Promotion des Droits de l’Homme : Les Parties Prenantes Elaborent la Feuille de Route de Mise en Œuvre des Recommandations du 4e Cycle de l’EPU

Promotion des Droits de l’Homme : Les Parties Prenantes Elaborent la Feuille de Route de Mise en Œuvre des Recommandations du 4e Cycle de l’EPU

C’était au cours d’un atelier de concertation entre le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale(CNUDHD-AC), la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun et les Organisations de la Société Civile qui s’est tenu à Yaoundé du 17 au 18 décembre 2024.    Cette rencontre de deux jours (17 au 18 décembre 2024) qui a réuni des experts, le staff du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale(CNUDHD-AC), la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun et les Organisations de la Société Civile, avait pour objectif principal : « l’adoption d’une Feuille de route décrivant la meilleure stratégie de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues du 4e cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU). » Enjeux de la rencontre  Cet atelier significatif a permis aux différents participants présents d’examiner les 220 recommandations adoptées par l’Etat du Cameroun, sur les 291 formulées à l’issue de son passage au 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU) lors de la 55e session du Conseil des Droits de l’Homme qui s’est tenue à Genève du 26 février au 5 avril 2024. Ces recommandations qui viennent ainsi enrichir le cadre juridique en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme au Cameroun sont classées en huit (08) groupes à savoir : la ratifications, renforcement du système législatif et institutionnel ; l’accès à la justice et la lutte contre l’impunité ; libertés publiques, paix et sécurité ; protection sociale et gouvernance ; droit à la santé et environnement ; droit à l’éducation et droit au développement ; droit de la femme, genre et non-discrimination et droit de l’enfant. Il faut souligner que ces recommandations classées en catégories ou groupes ont non seulement des numéros de référence mais aussi indiquent les différents acteurs impliqués dans le processus. Tenez par exemple, dans le 8e groupe réservé au Droit de l’Enfant, la recommandation dont le numéro de référence est 172 et qui stipule : « Prendre des mesures supplémentaires pour gérer les cas de grossesses d’élèves en milieu scolaire » doit être suivi par le Ministère des Affaires Sociales(MINAS), le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), le Ministère de l’Education de Base(MINEDUB), le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC), le Ministère des Enseignements Secondaires (MINSESEC) et le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP.). Les travaux de cet atelier qui a démarré le mardi 17 décembre 2024 à l’hôtel United de Yaoundé, été officiellement ouvert par le président de la commission des Droits de l’Homme du Cameroun, James Mouangue Kobila. Dans son propos liminaire, il a indiqué qu’avec ces nouvelles recommandations acceptées, le Cameroun connait des avancées en matière de protection et promotion des droits de ses populations notamment les couches vulnérables, ceci après son 3e passage à l’EPU. Il dit : « …le Cameroun s’est engagé à enrichir son cadre juridique et ses pratiques en matière de promotion et de protection des Droits de l’homme, y compris en  parachevant les processus de ratification du Protocole facultatif de la Convention contre la torture et de la Convention relative aux disparitions forcées, ainsi qu’en arrimant son droit interne aux stipulations des instruments internationaux qu’il a ratifiés, tels que ceux concernant les Droits de l’enfant, la protection d’autres groupes vulnérables tels que les femmes, les personnes vivant avec un handicap, les minorités et les populations autochtones ainsi qu’en œuvrant davantage pour la pleine réalisation du droit à la paix et en œuvrant  encore plus pour éradiquer l’insécurité dans les Régions confrontées aux attaques des terroristes de Boko Haram dans l’Extrême-Nord ou au terrorisme des sécessionnistes dans les Régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest… » Conscient du rôle clé que jouent les organisations de la société civile dans l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et qui attrait au bien-être des populations, le président de la CDHC a salué une fois de plus leur participation active dans l’EPU. James Mouangue Kobila a souligné : « Il y a néanmoins lieu de reconnaître que les OSC ont été très actives dans le processus de l’EPU, en particulier par le biais de consultations nationales…C’est pourquoi la CDHC est toujours heureuse et bien disposée à travailler avec toutes les OSC car nous savons à quel point ces dernières sont utiles en tant qu’acteurs incontournables du Mouvement des Droits de l’homme… » Indicateur de résultats et défis Durant l’atelier, il était également question pour les participants d’être outillés sur les indicateurs des résultats en matière des droits de l’Homme. La session était animée par Christian Lumbala Tshibangu, Conseiller Régional de l’EPU par ailleurs spécialiste des droits de l’homme au Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale. Selon le Conseiller Régional de l’EPU il est important d’évaluer de manier mesurable les progrès qui ont été réalisés pour avoir un impact. Et pour les participants des OSC présents à cet atelier de brainstorming, il est essentiel qu’ils connaissent ce qu’est un indicateur. « A travers ce module, nous avons été en mesure de montrer aux participants ce que c’est un indicateur qualitatif, un indicateur quantitatif. C’est quoi un indicateur structurel ? C’est quoi un indicateur de processus ? C’est quoi un indicateur de résultat ? De telle sorte qu’avec les 220 recommandations qui ont été formulées et que le Cameroun a accepté de mettre en œuvre, elles vont être assorties des activités bien précises mais surtout chaque activité va être reliée à des indicateurs une mesure concrète qui va permettre qu’au bout d’une certaine période il y’a des indicateurs de résultats vu que le cycle d’un EPU est de 4 ans et demie. Le rapport du Cameroun a été adopté en 2024, et donc en 2029 le Cameroun va se présenter au 5e cycle, et le rapport du Cameroun va être a mesure de dire que des 220 recommandations, voilà là où nous sommes arrivés en terme de réalisations. Ceci ne peut que se faire avec les indicateurs et donc la valeur ajoutée, ce qui sera la contribution de la CDHC et les OSC c’est d’être en mesure

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 Projet PALM-TREEs : Guider, Capitale de la Réflexion sur la Production d’Oignons

Projet PALM-TREEs : Guider, Capitale de la Réflexion sur la Production d’Oignons

Un atelier de lancement des activités du projet dénommé : « PALM-TREEs » s’est tenu du 12 au 13 décembre 2024 dans la ville de Guider, région du Nord Cameroun. Le Projet intitulé « Un Regard Panafricain et Transdisciplinaire sur les Personnes vivant en marge : Faire face aux risques d’événements extrêmes » en Sigle en Anglais « PALM-TREEs » connait des avancées en Afrique Centrale et au Cameroun en particulier au vu des multiples activités qui sont organisées. Dans l’optique d’implanter ce projet dans les différentes régions du Cameroun, il a été organisé du 12 au 13 décembre 2024, dans la ville de Guider, située dans le département du Mayo-Louti dans la région du Nord Cameroun, un atelier de lancement des activités dudit projet.   La ville de Guider, située dans le département du Mayo-Louti, région du Nord Cameroun fait désormais partie de ces zones qui ont vu germer les fruits du projet PALM-TREEs grâce cet atelier qui a fait asseoir plusieurs parties prenantes, qui ont par la suite nourrit plusieurs belles idées pour mettre en vitrine le projet. C’était donc une rencontre d’échanges qui a permis de mobiliser une quarantaine d’acteurs clés du secteur agricole (producteurs, commerçants, transporteurs), des représentants gouvernementaux et des membres de la société civile pour discuter des enjeux liés à la production d’oignon et des impacts du changement climatique. Lors de la cérémonie d’ouverture, Gilles Christian Sadi, le Préfet du département du Mayo-Louti, représenté par son deuxième adjoint, a tenu à porter un message d’encouragement aux organisateurs de cette rencontre. Il dit : « Je voudrais remercier le Réseau Femmes Africaines pour le Développement Durable (REFADD) et l’Université de Yaoundé 1 pour leur engagement et leur dévouement à la recherche, au développement durable et à la résilience des populations. Votre travail, ainsi que celui de toutes les parties prenantes présentes ici, est essentiel pour faire avancer notre cause commune. » Selon le représentant de Monsieur le Préfet du Mayo-Louti, il a été indiqué que ce projet qui est d’une importance cruciale, vise à trouver des solutions durables face aux impacts des événements climatiques extrêmes sur les populations marginalisées.  Il a également insisté sur le fait que cet atelier marque un moment fort d’échanges et de réflexions sur les défis posés par les aléas climatiques, tels que les inondations et la sécheresse. Le préfet a exprimé sa conviction que l’implication de tous les acteurs est essentielle pour développer des stratégies efficaces face à ces défis. Il a encouragé les participants à partager leurs idées et expériences afin de renforcer la résilience climatique dans la région. “Nous devons travailler ensemble pour intégrer les préoccupations liées au genre dans la réduction des risques de catastrophes” a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une approche inclusive. Au cours de la cérémonie de lancement, la Coordinatrice régionale du Réseau Femmes africaines pour le Développement Durable (REFADD) a également pris la parole. Madame Yigbedek Monique a souligné d’entrée de jeu l’importance de cet atelier de lancement de projet et de brainstorming. Elle a indiqué que l’objectif principal de l’atelier est de favoriser l’appropriation du projet par les parties prenantes. Et a par la suite présenté le projet PALM-TREEs comme un projet novateur qui adopte une approche collaborative, guidée par les besoins des communautés locales. Madame Yigbedek dit : « En général, ce genre de projet a presque toujours tendance à fonctionner comme un pipeline directionnel qui commence par la recherche sur les informations climatiques et se termine par les « utilisateurs »  qui sont généralement les communautés; Contrairement à ce fonctionnement, le projet palm Trees  s’est fixé pour objectif d’adopter une approche différente et fera des recherches sur le climat, dirigées par les besoins et les expériences des parties prenantes et des communautés. Il vise à créer des informations climatiques qui répondent aux impacts des risques locaux et qui sont pertinentes pour les groupes moins privilégiés. » L’un des points majeurs relevé également dans le discours de Monique Yigbedek, Coordonnatrice du REFADD est celui des changements climatiques qui ne saurait être mis dans les oubliettes au vu des dégâts et impacts négatifs que celui-ci cause a de nombreux producteurs. « En effet, les changements climatiques enregistrés tels que le retour tardif et parfois brutal des pluies, les températures élevées ; des sécheresses inhabituelles qui elles aussi entravent la production agricole en occasionnant la prolifération des insectes et ravageurs etc…. attire l’attention du monde entier, particulièrement, sur la vulnérabilité de genre à l’égard des femmes mais aussi de tous les groupes marginalisés, je dirais les faibles. C’est pour cette raison fondamentale que le projet Palm Trees voudrait développer de solides réseaux d’échange de connaissances sur le sujet et trouver des solutions et pratiques de résilience adaptées, qui ont un impact sur les populations africaines en général et sur les personnes marginalisées en particulier. » dixit Madame Yigbedek. Lors de son intervention, le Professeur Wilfried Pokam, a quant à lui, mis l’accent sur le rôle crucial de l’oignon dans l’économie locale, en précisant que le Nord et l’Extrême-Nord représentent 85 % de la production nationale. Professeur Pokam a également partagé des données sur les variétés d’oignons et les méthodes de culture, tout en abordant les défis liés aux événements climatiques. Son exposé a été suivi d’une discussion enrichissante avec les partenaires sectoriels, qui ont partagé leurs expériences et leurs préoccupations concernant la durabilité de la production d’oignon, notamment les défis de la production d’oignon dans la région, l’accès aux financements et l’utilisation de pratiques agricoles durables. Des chercheurs et des producteurs ont échangé des idées sur les moyens d’améliorer la production tout en préservant l’environnement. Une attention particulière a été accordée à l’inclusion des personnes marginalisées dans le processus de recherche et de développement.  Le projet PALM-TREEs se distingue par son approche participative, qui vise à Co-construire des solutions adaptées aux besoins des communautés vulnérables. Cet atelier représente une étape déterminante pour le projet PALM-TREEs, qui vise non seulement à renforcer la production d’oignon, mais aussi à soutenir les communautés vulnérables face aux défis climatiques. Les participants sont sortis de l’atelier avec un sentiment

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 Huawei ICT Competition 2024 : Les Etudiants Camerounais Prêts à Relever de Nouveaux Défis

Huawei ICT Competition 2024 : Les Etudiants Camerounais Prêts à Relever de Nouveaux Défis

La 9eme édition de ce prestigieux concours international est officiellement sur les rails au Cameroun. Pour cette 9eme édition de la « Huawei ICT competition » qui a été lancée dans les différentes grandes inscrites dans la Huawei ICT Academy, il est question pour les étudiants de ces neuf (09) universités et grandes écoles camerounaises, de rivaliser de talents, d’ingéniosité et se positionner au sommet comme dans les éditions précédentes. Après avoir fait escale dans plusieurs grandes institutions académiques, à savoir : l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY), l’Université de Ngaoundéré, l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala (ENSPD) de l’Université de Douala, l’Institut Universitaire de la Côte et l’Institut Universitaire de Technologies de Douala, les campagnes de sensibilisation et d’inscription se sont poursuivies à l’IAI Cameroun et IFTIC-SUP, attirant près de 500 étudiants désireux de participer à cette aventure technologique unique.   Enjeux et défis de la 9eme édition Cette édition 2024 qui est la 9eme du genre est placée sous le thème : “Connection Glory Future” Tel qu’indiqué par les organisateurs de ce concours, les étudiants camerounais bénéficieront d’un encadrement encore plus approfondi. Après la phase d’inscription, les participants passeront un examen préliminaire en ligne pour déterminer les finalistes de l’étape nationale, prévue en janvier 2025. Les vainqueurs vont former des équipes qui représenteront le Cameroun à l’échelle régionale, avec en ligne de mire une place pour la finale mondiale qui va se dérouler à Shenzhen, Chine en mai 2025. Au-delà de la compétition habituelle, les étudiants qui prennent part à ce concours pourront également participer à l’Innovation Competition, qui est un volet axé sur la création de solutions innovantes utilisant des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle et le cloud computing. Au cours des sessions d’échanges, le staff de l’équipementier chinois, Huawei a présenté les contours de cette competition internationale. Il était question pour la team Huawei de mettre en vitrine les nombreuses opportunités qu’offre la Huawei ICT Academy en terme de stages professionnels et bourses d’écoles. Dans son propos liminaire au cours du lancement, Mme Edmonde DJIOKENG TEBOH, Directrice des Relations Publiques de Huawei Zone CEMAC, a salué l’engagement des nouveaux participants à ce concours et a exprimé sa confiance en l’avenir des jeunes talents camerounais. Elle dit : « Les étudiants camerounais, nous ne cesserons de le dire, ont beaucoup de talents. Les résultats obtenus suite à la Huawei ICT Competition 2023-2024 le confirment à nouveau et démontrent de ce fait l’efficacité des programmes d’études pratiqués au Cameroun. En effet, il ne faudra pas oublier que Huawei apporte juste un complément aux formations déjà instaurées par le gouvernement camerounais à ces étudiants ». Lors de l’édition précédente, les équipes camerounaises ont brillé en obtenant le 1er prix en Network track et le 3ᵉ prix en Cloud track à la finale internationale, surpassant 44 pays.   A propos de la Huawei ICT Academy Lancé en 2015, ce concours qui s’inscrit dans le cadre du programme dénommé : « Huawei ICT Academy », vise à transférer des compétences clés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC) aux jeunes talents. L’objectif est simple : évaluer leurs connaissances, leur créativité et leur capacité à résoudre des défis complexes. Organisé en trois étapes (nationale, régionale et internationale), cet événement est une véritable vitrine de l’excellence camerounaise. La « Huawei ICT Competition » est bien plus qu’un simple concours ; c’est un tremplin pour l’excellence et un levier pour les carrières technologiques de demain. À travers cet événement, Huawei et ses partenaires démontrent leur engagement à façonner l’avenir des jeunes talents, tout en mettant en lumière les compétences exceptionnelles du Cameroun. Voici le lien d’enregistration pour la compétition : https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict-competition/regional-competition?zoneCode=026902&zoneId=98269642&compId=85131998&divisionName=Northern%20Africa&type=C001&isCollectGender=N&enrollmentDeadline=undefined&compTotalApplicantCount=4071 Lien pour intégrer le groupe de discussion sur la compétition : https://chat.whatsapp.com/EKgXvSBrjjc1xZIKPlRGuh  

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 37ème Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA : Pour Une Protection des Droits des Personnes Vulnérables

37ème Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA : Pour Une Protection des Droits des Personnes Vulnérables

Dimanche 1er Décembre 2024 a été commémoré comme 37ème Journée mondiale de lutte contre le Sida. Au Cameroun comme il est de tradition, le 1er Décembre qui est la journée mondiale de lutte contre le Sida, est commémoré autour de plusieurs activités qui se tiennent à travers le triangle national. A Yaoundé, capitale du Cameroun, c’est la salle des banquets de la croix rouge qui a servi de cadre aux activités marquant cette journée mondiale. Membres du gouvernement, organismes internationaux, partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile, pairs éducateurs et bien d’autres acteurs engagés dans la lutte contre le VIH/Sida se sont réunis le 1er Décembre 2024 afin d’unir leurs voix et dire « Non » à cette pandémie qui a jusqu’ici ravagé des vies. Au cours des différentes allocutions, il a été souligné que l’éradication de cette pandémie à l’horizon 2030 sera véritablement effective si également la lutte est intensifiée en direction de la stigmatisation et de la discrimination que subissent les populations clés et les personnes vulnérables. Promotion des Droits Humains Pour cette année 2024, la 9ème édition du mois camerounais de lutte contre le VIH/Sida ainsi que la journée mondiale de lutte contre le Sida (JMS) ont été placés sous le thème :« Suivons le Chemin des Droits ». Cette thématique qui interpelle plusieurs acteurs a permis de mettre en exergue les questions de stigmatisation et de discrimination qui sont perceptibles dans les communautés. Le Directeur pays de l’ONUSIDA, Monsieur Taoufik Bakkali a souligné l’importance de ce thème qui permet de sensibiliser davantage les populations notamment les personnels de santé ou le niveau de stigmatisation et de discrimination sont encore visible. « Le thème de la journée mondiale de lutte contre le sida 2024 souligne le rôle essentiel des droits de l’Homme dans l’accélération des progrès vers l’éradication du Sida. Le rapport annuel lancé le 26 Décembre et intitulé : « prendre le chemin des droits pour mettre fin au Sida » démontre qu’il faut aborder les droits dans sa généralité et sa globalité mise en contexte dans l’élimination du VIH/Sida. » Dixit Taoufik Bakkali. Il ajoute que : « En tant que responsables des Droits de l’Homme, les gouvernements nationaux devraient appliquer les engagements qu’ils ont pris de respecter les droits et libertés fondamentaux dans le contexte du VIH, cela permettra d’éviter les souffrances humaines, de promouvoir un développement sain et économiser des ressources financières substantielles à long terme… » Dans son propos liminaire, Dr Manaouda Malachie, Ministre de la Santé Publique a d’entrée de jeu salué les progrès réalisés ces dernières années, en indiquant que la prévalence du VIH au Cameroun est passée de 5,4% en 2004 à 2,7% en 2018 grâce aux multiples efforts des autorités, des acteurs communautés et les partenaires techniques et financiers. Le Ministre de la Santé Publique a martelé que la protection des droits de tous, en particulier des personnes vivant avec le VIH est essentielle pour atteindre les objectifs 95-95-95 et de l’éradication à l’horizon 2030. Il a souligné les efforts du Gouvernement pour garantir l’accès universel aux traitements antirétroviraux et la gratuité des soins pour les femmes enceintes séropositives. La Couverture Santé Universelle (CSU) qui offre aux populations camerounaises des soins à des coûts réduits a été mise en vitrine une fois de plus par le Ministre qui a profité de cette occasion pour appeler les hommes, femmes, jeunes et jeunes garçons à aller se faire enrôler. Prise en charge du VIH/Sida Au cours d’une interview avec les médias, Dr. Fokam Joseph, Secrétaire Permanent du Comité National de lutte contre le Sida(CNLS), a indiqué une fois de plus que l’un des défis actuels du gouvernement camerounais est celui de lutter contre des nouvelles infections notamment chez les femmes enceintes et les enfants en communautés qui peuvent être infectés. D’où la mise sur pieds de l’initiative « pediatric surge ». Il dit : « Nous devons harmoniser nos interventions et faire face aux défis, notamment la couverture des charges virales. Grace à la couverture Santee Universelle, l’accès aux tests et aux traitements est désormais gratuit, ce qui nous permet d’accélérer notre réponse. Nous sommes déterminés à mettre en œuvre notre feuille de route pour la durabilité afin de continuer à progresser vers l’élimination du VIH d’ici 20230… » D’après les statistiques de 2023 du Comité National de lutte contre le Sida(CNLS), la prise en charge du VIH connait des avancées. C’est un total de 481,147 soit 98,1% personnes vivants avec le VIH qui connaissent leur statut ; 448,818 soit 93,3% de personnes qui sont sous traitement antirétroviral ; 52,852 nouveaux patients sont sous traitement ; 45,3% de patients qui sont sous traitement ont fait au moins une charge virale ; 85.9% des patients sous traitement étaient indétectables. Aussi, il a été souligné que, la couverture en antirétroviraux chez les femmes enceintes était de 90,1% au niveau programmatique et seulement de 59,9% au niveau populationnel. 95,3% des femmes enceintes dont le statut était déjà connu étaient sous ARV contre 83,3% pour celles dont le statut a été découvert au cours de la présente grossesse. La cérémonie de commémoration de la 37ème édition de la JMS s’est achevée par une visite de stands des structures publiques et des organisations a base communautaires, mettant en exergue leurs différentes activités dans la lutte contre le VIH/Sida.   Rédaction Timesnews2.info

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La Fondation MTN Offre de l’Eau Potable aux Populations de Mazare, dans la Région de l’Extrême-Nord

La Fondation MTN, première fondation d’entreprise au Cameroun, a le plaisir d’annoncer la rétrocession, ce 16 mai 2023, d’un point d’accès à l’eau potable aux populations de Mazare dans la commune de Moutourwa, Région de l’Extrême-Nord. La cérémonie officielle de rétrocession était présidée par le 1er Adjoint Préfectoral du Département du Mayo-Kani Monsieur Nguele Boris, en présence des autorités municipales, traditionnelles, religieuses, et des représentants de MTN Cameroon. Le forage ainsi mis à la disposition des populations de Mazare est un point d’accès à l’’eau potable constitué d’une pompe immergée, alimentée en énergie solaire grâce des à des plaques photovoltaïques placées au-dessus de la cuve du château d’eau. Ce point d’eau potable vient soulager des populations dans une région où l’accès à l’eau potable est difficile. L’eau rendue disponible par ce don de la Fondation MTN va également permettre aux familles de lutter contre l’insalubrité et les maladies hydriques. Le forage va aussi mettre fin aux distances interminables que la quête d’eau imposait aux 700 habitants de Mazare. Cette opération d’aide humanitaire rentre dans le cadre du soutien au développement de nos communautés, véritable priorité nationale, avec pour objectif de faciliter l’accès à l’eau potable dans la région de l’Extrême-Nord qui statistiquement est la région qui rencontre le plus de problèmes d’accès à l’eau et a été signalée lors de la dernière épidémie de choléra l’une des zones la plus touchée par l’épidémie. Plus qu’une priorité la facilitation d’accès à l’eau potable est un axe d’intervention majeur de la Fondation MTN auprès des chaleureuses populations de l’Extrême-Nord. L’autre axe étant la contribution au développement d’un écosystème du numérique solide et impactant pour favoriser l’autonomisation des jeunes et des femmes et l’accès du plus grand nombre à une éducation inclusive et de qualité. Voici la vidéo de l’action menée par MTN Cameroon : MTN Cameroon

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 16 Jours d’Activisme contre les VBG : La SOGOC Plaide en Faveur d’un Accès des Femmes au Droit à l’Avortement Sécurisé

16 Jours d’Activisme contre les VBG : La SOGOC Plaide en Faveur d’un Accès des Femmes au Droit à l’Avortement Sécurisé

C’était au cours de la journée de lancement des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le Genre que cet appel a été réitéré par la SOGOC. C’est un autre appel que la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC) a une fois de plus émis ce 25 novembre 2024 à Yaoundé. Comme il est désormais de tradition, et à travers son projet dénommé plaidoyer pour l’avortement sécurisé (PAS) ou encore ACAC, la SOGOC se joint à la communauté internationale pour commémorer les 16 jours d’activisme. Tel que l’a indiqué l’exécutif de la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC), les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le Genre sont une période de réflexions permettant de mettre sur pieds des stratégies qui visent à éliminer ce fléau et de sensibiliser les populations afin qu’elles connaissent les conséquences néfastes des VBG. Pour la SOGOC, les 16 jours d’activisme sont également un moment de revitaliser les engagements pour mettre fin à la violence contre les femmes tout en réitérant la position de la SOGOC sur des VBG tels que les viols et nécessitant l’accès aux services complets de soins d’avortements pour ces types de cas éligibles. Une marche, une cause noble C’est sous le thème : « No Excuse, Unissons-nous pour mettre fin à la violence contre les femmes » que les différents partenaires de la SOGOC, à savoir les ministères sectoriels œuvrant pour les femmes et les jeunes filles, les organisations de la société civile et les médias ont été mobilisés ce 25 novembre 2024 au siège de la SOGOC au quartier Nkol-eton, Yaoundé. Vêtus des t-shirts et des casquettes de couleurs blanche et orange, et qui symbolisent les thèmes de cette période de sensibilisation et de plaidoyer, les partenaires de la SOGOC ont comme à l’accoutumé marché pour marquer leur engagement à cette cause noble. La marche qui a débuté à partir du siège de la SOGOC jusqu’au quartier Bastos, a permis aux différents participants de partager aux populations rencontrées dans les rues et mêmes dans des boutiques et bureaux, des flyers avec des messages de sensibilisations. Durant cette marche d’une trentaine de minutes, les participants sont allés à la rencontre de plusieurs personnes dans les rues. Et l’exercice a suscité en retour une vague de curiosité des populations qui n’ont cessé de poser des questions sur les messages inscrits sur les flyers en anglais et français. La SOGOC accentue son plaidoyer Les 16 jours d’activisme qui se tiennent du 25 Novembre au 10 Décembre de chaque année sont une campagne de lutte contre les VBG et une occasion de relancer les engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir. Pour les membres de la SOGOC qui œuvre aux cotes du gouvernement c’est une période cruciale et qui appelle à des actions concrètes. Dr Ngassam Anny, Secrétaire General adjoint au sein du bureau exécutif de la SOGOC a souligné l’importance de ladite campagne.  « Alors que nous nous rassemblons ici, nous devons nous rappeler que la violence basée sur le genre n’est pas qu’une statistique ; c’est une réalité pour d’innombrables individus à travers le monde. Elle se manifeste sous diverses formes—violence physique, émotionnelle et sexuelle—et elle affecte de manière disproportionnée les femmes et les filles, laissant souvent des cicatrices durables sur leurs corps et leurs esprits. » Résolument engagée dans la lutte contre les mortalités liées aux avortements clandestins ou encore non médicalisés, la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC) met en vitrine durant ces 16 jours d’activisme son plaidoyer pour sauver des vies. Dr Ngassam a indiqué une fois de plus l’importance d’assister les cas des femmes et jeunes filles qui ont subi des violences telles que des viols.  Elle dit : « Chez SOGOC, nous comprenons que l’accès à l’avortement sécurisé est un aspect crucial des droits et de la santé des femmes. Le refus des services d’avortement sécurisé constitue en soi une forme de violence. Cela perpétue des cycles de traumatisme, de pauvreté et d’inégalité. Lorsque les femmes ne peuvent pas prendre de décisions concernant leur propre corps, elles sont soumises à une violence supplémentaire—à la fois systémique et personnelle. Au cours de ces 16 jours, notre objectif n’est pas seulement de sensibiliser, mais d’agir. Nous devons plaider en faveur de changements politiques qui améliorent l’accès des femmes aux services d’avortement sécurisé. Nous devons soutenir les survivantes de la violence basée sur le genre dans l’accès aux soins dont elles ont besoin, y compris les services de santé reproductive. » Il était également question d’appeler le gouvernement et d’autres parties prenantes de s’engager dans le plaidoyer pour un avortement sécurisé pour des cas éligibles. « Nous appelons les gouvernements, les communautés et les individus à se joindre à nous dans ce combat. Travaillons ensemble pour créer un monde où chaque femme et chaque fille peut vivre libre de violence, où elles ont l’autonomie de prendre des décisions concernant leur propre corps sans crainte ni stigmatisation. » Il faut dire que la SOGOC qui mène sans cesse des activités communautaires sur le terrain va profiter davantage de ces 16 jours d’activisme pour organiser comme d’habitude une série d’activités avec le concours de ses partenaires. Elise Kenimbeni

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 Cameroon Month Against AIDS: Gov’t, Partners Intensify Sensitization Campaigns to Reduce New Infections

Cameroon Month Against AIDS: Gov’t, Partners Intensify Sensitization Campaigns to Reduce New Infections

Activities to mark the 9th Cameroonian month against HIV/AIDS were officially launched on November 20, 2024, in Yaounde. Dr. Manaouda Malachie, Public Health Minister and President of the National Committee for the Fight against AIDS (NACC), chaired the second statutory meeting of the National Committee for the Fight against HIV/AIDS for the year 2024 on November 20, 2024, in Yaounde. This meeting which was coupled with the official launch of the activities of the 9th Cameroonian Month for the Fight against HIV/AIDS, brought together UN representatives, government officials, civil society organizations, technical and financial partners, as well as religious and community leaders. During his key address, the Minister of Public Health praised the strides recorded so far in the fight against this disease, while making calls for reinforced mobilization, in a bid to achieve the 95–95–95 HIV testing, treatment, and viral suppression targets and eliminate the pandemic by 2030. Minister Manaouda lauded efforts deployed by various stakeholders engaged in the fight against HIV/AIDS in Cameroon, which from palpable results are encouraging. He said: “There has been a decrease of more than 26% in new HIV infections since 2018; a 16% drop in AIDS-related deaths compared to 2022. These performances, recognized by international bodies such as the WHO, UNAIDS, and PEPFAR, result from an innovative and integrated approach…” In his address, Dr Manaouda Malachie also highlighted the introduction of a three-test screening algorithm, recommended by the WHO, and the implementation of the “Pediatric Surge” strategy, which actively targets children living with HIV. He said despite the remarkable advancements in the fight against the pandemic, there are still a good number of challenges that need to be addressed. Public Health Minister equally urged stakeholders to redouble their efforts to: Achieve the 95-95-95 objectives by the end of 2025 and increase domestic resources to sustain the fight against the decline in international funding. Dr. Manaouda Malachie also insisted on the importance of community engagement, particularly among young people, often on the front line facing the risks of new infections. Reason why, he once more praised the positive impacts of the AIDS-free Holidays campaign dubbed: “vacances sans SIDA” which was initiated by the First Lady, Chantal Biya. According to the Minister of Public Health, there is a need to provide quality health care to the population to equally achieve National Strategic Plans set up by the Head of State, Paul Biya. He stated: “Ensuring equitable access to quality health services remains a national priority”. The path to eliminating HIV will be marked by an approach based on human rights, an issue which will be at the heart of the 37th World AIDS Day on December 1 under the theme: “Take the Rights Path” UNAIDS Country Director, Mr. Taoufik Bakkali said the fight against stigmatization and discrimination remains one of the challenges that still finds roots in communities. NACC’s Permanent Secretary, Dr. Fokam Joseph said the fight against HIV/AIDS is part of Vision Cameroon 2035, which aims for universal access to health care. Speaking to media practitioners, he reiterated calls for the enrollment of young girls and pregnant women in the Universal Health Coverage (UHC). Dr. Fokam said though the current HIV/AIDS prevalence rate is 2.5%, there is a need to intensify sensitization campaigns to inform people notably pregnant women who are not yet enrolled in the UHC, that there are several benefits and packages put in place by the government in hospitals for their well-being. The Permanent Secretary of the National AIDS Control Committee insisted on the fact that a pregnant woman who has been tested HIV positive can be followed till delivery. Women and their babies enrolled for the Universal Health Converge (UHC) benefit from antenatal follow-up till delivery at the unique cost of FCFA 6000.   Elise Kenimbeni

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 Femmes et Foncier : Seulement 26% sont Détentrices des Titres Fonciers au Cameroun

Femmes et Foncier : Seulement 26% sont Détentrices des Titres Fonciers au Cameroun

Cette annonce a été faite au cours du forum national sur les femmes et le foncier, présidé le 07 novembre 2024 par le Gouverneur de la région du Centre. Naseri Paul Bea, Gouverneur de la région du Centre est une fois de plus monté au créneau pour fustiger les mythes et pesanteurs socio-culturelles qui empêchent les femmes d’avoir accès aux terres dans plusieurs contrées du Cameroun. Le patron de la région du Centre, Naseri Paul Bea, a dans son propos liminaire appelé une fois de plus les autorités administratives et traditionnelles à jouer leurs rôles sans parti pris dans les multiples litiges fonciers qui opposent les femmes, les veuves et certaines couches défavorisées. Le Gouverneur de la région du Centre s’est exprimé au cours du forum national sur les femmes et le foncier qui s’est tenu le jeudi 07 novembre 2024 à Yaoundé, dans la salle des réunions du conseil régional pour le Centre. Lutte contre les inégalités et disparités sociales D’entrée de jeu les objectifs dudit forum national ont été présentées par Monsieur Tick Ndewe, responsable suivi et évaluation de l’association Horizons Femmes. Ce forum national qui a regroupé toutes les parties prenantes du projet dénommé : « Femmes et Foncier » piloté par l’association Horizons Femmes et son partenaire African Women Development Fund (AWDF), fait suite à la réunion d’évaluation sur les avancées et défis de la phase 2 de ce projet école pour les populations cibles. Une rencontre faut-il le dire, qui s’inscrit dans le cadre du projet dénommé : « Femmes et Foncier » dont la phase 2 est en cours qui s’intitule : « Mobilisation communautaire et plaidoyer pour la sauvegarde des droits fonciers des femmes et veuves dans les régions du Littoral, Centre et de l’Ouest du Cameroun ». Dans son discours d’ouverture des travaux, tout comme dans l’interview accordée aux médias présents, Naseri Paul Bea a insisté sur le fait que la terre n’est pas seulement une affaire d’hommes. Selon le Gouverneur de la région du Centre, les femmes ont droit aux terres. Et de nos jours, elles sont assez émancipées pour réclamer ce qui leur est de droit. « Nous voulons encourager les autorités administratives, traditionnelles et autres acteurs qui gèrent les titres fonciers, de penser aux femmes lorsqu’ils interviennent dans des litiges. Il est question de penser à celles qui veulent étendre leurs activités commerciales et nourrir leurs familles. Et telle que la politique du Chef de l’Etat a été mise en place, il est important de lutter contre toutes ces disparités et inégalités sociales… » dixit Naseri Paul Bea. La Présidente du Conseil d’administration de l’association Horizons Femmes, Evelyne Ndjeba dans son allocution a mis en exergue plusieurs points cruciaux qui entravent l’accès à la terre chez les femmes notamment les veuves qui en majorité font face à des querelles familiales. Extrait du discours de Madame Ndjeba en audio Madame Ndjeba a indiqué que malgré l’existence des législations et règlements en matière foncière, et qui de surcroit donnent les mêmes droits aux femmes qu’aux hommes, des tendances discriminatoires à l’égard des femmes demeurent dans la pratique. Elle a aussi souligné que plusieurs femmes notamment celles du monde rural n’ont pas accès aux terres du fait des disparités sociales malgré leur rôle crucial dans l’agriculture et l’élevage. Sylvie Ndjeba dit : « Ce paradoxe où les femmes cultivent et entretiennent la terre sans en être les propriétaires légales constituent alors le principal défi de ce projet. Compte tenu du constat que les femmes s’avèrent être des simples squatters sur leurs propres terres, tout en étant pratiquement absentes des registres fonciers. A cet effet, les statistiques, de l’institut national des statistiques (INS) révèlent qu’en 2018, seulement 26% des titres fonciers établis au Cameroun l’étaient en faveur des femmes… » Extrait du discours de Madame Ndjeba en audio Grace à ce projet et aux multiples formations organisées dans les sites de mise en œuvre, plusieurs femmes ont été outillées et savent désormais qu’il faut faire recours aux autorités compétentes. C’est les cas de dames Sakam et Eyebe Angeline qui ont vécu des vertes et des pas mures dans leurs familles après les décès de leurs époux. Durant les échanges, plusieurs autorités administratives des Ministères de la Promotion de la Femme et de la Famille(MINPROFF), des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (MINDCAF) tout comme plusieurs autres acteurs présents à ce forum national ont partagé avec l’assistance des cas d’école et des situations dans lesquelles plusieurs femmes sont engouffrées. Le problème d’absence d’acte de mariage pour plusieurs femmes qui lorsqu’elles perdent leurs conjoints sont jetées a la porte a été évoqué tout comme celui d’acte de naissance pour les enfants issus de ces unions. Il a été conseillé aux femmes (veuves) bénéficiaires du projet ainsi qu’aux chefs traditionnels, les administrations sectorielles de sensibiliser les communautés sur la nécessité de se conformer aux normes et législations en vigueur. Cette rencontre a permis également aux garants de la territoriale de partager leurs expériences. C’est les cas des Sous-préfets des arrondissements d’Esse dans la Mefou et Afam et de Ndikimenki dans le Mbam et Inoubou, région du Centre, qui ont relevé des problématiques auxquelles ils font face aux quotidien en ce qui concerne les litiges fonciers et comment ils s’accompagnent leurs populations des cas très complexes. Les travaux qui ont été par la suite présidés par le Secrétaire Général de la région du Centre ont permis entre autres à la signature de la toile de plaidoyer. Une action qui marque ainsi l’engagement et la solidarité des autorités administratives dans ce combat pour accès équitable aux terres tant chez les hommes que chez les femmes. Aux sorties de ce forum, Elie Bernard Nguelé Meyanga, Délégué Régional MINPROFF pour le Centre a ajouté : « La promotion des droits de la femme notamment en ce qui concerne le volet accès a la terre est un travail qui nécessite la collaboration de tous les acteurs nationaux et même internationaux. Le travail que l’association Horizons Femmes abat sur le terrain consiste justement à aider les femmes à protéger leurs droits mais également à les aider à avoir

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