L’accord y relatif a été paraphé le 17 mai 2017 à Yaoundé.

De l’espoir pour les patients du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH) qui vont bénéficier des compétences des médecins de l’hôpital américain de Paris dans les tous prochains jours.

En effet, une convention a été signée ce 17 Mai 2017, entre les deux parties afin de permettre « une transfert de compétences » et de pratiques selon les responsables des deux formations sanitaires.

Pour le Ministre de la santé, la convention qui lie désormais le CRACERH et l’hôpital américain doit être perçue comme le moyen et la possibilité de vulgariser non seulement les connaissances nouvelles mais également d’améliorer les pratiques médicales.

Selon Jean Marie Kasia, l’Administrateur du CRACERH, les apprenants vont se frotter à de nouvelles compétences. Ce qui pourra permettre de relever le taux de 40% de grossesses déjà enregistré par le CRACERH  à ce jour. Pour les responsables de l’hôpital américain de Paris, c’est plutôt une grande première car le CRACERH répond aux normes de la « commission John » qui est la référence en termes de classification des formations hospitalières. De plus, avec des contrôles qui se feront tous les huit mois.

L’opération à succès, selon les spécialistes, qui a permis d’extraire l’utérus d’une dame de 75 ans atteinte de cancer durant le tout premier « workshop »  pour la santé de la femme en Afrique a d’ailleurs suscité beaucoup d’espoir.

Le 06 Mai 2016, le CRACERH a officiellement été inauguré par la première dame du Cameroun, Chantal Biya, qui en est par ailleurs l’initiatrice. C’est depuis 1997 que le projet a été lancé. Un anniversaire en quelque sorte que les acteurs du jour assimilent à une réponse aux préoccupations des malades puisque qu’une sexagénaire a par exemple donné naissance à de jumeaux récemment.

Par Hervé Ndombong