Education : Le CEFAN Accentue le Plaidoyer pour la Gratuité du Préscolaire au Cameroun

Education : Le CEFAN Accentue le Plaidoyer pour la Gratuité du Préscolaire au Cameroun

La question de la gratuité du préscolaire au Cameroun était une fois de plus au cœur de la conférence de presse annuelle de la « Cameroon Education For All Network (CEFAN)», qui s’est tenue le 19 décembre 2025 à Yaoundé. Placée sous le thème « Plaidoyer du CEFAN pour la gratuité du préscolaire au Cameroun », cette rencontre avec les médias visait à attirer l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion nationale sur l’urgence d’un meilleur financement de l’éducation de la petite enfance. S’exprimant devant les médias, Monsieur Baloma Josué, Coordonnateur National du CEFAN, a rappelé que le droit à l’éducation est un droit humain fondamental qui s’exerce dès la naissance. Il a souligné que, malgré les engagements nationaux et internationaux du Cameroun, l’accès au préscolaire demeure fortement limité, en particulier pour les enfants issus des familles à faibles revenus. Josué Baloma dit : « Le droit à l’éducation est un droit humain fondamental et universel selon lequel toute personne, sans distinctions de quelques types, natures et formes que ce soient, a droit à une éducation de qualité. Ce droit existe dès la naissance. Les États et les sociétés doivent le respecter, le protéger et le réaliser. Il trouve son ancrage dans une kyrielle d’instruments juridiques. Au niveau international, on peut citer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC), la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et la Convention sur l’Élimination de toutes Formes de Discrimination à l’Égard des Femmes (CEDEF). Notons que le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes recommande un enseignement gratuit et obligatoire de la maternelle à la fin du secondaire. » Il également souligné le fait que plusieurs instruments régionaux auxquels le Cameroun est signataire indiquent le caractère obligatoire et gratuit de l’enseignement élémentaire pour les enfants. « Cet état des choses est confirmé au niveau régional par la Stratégie Continentale de l’Education pour l’Afrique CESA 26-35, la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples… ; au niveau national par la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030 (SND30), le Document de la Stratégie du Secteur de l’Education et la Formation à l’horizon 2030 (DSSEF24-30), ainsi nombre de décrets et autres textes d’application. » a-t-il relevé dans son propos liminaire. Selon les données présentées par le CEFAN, seulement environ 40 % des enfants âgés de 4 à 5 ans ont accès à l’éducation préscolaire au Cameroun, soit près de 600 000 enfants sur plus de 1,5 million attendus. Autrement dit, plus de 900 000 enfants restent exclus de ce niveau d’enseignement pourtant crucial pour leur développement cognitif, émotionnel et social. Le CEFAN identifie comme principal obstacle le coût du préscolaire public, notamment les frais exigibles estimés à 7 500 FCFA, auxquels s’ajoutent d’autres charges indirectes (tenues, cantine, transport, matériel pédagogique. Face à cette réalité, de nombreux parents préfèrent attendre l’âge de six ans pour inscrire leurs enfants au primaire, considéré comme gratuit. Pour ce réseau d’organisations qui œuvrent dans l’éducation, cette situation est paradoxale, car les études démontrent que l’investissement dans l’éducation de la petite enfance est le plus rentable.  « Chaque franc investi dans le préscolaire génère des retombées sociales et économiques importantes à long terme », a rappelé Josué Baloma, citant les analyses du Comité des droits de l’enfant. Dans son plaidoyer, le CEFAN appelle le gouvernement camerounais à supprimer les frais exigibles dans le préscolaire public, au même titre que l’enseignement primaire. Une doléance de plus au vu de la situation précaire que vivent de nombreux enfants, sans toutefois parler des gaps existants avec les enfants vivants avec des handicaps exclus en majorité des classes. Cette revendication s’appuie sur plusieurs arguments, notamment le respect des engagements internationaux du Cameroun, le cadre juridique national favorable, la cohérence des politiques de développement et le positionnement du pays comme leader africain en matière d’éducation. Sur le plan financier, le CEFAN estime que la gratuité du préscolaire représenterait un coût annuel d’environ 4,5 milliards de FCFA, une somme jugée mobilisable à travers l’augmentation du budget de l’éducation, la taxation de certaines activités économiques, la contribution de la responsabilité sociale des entreprises ou encore la mise en place de mécanismes innovants de financement.   À l’issue de cette conférence, le CEFAN a lancé un appel solennel au gouvernement pour accroître le financement domestique de l’éducation et initier une loi consacrant clairement la gratuité de l’éducation de base, incluant le préscolaire. « Investir dans la petite enfance, c’est investir dans l’avenir du Cameroun », a conclu le Coordonnateur National, Monsieur Baloma Josué, tout en invitant les médias à jouer pleinement leur rôle de relais de l’information et de sensibilisation du grand public. Au cours de cette rencontre avec les médias, le Coordonnateur National du CEFAN était accompagné par plusieurs autres membres du réseau et leaders de plateformes œuvrant pour une éducation de qualité au Cameroun.   Myriane Djamegne

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 JIDH 2025 : La Camfaids attire l’attention du gouvernement sur les abus et violations des Droits Humains

JIDH 2025 : La Camfaids attire l’attention du gouvernement sur les abus et violations des Droits Humains

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, la CAMFAIDS a organisé le 10 décembre 2025 à Yaoundé une réunion technique pour mettre en vitrine les différents abus et violations des droits humains. La Cameroonian foundation for Advocacy Inclusion, Development and Solidarity, en abrégé CAMFAIDS, s’est jointe à la communauté internationale pour commémorer, le 10 décembre 2025, la Journée internationale des droits de l’homme. Plaidoyer pour mettre fin aux abus et violations Cette rencontre de plaidoyer a été organisée au siège de ladite association, rassemblant les représentants des ministères de la Santé publique (Minsanté), de la Justice, des forces de l’ordre ainsi que plusieurs organisations communautaires. Lors de la rencontre, il a été question de présenter une plaquette de plaidoyer suite à la publication du rapport annuel portant sur les abus et violations des droits humains recensés dans trois régions (Centre, Est et Littoral), concernant les populations clés les plus affectées par le VIH/Sida, notamment les travailleuses de sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les usagers de drogues et les personnes transgenres. Selon le rapport annuel élaboré par la CAMFAIDS ainsi que d’autres organisations, 450 personnes issues des régions du Centre, du Littoral et de l’Est sont victimes d’abus et de violences. 456 cas de violence ont été recensés. « Nous avons constaté qu’il existe plus de 1 000 cas de violences psychologiques, sexuelles, physiques et économiques, avec des chiffres suffisamment précis », a déclaré Ebenezer Munkam, directeur des droits humains et du plaidoyer à la CAMFAIDS. Ce document révèle également que « les travailleuses de sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues ainsi que les personnes transgenres sont particulièrement concernés en raison du fait que leurs pratiques favorisent la transmission du VIH », a reconnu Mme Stéphanie Manga, représentante du Comité national de lutte contre le Sida. D’après les données fournies par la CAMFAIDS, leur taux de prévalence est supérieur à celui de la population générale. Par conséquent : « Ils constituent véritablement le réservoir principal de l’épidémie et ont été identifiés comme populations clés », a précisé Mme Stéphanie Manga. Face à cette situation, le Ministère de la Santé adopte une posture éloignée de toute stigmatisation envers ces populations. À cet égard, il « ne s’agit pas d’abolir les lois en vigueur au Cameroun ni d’encourager certaines pratiques, mais plutôt de prendre en considération ces comportements afin d’en évaluer l’impact sur la santé », a fait savoir Mme Manga, l’une des recommandations du Minsanté lors de l’atelier de plaidoyer. Lutte contre la marginalisation et la stigmatisation À l’occasion de la Journée internationale des droits humains, placée sous le thème : « Droits humains, nos essentiels de tous les jours », l’ONU appelle les gouvernements à garantir aux individus l’accès à l’eau, à l’éducation, aux soins de santé ainsi qu’à la liberté d’expression. Selon le rapport, les populations clés sont exposées à diverses formes de violence perpétrées par des individus. Cette situation conduit la Camfaids à s’interroger sur le rôle régalien de l’État. À ce propos, Ebenezer Munkam, directeur des droits humains et du plaidoyer à la Camfaids, a souligné que « l’État a encore beaucoup à accomplir notamment en matière de promotion et de protection des populations clés ». Au terme de la réunion technique et du plaidoyer, les participants ont proposé des amendements. Ceux-ci seront soumis « directement aux personnes habilitées à prendre des décisions en fonction de leurs rôles et statuts », a conclu Ebenezer Munkam. Créée en 2009, l’association Camfaids a pour mission de lutter contre le VIH, l’IST et les personnes LGBTI.   Ayouba Nsangou    

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 Journée internationale des Droits de l’Homme 2025 : Le CNUDHD-AC au contact des Communautés Vulnérables

Journée internationale des Droits de l’Homme 2025 : Le CNUDHD-AC au contact des Communautés Vulnérables

C’était au cours d’une cérémonie organisée le 10 décembre 2025 à Batchenga sous le thème : « Droits de l’Homme, notre essentiel tous les jours ». Placée sous le thème : « Droits de l’Homme, notre essentiel tous les jours », les activités marquant la journée internationale des droits de l’homme, édition 2025 se sont tenues le mercredi, 10 décembre à Batchenga, arrondissement du département de la Lekié dans la région du Centre. Protection des communautés vulnérables Au cours de la cérémonie qui a duré plus d’une heure et trente minutes, plusieurs sujets étaient en vitrine, notamment ceux sur la réforme foncière et les besoins des communautés constituées de femmes, jeunes, pêcheurs et producteurs. La cérémonie a été ouverte par Anatole Souga, Maire de la commune, qui a exprimé sa joie de voir le Représentant Régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) et Directeur du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), et toute une grande délégation des experts venus de Yaoundé pour célébrer avec ses populations cette journée dédiée a la protection des droits des personnes dans toutes leurs entités. Anatole Souga a indiqué que Batchenga est un arrondissement qui à ce jour accueille plusieurs projets de développement et qui en retour ont des impacts environnementaux sur les populations. Dans sa prise de parole, Nouhoum Sangaré, Représentant Régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) et Directeur du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), a saisi l’opportunité pour rappeler l’importance de protéger les communautés vulnérables et d’agir concrètement pour assurer la dignité et la justice pour tous, dans une société qui se veut prospère. Le patron du CNUDHD-AC a insisté sur le fait que cette célébration est une occasion pour les différents acteurs et le gouvernement afin de mettre sur la table les problèmes socio-économiques que rencontrent les populations de ces parties du pays en termes de violations des droits. Nouhoum Sangaré : « Nous avons mis cette occasion à profit pour nous interroger ensemble  sur le thème de cette année de la Journée internationale des Droits de l’Homme, les droits de l’homme, notre essentiel de tous les jours, qui recouvre une symbolique importance en termes de messages (2:33) qui envoient les droits de l’homme au cœur de tout, y compris les questions du développement local, les questions de gouvernance foncière, les questions d’investissement, de réalisation d’infrastructures et de projets importants de développement. Batchenga, ici, nous a permis de préparer la journée d’aujourd’hui et surtout aujourd’hui d’échanger utilement, de façon ouverte et de façon constructive sur tout ce qui a été observé ici autour des questions foncières et tout ce qui a été observé ici autour de la réalisation du barrage de Natchigal. Un ouvrage important, hydroélectrique, avec tout ce qui a pu être prévu et réalisé, y compris en termes d’élimination et de réponse aux impacts socio-économiques. Nous avons vu des réalisations importantes, une école, des points d’eau. Nous avons vu aussi un certain nombre de défis qui subsistent. L’économie locale qui était notamment liée à l’activité des extracteurs du sable dans le lit du Sénégal et des pêcheurs aussi. Tout l’écosystème qui était lié à ces activités économiques importantes ou quelque chose a été bien évidemment fait pour essayer de minimiser les impacts du barrage. Mais nous voyons qu’il existe encore plus à faire. » Il ajoute que : « La célébration de la Journée internationale de cette année a permis d’avoir tous les acteurs autour de ces questions-là et d’avoir des discussions, des échanges et surtout de prendre des résolutions pour l’avenir, pour continuer à matérialiser ce qui peut être considéré déjà comme étant un engagement fort et à saluer le gouvernement du Cameroun qui a pris la résolution de se doter d’un plan d’action national sur les entreprises et les droits de l’homme. Ce plan d’action national qui sera tout un chapitre dans le cadre du plan d’action national des droits de l’homme du Cameroun est en élaboration depuis l’année dernière et permettra de faire en sorte que l’activité économique, l’activité des entreprises, les investissements dans des secteurs importants du développement du pays puissent se faire en prenant en compte un certain nombre d’exigences, de paramètres, les impacts économiques, sociaux, environnementaux. »  Prenant la parole à son tour, le président de l’association des chefs traditionnels de Batchenga, Sa Majesté Bruno Bikele Ambomo, a souligné les nombreuses doléances des différents leaders traditionnels, issues de la rencontre du 5 décembre dernier. Et il a souhaité que le centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et de la démocratie en Afrique centrale puisse les épauler dans leur plaidoyer d’indemnisation de leurs terres prises du fait de la mise en place de certains grands projets. Cette cérémonie de célébration était aussi l’occasion pour les différentes parties prenantes d’échanger sur la réforme foncière. Le chef de la cellule de la coopération au ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières a entretenu les participants sur ce sujet au vu de la situation qui se vit sur le terrain. Palper les réalités du terrain Bien avant la cérémonie proprement dite, le Directeur du CNUDHD-AC, une délégation des chefs traditionnels et des représentants de quelques ministères ont fait une descente sur le terrain, précisément au village Ndji, dans cet arrondissement qui abrite plus de 9 000 personnes selon les statistiques de 2005. Cette descente de terrain effectuée sur plus de cinq sites, qui étaient une maison de famille, l’école primaire de Ndji, le marché, la carrière Atangana et la chefferie d’Olembe, avait pour but de palper les réalités en matière de droits humains que vivent les communautés impactées par certains grands projets menés par des entreprises. Aux sorties de la rencontre le représentant du ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières, Yvan Tamba a également saisi l’occasion pour souligner aux médias que la rencontre a permis de toucher du doigt des véritables problématiques auxquels les populations sont confrontées au quotidien. Monsieur Tamba dit : « Nous sommes allés sur le terrain, on a visité quelques projets et ça nous a donné l’occasion d’avoir une idée de comment vivent

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 Echéances Electorales de 2026 : ELECAM Passe en Revue Son Plan Stratégique de 2024-2026

Echéances Electorales de 2026 : ELECAM Passe en Revue Son Plan Stratégique de 2024-2026

Les membres du conseil électoral d’ELECAM se sont réunis le mardi 9 décembre 2025 à Yaoundé, dans le cadre de leur 4e session ordinaire. Le mardi 9 décembre 2025 à Yaoundé était une journée pleine pour les membres du conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM), qui n’ont pas sommeillé après la tenue de la dernière session de droit pour l’évaluation des élections régionales. Ils se sont retrouvés à l’immeuble siège d’ELECAM une fois de plus pour cogiter sur le plan stratégique de 2024-2026, qui se projette également sur les prochaines échéances électorales. Prenant la parole au cours de cette session ordinaire du conseil électoral d’ELECAM, Dr. Enow Abrams Egbe a signalé que :« Au menu de nos délibérations d’aujourd’hui, figure en bonne place l’actualisation des objectifs contenus dans le plan stratégique 2024-2026, ainsi que celle du plan annuel de formation pour l’exercice prochain. Cette session, qui se veut une session de projection, nous amène à reconnaître que l’amélioration des performances des structures d’appui de la Direction Générale des Elections et des démembrements territoriaux dépend d’une révision de leur fonctionnement. Alors que nous nous préparons à des échéances majeures en 2026, il est essentiel de renforcer notre architecture institutionnelle et notre cadre organisationnel pour qu’ils demeurent en phase avec notre vision et notre trajectoire. » Au-delà du plan stratégique qui est mis sur la sellette, il était question de réitérer les contours de cette rencontre selon le Dr. Enow Abrams Egbe. « L’objectif est d’améliorer la coordination du flux opératoire et d’optimiser la répartition des responsabilités afin de garantir une efficacité plus grande et la capacité de tous les services à répondre aux exigences du calendrier électoral. Par ailleurs, mesdames et messieurs, nous allons délibérer sur les enseignements recueillis lors des discussions précédentes, afin de permettre à notre institution de se positionner stratégiquement en vue des élections législatives et municipales à venir. Cela nous permettra d’anticiper les besoins, tant en matière de logistique que de ressources humaines, en affinant nos priorités et nos orientations pour l’année prochaine. Le travail qui nous attend exige dès lors clarté, cohésion d’objectifs et engagement renouvelé envers l’excellence. Il est donc essentiel que nous continuions à placer en tête de nos priorités l’amélioration des conditions de travail, la rationalisation de la gestion des ressources financières et l’approfondissement de l’éducation civique et de la culture électorale de l’ensemble de nos concitoyens. Dans le même esprit, il sera également opportun de renforcer les partenariats stratégiques, tant au niveau national qu’international, qui soutiennent nos activités quotidiennes. » Dit-il dans son propos d’ouverture. L’heure était également à un appel à la rigueur, le discernement et à l’esprit de collaboration pour des prochaines échéances crédible et paisible, et surtout transparente. Dr Enow Abrams Egbe indique que : « Alors que nous entamons nos délibérations, j’encourage chacun d’entre nous à aborder cette session avec la rigueur, le discernement et l’esprit de collaboration qui ont toujours guidé notre travail. Notre engagement collectif garantira qu’Elections Cameroun continue de répondre aux attentes diverses et de contribuer de manière significative à la consolidation de la démocratie dans notre beau pays, le Cameroun. Notre mission, qui va au-delà de l’organisation des élections, consiste à contribuer activement à la construction de la paix, de l’unité et de la cohésion nationales, qui sont essentielles à la stabilité du pays. » Il a davantage fait écho à un esprit de professionnalisme et de service pour des résultats escomptés. « Chacun d’entre nous doit continuer à incarner l’esprit de service, ainsi que les valeurs d’objectivité et d’indépendance qui caractérisent notre institution. Ensemble, distingués membres du Conseil Électoral, mesdames et messieurs, nous devons veiller à ce que chaque voix compte et à ce que chaque citoyen participe pleinement au processus électoral. Car en dépit de nombreux défis, nous avons accompli d’importantes réalisations en 2025, et je souhaite que l’année 2026 soit plus favorable. Alors que l’année touche à sa fin, je profite de l’occasion pour vous adresser par anticipation mes vœux les plus sincères et chaleureux de paix, de santé et de force renouvelée pour l’année 2026. C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouverte la quatrième session ordinaire du Conseil pour l’année en cours… » dixit Dr. Enow Abrams. Au moment où les membres du conseil électoral et de la direction générale des élections se réunissent, il est également important de mettre sur pied un calendrier de travail afin de préparer les élections locales en 2026.   Timesnews2.info

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 Elections Régionales du 30 Novembre 2025 : ELECAM fait le Bilan Général

Elections Régionales du 30 Novembre 2025 : ELECAM fait le Bilan Général

C’était au cours de la sixième et dernière session de droit du conseil électoral d’ELECAM qui a eu lieu le lundi 8 décembre 2025 à Yaoundé. Après la tenue des élections régionales sur toute l’étendue du territoire national, les membres du conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM) se sont retrouvés comme il est de tradition dans la salle de conférence de l’immeuble siège de l’institution à Yaoundé. La rencontre du lundi 8 décembre 2025 était principalement axée sur l’évaluation générale des élections régionales du 30 novembre dernier, autrement dit le bilan de la deuxième tenue des régionales au Cameroun. Dr. Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral, les membres dudit conseil et le top management d’Elections Cameroon ont passé au peigne fin plusieurs aspects sur lesquels ils devront à l’avenir améliorer au cours des prochaines échéances électorales. Tel que l’a relevé le président du conseil électoral, il était question au cours de cette session bilan d’analyser les défis rencontrés lors du scrutin régional du 30 novembre 2025 et d’en tirer les leçons appropriées en vue de la tenue des prochaines échéances électorales prévues en 2026. Il dit : « La session d’aujourd’hui nous offre l’opportunité, s’il en était encore besoin, d’analyser les défis rencontrés lors du scrutin régional du 30 novembre 2025 et d’en tirer les leçons appropriées en vue des prochaines élections législatives et municipales de 2026.Une introspection de l’ensemble des activités menées lors des récentes élections nous permettra d’identifier nos faiblesses et de mettre en valeur nos forces et nos atouts, afin de nous préparer au mieux pour les consultations électorales à venir. Durant son propos liminaire, il n’a pas failli exprimer l’engagement actif des différents partis politiques et leur sens de devoir envers notre pays, le Cameroun, tout en restant garant de la paix et de la cohésion sociale chère à notre pays. Dr. Enow Abrams Egbe ajoute : « Tout au long de ce processus, nous avons pu constater, avec satisfaction, l’engagement actif des partis politiques, des organisations de la société civile, des autorités traditionnelles, des médias, des administrations de l’État et d’autres acteurs clés. Je voudrais, au nom d’ELECAM, exprimer notre gratitude à tous les acteurs du processus électoral. Leur implication constructive témoigne de la vitalité de notre démocratie et démontre, une fois de plus, un engagement collectif en faveur de la transparence, de la paix et de la cohésion nationale. » Les élections régionales du 30 novembre dernier, deuxièmes du genre à se tenir au Cameroun, ont rendu leurs copies avec la proclamation des résultats le 2 décembre 2025. Ce deuxième pari tenu par Elections Cameroon demeure un acquis bien qu’il soit question d’améliorer une fois de plus certaines démarches durant le processus, a-t-il indiqué lors de son propos. « Bien que l’élection des conseillers régionaux se soit déroulée avec succès, notre quête d’amélioration et de crédibilité est constante. La session d’aujourd’hui est donc une étape importante dans la consolidation des acquis et le renforcement du cadre juridique et réglementaire établi par le législateur camerounais. L’évaluation que nous nous apprêtons à mener exige toujours objectivité, transparence et professionnalisme. J’exprime donc le souhait que nos délibérations se déroulent dans l’esprit habituel de convivialité, d’ouverture et d’engagement constructif, afin de déboucher sur des résolutions fortes qui amélioreront les performances de notre institution. J’invite par conséquent chacun de nous à maintenir le cap, à viser toujours plus haut et surtout à viser l’excellence. C’est sur cette note d’optimisme, distingués membres du Conseil Electoral, mesdames et messieurs, que je déclare ouverte la sixième et dernière session de plein droit du Conseil électoral, consacrée à l’évaluation générale de l’élection des conseillers régionaux du 30 novembre 2025. » a-t-il dit au cours de l’ouverture de cette sixième et dernière session. Il est important de rappeler que les élections régionales du 30 novembre 2025 étaient un scrutin indirect, qui a permis à plus de 9 000 conseillers municipaux et 15 500 chefs traditionnels d’aller aux urnes pour élire leurs membres des conseils régionaux. Le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, RDPC, a majoritairement raflé les dix conseils régionaux.   Elise Kenimbeni

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 Journée Internationale des Personnes Handicapées : Plan International Cameroon et les Médias accentuent le plaidoyer pour des communautés inclusives

Journée Internationale des Personnes Handicapées : Plan International Cameroon et les Médias accentuent le plaidoyer pour des communautés inclusives

Dans le cadre de la journée internationale des personnes handicapées, qui se célèbre chaque 3 décembre 2025, l’ONG humanitaire Plan International Cameroon a organisé un media corner le mardi 2 décembre 2025 à son siège, à Bastos, Yaoundé. Mardi 2 décembre 2025 est une journée particulière pour les personnes handicapées au Cameroun.  Le bureau pays de Plan International Cameroon a organisé un Media Corner Spécial autour du thème : « Innovation pour l’inclusion : construire ensemble des communautés inclusives » de l’anglais « innovation for inclusion, building inclusive communities together ». Un thème retenu cette année par les Nations Unies, dans le cadre de la Journée internationale des personnes handicapées qui se célèbre ce 3 décembre 2025. Le contexte indique qu’au regard des difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées de par le monde, ce thème constitue une interpellation à la fois individuelle et collective à mettre l’accent sur l’égalité, le respect et la diversité, en éliminant les obstacles physiques et sociaux qui entravent la pleine participation des personnes handicapées et en utilisant des processus de prise de décision collaboratifs et innovants. Pour marquer cette journée importante, Plan Internationale a invité les membres du groupe d’affinité DIN – Diversity Inclusion Network à partager leurs réflexions et expériences. Ces contributions permettront de mettre en lumière la réalité des personnes handicapées et d’inspirer nos collègues à travers le monde. Ainsi, le Media Corner Spécial de Plan International Cameroon est un prélude auquel ont pris part près de 40 participants dans la salle de conférence du Bureau Pays de Plan International Cameroon au quartier Bastos à Yaoundé, la capitale du Cameroun. L’objectif était de créer un espace médiatique dynamique et inclusif pour renforcer la visibilité, le plaidoyer et la documentation autour de la personne handicapée, en mobilisant les médias, les parties prenantes et les communautés. De manière spécifique, Plan International Cameroon préconise « la Valorisation des efforts et innovations de l’inclusion, la Mobilisation des parties prenantes clés et le Renforcement du plaidoyer et de la stratégie d’influence en positionnant Plan International comme acteur technique de référence, notamment dans la protection de l’enfant et l’éducation en situation de crise, tout en stimulant l’intérêt de tout potentiel bailleurs ». C’est sur cette base que quatre panels de discussions ont été formés. Le premier sur le thème : « Comprendre les réalités et les chiffres clés » avec pour objectif de répondre à la question suivante :  Pourquoi l’inclusion est urgente ? Quels obstacles persistent ? le modérateur Noah Mbassi Prosper Wendelin, Contrôleur des douanes et handicapée visuelle a planté le décor en évoquant son propre cas, ce qui a permis aux intervenants de ce panel de dégager les nombreux obstacles au sein de la société camerounaises qui font ombrage à l’épanouissement des personnes handicapées. Le même panel a présenté les défis auxquels font face les personnes sourdes et malentendantes et les risques en situation de crise avec principalement le conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Des solutions à l’instar de la limitation des préjugés, la sensibilisation des personnes handicapées, la création des entreprises et l’auto-emploi et la nécessité de rendre efficace le processus de décentralisation par l’État ont été suggérées, entre autres, par les différents intervenants. Le panel numéro deux qui s’est appesanti sur la problématique « genre, handicap et équité sociale » a eu pour modératrice Liliane Mengue, agent sociale international. Le panel s’est focalisé sur comment réduire les écarts en matière d’éducation et d’emploi ? Un accent particulier a été mis sur l’autisme avec le cas de la jeune fille. Les notions d’adaptation, d’inclusion, d’acceptation ont été revisitées. Le panel trois, quant à lui, était axé sur le thème : « l’innovation et technologies inclusives ». L’Objectif étant de présenter des solutions innovantes pour l’inclusion (technologies, politiques, pratiques communautaires). Des exemples concrets d’innovations au Cameroun et ailleurs ont été mis en avant par le modérateur Paul Nguepi, Coordonnateur partenariat à l’ONG internationale, Plan International. Pour terminer le panel quatre était sur : « Plaidoyer, Média et Inclusion Sociale », et sur le sujet, il a été relevé comment les médias, les artistes et les réseaux peuvent transformer les perceptions et promouvoir l’inclusion.   Laure Nganlay, communicatrice et modératrice de cet échange, a interpelé les différents intervenants pour la plupart journalistes vivant avec un handicap et experts sur la nécessité que les médias s’approprient le plaidoyer en faveur de l’inclusion. Toutes ces discussions ont à chaque fois fait l’objet de débats pertinents. Plan International Cameroon dévoile par là le rôle stratégique des médias dans la transformation sociale. Et déclare dans les termes de référence que : « Les médias, qu’ils soient traditionnels ou numériques, jouent un rôle fondamental dans la transformation sociale, l’impact humanitaire et la cohésion sociale au sein des communautés. Au Cameroun, 75% des communautés vulnérables n’ont pas accès à des systèmes d’alerte précoce fiables et dépendent des médias pour l’accès à l’information. Le digital facilite de plus en plus l’éducation, l’autonomisation voire l’adaptation aux nouveaux contextes y compris la diffusion rapide des messages d’alerte. Les réseaux sociaux comptent plus de 500 000 utilisateurs actifs, représentant un levier puissant pour la mobilisation et la sensibilisation. » Soucieux des problématiques qui entourent les personnes handicapées, le Directeur Pays de Plan International Cameroon, Mohamed Ibrahima Bah a tenu a échanger avec eux au cours dudit media corner afin de démontrer que l’ONG internationale qui met un accent sur l’inclusion, l’égalité et les droits des jeunes filles et garçons continue de se mobiliser pour l’amélioration de leurs conditions. Enfin, le message de clôture a été délivré en ligne par un membre du DIN (Diversity Inclusion Network) puis les organisateurs ont procédé à la remise symbolique d’un kit à une association de personnes handicapées. Ce Kit a été remis par Madame la Cheffe de Centre des Affaires Sociales de Nkolafamba, un arrondissement situé non loin de Yaoundé. Le Media Corner Spécial s’est achevé par une photo de famille.   Jean Patient Tsala

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 Cameroun – La SOGOC à travers les 16 Jours d’Activisme Renforce son Plaidoyer pour l’Avortement Médicalisé

Cameroun – La SOGOC à travers les 16 Jours d’Activisme Renforce son Plaidoyer pour l’Avortement Médicalisé

La Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun (SOGOC) a réuni son réseau de partenaires ce 1er décembre 2025 à Yaoundé, pour la poursuite d’un plaidoyer national visant à promouvoir l’accès à l’avortement médicalisé, dans le but de réduire la mortalité maternelle liée aux pratiques clandestines. C’est une initiative qui intervient dans un contexte où les enjeux de santé publique, les normes sociales et le cadre juridique se heurtent de plein fouet. Briser le silence autour d’une réalité meurtrière Au Cameroun, la question de l’avortement demeure l’une des plus sensibles du débat public. Dans une société où la sexualité féminine reste souvent taboue, où la parole des femmes est limitée par des normes sociales parfois rigides, et où parler de santé reproductive constitue un véritable défi. Dans le but de mieux informer les décideurs publics sur les enjeux de santé et de droits des femmes au Cameroun, la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun (SOGOC), en collaboration avec son réseau de médias, a, une fois de plus, saisi l’occasion ce 1er décembre 2025 à Yaoundé pour davantage accentuer son plaidoyer en faveur de l’avortement médicalisé. Ce plaidoyer qui entre dans le cadre du projet avortement sécurisé (PAS) a été mis en vitrine en ce début de mois de décembre suite à une série d’activités lancées le 28 novembre dernier par la SOGOC, et pour commémorer comme il est de tradition les 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences basées sur le genre. Prenant la parole lors de la session, Dr. Ngassa Anny, Secrétaire Générale adjointe de la SOGOC, a rappelé que cette démarche n’a pas pour but de banaliser l’avortement, mais de sauver des vies. « Nous sommes réunis pour trouver la manière adéquate d’aborder la question de la santé et des droits de la femme. Parmi ces droits, la femme a droit à la santé, à l’éducation, notamment en matière de santé reproductive », a-t-elle déclaré. Lutter contre les pratiques non sécurisées Sur le plan scientifique, les experts de la SOGOC rappellent que l’avortement médicalisé est une procédure sûre lorsqu’elle est réalisée dans un cadre médical approprié. À l’inverse, les avortements clandestins pratiqués par des personnes non compétentes engendrent des infections, des hémorragies sévères et des complications irréversibles. Les gynécologues soulignent que l’objectif n’est pas de promouvoir l’avortement, mais de réduire la mortalité maternelle, qui reste l’un des indicateurs de santé les plus alarmants du pays. Selon le Dr. Ngassa, plusieurs femmes, particulièrement des femmes mariées, ne jouissent pas pleinement de leur autonomie reproductive. Les lois actuelles, jugées très restrictives, compliquent l’accès à une prise en charge sécurisée. Même les rares dispositions légales qui autorisent l’avortement dans certains cas restent difficiles à appliquer, en raison de procédures longues et complexes. Cette situation favorise le recours à des pratiques clandestines dangereuses. La SOGOC alerte : une femme sur trois meurt au Cameroun des suites de complications liées à un avortement non sécurisé, réalisé par des personnes non qualifiées. Une statistique alarmante qui alimente l’urgence du plaidoyer. « Nous ne voulons pas vulgariser l’avortement. Nous voulons lutter contre la mortalité maternelle. Les questions de santé ne se décident pas seulement dans les hôpitaux, mais au niveau des autorités publiques. Il nous faut donc réfléchir aux termes adéquats pour leur faire comprendre que nous ne sommes pas contre les lois du pays, mais que nous présentons une réalité : nos femmes meurent faute d’accès à des soins médicalisés », a insisté Anny Ngassa. Un enjeu politique : un cadre légal restrictif à revisiter Le Cameroun dispose d’un cadre légal extrêmement restrictif en matière d’avortement. Bien que la loi prévoie quelques exceptions notamment en cas de viol ou de danger pour la santé de la mère, les procédures à suivre sont longues, complexes et peu accessibles, surtout en zones rurales. Toutes ces explications ont été mises en exergue par le représentant du ministère de la justice, Fernand Fonkui, magistrat, qui a fait une revue sur l’aperçu des lois spécifiques sur les droits sexuels et reproductifs dans quelques pays africains dans la perspective d’une approche adaptée au Cameroun : une lecture du point de vue juridique. Cette situation pousse de nombreuses femmes à contourner le système et à se tourner vers des praticiens informels. Pour la SOGOC, le nœud du problème se situe au niveau des décisions politiques. Les professionnels de santé peuvent diagnostiquer, alerter et proposer des solutions, mais le pouvoir d’agir repose essentiellement entre les mains des autorités publiques.  « Les questions de santé ne se décident pas seulement dans les hôpitaux. Ce sont les autorités et le gouvernement qui définissent le cadre légal. Il nous faut donc leur présenter ces réalités avec des mots justes pour qu’ils comprennent que notre démarche n’est pas contre les lois, mais pour sauver des vies », a indiqué le magistrat. À travers cette initiative, la SOGOC espère ouvrir un dialogue constructif avec le gouvernement, les parlementaires et les acteurs sociaux afin de mieux encadrer l’avortement médicalisé et garantir aux femmes un accès sécurisé aux soins de santé reproductive. À titre de rappel, ces activités qu’organise la SOGOC sont couplées à la commémoration des 16 jours d’activisme au Cameroun et font partie d’une campagne mondiale de sensibilisation et d’action qui vise à éliminer la violence basée sur le genre envers les femmes et les filles. Cette initiative se déroule chaque année du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée des droits de l’homme). Au Cameroun, elle vise à sensibiliser le public, à promouvoir des lois et des pratiques plus sûres et à soutenir les victimes.   Myriane Djamegne

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 16 Days of Activism against GBV:  SOGOC, Media Practitioners Rally Streets to Advocate for Change

16 Days of Activism against GBV: SOGOC, Media Practitioners Rally Streets to Advocate for Change

The Society of Gynecologists and Obstetricians of Cameroon launched on November 28, 2025, in Yaoundé, activities marking the 16 days of activism. As part of activities to mark the 16 days of activism against Gender-Based Violence, the Society of Gynecologists and Obstetricians of Cameroon organised a sensitisation walk with media persons. This activity, which is now of tradition, takes place each year with members of the ACAC (Advocacy for Comprehensive Abortion Care) project network involved in the organisation for a positive boost in expected results. The one-hour sensitization walk that kicked off at the head office of SOGOC at the Nkol-Eton neighbourhood went up to Bata Nlongkak, where a good number of persons encountered in the streets were edified on the theme of this year’s commemoration, which is: “End all forms of digital violence against women and girls. Women, young girls, and men whom the ACAC network of journalists and communicators of SOGOC met on the streets had the opportunity to receive in-depth information on the ills of GBV, especially in this era of digitalisation. Some of the vendors with whom the group exchanged praised the initiative and called for more actions to be taken to strangle this social scourge that leads to several deaths. Rita Yenjong, Project Manager of the ACAC project also seized the occasion to discuss with women and men on ills of GBV. In a bid to amplify its messages on this year’s commemoration, which comes in to reinforce the numerous actions undertaken so far by SOGOC, a statement was released to castigate all forms of violence that exist online. The Society of Gynecologists and Obstetricians of Cameroon states that: “In Africa, statistics reveal that an estimated 1 in 3 women have experienced physical or sexual violence in their lifetime, while digital violence remains an alarming reality. In Cameroon, the situation is equally concerning, where approximately 36% of women have encountered some form of GBV, including online harassment and threats. This violence often intersects with women’s reproductive health, leading to increased stress and health complications. Moreover, the impact of GBV on maternal health is devastating. SOGOC estimates that 25% of maternal deaths are linked to unsafe abortion practices tragic consequence of unwanted pregnancies resulting from violence. Many women are forced to resort to clandestine abortions due to a lack of access to safe services, often resulting in severe complications or even death.” SOGOC’s staff also pointed out the fact that the launch of 16 days of activism against GBV is a critical period for collective actions and to push forward decision makers in implementing laws that will reinforce gender-based violence, notably online. “A society, we are dedicated to advocating for comprehensive health services, including safe abortion access for survivors of rape and sexual violence. Every woman deserves to make informed choices regarding her body, and it is crucial that we provide safe spaces for them to do so. This includes addressing the barriers posed by digital violence, which can deter women from seeking help. We call upon policymakers, healthcare providers, and civil society to take immediate action to combat digital violence, ensuring that our digital environments are safe and supportive. Education and awareness initiatives are vital in empowering women and providing them with the tools to navigate these challenges without fear.” As indicated in the statement To accentuate calls for change, the statement released by SOGOC outlines the necessity to establish quality healthcare as a move to tackle some forms of GBV. “Together, let us strive to end all forms of violence against women and girls, both in the physical and digital realms. By fostering a culture of respect and support, we can create a future where every woman in Cameroon lives free from violence, has access to quality healthcare, and can thrive in a safe environment.” As SOGOC continues to intensify advocacy campaigns through its project dubbed: Advocacy for Comprehensive Abortion Care (ACAC), there is a need to recall that the fight against GBV can be achieved if there are also preventive approaches to end unsafe abortion.   Elise Kenimbeni  

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 Projet Femmes et Foncier : Horizons Femmes Etend la Campagne dans le groupement d’Edingding

Projet Femmes et Foncier : Horizons Femmes Etend la Campagne dans le groupement d’Edingding

Vendredi 21 novembre 2025, une délégation d’Horizons Femmes était sur le terrain pour la sensibilisation des populations du village Endingding, commune d’Obala, dans le département de la région du Centre. Edingding, village et chefferie supérieure située dans la commune d’Obala, au sein du département de la Lékié, dans la région du Centre au Cameroun, était sous le feu des projecteurs le vendredi 21 novembre 2025. Les communautés comme cœur de cible Connu comme un groupement traditionnel de premier degré, le village Endinding, qui porte également le nom de la chefferie supérieure, dirigée par Sa Majesté, Pr. Tsala Ndzomo Guy, qui est par ailleurs président du conseil national des chefs traditionnels du Cameroun. Ce groupement de plus de 7500 habitants a été ciblé par l’ONG Horizons Femmes dans le cadre de la poursuite de son projet « Femmes et Foncier » sur le terrain. Dans le cadre du lancement du forum de gouvernance des chefferies en faveur de la protection et de la défense des droits fonciers des femmes, l’ONG Horizons Femmes a organisé le vendredi 21 novembre 2025, dans la grande cour de la chefferie supérieure d’Edingding une rencontre d’information et de sensibilisation sur le sujet. Y ont pris part aux assisses, les différents chefs traditionnels des villages que compte le groupement d’Endingding, les populations et la grande délégation d’Horizons Femmes.   Chantal Ngo Sende, responsable de projet a Horizons Femmes a dévoilé les grandes lignes de la rencontre et l’objectif principal afin d’outiller les différents participants venus nombreux s’abreuver des connaissances en terme de foncier mais surtout en terme des droits des femmes dans l’héritage foncière. Sensibilisation communautaire pour un impact positif Prenant la parole dans un premier temps pour accueillir la délégation d’Horizons Femmes, Sa Majesté, Tsala Ndzomo Guy, chef supérieur d’Edingding, a apprécié le choix fait par les équipes d’Horizons Femmes de son groupement, qui est en ce moment dans le besoin, au vu de l’importance des questions foncières, une réalité au quotidien. À son tour, Carole Toche, Directrice des programmes à Horizons Femmes, par ailleurs représentante de la Directrice Exécutive, a été invitée pour son discours de circonstance. La porte-parole de Madame Ngatchou Denise a tout d’abord souligné l’importance de ladite rencontre, qui se tient également dans d’autres parties du pays, notamment dans les régions où le projet a été mis sur pied avec l’appui technique et financier de l’African Women’s Development Fund (AWDF). « Ce projet s’inscrit dans la continuité de notre engagement stratégique en faveur de la promotion des droits fonciers des femmes et des veuves, et plus largement dans notre Axe stratégique n° 3, qui vise l’autonomisation des femmes et des jeunes filles à travers la réduction de la pauvreté, la promotion de la sécurité alimentaire et le développement de l’économie solidaire. Malgré leur contribution essentielle à l’agriculture, à l’élevage et à la gestion des ressources naturelles, les femmes camerounaises demeurent massivement marginalisées dans l’accès à la propriété foncière. Ce paradoxe, où celles qui travaillent et entretiennent la terre n’en sont que rarement propriétaires, constitue une des injustices les plus persistantes et les plus invisibles de nos sociétés. » a-t-elle indiqué à l’assistance présente à la rencontre. Pour faire un bilan des acquis de ce projet qui est déjà dans sa phase deux, la Directrice des programmes d’Horizons Femmes a souligné qu’ils ont capitalisé un nombre important d’actions menées jusqu’à ici. Carole Toche a martelé le fait que l’ONG grâce à ce projet rénovateur a pu former déjà plus de 100 acteurs communautaires, parmi lesquels des para-juristes et des femmes leaders, pour soutenir la sensibilisation et le plaidoyer au niveau local. La Directrice des Programmes dit également qu’ils ont pu sensibiliser ; plus de 3 000 personnes, dont 2 074 femmes, à travers des causeries éducatives et des rencontres communautaires. Elle ajoute que l’ONG à travers ce projet a tenu des séances de plaidoyer auprès des Sous-Préfets et des Chefs traditionnels, pour lever les barrières identifiées et faciliter l’accès des femmes à la terre, et à faciliter dans l’accompagnement technique et financier de près de 300 femmes dans leurs démarches d’obtention de titres fonciers, dont une centaine a déjà pu les obtenir. Tel que relevé précédemment au cours des dernières séances de travail et de sensibilisation a grande échelles dans les régions et départements qui portent ce projet, le top management de l’ONG a accentue son plaidoyer sur l’égalité de genre, et a insisté sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des filles et femmes qui sont pour la plupart mise en retrait dans le cadre du partage des biens notamment des terres ou celles-ci ont les mêmes droits que leurs frères et les hommes. Elle dit : « Face à ces enjeux, nous appelons l’ensemble des parties prenantes ici présentes à une mobilisation accrue et coordonnée. Nos principales attentes sont les suivantes : un renforcement de l’engagement politique, par des prises de position claires et un appui visible aux initiatives favorisant l’accès équitable des femmes à la terre ; un appui actif aux campagnes de sensibilisation, en facilitant l’accès à l’information, aux documents juridiques, et aux mécanismes d’appui existants ; la simplification des procédures administratives et la réduction des coûts d’accès au titre foncier, notamment pour les femmes en situation de vulnérabilité ; un partenariat renforcé avec les autorités traditionnelles et religieuses, dont l’influence est cruciale dans la transformation des normes et des pratiques sociales ; et la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation partagés, pour garantir une transparence et une efficacité accrues dans la mise en œuvre des engagements. Palper les réalités du terrain Durant plus de deux heures de temps, il a été question d’outiller les populations du groupement d’Edingding sur la nécessité de connaitre leurs droits en matière du foncier, et de ne pas botter en touche les femmes et jeunes filles qui sont également concernées par l’héritage ou encore les femmes veuves dont les maris décèdent et laissent des terres à gérer pour leurs enfants. Les interventions qui se sont fait en français et langue locale, qui est l’Eton,

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 Entrepreneuriat et Management : Le PDG de Bôme François Partage son Expérience à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé

Entrepreneuriat et Management : Le PDG de Bôme François Partage son Expérience à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé

François Désiré Ekouma Ananga, le président-directeur général de la société François Santé SARL, dont est issu le fameux produit made in Cameroon « Bôme Francois », était sous le feu des projecteurs le jeudi 20 novembre 2025 à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université de Yaoundé I.   Le célèbre inventeur du « bôme francois » qui soigne plusieurs maladies était invité à échanger avec les étudiants de cette prestigieuse école, aux côtés de Madame Puene Françoise, présidente directrice générale de Franco Hôtel, par ailleurs sénatrice au parlement camerounais, et le jeune artiste et influenceur, Locko, qui est très connu du public. Cette conférence-débat tenue le 20 novembre 2025 à l’amphithéâtre 200, de l’École Nationale Supérieure de Polytechnique de Yaoundé (ENSPY), entrait dans le cadre de la journée africaine de l’industrialisation. Une initiative du président de l’Association des Étudiants de Polytechnique, a été chapeautée par le Directeur de l’école, le Pr Ayissi Raoul. Et comme il est désormais de tradition pour François Désiré Ekouma Ananga, le président-directeur général de la société François Santé SARL, de partager son expérience managériale et entrepreneuriale est un exercice de joie et de bonheur. Après la rencontre avec les étudiants de la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Yaoundé I, il remet sur la sellette ses différents parcours pour une success story connue de plusieurs aujourd’hui.   Cette deuxième sortie qui relève d’un partage d’expériences en management et entrepreneuriat se tient au moment où plusieurs jeunes sont davantage appelés à innover et produire plus d’impact pour le développement du pays. Dans sa prise de parole pour ouvrir la conférence-débat placée sous le thème : « Création, management et leadership d’une entreprise camerounaise à succès : Le cas de la société Francois Santé-Bôme Francois », le Pr Ayissi Raoul a souligné l’importance des formations octroyées aux étudiants de cette prestigieuse école du pays pour la transformation des ingénieurs de conception au Cameroun. Pr Ayissi, Directeur de l’ENSPY, a aussi salué l’initiative étudiante qui vise à renforcer le lien entre formation académique, innovation et immersion professionnelle, conformément à la dynamique du système LMD dans nos universités. À son tour, la sénatrice Françoise Puene, plus connue sous le nom de mamy nyanga, a axé son intervention sur les « 5 piliers de la vie ». Il était question pour cette patronne d’entreprise de relever des points importants pour une réussite et qui sont d’après elle : l’art, la science, l’avoir, le pouvoir et la foi. La sénatrice a usé des mots d’encouragement pour permettre aux jeunes de se mettre plus au travail. Et c’est dans ce même esprit que le patron de François Santé SARL. Le PDG et célèbre inventeur de bôme François a relaté son histoire, qui est celle d’un homme parti d’un capital de 40.000 FCFA, avec comme appui en ressources humaines sa femme et sa fille. Monsieur Ekouma Ananga, a une fois de plus relevé l’importance de garder espoir, de ne pas se décourager quel qu’en soit les situations. Il a invité les futurs ingénieurs à être le socle de la transformation de plusieurs matières ou encore produits au vu des richesses qu’offre notre pays. Un credo qu’il porte haut tout comme celui du patriotisme et du développement de son pays. Il dit :« Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui viendra donner de la valeur à ce que vous faites : c’est vous-même. » Il n’a pas manqué de leur rappeler à chaque fois que l’entrepreneuriat est un chemin plein d’embûches et dont les fruits peuvent être également satisfaisants. La salle de l’amphithéâtre qui a fait le plein d’œuf comme les précédentes où le PDG Ekouma Ananga a été invité a permis de toucher du doigt certaines réalités auxquelles font face ces jeunes ingénieurs de polytechnique. Les étudiants de l’ENSPY ont également exprimé leur joie d’être en compagnie de ces invites de marque et avec en prime le jeune artiste, Locko, ils ont pu comprendre qu’un artiste a un rôle clé dans la réussite de ses pairs.   Timesnews2.info  

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