Journée Internationale des Personnes Handicapées : Plan International Cameroon et les Médias accentuent le plaidoyer pour des communautés inclusives

Journée Internationale des Personnes Handicapées : Plan International Cameroon et les Médias accentuent le plaidoyer pour des communautés inclusives

Dans le cadre de la journée internationale des personnes handicapées, qui se célèbre chaque 3 décembre 2025, l’ONG humanitaire Plan International Cameroon a organisé un media corner le mardi 2 décembre 2025 à son siège, à Bastos, Yaoundé. Mardi 2 décembre 2025 est une journée particulière pour les personnes handicapées au Cameroun.  Le bureau pays de Plan International Cameroon a organisé un Media Corner Spécial autour du thème : « Innovation pour l’inclusion : construire ensemble des communautés inclusives » de l’anglais « innovation for inclusion, building inclusive communities together ». Un thème retenu cette année par les Nations Unies, dans le cadre de la Journée internationale des personnes handicapées qui se célèbre ce 3 décembre 2025. Le contexte indique qu’au regard des difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées de par le monde, ce thème constitue une interpellation à la fois individuelle et collective à mettre l’accent sur l’égalité, le respect et la diversité, en éliminant les obstacles physiques et sociaux qui entravent la pleine participation des personnes handicapées et en utilisant des processus de prise de décision collaboratifs et innovants. Pour marquer cette journée importante, Plan Internationale a invité les membres du groupe d’affinité DIN – Diversity Inclusion Network à partager leurs réflexions et expériences. Ces contributions permettront de mettre en lumière la réalité des personnes handicapées et d’inspirer nos collègues à travers le monde. Ainsi, le Media Corner Spécial de Plan International Cameroon est un prélude auquel ont pris part près de 40 participants dans la salle de conférence du Bureau Pays de Plan International Cameroon au quartier Bastos à Yaoundé, la capitale du Cameroun. L’objectif était de créer un espace médiatique dynamique et inclusif pour renforcer la visibilité, le plaidoyer et la documentation autour de la personne handicapée, en mobilisant les médias, les parties prenantes et les communautés. De manière spécifique, Plan International Cameroon préconise « la Valorisation des efforts et innovations de l’inclusion, la Mobilisation des parties prenantes clés et le Renforcement du plaidoyer et de la stratégie d’influence en positionnant Plan International comme acteur technique de référence, notamment dans la protection de l’enfant et l’éducation en situation de crise, tout en stimulant l’intérêt de tout potentiel bailleurs ». C’est sur cette base que quatre panels de discussions ont été formés. Le premier sur le thème : « Comprendre les réalités et les chiffres clés » avec pour objectif de répondre à la question suivante :  Pourquoi l’inclusion est urgente ? Quels obstacles persistent ? le modérateur Noah Mbassi Prosper Wendelin, Contrôleur des douanes et handicapée visuelle a planté le décor en évoquant son propre cas, ce qui a permis aux intervenants de ce panel de dégager les nombreux obstacles au sein de la société camerounaises qui font ombrage à l’épanouissement des personnes handicapées. Le même panel a présenté les défis auxquels font face les personnes sourdes et malentendantes et les risques en situation de crise avec principalement le conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Des solutions à l’instar de la limitation des préjugés, la sensibilisation des personnes handicapées, la création des entreprises et l’auto-emploi et la nécessité de rendre efficace le processus de décentralisation par l’État ont été suggérées, entre autres, par les différents intervenants. Le panel numéro deux qui s’est appesanti sur la problématique « genre, handicap et équité sociale » a eu pour modératrice Liliane Mengue, agent sociale international. Le panel s’est focalisé sur comment réduire les écarts en matière d’éducation et d’emploi ? Un accent particulier a été mis sur l’autisme avec le cas de la jeune fille. Les notions d’adaptation, d’inclusion, d’acceptation ont été revisitées. Le panel trois, quant à lui, était axé sur le thème : « l’innovation et technologies inclusives ». L’Objectif étant de présenter des solutions innovantes pour l’inclusion (technologies, politiques, pratiques communautaires). Des exemples concrets d’innovations au Cameroun et ailleurs ont été mis en avant par le modérateur Paul Nguepi, Coordonnateur partenariat à l’ONG internationale, Plan International. Pour terminer le panel quatre était sur : « Plaidoyer, Média et Inclusion Sociale », et sur le sujet, il a été relevé comment les médias, les artistes et les réseaux peuvent transformer les perceptions et promouvoir l’inclusion.   Laure Nganlay, communicatrice et modératrice de cet échange, a interpelé les différents intervenants pour la plupart journalistes vivant avec un handicap et experts sur la nécessité que les médias s’approprient le plaidoyer en faveur de l’inclusion. Toutes ces discussions ont à chaque fois fait l’objet de débats pertinents. Plan International Cameroon dévoile par là le rôle stratégique des médias dans la transformation sociale. Et déclare dans les termes de référence que : « Les médias, qu’ils soient traditionnels ou numériques, jouent un rôle fondamental dans la transformation sociale, l’impact humanitaire et la cohésion sociale au sein des communautés. Au Cameroun, 75% des communautés vulnérables n’ont pas accès à des systèmes d’alerte précoce fiables et dépendent des médias pour l’accès à l’information. Le digital facilite de plus en plus l’éducation, l’autonomisation voire l’adaptation aux nouveaux contextes y compris la diffusion rapide des messages d’alerte. Les réseaux sociaux comptent plus de 500 000 utilisateurs actifs, représentant un levier puissant pour la mobilisation et la sensibilisation. » Soucieux des problématiques qui entourent les personnes handicapées, le Directeur Pays de Plan International Cameroon, Mohamed Ibrahima Bah a tenu a échanger avec eux au cours dudit media corner afin de démontrer que l’ONG internationale qui met un accent sur l’inclusion, l’égalité et les droits des jeunes filles et garçons continue de se mobiliser pour l’amélioration de leurs conditions. Enfin, le message de clôture a été délivré en ligne par un membre du DIN (Diversity Inclusion Network) puis les organisateurs ont procédé à la remise symbolique d’un kit à une association de personnes handicapées. Ce Kit a été remis par Madame la Cheffe de Centre des Affaires Sociales de Nkolafamba, un arrondissement situé non loin de Yaoundé. Le Media Corner Spécial s’est achevé par une photo de famille.   Jean Patient Tsala

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 Cameroun – La SOGOC à travers les 16 Jours d’Activisme Renforce son Plaidoyer pour l’Avortement Médicalisé

Cameroun – La SOGOC à travers les 16 Jours d’Activisme Renforce son Plaidoyer pour l’Avortement Médicalisé

La Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun (SOGOC) a réuni son réseau de partenaires ce 1er décembre 2025 à Yaoundé, pour la poursuite d’un plaidoyer national visant à promouvoir l’accès à l’avortement médicalisé, dans le but de réduire la mortalité maternelle liée aux pratiques clandestines. C’est une initiative qui intervient dans un contexte où les enjeux de santé publique, les normes sociales et le cadre juridique se heurtent de plein fouet. Briser le silence autour d’une réalité meurtrière Au Cameroun, la question de l’avortement demeure l’une des plus sensibles du débat public. Dans une société où la sexualité féminine reste souvent taboue, où la parole des femmes est limitée par des normes sociales parfois rigides, et où parler de santé reproductive constitue un véritable défi. Dans le but de mieux informer les décideurs publics sur les enjeux de santé et de droits des femmes au Cameroun, la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun (SOGOC), en collaboration avec son réseau de médias, a, une fois de plus, saisi l’occasion ce 1er décembre 2025 à Yaoundé pour davantage accentuer son plaidoyer en faveur de l’avortement médicalisé. Ce plaidoyer qui entre dans le cadre du projet avortement sécurisé (PAS) a été mis en vitrine en ce début de mois de décembre suite à une série d’activités lancées le 28 novembre dernier par la SOGOC, et pour commémorer comme il est de tradition les 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences basées sur le genre. Prenant la parole lors de la session, Dr. Ngassa Anny, Secrétaire Générale adjointe de la SOGOC, a rappelé que cette démarche n’a pas pour but de banaliser l’avortement, mais de sauver des vies. « Nous sommes réunis pour trouver la manière adéquate d’aborder la question de la santé et des droits de la femme. Parmi ces droits, la femme a droit à la santé, à l’éducation, notamment en matière de santé reproductive », a-t-elle déclaré. Lutter contre les pratiques non sécurisées Sur le plan scientifique, les experts de la SOGOC rappellent que l’avortement médicalisé est une procédure sûre lorsqu’elle est réalisée dans un cadre médical approprié. À l’inverse, les avortements clandestins pratiqués par des personnes non compétentes engendrent des infections, des hémorragies sévères et des complications irréversibles. Les gynécologues soulignent que l’objectif n’est pas de promouvoir l’avortement, mais de réduire la mortalité maternelle, qui reste l’un des indicateurs de santé les plus alarmants du pays. Selon le Dr. Ngassa, plusieurs femmes, particulièrement des femmes mariées, ne jouissent pas pleinement de leur autonomie reproductive. Les lois actuelles, jugées très restrictives, compliquent l’accès à une prise en charge sécurisée. Même les rares dispositions légales qui autorisent l’avortement dans certains cas restent difficiles à appliquer, en raison de procédures longues et complexes. Cette situation favorise le recours à des pratiques clandestines dangereuses. La SOGOC alerte : une femme sur trois meurt au Cameroun des suites de complications liées à un avortement non sécurisé, réalisé par des personnes non qualifiées. Une statistique alarmante qui alimente l’urgence du plaidoyer. « Nous ne voulons pas vulgariser l’avortement. Nous voulons lutter contre la mortalité maternelle. Les questions de santé ne se décident pas seulement dans les hôpitaux, mais au niveau des autorités publiques. Il nous faut donc réfléchir aux termes adéquats pour leur faire comprendre que nous ne sommes pas contre les lois du pays, mais que nous présentons une réalité : nos femmes meurent faute d’accès à des soins médicalisés », a insisté Anny Ngassa. Un enjeu politique : un cadre légal restrictif à revisiter Le Cameroun dispose d’un cadre légal extrêmement restrictif en matière d’avortement. Bien que la loi prévoie quelques exceptions notamment en cas de viol ou de danger pour la santé de la mère, les procédures à suivre sont longues, complexes et peu accessibles, surtout en zones rurales. Toutes ces explications ont été mises en exergue par le représentant du ministère de la justice, Fernand Fonkui, magistrat, qui a fait une revue sur l’aperçu des lois spécifiques sur les droits sexuels et reproductifs dans quelques pays africains dans la perspective d’une approche adaptée au Cameroun : une lecture du point de vue juridique. Cette situation pousse de nombreuses femmes à contourner le système et à se tourner vers des praticiens informels. Pour la SOGOC, le nœud du problème se situe au niveau des décisions politiques. Les professionnels de santé peuvent diagnostiquer, alerter et proposer des solutions, mais le pouvoir d’agir repose essentiellement entre les mains des autorités publiques.  « Les questions de santé ne se décident pas seulement dans les hôpitaux. Ce sont les autorités et le gouvernement qui définissent le cadre légal. Il nous faut donc leur présenter ces réalités avec des mots justes pour qu’ils comprennent que notre démarche n’est pas contre les lois, mais pour sauver des vies », a indiqué le magistrat. À travers cette initiative, la SOGOC espère ouvrir un dialogue constructif avec le gouvernement, les parlementaires et les acteurs sociaux afin de mieux encadrer l’avortement médicalisé et garantir aux femmes un accès sécurisé aux soins de santé reproductive. À titre de rappel, ces activités qu’organise la SOGOC sont couplées à la commémoration des 16 jours d’activisme au Cameroun et font partie d’une campagne mondiale de sensibilisation et d’action qui vise à éliminer la violence basée sur le genre envers les femmes et les filles. Cette initiative se déroule chaque année du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée des droits de l’homme). Au Cameroun, elle vise à sensibiliser le public, à promouvoir des lois et des pratiques plus sûres et à soutenir les victimes.   Myriane Djamegne

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 Projet Femmes et Foncier : Horizons Femmes Etend la Campagne dans le groupement d’Edingding

Projet Femmes et Foncier : Horizons Femmes Etend la Campagne dans le groupement d’Edingding

Vendredi 21 novembre 2025, une délégation d’Horizons Femmes était sur le terrain pour la sensibilisation des populations du village Endingding, commune d’Obala, dans le département de la région du Centre. Edingding, village et chefferie supérieure située dans la commune d’Obala, au sein du département de la Lékié, dans la région du Centre au Cameroun, était sous le feu des projecteurs le vendredi 21 novembre 2025. Les communautés comme cœur de cible Connu comme un groupement traditionnel de premier degré, le village Endinding, qui porte également le nom de la chefferie supérieure, dirigée par Sa Majesté, Pr. Tsala Ndzomo Guy, qui est par ailleurs président du conseil national des chefs traditionnels du Cameroun. Ce groupement de plus de 7500 habitants a été ciblé par l’ONG Horizons Femmes dans le cadre de la poursuite de son projet « Femmes et Foncier » sur le terrain. Dans le cadre du lancement du forum de gouvernance des chefferies en faveur de la protection et de la défense des droits fonciers des femmes, l’ONG Horizons Femmes a organisé le vendredi 21 novembre 2025, dans la grande cour de la chefferie supérieure d’Edingding une rencontre d’information et de sensibilisation sur le sujet. Y ont pris part aux assisses, les différents chefs traditionnels des villages que compte le groupement d’Endingding, les populations et la grande délégation d’Horizons Femmes.   Chantal Ngo Sende, responsable de projet a Horizons Femmes a dévoilé les grandes lignes de la rencontre et l’objectif principal afin d’outiller les différents participants venus nombreux s’abreuver des connaissances en terme de foncier mais surtout en terme des droits des femmes dans l’héritage foncière. Sensibilisation communautaire pour un impact positif Prenant la parole dans un premier temps pour accueillir la délégation d’Horizons Femmes, Sa Majesté, Tsala Ndzomo Guy, chef supérieur d’Edingding, a apprécié le choix fait par les équipes d’Horizons Femmes de son groupement, qui est en ce moment dans le besoin, au vu de l’importance des questions foncières, une réalité au quotidien. À son tour, Carole Toche, Directrice des programmes à Horizons Femmes, par ailleurs représentante de la Directrice Exécutive, a été invitée pour son discours de circonstance. La porte-parole de Madame Ngatchou Denise a tout d’abord souligné l’importance de ladite rencontre, qui se tient également dans d’autres parties du pays, notamment dans les régions où le projet a été mis sur pied avec l’appui technique et financier de l’African Women’s Development Fund (AWDF). « Ce projet s’inscrit dans la continuité de notre engagement stratégique en faveur de la promotion des droits fonciers des femmes et des veuves, et plus largement dans notre Axe stratégique n° 3, qui vise l’autonomisation des femmes et des jeunes filles à travers la réduction de la pauvreté, la promotion de la sécurité alimentaire et le développement de l’économie solidaire. Malgré leur contribution essentielle à l’agriculture, à l’élevage et à la gestion des ressources naturelles, les femmes camerounaises demeurent massivement marginalisées dans l’accès à la propriété foncière. Ce paradoxe, où celles qui travaillent et entretiennent la terre n’en sont que rarement propriétaires, constitue une des injustices les plus persistantes et les plus invisibles de nos sociétés. » a-t-elle indiqué à l’assistance présente à la rencontre. Pour faire un bilan des acquis de ce projet qui est déjà dans sa phase deux, la Directrice des programmes d’Horizons Femmes a souligné qu’ils ont capitalisé un nombre important d’actions menées jusqu’à ici. Carole Toche a martelé le fait que l’ONG grâce à ce projet rénovateur a pu former déjà plus de 100 acteurs communautaires, parmi lesquels des para-juristes et des femmes leaders, pour soutenir la sensibilisation et le plaidoyer au niveau local. La Directrice des Programmes dit également qu’ils ont pu sensibiliser ; plus de 3 000 personnes, dont 2 074 femmes, à travers des causeries éducatives et des rencontres communautaires. Elle ajoute que l’ONG à travers ce projet a tenu des séances de plaidoyer auprès des Sous-Préfets et des Chefs traditionnels, pour lever les barrières identifiées et faciliter l’accès des femmes à la terre, et à faciliter dans l’accompagnement technique et financier de près de 300 femmes dans leurs démarches d’obtention de titres fonciers, dont une centaine a déjà pu les obtenir. Tel que relevé précédemment au cours des dernières séances de travail et de sensibilisation a grande échelles dans les régions et départements qui portent ce projet, le top management de l’ONG a accentue son plaidoyer sur l’égalité de genre, et a insisté sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des filles et femmes qui sont pour la plupart mise en retrait dans le cadre du partage des biens notamment des terres ou celles-ci ont les mêmes droits que leurs frères et les hommes. Elle dit : « Face à ces enjeux, nous appelons l’ensemble des parties prenantes ici présentes à une mobilisation accrue et coordonnée. Nos principales attentes sont les suivantes : un renforcement de l’engagement politique, par des prises de position claires et un appui visible aux initiatives favorisant l’accès équitable des femmes à la terre ; un appui actif aux campagnes de sensibilisation, en facilitant l’accès à l’information, aux documents juridiques, et aux mécanismes d’appui existants ; la simplification des procédures administratives et la réduction des coûts d’accès au titre foncier, notamment pour les femmes en situation de vulnérabilité ; un partenariat renforcé avec les autorités traditionnelles et religieuses, dont l’influence est cruciale dans la transformation des normes et des pratiques sociales ; et la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation partagés, pour garantir une transparence et une efficacité accrues dans la mise en œuvre des engagements. Palper les réalités du terrain Durant plus de deux heures de temps, il a été question d’outiller les populations du groupement d’Edingding sur la nécessité de connaitre leurs droits en matière du foncier, et de ne pas botter en touche les femmes et jeunes filles qui sont également concernées par l’héritage ou encore les femmes veuves dont les maris décèdent et laissent des terres à gérer pour leurs enfants. Les interventions qui se sont fait en français et langue locale, qui est l’Eton,

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 Entrepreneuriat et Management : Le PDG de Bôme François Partage son Expérience à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé

Entrepreneuriat et Management : Le PDG de Bôme François Partage son Expérience à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé

François Désiré Ekouma Ananga, le président-directeur général de la société François Santé SARL, dont est issu le fameux produit made in Cameroon « Bôme Francois », était sous le feu des projecteurs le jeudi 20 novembre 2025 à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université de Yaoundé I.   Le célèbre inventeur du « bôme francois » qui soigne plusieurs maladies était invité à échanger avec les étudiants de cette prestigieuse école, aux côtés de Madame Puene Françoise, présidente directrice générale de Franco Hôtel, par ailleurs sénatrice au parlement camerounais, et le jeune artiste et influenceur, Locko, qui est très connu du public. Cette conférence-débat tenue le 20 novembre 2025 à l’amphithéâtre 200, de l’École Nationale Supérieure de Polytechnique de Yaoundé (ENSPY), entrait dans le cadre de la journée africaine de l’industrialisation. Une initiative du président de l’Association des Étudiants de Polytechnique, a été chapeautée par le Directeur de l’école, le Pr Ayissi Raoul. Et comme il est désormais de tradition pour François Désiré Ekouma Ananga, le président-directeur général de la société François Santé SARL, de partager son expérience managériale et entrepreneuriale est un exercice de joie et de bonheur. Après la rencontre avec les étudiants de la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Yaoundé I, il remet sur la sellette ses différents parcours pour une success story connue de plusieurs aujourd’hui.   Cette deuxième sortie qui relève d’un partage d’expériences en management et entrepreneuriat se tient au moment où plusieurs jeunes sont davantage appelés à innover et produire plus d’impact pour le développement du pays. Dans sa prise de parole pour ouvrir la conférence-débat placée sous le thème : « Création, management et leadership d’une entreprise camerounaise à succès : Le cas de la société Francois Santé-Bôme Francois », le Pr Ayissi Raoul a souligné l’importance des formations octroyées aux étudiants de cette prestigieuse école du pays pour la transformation des ingénieurs de conception au Cameroun. Pr Ayissi, Directeur de l’ENSPY, a aussi salué l’initiative étudiante qui vise à renforcer le lien entre formation académique, innovation et immersion professionnelle, conformément à la dynamique du système LMD dans nos universités. À son tour, la sénatrice Françoise Puene, plus connue sous le nom de mamy nyanga, a axé son intervention sur les « 5 piliers de la vie ». Il était question pour cette patronne d’entreprise de relever des points importants pour une réussite et qui sont d’après elle : l’art, la science, l’avoir, le pouvoir et la foi. La sénatrice a usé des mots d’encouragement pour permettre aux jeunes de se mettre plus au travail. Et c’est dans ce même esprit que le patron de François Santé SARL. Le PDG et célèbre inventeur de bôme François a relaté son histoire, qui est celle d’un homme parti d’un capital de 40.000 FCFA, avec comme appui en ressources humaines sa femme et sa fille. Monsieur Ekouma Ananga, a une fois de plus relevé l’importance de garder espoir, de ne pas se décourager quel qu’en soit les situations. Il a invité les futurs ingénieurs à être le socle de la transformation de plusieurs matières ou encore produits au vu des richesses qu’offre notre pays. Un credo qu’il porte haut tout comme celui du patriotisme et du développement de son pays. Il dit :« Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui viendra donner de la valeur à ce que vous faites : c’est vous-même. » Il n’a pas manqué de leur rappeler à chaque fois que l’entrepreneuriat est un chemin plein d’embûches et dont les fruits peuvent être également satisfaisants. La salle de l’amphithéâtre qui a fait le plein d’œuf comme les précédentes où le PDG Ekouma Ananga a été invité a permis de toucher du doigt certaines réalités auxquelles font face ces jeunes ingénieurs de polytechnique. Les étudiants de l’ENSPY ont également exprimé leur joie d’être en compagnie de ces invites de marque et avec en prime le jeune artiste, Locko, ils ont pu comprendre qu’un artiste a un rôle clé dans la réussite de ses pairs.   Timesnews2.info  

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 Regional Elections: ELECAM Finalises Preparations for November 30

Regional Elections: ELECAM Finalises Preparations for November 30

The fifth session as of right of the electoral board relating to the election of regional councillors on November 30, 2025 took was chaired by Dr. Enow Abrams Egbe. Friday, November 21, 2025, in Yaounde, Cameroon, members of the electoral board of managing elections body, ELECAM, met to review final preparations ahead of the upcoming regional elections. In his introductory notes, Dr. Enow Abrams Egbe, chairperson of the electoral board of Elections Cameroon, ELECAM, said the holding of the fifth session as of right comes in to reinforce the groundwork undertaken all over the past few weeks. He stated the main objective of the session and said the meeting will focus on the examination of reports on final preparations.  “As you well know, this session shall be devoted to the examination of the progress report submitted by the Director General of Elections regarding the final details and the state of preparedness for the Regional election of 30 November 2025. The report is expected to provide us with precise and timely updates on the logistical, material, technical, and administrative arrangements that have been made so far and those yet to be completed. This will enable us to anticipate potential risks, make necessary adjustments in advance, and, where applicable, ensure that all procedures comply rigorously with the provisions of the law and regulations in force. It is worth noting that, to date, the divisional branches of ELECAM are ready, the ballot papers and campaign documents have been produced, and the logistical arrangements are almost complete. I would therefore like to commend the entire strategic and implementation staff of ELECAM for their discipline and efficiency. This sense of duty and resilience reinforces the credibility of the process and contributes to public trust in our Institution.” Dr. Enow Abrams Egbe. The regional polls that will take place on Sunday, November 30, 2025, for the second time in Cameroon, are expected to be inclusive, transparent, and credible. “We are meeting today with renewed determination and a sense of purpose, guided by the republican duty entrusted to our institution by the legislator. As we enter this decisive and final stage of the electoral process, our responsibility remains clear: to ensure a credible, transparent, inclusive, and peaceful election that is fully aligned with the Electoral Code and the democratic standards that our organisation aspires to uphold.” He added that, as regional elections will be held in less than ten days, board members are expected during the meeting to deliberate on the confirmation of the composition of the ten regional oversight committees, in accordance with the provisions of Article 263 of the Electoral Code. Taking into account the numerous challenges that are to be addressed by Elections Cameroon’s staff, as the country recently held the presidential election, which saw the victory of Mr. Biya Paul, and who was sworn-in on November 6, the chairperson underscored the need for a field visit as from November 24, to fine-tune last-minute preparations. “Furthermore, we will adopt the terms of reference for the field visit of the members of the Electoral Council, scheduled from November 24 to December 4, 2025. This nationwide mission aims to ensure the smooth running of the electoral campaign in the 58 divisional headquarters of Cameroon, and to supervise electoral operations on election day.” Worthy to note, municipal councillors and traditional rulers across the country will head to the polls on Sunday, 30th November 2025, to elect over 900 Regional Councillors from all 10 Regions of the country.   Timesnews2.info

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 Modernisation de l’Administration Locale : Des Equipements Informatiques Rétrocédés à 12 Communes Pilotes

Modernisation de l’Administration Locale : Des Equipements Informatiques Rétrocédés à 12 Communes Pilotes

Ces dotations sont le fruit de l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) représenté à cette cérémonie par Mathieu Ciowela, en partenariat avec la tutelle technique qu’est le ministère de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEVEL), que préside Georges Elanga Obam. Au cours de cette cérémonie, tenue ce 19 novembre 2025 à Yaoundé, il a été question de présenter aux communes pilotes les deux solutions (SIGCOM et SAE) des outils techniques assurant le suivi, la cartographie et la gestion des infrastructures de base (écoles, centres de santé, routes, forages, etc.). La remise d’outils informatiques à certaines communes s’inscrit en droite ligne de la principale recommandation formulée à l’issue de l’atelier national sur la modernisation des CTDS qui portent sur l’urgence d’une transformation numérique pour renforcer l’efficacité, la transparence et la participation citoyenne dans notre territoire. Ainsi, au cours de cette cérémonie, outre le fait de procéder à la remise des matériels informatiques, il a été question d’expliquer aux responsables des communes bénéficiaires notamment : Edéa, Kribi, Bafoussam 3, Limbe 3, Meiganga, Nkolafamba, Nitoukou, Mbankomo, Ngoumou, Atok, Zoetele et Mbalmayo, le fonctionnement du système d’information géographique des communes (SIGCOM), et la solution d’archivage électronique (SAE). S’agissant des outils numériques, le premier est un système d’information géographique communale (SIGCOM) qui constitue une véritable colonne vertébrale numérique pour la gestion de nos territoires. Concrètement, il permettra aux élus et agents communaux de cartographier, de suivre et d’optimiser la gestion des infrastructures essentielles qu’ils s’agissent des écoles, des centres de santé, des points d’eau, directement vers une interface. Ce géo référencement est en effet un puissant outil que doivent s’approprier ces CTDS. Son avantage réside dans sa capacité à fonctionner même sans connexion internet de façon permanente. « C’est une étape importante dans le processus de la transformation digitale des CTDS.  Monsieur le ministre, votre détermination à moderniser l’action publique locale, constitue un levier essentiel pour renforcer l’efficacité de la gouvernance territoriale et améliorer durablement le service rendu aux populations et consolider ainsi, les fondements de l’émergence du Cameroun. La remise de ces matériels ne constitue pas un simple geste symbolique, elle marque en effet une étape clé dans l’opérationnalisation des solutions numériques innovantes au sein des communes. À travers le SIGCOM, LES CTDS disposeront désormais, d’un outil d’aide moderne pour la planification, le suivi et l’évaluation du développement local. Cet instrument leur permettra d’améliorer la maitrise de l’aménagement du territoire, de renforcer la transparence dans la gestion des ressources, et d’optimiser la prise des décisions et les choix publics au bénéfice des populations. », Renseigne Mathieu Ciowela, représentant du PNUD. La SAE : une mémoire numérique au service du développement La Solution d’Archivage Electronique (SAE), tout en s’inscrivant dans une dynamique de gouvernance moderne, ouvre la voie à une administration plus efficace, accessible et sécurisée. En facilitant le traitement, la conservation et la consultation des données, elle permettra aux communes, de gagner en réactivité, de renforcer la gouvernance locale et de s’inscrire durablement dans la transition numérique engagée par le gouvernement du Cameroun. Mise en œuvre dans 3 communes pilotes : Nkolafamba, Nitoukou et Zoetele. Cette solution inaugure un chapitre décisif de la gouvernance locale camerounaise, celle de la mémoire numérique au service du développement, elle est sous-tendue par un cadre légal robuste notamment la Loi régissant les archives au Cameroun, qui oblige les administrations et les collectivités territoriales décentralisées à organiser la gestion, la conservation et la communication de leurs archives quel qu’en soit la forme ou le support. « Elle permettra de numériser, d’organiser et de sécuriser les archives et de préserver la mémoire institutionnelle. Il s’agira de tester en condition réelle l’efficacité des systèmes, d’identifier les contraintes potentielles et déterminer les ajustements nécessaires avant une extension nationale et renforcer les capacités des utilisateurs et d’accompagner leur appropriation locale. Cette phase expérimentale est initiale pour garantir le succès de la transformation numérique en cours. Je tiens à exprimer l’appréciation du gouvernement de la République du Cameroun au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) donc l’engagement constant et l’accompagnement financiers ont permis l’acquisition des équipements remis aux communes. », indique, Georges Elanga OBAM, MINDDEVEL. Au cours d’un échange avec les médias, Jean-Baptiste Atemengue, Maire de la commune de Ngoumou, a exprimé son satisfecit. Il dit : « Nous disons merci au gouvernement et au PNUD. Nous sommes une commune périurbaine qui entame son processus d’urbanisation à grands pas, et nous avons donc de ce type d’outils pour planifier l’occupation des sols et maîtriser la carte de toutes les infrastructures. L’outil est aussi ouvert à d’autres formes de numérisation, notamment l’état civil, et je crois que ça va nous aider à démarrer tous ces chantiers de numérisation. C’est très utile pour la planification spatiale. Nous avons un plan d’occupation des sols et nous avons besoin de surveiller de très près comment cela évolue, surtout son application. » Ce matériel informatique est destiné à renforcer les capacités des communes retenues dans la phase pilote dans un monde de plus en plus digitalisé.  La phase de formation au sein de ces communes va débuter le 24 novembre prochain. Myriane Djamegne      

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 Droits de l’Homme et Entreprises : Le Cameroun Enregistre des Progrès Significatifs

Droits de l’Homme et Entreprises : Le Cameroun Enregistre des Progrès Significatifs

Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, en partenariat avec le gouvernement du Cameroun, organise du 11 au 12 novembre 2025 à Mbamkomo un atelier de suivi de l’évaluation de référence sur les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. C’est un atelier qui vient marquer une étape décisive dans la promotion des droits de l’Homme dans le secteur des entreprises au Cameroun. Un atelier qui vient justement après une série déjà tenue à Mbankomo et Mbalmayo, région du Centre du Cameroun. Tel que souligné par les organisateurs de cette énième rencontre, il est question d’approfondir l’analyse des progrès et des défis dans les secteurs prioritaires tels que la foresterie, les mines, l’agro-industrie et les grands projets d’infrastructures. Il s’agit également de préparer la contribution du Cameroun au chapitre entreprises et droits de l’homme du plan d’action national pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Approfondir les questions de Droits de travail ou encore d’accès aux droits de recours Cette concertation restreinte permettra en toile de fond de discuter sur certains aspects qui méritent des améliorations, notamment, « les questions de droit du travail, la question d’accès au droit de recours, parce qu’on s’est rendu compte que quand les communautés sont affectées par des projets, elles n’ont pas toujours les moyens pour ester en justice, elles n’ont pas la personnalité juridique. Donc l’idée c’était de voir comment on peut avoir des mécanismes non-judiciaires qui permettent aux communautés de trouver gain de cause auprès des investisseurs lorsqu’elles sont impactées par des projets. Mais aussi de voir comment est-ce que des mécanismes judiciaires qui sont beaucoup plus contraignants peuvent mieux tenir compte des communautés. », Explique Nadine Sylvaine Mballa, officier des droits de l’homme au centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique. Rappelons également que cet atelier examiner spécifiquement les avancées et les lacunes dans la gouvernance des ressources naturelles ; identifier les articulations d’un chapitre pour le plan d’action national ; et enfin renforcer le dialogue entre les acteurs publics, et privées et les communautés locales et autochtones. Dans un échange avec les médias, sa majesté Bruno Mvondo, Président du réseau des chefs traditionnels d’Afrique pour la gestion durable de la biodiversité et des écosystèmes de forêts.   Il dit : « Nous tenons d’abord à apprécier le travail qui est fait pour avoir une idée sur le respect des droits de l’Homme par les entreprises en interne et à l’extérieur y compris l’environnement. En tant que leader des communautés, ce qui m’interpelle c’est la place de la communauté vis-à-vis de l’entreprise. À la fin de cette rencontre, nous souhaiterons davantage que les communautés puissent être outillées pour voir comment défendre leurs droits par rapport à l’entreprise, pour comprendre comment sécuriser les investissements de l’entreprise. Nous pensons ici aux communautés qui sont collaboratrices pour l’émergence de l’entreprise et surtout le développement local. Lequel développement local ne surviendra que dans la participation de ces communautés à la vie de l’entreprise. Bien plus, nous souhaiterons également que ceux qui travaillent au sein de l’entreprise puissent connaitre leurs droits et leurs devoirs et savoir comment les défendre. Nous souhaiterons avoir les différentes voies de recours possibles qui nous permettent de remettre en question certains écarts observés tant du côté de la loi que du côté de la gestion de l’entreprise et de la responsabilité sociale de l’entreprise au sein de la communauté, pour que cela permette un réel décollage des uns et des autres. »   Myriane Djamegne

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 Régionales du 30 Novembre 2025 : Des Formateurs à l’Ecole d’Elections Cameroon

Régionales du 30 Novembre 2025 : Des Formateurs à l’Ecole d’Elections Cameroon

En vue de la tenue des élections des conseillers régionaux prévue le 30 novembre 2025, l’organe en charge des élections au Cameroun, ELECAM, a organisé un atelier de formation des formateurs le mercredi 12 novembre à Yaoundé. Dans le but d’outiller les différents acteurs du processus électoral pour une organisation optimale des élections régionales prévues le 30 novembre 2025 sur toute l’étendue du territoire national, Elections Cameroon (ELECAM) a organisé un atelier de formation des formateurs le mercredi 12 novembre 2025 à l’hôtel Suita de Bastos, Yaoundé. Les travaux présidés par le Directeur Général adjoint d’ELECAM, Dr Abdoulkarimou, ont permis de réunir une cinquantaine de participants. En ouvrant l’atelier de formation, Dr. Abdoulkarimou a souligné les contours des travaux, tout en rappelant aux participants les spécificités de ces élections qui mettent en vitrine les conseillers municipaux et les chefs traditionnels. Enjeux des élections pour les formateurs  Alors que le Cameroun s’apprête à revivre pour une deuxième fois les élections régionales mettant sous le feu des projecteurs les conseillers municipaux et chefs traditionnels, Elections Cameroon (ELECAM) a initié un atelier de formation des formateurs en vue du scrutin. Tel qu’indiqué, et conformément à l’article 245 du Code électoral qui prévoit notamment que : « Les conseils régionaux se renouvellent intégralement tous les cinq ans. L’élection a lieu au plus tard 20 jours avant l’expiration du mandat des conseils régionaux. Les conditions d’éligibilité sont définies par l’article 175 du Code électoral et la loi de 2006 fixant le mode d’élection… » Au cours de l’interview accordée aux médias, Dr. Abdoulkarimou dit : « C’est une formation que nous faisons dans le cadre de l’organisation d’élections des conseillers régionaux qui aura lieu le 30 de ce mois. C’est une formation de formateur. On va former des collaborateurs à la tenue de la commission locale de vote. » Dr. Abdoulkarimou ajoute : « Comme vous le savez déjà, c’est une élection qui a deux modes de scrutin différents, qui a deux collèges électoraux distincts. Donc, il y aura deux urnes, une urne pour chaque bureau de vote, donc pour chaque collège électoral. Donc, c’est une élection assez complexe à ce niveau-là. On va insister sur la tenue de la commission locale de vote dans les bureaux de vote. On va insister également sur l’organisation, le fonctionnement et la responsabilité de la commission régionale de supervision. Il faut le dire, la commission régionale de supervision, c’est elle qui va procéder à la centralisation des résultats, à la vérification des procès-verbaux et à la proclamation des résultats des élections des conseillers régionaux au niveau de chaque département. La base électorale étant le département. Alors, pour chaque département, il y aura deux résultats. Un résultat concernant le collège des conseillers municipaux qui va élire les délégués du département et un résultat qui va concerner le collège des chefs internationaux qui va élire les représentants du commandement traditionnel. » Dans son interview, le Directeur Général adjoint d’ELECAM a également insisté sur le fait que la formation a été élargie à plusieurs collaborateurs pour un impact positif en vue dudit scrutin. Il dit : « Tenez, si nous prenons l’exemple de la région du Centre, on aura probablement 10 départements, donc 20 résultats, deux résultats par département. Donc, c’est une question assez simple mais extrêmement délicate. Deux mots discutés distincts pour chaque collège. Nous allons former un certain nombre de collaborateurs. Nous sommes accompagnés par des experts qui vont nous accompagner dans cette tâche-là. On va descendre sur le terrain pour former les membres de la commission régionale de supervision et les membres de la commission locale de vote. » Dr Abdoulkarimou a tenu aussi a souligné le fait que les documents électoraux ont déjà été imprimés en termes des bulletins, des procès-verbaux, des bureaux de vote, les feuilles de pointage, les listes électorales.   Timesnews2.info

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 Algorithme de Dépistage du VIH à Trois Tests : Le MINSANTE Fait le Point sur les Avancées au Cameroun

Algorithme de Dépistage du VIH à Trois Tests : Le MINSANTE Fait le Point sur les Avancées au Cameroun

Le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie, était face à la presse le mercredi 29 octobre 2025 à Yaoundé. Comme il est désormais de coutume, le Ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie, échange avec les médias nationaux et internationaux sur les activités de son département ministériel et sur les actions entreprises par le gouvernement en faveur du bien-être de ses populations. Le mercredi 29 octobre 2025, c’est la salle de conférence du centre de coordination des opérations d’urgence de santé publique (CCOUSP), qui a abrité la conférence de presse donnée par le Ministre, Dr Manaouda Malachie. Enjeux du nouvel algorithme à trois tests Au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes de médias, il était question de faire le point sur les avancées dans le cadre de la mise en œuvre de l’algorithme de dépistage du VIH à trois tests au Cameroun. À l’entame de ses propos, le Ministre de la santé publique a souligné le fait que cette initiative s’inscrit tout d’abord dans l’optique de contribuer à l’atteinte des objectifs du développement durable de l’organisation des Nations Unies, et le fait que le Cameroun s’est résolument engagé à éliminer le VIH/Sida comme problème de santé publique à horizon 2030. Il dit : « Cet engagement passe par un contrôle de l’épidémie ; le Cameroun étant en bonne voie avec une prévalence du VIH de 2,7 % depuis 2017. Dans ce contexte de faible séropositivité du VIH au Cameroun – c’est-à-dire inférieure à 5%, l’OMS recommande donc de renforcer la stratégie diagnostique en passant d’un algorithme à deux tests vers celui à trois tests afin de préserver une valeur prédictive positive au-delà de 99% dans notre dispositif de détection des cas séropositifs au VIH parmi nos concitoyens en vue d’une meilleure orientation pour la prise en charge thérapeutique. » Tel que relevé dans ses propos, le patron du département ministériel de la santé publique au Cameroun a dit que le nouvel algorithme a trois tests a été adopté en janvier 2024 et consolidé par la décision N°3015 du 8 juillet 2024. Cet algorithme a t’il dit est à ce jour la norme nationale de dépistage, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Il vise à garantir une précision de diagnostic supérieure à 99 %, dans un contexte où la prévalence du VIH reste contenue à 2,7 % depuis 2017. « Parmi les avancées majeures dans la lutte contre le VIH au Cameroun, figure donc l’adoption de l’algorithme de dépistage et de diagnostic du VIH à trois tests, désormais norme nationale dans notre système de santé. Cette réforme, consacrée par la décision N°009/D/MINSANTE du 19 janvier 2024 après validation de l’étude de vérification, a été renforcée par la décision N°3015 du 8 juillet 2024 modifiant et complétant certaines dispositions suite à la bonne performance des tests de l’algorithme pour la détection des souches de VIH-1 groupe O du Cameroun. Marquant ainsi un tournant stratégique dans notre riposte à cette pandémie, il convient de faire un bilan après une année de mise en œuvre de ce nouvel algorithme, afin d’apprécier le chemin parcouru et de définir ensemble les perspectives pour un système de santé davantage résilient au Cameroun. »  Dixit Dr Manaouda Malachie. Couverture étendue sur le plan national Pour sa phase pilote, l’algorithme a été mené dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Sud. Cette phase pilote s’est faite sur une couverture de 35 districts de santé et 260 formations sanitaires, ciblant principalement les femmes enceintes et les populations à risque d’infection. Et dans le cadre de sa mise en œuvre, qui était celle de la deuxième phase, elle a été étendue à l’ensemble du territoire. Elle couvre tous les 124 districts de santé restants, marquée par la formation des formateurs et ciblant les femmes enceintes, les populations à risque, ainsi que l’enrôlement de la population générale dans les dix régions. Le Ministre, Dr. Manaouda Malachie, a indiqué qu’à ce jour, les dix régions du Cameroun appliquent le nouvel algorithme dans 3 371 formations sanitaires, pour un budget global de 330 millions de francs CFA. Sucess stories Parlant des réussites, Dr. Manaouda Malachie a souligné le fait qu’au Cameroun, il y a quelques réussites particulières dans le cadre de la mise en œuvre de ce nouvel algorithme, et qui réside en son intégration dans notre stratégie nationale de triple élimination de la transmission verticale du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B. Dr. Manaouda Malachie dit : « En ciblant prioritairement les femmes enceintes, leurs partenaires et les populations à haut risque, cette approche nous a permis de renforcer la qualité du dépistage prénatal et la prise en charge précoce de ces trois infections, ce qui a permis à nos prestataires de soin d’optimiser :la prévention de la transmission verticale du VIH (de la mère à l’enfant) ; la détection et le traitement de la syphilis congénitale ; la vaccination et la prophylaxie contre l’hépatite B chez le nouveau-né. Grâce à cette stratégie innovante, plus de 85% des femmes enceintes reçues en première consultation prénatale bénéficient déjà du test VIH utilisant le nouvel algorithme. Cela signifie que ces femmes reçoivent un diagnostic plus précis, garantissant une meilleure prise en charge pour elles et pour leurs enfants sur les trois pathologies infectieuses… » En guise de conclusion, le Ministre a martelé le fait que le gouvernement camerounais reste déterminé à garantir un accès équitable aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, en particulier pour les plus vulnérables. Dr Manaouda a aussi insisté sur le fait que cette action est rendue possible par la gratuité des services VIH couverts par la couverture santé universelle (CSU) selon la vision du Chef de l’État, Président de la République, Paul Biya.   Elise Kenimbeni

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 AVIS DE VENTE DE VEHICULE AU CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN AFRIQUE CENTRALE

AVIS DE VENTE DE VEHICULE AU CENTRE DES NATIONS UNIES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN AFRIQUE CENTRALE

Le Bureau Régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour l’Afrique centrale / Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale (CNUDHD) a le plaisir d’informer le public de la vente aux enchères au plus offrant et sans garantie du véhicule suivant: Lire l’intégralité du communique d’avis de vente de véhicule ci-dessous :        

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