Sponsorship alumnus.  “Approximately 1000 Girls (15-24) get infected by HIV every day in Sub-Saharan Africa accounting for 25% of all new HIV infections despite representing only 10% of the Population in this age group. In Cameroon, AGYW with HIV account for 30% of the population, and it’s 9 times higher than among Adolescent boys and young men.” She pointed-out. According to Charlotte Ayeah, many youths are left aside when it comes to implementing important decisions that are linked to their future and taking part in this pre-summit is an immense opportunity offered to her by Plan International Cameroon.  “It was important for me to be here, to echo all of these and to ensure that the voices of young people are equally heard and as well as their needs and priorities are factored into the document or the deliverables that will come out of this pre-summit.” In her presentation, she mentioned the fact that the upcoming summit of the future is very significant for girls. She said: “Girls continue to be the largest excluded group in the World, they face discrimination and abuse simply for being young and female. Too often Girls fall between the dominant agendas of Women and Children’s rights. In Cameroon, the situation is no different as Adolescent Girls and Young Women keep grappling with issues around GBV, teenage pregnancy, discrimination, early marriages, and little representation in decision-making spaces.”   Transformative Actions for Young People 24 years old, Charlotte in her presentation urged decision-makers and different stakeholders present at the session, to focus more attention on girls and act on the eight (08) Transformative Actions for Adolescent Girls and Young People outlined in the “Girls’ Pact for the Future”. The eight transformative actions outlined are: the provision of Sexual and Reproductive Health Services; Intensification of efforts toward Gender Equality; Prioritization of social and economic development of Adolescent Girls and Young Women; and Participation of young girls at the national level needs to be further mainstreamed; Protect the Human Rights of Adolescent Girl and Young Women while promoting values of inclusion and integration; Climate Change and its disproportionate impact on Adolescent Girls and Young Women; More involvement of Adolescent Girl and Young Women in Science, technology and innovation and Invest in Adolescent Girls and Youth to end Poverty. “The intensification of comprehensive sexuality education and access to sexual and reproductive health and rights services because this is a problem we have when it comes to teenage pregnancies and deaths resulting to abortions, and also when it comes to girls and their body autonomy. Sometimes, young girls have little or no information on their reproductive rights and tend to make uninformed decisions. We must have more intensified interventions around these issues. Additionally, we made recommendations on the fact that adolescent girls and young women need to be included in decision-making spaces, especially decisions that

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 IPPF Africa Region Calls for Urgent Action Against Rising Femicide in Africa

IPPF Africa Region Calls for Urgent Action Against Rising Femicide in Africa

Nairobi, 11 September 2024 – The International Planned Parenthood Federation Africa Region (IPPFAR) notes with grave concern the alarming rise of femicide across Africa, underscored by the recent murder of Ugandan Olympic athlete Rebecca Cheptegei by her former partner. This tragic killing is a stark reminder of the growing epidemic of violence against women on the continent and globally. Femicide—the gender-based killing of women—is rooted in systemic misogyny and patriarchy. According to UN Women, 89,000 women and girls were murdered globally in 2022, the highest figure recorded in 20 years, however it is likely that these figures are significantly underreported. Furthermore, the African continent has the highest rate of femicide globally. More than half of these women were killed by intimate partners or family members, and this violence continues to thrive under a global culture of impunity. “Violence against women and girls is among the least prosecuted and punished crimes in the world,” noted the UN Assembly (Resolution no. 70/176). This impunity must stop, and Governments must take immediate steps to address the issue. Marie-Evelyne Petrus-Barry, IPPF Africa Regional Director, states, “Femicide is not just a women’s issue—it is a human rights issue. Governments must invest in women-led strategies that have proven to prevent violence against women and girls and hold perpetrators accountable. The lack of standardized data and consistent reporting across regions only perpetuates this crisis. Additionally, marginalized women, such as LGBTIQ+ individuals, women with disabilities, female sex workers, and women living in precarious situations such as refugees and internally displaced women, face a heightened risk of femicide. The lives of women and girls are at stake, and the time for action is now”. Patriarchy fuels femicide, and when combined with systematic issues such as capitalism, poverty, unemployment, and a lack of support systems geared toward girls and women, results in the marginalization and ongoing violence against women, girls, and gender-diverse individuals. IPPFAR, through the Feminist Opportunities Now (FON) Project—funded by the French Development Agency and French Ministry of European and Foreign Affairs—provides financial and technical assistance to feminist civil society organizations working to end gender-based violence and achieve gender equality. Collaborating with women’s rights organizations like Feminists in Kenya, The Wangu Kanja Foundation, Smart Ladies Youth Initiative, FON and IPPFAR are committed to dismantling discriminatory gender norms, engaging men and boys in the fight against patriarchy, and advocating for systemic change. Tatiana Gicheru from Feminists in Kenya, an organisation supported by the FON Project, shares her frustration: “Feminists in Kenya recognizes femicide as a violent manifestation of patriarchal power, and we remain dedicated to dismantling structures that enable all forms of violence against women in all their diversities. We urge the Kenyan Government to act decisively on our demands shared during the 2019 and 2024 nationwide anti-femicide marches. Enough is enough!” IPPF Africa and its partners urge Governments across Africa and the world to act decisively to end femicide.

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 Back to School 2024: SEKTEURA Grants Sets of Furniture, Fees to Pupils, Students in Cameroon

Back to School 2024: SEKTEURA Grants Sets of Furniture, Fees to Pupils, Students in Cameroon

International and Non-profit association, SEKTEURA has honoured close to 65 pupils and students of the Essos neighbouhood in Yaounde, Cameroon. Marie Gloria Djoussa is one of the beneficiaries of the 8th edition of the “Realengo Prize”. With an average record of 14.73 during the year, she emerged as the best female student in the first cycle of secondary education. Like many pupils and students enrolled in the “Realengo Prize” program, Marie Gloria Djoussa grabbed many prizes and is set for the upcoming 2024/2025 school year in Cameroon. The young female student expressed joy and thanked the association, after receiving books, textbooks, pens, and a beautiful school bag. Brad Ephraim Napi, on his part, praised once more the relentless efforts of the association SEKTEURA, which has discharged the heavy burden of going back to school to his parents. The young male student of Terminal in the francophone subsystem of education says SEKTEURA is always standing by their side and prays the initiatives of this association go a long way. Promoting Education through the Realengo Prize This impactful initiative and event which takes place annually under the banner of an international and non-profit association, SEKTEURA is dubbed: the “Realengo Prize”. During the ceremony of the 8th edition of the “Realengo Prize” scheduled on Sunday 25th August 2024, 65 children of the Essos neighbourhood, in Yaounde were compensated; 34 pupils and 31 students of primary and secondary education respectively. They were given sets of furniture and some had their school fees sponsored by SEKTEURA and its partners. Speaking to our team, Pascal Modo, Program Coordinator in the association SEKTEURA, stated that this year’s edition of the “Realengo Prize” has witnessed an increase in the number of beneficiaries who showed an interest in the enrolment of this program compared to previous years. He underscored the fact the program has attracted many parents who thanks to previous records, observed its positive impact and the fruitful results yielded by other children. Pascal Modo said: “The particularity of this year’s edition was the putting in place of a new category of prizes, aimed at encouraging children who worked hard from the first to the third term of the school year. We also thought it wise to compensate teachers who followed up with these children all over the whole school year. Next year we are striving to set up new projects that will help improve the school results of these children and their active participation in some activities that will be launched by our association, SEKTEURA…” Several parents such as Mr. Foko Simplice Arnaud who took an active part in this traditional ceremony, also expressed gratitude to the association SEKTEURA. “Today, I’m amongst the joyful parents who have enrolled their children in this program. When I brought my children this year into this monitoring program I didn’t know it was something amazing. I see packets of gifts, furniture, and school fees granted to children, I feel very surprised. I can’t express the current joy but what I can say further is congratulations to the organizing committee.” Mr. Foko Simple Arnaud narrated. To spice up the ceremony, the newly created music club of the association SEKTEURA showed its prowess to the audience. The children trained during holidays by Mr. Mbongo Samuel have acquired some basic skills and aptitudes. They can play guitar and sing songs in some local languages. Trainers and teachers who follow up with pupils and students enrolled in the “Realengo Prize” program were also compensated. They received special gifts from Leopold Fanguem, promoter and founder of the association SEKETEURA. This move from Mr. Fanguem Leopold, the brainbox of this initiative, is to encourage these devoted and passionate trainers who benevolently give their time and energy for the well-being of children in this program. Sensitization on drug consumption Amongst the key articulations of this award ceremony, there was also a session dedicated to sensitization on drug consumption. The 30-minute sensitization session was led by Jean-Claude Messomo, an expert and former victim of drug consumption. The theme of drug consumption was once again highlighted during the 8th edition of the “Realengo Prize” awards that gathered more than 150 pupils, students, parents, and some special guests invited. The main objective as stated in the previous session held recently during the holiday project launched by SEKTEURA, is to sensitize children and parents on the ills, dangers, and negative consequences of drug consumption in the youth milieu. Knowing the environmental conditions in which many children of the Essos neighbourhood live and how drug consumption can affect their education and future, the association SEKTEURA in its way wishes to tackle this ill practice and scourge that is rampant in society nowadays. About the Realengo Prize According to leaders of the association, the “Realengo Prize” is a prize dedicated annually to pupils and students enrolled in the program put in place by SEKTEURA. The prizes which are made up of books, textbooks, school bags, shoes, and other important didactic materials are granted to children of primary and secondary education. Concerning children in primary education, the “Realengo” prize takes into account those who excelled during the school year with an average note of 15 or more. In secondary education, merit is given to students who have an average of 12 or more. Moreover, the program supports some households with school fees (15.000-50.000 CFA Francs) for a hitch-free back to school. The “Realengo” prize as indicated by its founder, Leopold Fanguem was put in place to help underprivileged children and orphans have a chance to access education and most importantly, to improve the livelihoods of some vulnerable families or communities who are unable to send their kids to school. Mr. Fanguem Leopold, is a young Cameroonian, native of the Essos neighbourhood where he lived in precarious conditions. In order to help the needy and underprivileged who suffer like him in his childhood, he engaged himself in Philanthropic activities with his association,SEKTEURA. The international and humanitarian association has since its creation in 2017 empowered, helped

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 Eswatini to Roll out First women-controlled HIV Prevention Product

Eswatini to Roll out First women-controlled HIV Prevention Product

Eswatini (27 August 2024) – IPPF’s Member Association in Eswatini, the Family Life Association of Eswatini (FLAS), is soon to roll out the first women-controlled HIV prevention product, the dapivirine vaginal ring (DVR). FLAS will be among the first organizations to offer the DVR outside implementation or pilot studies anywhere in the world. Made of flexible silicone, the ring is inserted into the vagina by a woman and slowly releases the antiretroviral drug dapivirine in the vagina over one month, helping to reduce a woman’s risk of acquiring HIV. In 2023, in sub-Saharan Africa, women and girls accounted for 62% of all new HIV infections, and every week, 3,100 adolescent girls and young women aged 15–24 years became infected with HIV. Therefore, there continues to be an urgent need for HIV prevention methods that females can use to protect themselves. The DVR is a product women can control themselves and use without the knowledge or consent of their partners, unlike condoms, which men often refuse to use. The DVR is inserted into the vagina and left for a one-month period, where it can then be replaced each month for continued protection. Unlike daily oral PrEP, the DVR does not rely on remembering to take a pill each day and is also discreet as it stays inside the vagina throughout the month. The DVR does not prevent pregnancy or other sexually transmitted infections (STIs), so women choosing to use the ring may want to consider combining it with condoms and methods of contraception. The availability of the DVR is an exciting step in supporting women’s autonomy and choice in HIV prevention. This need for women-controlled HIV prevention products has long been advocated for, with the African Women Prevention Community Accountability Board launching the HIV Prevention Choice Manifesto in early 2023. The Choice Manifesto prioritizes the principle of choice to ensure that women and girls have the right to choose which HIV prevention methods work for them. Currently, the ring is available at selected facilities through implementation studies across six countries in East and Southern Africa; South Africa, Kenya, Zimbabwe, Lesotho, Eswatini, and Uganda.  Diantha Pillay, Associate Director for Product Access for IPM South Africa NPC (an affiliate of the Population Council), said:  “It is encouraging to see the efforts made by FLAS and IPPF to support the choice agenda for HIV prevention for women and make effective HIV prevention methods, like the DVR, more widely accessible in a real-world setting. We hope this can pave the way for introduction of future pipeline products that speak to the needs of women.” The Population Council is developing a longer DVR that women would use for three months versus one month to significantly lower annual product costs and offer women a more convenient option to protect themselves. Thabo Lizwe Masuku, Programs Manager for FLAS, said: “Women have been telling us for a long time that there is a need for a variety of methods for HIV prevention since they are highly exposed. For women and girls to truly have choice about what works for them as they navigate different stages and circumstances of their lives, policy makers, donors, governments and implementers must ensure the mix of HIV prevention methods are available, accessible, and affordable. Access to the ring through our clinics in Eswatini now gives women choice and options to protect themselves against HIV.” IPPF is committed to ensuring that choice in HIV prevention is a reality for women and girls and aims to roll out the dapivirine vaginal rings at as many Member Associations as possible, as well as offer other HIV-prevention choices, as we work alongside our partners towards a future free of HIV in Africa and beyond. Release from IPPF Africa Region

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 Droits d’Auteurs au Cameroun : La Répartition de 850 Millions de FCFA au Cœur de la Discorde

Droits d’Auteurs au Cameroun : La Répartition de 850 Millions de FCFA au Cœur de la Discorde

Une concertation s’est tenue le Mardi 13 Août 2024 à Yaoundé, dans le but d’apaiser les tensions entre les artistes et leaders des sociétés des droits d’auteurs et droits voisins. L’arbitrage du Président du Conseil d’Administration de la CRTV était vivement attendu à l’issue de la réunion de crise qu’il a présidé le 13 Août 2024 à la salle auditorium du Ministère de la Communication. La pomme de discorde porte sur la répartition de 850 millions de Francs CFA au titre des redevances des droits d’auteurs et droits voisins destinées aux artistes du Cameroun.  L’esplanade du Ministère de la Communication (MINCOM) a été envahie ce mardi matin par une importante frange de la communauté artistique et culturelle camerounaise, qui tenait par tous les moyens à rencontrer l’ordinaire des lieux, René Emmanuel SADI, en sa qualité de PCA de la CRTV. Au regard du nombre d’artistes présents sur les lieux (environ 300 personnes mobilisées dont certains visiblement excités), un imposant cordon sécuritaire a été mis en place sur les lieux afin d’encadrer et de contenir tout débordement. Le Ministre arrive à son bureau comme à son accoutumée peu avant 10 heures et trouve une situation quelque peu confuse : des artistes venus en très grand nombre, cherchent à le rencontrer coûte que coûte au sujet de la répartition de 850 millions de Francs CFA au titre des redevances des droits d’auteurs et droits voisins. D’ailleurs, ils le lui font savoir sans façon. Ayant pris le pouls de la situation avec certains proches collaborateurs, le Ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement consent à tenir une séance de travail avec tout le monde sur le point sus évoqué. Cette information permet d’apaiser certains esprits.  Epreuve de nerfs C’est une salle auditorium du MINCOM noire de monde qui sert de cadre aux échanges entre le Ministre de la Communication entouré du Directeur Général de la Cameroon Radio & Télévision (CRTV) et de proches collaborateurs et les artistes sous la houlette de M. ATEH BAZOR, ci-devant PCA de la Société Nationale Camerounaise de l’Art Musical (SONACAM). A ses côtés, des vedettes de la musique camerounaise dont Georges DIKSON, Beko SADE, ABANDA KIS KIS, Marthe ZAMBO, Jojo MUSENGA ; des icônes de l’art dramatique, de la photographie, de la littérature, etc. Ils entonnent à la perfection l’hymne national avant de passer au vif du sujet. Le Ministre de la Communication, par ailleurs PCA de la CRTV, éprouve beaucoup de difficultés à tempérer les ardeurs, chacun voulant à tout prix prendre la parole. En fin psychologue, René Emmanuel SADI prendra finalement le dessus et réussira à imposer le calme et la discipline dans la salle. Il plante le décor dans son mot introductif, indiquant que M. Charles NDONGO est bel et bien en possession des 850 millions de francs CFA dus par la CRTV. Mais à qui payer cet argent ? Cette question divise les artistes qui ont formé deux camps. D’un côté, les Organismes de Gestion Collective (OGC) des droits d’auteurs et des droits voisins sous la houlette de la SONACAM d’ATEH BAZOR qui regroupe près de 7500 artistes, en intelligence avec la CMC, la SOCILADRA, la SCAAP, et la SOCADAP, exigent que les 850 millions soient virés dans le compte de dépôt spécial à la Cameroon Corporation Bank (CBC), tel qu’a instruit le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République dans sa lettre du 26 février 2024 adressée au Directeur Général de la CRTV. Toutes les prises de paroles de ce camp convergent dans ce sens. Souci d’équité Dans un souci de clarté et surtout d’équité, le MINCOM dit avoir déjà demandé à ce premier camp de lui faire parvenir une liste de 10 responsables pour des discussions sur l’affectation des 850 millions. Sans succès. Quelques responsables de l’autre faction en dissidence sont également présents ce jour à la Salle Auditorium du MINCOM. Le Ministre passe la parole à tour de rôle à AMAH Pierrot, EYENGA MBARGA du Mouvement Mbolé et consorts. Ils veulent quant à eux que l’argent soit plutôt viré dans le compte de l’ORSAR, tel que mentionné dans le Protocole d’Accord qui lie les OGC concernées. Les principaux ténors de ce camp sont absents : Sam MBENDE, Ben et Grâce DECCA, Toto Guillaume, etc. Verdict imminent En bon père de famille, le Ministre SADI écoute attentivement toutes les parties qui s’étripent pendant 2 h 40 mn ; il prend des notes et dit observer dans quel sens évolue la voix de la majorité. Ce faisant, il recadre certains dans leur prise de parole, joue les arbitres et tempère les plus fougueux. Il lui est même arrivé de frapper du poing sur la table pour réprimer des propos injurieux. Le Ministre dit avoir pris conscience de la nécessité de régler ce différend au mieux des intérêts des artistes. Les redevances des droits d’auteur et droits voisins constituent une source essentielle de revenus pour de nombreux créateurs au Cameroun, et leur versement dans les délais impartis est crucial pour soutenir la créativité et l’industrie culturelle du pays et accompagner le quotidien de la communauté artistique et culturelle nationale. Pour finir, il demande à chaque camp de constituer une liste de dix responsables avec lesquels il va tenir une réunion dans les tout prochains jours, afin de trouver une solution définitive à cette situation qui n’a que trop duré  Communication du MINCOM

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 LA PLATEFORME UNITY PROMEUT LES DROITS POUR TOUS

LA PLATEFORME UNITY PROMEUT LES DROITS POUR TOUS

C’est une action qui entre dans les multiples campagnes de sensibilisation et de plaidoyers mise sur pieds par ce réseau de 34 organisations communautaires. Au Cameroun, la Plateforme Unity, réseau de 34 organisations à base communautaires qui militent pour les Droits Humains poursuit ses campagnes de sensibilisation et de plaidoyers à travers le triangle national. Ces campagnes qui s’inscrivent dans le cadre du projet dénommé : “TOGETHER”, ont pour objectif de promouvoir l’inclusion sociale et de lutter contre la discrimination et la stigmatisation, des fléaux sociaux qui minent notre société. A travers ce spot en anglais et français, la Plateforme Unity plaide pour une approche à la compréhension des choix de vie et d’orientation de chaque être Humain. Les êtres humains sont tous les mêmes et jouissent des mêmes droits quel que soit leur orientation sexuelle. Le projet dénommé : « TOGETHER » qui est à sa deuxième année d’implémentation souhaite apporter sa contribution à l’édification d’une société où les inégalités, l’intolérance, la discrimination et la stigmatisation ne feront plus autant de victimes.   ECOUTEZ LE SPOT AUDIO EN ANGLAIS ET FRANÇAIS

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 Afrique Centrale : Les Journalistes Adressent les Questions de Responsabilité et d’Inégalités dans les Médias

Afrique Centrale : Les Journalistes Adressent les Questions de Responsabilité et d’Inégalités dans les Médias

C’est à la faveur d’un atelier régional que sont réunis à Douala du 12 au 14 Août 2024, plus d’une vingtaine d’hommes et femmes de médias de l’Afrique Centrale. La ville de Douala, capitale économique du Cameroun abrite du 12 au 14 Août 2024, un atelier régional qui réunit plus d’une vingtaine d’hommes et femmes des médias venus de l’Angola, du Burundi, du Congo, de la République Démocratique du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Tchad, du Rwanda, de la République Centrafricaine, du Sao Tome et Principe et du pays hôte. Cette rencontre initiée par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale(UNOCA), le Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale(CNUDHD-AC) et l’UNESCO, Bureau Afrique Centrale, se tient sous le thème : « Hommes et Femmes dans les médias : Egalités et responsabilité pour une presse qui promeut la paix et la démocratie en Afrique Centrale ». L’objectif principal de cet atelier régional est de transformer et d’enrichir les relations professionnelles entre hommes et femmes dans le secteur des médias, tout en visant à valoriser les compétences féminines et les encourager. Tel qu’indiqué, les défis dans les médias concernant la représentation des femmes sont nombreux. Et depuis la publication de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, la quête d’une représentation équitable des femmes et des hommes dans les médias reste un enjeu majeur. Selon le Global Media Monitoring Project, il faudrait 67 ans pour combler l’écart entre les hommes et femmes dans les médias traditionnels. Seulement 24% des personnes présentées comme des experts dans les nouvelles sont des femmes, et 30% des femmes se spécialisent dans les domaines comme la science et la santé. Afin d’atteindre une pleine égalité des droits et des chances entre les hommes et les femmes, des efforts continus et collectifs sont nécessaires. D’où cette rencontre qui réunit des femmes et hommes de médias qui nourrissent ensemble des réflexions sur comment réduire les inégalités, tel que prôné par l’Organisation des Nations Unies (ONU). La Déclaration et le Programme d’action de Beijing de 1995, les Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030 et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination a l’égard des femmes sont là quelques boussoles mises sur la sellette au cours de ces travaux qui permettront d’examiner et de renforcer la collaboration entre les acteurs des médias, et de promouvoir une représentation équitable des sexes dans les entreprises de presse de la sous-région. La rencontre de Douala se veut être un espace d’échanges, qui permet de remettre sur la table certaines questions importantes et de trouver des pistes de solutions qui seront des outils stratégiques, et aideront les femmes de médias plus visibles sur la scène, d’être représentées notamment à des véritables postes de responsabilité et de lutter contre le harcèlement sexuel, les abus et bien d’autres fléaux qui sont souvent observés dans les entreprises de médias en Afrique. Elise Kenimbeni

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 Visiting UN High Commissioner for Human Rights Shows Concerns on Critical Aspects Affecting Crises Zones in Cameroon

Visiting UN High Commissioner for Human Rights Shows Concerns on Critical Aspects Affecting Crises Zones in Cameroon

At the end of his official visit to Cameroon, the United Nations High Commissioner for Human Rights, Volker Türk granted a press conference on Wednesday, 7th of August 2024. Volker Türk, United Nations Human Rights Chief, declared on August 7, 2024, after concluding a three-day working visit in Cameroon. The Patron of Human Rights in the United Nations had a tight working agenda from the 5th to the 7th of August 2024, audiences with top government officials and a conference at the International Relations Institute of Cameroon marked that. He praised the warm welcome offered to him by officials who openly shared with him a wide range of issues linked to human rights. As a country where Mr. Volker Türk has a strong connection and engaged personally on the field for several years, he felt at ease to come back for an official visit as he described. In his declaration, the UN High Commissioner for Human Rights, Volker Türk said: “Cameroon today faces multiple complex human rights challenges – but also opportunities, particularly given its extremely youthful population, with more than 40 percent of Cameroonians under the age of 14, as well as a vibrant civil society. Globally, young people are influencing action on issues of national and international importance, prompting social change – climate change, equality, accountability, and more. The electoral process in Cameroon, leading up to the 2025 and 2026 elections, is a key opportunity to reinforce political inclusiveness and facilitate the participation of all segments of society, including young people, women, populations in conflict-affected areas, displaced people, and people with disabilities, to ensure the free expression of political opinions. To make sure the space is protected for robust discussion and debate on how to tackle the challenges together, as a country.” He went further to outline some difficult challenges that need to be addressed by government officials, such as the three simultaneous security crises that have been plaguing different parts of Cameroon. Volker Turk mentioned the Far-North region that is persistently under the threats of Boko Haram terrorists; and the North-West and South-West regions that are at the heart of a crisis that sparked since 2016. He pointed out: “The situation in the North-West and South-West regions, with ongoing serious human rights abuses and violations against the civilian population; the impact of the attacks by Boko Haram-affiliated and splinter groups in the Far North region; and the spillover effects of the crisis in the Central African Republic in the East. Cameroon is also located in a region strongly affected by the climate crisis, particularly in the Far North region. As we see in many parts of the world today, drought, erratic rainfall, and increasing desertification in the Lake Chad Basin have triggered tensions and violence, sometimes between herder and farmer communities. Cameroon is an important refugee-hosting country. As of June this year, around 1 million people were also internally displaced in Cameroon, and a total of 3.4 million needed humanitarian assistance, out of a population of 27 million.”   UN Human Rights Chief expressed his worry as the current crisis in the affected regions of Cameroon not only leads to unlawful killings, human rights abuse, and violations but also affects the education of over 700.000 children who are denied the right to go to school. “In the North-West and South-West regions, what began as peaceful protests in 2016 has turned into a major crisis for the civilian population, with clashes between separatist groups, other armed groups, and security forces, including the military, leaving thousands killed, hundreds of thousands displaced, and the denial of the right to education to more than 700,000 children. Reports continue to emerge of human rights violations and abuses, including unlawful killings, ill-treatment and torture, kidnappings for ransom, and restrictions on freedom of movement. The imposition of “lockdown Mondays” by separatist groups, preventing children from going to school, and people from accessing their livelihoods, at the risk of being shot – this is unacceptable and should be roundly condemned. No stone should be left unturned in efforts to silence the guns and bring this untenable crisis to an end – through dialogue with those who have grievances and demands, through accountability for the perpetrators of human rights violations and abuses, and reconciliation measures, including an evaluation of existing Disarmament, Demobilization and Reintegration (DDR) processes for certain members of armed groups.”  He added. The occasion was also well seized to unveil to media practitioners some recommendations of his fruitful working sessions with government officials. Volker Turk called on the government to facilitate humanitarian access to areas affected by conflict and urged the government to revise the 2014 anti-terrorism law in this regard. Moreover, he proposed to authorities an assessment mission by UN Human Rights teams in order to diagnose once again the situation on the ground. “My Office is ready to provide advice and assistance. I have asked the authorities to facilitate an assessment mission by a team of UN human rights officers to the North-West and South-West regions to assess progress following the recommendations of our report in 2019 and conduct further evaluation of the situation. In my meetings with civil society, we discussed serious concerns over restrictions on the freedom of expression and association the right to peaceful assembly, and the need to ensure better protection of human rights defenders. 3 The period leading up to elections is always a particularly sensitive one. I called on political parties, across the spectrum, to commit publicly to the human rights cause, notably to ensure the rights to freedom of expression and peaceful assembly will be defended in the context of the 2025 and 2026 elections. Civil society organizations and journalists need to be able to carry out essential monitoring and reporting in the pre-electoral context, alongside the “Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC)”, including countering hate speech and disinformation – without intimidation or fear of reprisal. Action on emblematic legal proceedings would help send clear messages against impunity and serve to prevent

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