Du 30 septembre au 1er octobre 2018 à Accra au Ghana, les organisations de la société civile régionales et internationales se sont concertées afin de faire un examen de la déclaration d’Addis Abeba de 2013.

 

La fédération internationale pour la planification familiale(IPPF) et la coalition africaine des organisations de la société civile pour la population et le développement(ACCPD) ont entamé une collaboration commune pour réunir un grand nombre des organisations de la société civile(OSC), ceci afin de contribuer à l’examen de la déclaration d’Addis Abeba sur la population et le développement, déjà à ses cinq ans d’adoption et à formuler des recommandations sur la poursuite de sa mise en œuvre au niveau national. C’est dans cette optique que la rencontre d’Accra au Ghana qui a réuni différents acteurs ayant un rôle majeur dans la revue de la déclaration d’Addis Abeba s’est apaisantie sur ; les gains, les lacunes et les leçons tirés de l’indice de la population et du développement en Afrique et examiné le rôle des OSC en tant qu’agents de terrain et de collaboration dans la mise en œuvre complète de ladite déclaration.

Les participants venus des cinquante-quatre pays qui constituent l’Union Africaine(UA), ont fait entendre leurs voix. Ils ont pour la plupart décrié des gaps à atteindre pour l’émergence du continent mais, se sont félicité de l’évolution faite jusqu’ici pour la lutte effréné sur les questions de santé de reproduction et de droits sexuels. L’on note selon les recherches de plusieurs experts et consultants recrutés pour le suivi et l’implémentation de l’indice de la population et du développement en Afrique, qu’il y’a une légère amélioration au niveau de la mortalité maternelle et de la lutte contre certaines pratiques néfastes sur les femmes et jeunes filles. Les participants ont évoqué à plusieurs reprises durant les échanges et travaux de groupes, qu’il y’a nécessité de fournir des données et des statistiques qui permettront de faire une évaluation sur les questions de population et de développement à toute échelle. Ils ont émis également le vœu de voir une étroite collaboration entre les OSC, les gouvernements et des partenaires internationaux. Et ont mis en exergue, un besoin pressant, celui de la mise à disposition des ressources financières pour la réalisation des projets des OSC.

Les OSC qui ne cessent de marcher en rangs serrés pour l’atteinte des objectifs du développement en 2030, de l’Agenda de l’Union Africaine de 2063, le plan d’action de Maputo et la Charte Africaine des Droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique ont fait des recommandations sur les différents piliers qui constituent la déclaration d’Addis Abeba.

‘Nous soulignons la nécessité de veiller à ce que les résultats de l’examen de la declaration d’Addis Abeba sur la population et le developpement (DAAPD) soient liés aux examens continentaux et mondiaux des ordres du jour 2063 et 2030. La responsabilité de la DAAPD + 5 doit être construite sur le principe de ne laisser personne derrière. Ceci commence par la reconnaissance du rôle de la société civile pour contribuer à la mise en œuvre de la DAAPD + 5. En outre, la mise en œuvre de la DAAPD + 5 doit garantir la reconnaissance de la diversité des groupes que nous représentons, notamment, les femmes et les filles, les adolescents et les jeunes, les personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et d’autres groupes marginalisés sans discrimination et distinction d’aucune sorte.’

La concertation des OSC a été suivie de la deuxieme reunion des experts sur la population et la toute premiere réunion des ministres en charge des questions de population, ceci à l’initiative de l’IPPF, le fonds des nations unies pour la population(FNUAP) et l’ACCPD.

 

Par Elise Kenimbeni

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