Visite de Travail du Recteur de l’Université de Yaoundé II à l’IFORD : De Nouveaux Jalons Pour Une Coopération Fructueuse

Visite de Travail du Recteur de l’Université de Yaoundé II à l’IFORD : De Nouveaux Jalons Pour Une Coopération Fructueuse

Lors de sa toute première visite à l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD) effectuée le 14 juin 2024 à Yaoundé, le nouveau Recteur de l’Université de Yaoundé II, Pr. Richard Laurent Omgba a émis le vœu de poursuivre le partenariat qui existe entre les deux institutions. Pour cette première visite de travail au siège de l’IFORD et son campus le nouveau recteur de l’Université de Yaoundé II était bien accompagne par ses collaborateurs et le staff du prestigieux institut Sous régional. C’est à 15h15 que le nouveau recteur de l’Université de Yaoundé II a franchi le seuil du portail du siège de l’IFORD, situé en pleine quartier administratif dans la capitale du Cameroun, à Yaoundé. Il a été accueilli par le Directeur Exécutif dudit institut. Une journée de travail certes brève mais avec plusieurs enjeux au menu pour les deux institutions qui forment de nombreux étudiants camerounais et étrangers. Prenant la parole pour ouvrir cette rencontre de travail et d’échanges, le Directeur Exécutif par intérim de l’IFORD, Monsieur Nganawara Didier a tout d’abord félicité le nouveau patron de l’Université de Yaoundé II pour sa nomination et sa visite de travail qui vient rehausser le fructueux partenariat qui se poursuit entre les deux grands instituts. Didier Nganawara dit : « Permettez-moi Pr Richard Laurent Omgba puisqu’il s’agit de vous, d’adresser une fois de plus à mon nom propre et au nom de tout le personnel, les étudiants, les doctorants et toute la grande famille de l’IFORD, les vives félicitations pour votre nomination en tant que Recteur de l’Université de Yaoundé. C’est l’Université de rattachement académique et scientifique de l’institut de formation et de recherche démographique. Nos deux institutions sont unies par les liens de coopération académique scientifique et d’une confiance mutuelle que la relance déterminée de nos relations a permis de faire prospérer. Je suis heureux de pouvoir poursuivre avec vous cette coopération. » Vers un partenariat sain  Au cours de cette réunion, le Pr. Richard Laurent Omgba était accompagné lui aussi par une forte délégation. Dans son propos liminaire le tout nouveau Recteur de l’Université de Yaoundé II située dans l’arrondissement de Soa, a souligné l’importance de cette rencontre de travail. « Je suis venu avec ce bon monde pour que nous puissions échanger sincèrement et rebâtir les bases de notre coopération parce qu’il m’a semblé que cette coopération était devenue tumultueuse. Qu’elle n’était plus tout à fait saine.  Et, donc j’estime que cette situation ne devrait pas perdurer. Ce n’est pas à tort que nos Chefs d’Etat ont décidé de créer cette institution. Ce n’est pas à tort que nos Chefs d’Etat ont estimé que cet institut devrait être attaché à une université. C’était pour crédibiliser davantage cette formation et garantir l’académicité des diplômes qui sont ici. » évoque le Pr Richard Laurent Omgba.  « Vous avez des formations qui sont faites ici. Vous avez des enseignants de l’Université qui vous sont affectés. Cela traduit la volonté de conduire ce partenariat. Mais cela n’enlève rien à votre autonomie, à votre statut si particulier. Vous êtes dans notre université, une institution tout à fait particulière et nous n’entendons pas détruire ce partenariat. Nous n’avons pas l’intention de gérer votre budget, de prendre des décisions. Mais, nous avons le devoir de vous accompagner dans le volet académique… » ajoute-t-il. Pr. Omgba a également indiqué : « Je voudrai qu’après cette réunion. Que nous puissions mettre en place un comité chargé d’évaluer les situations et de nous proposer des bases d’une collaboration saine. » L’IFORD une école d’élites Après la réunion au siège de l’IFORD, les deux délégations se sont déportées vers le campus dudit institut à Ngoa-Ekelle. Le nouveau patron de l’Université de Yaoundé II s’est entretenu avec les étudiants. Au cours de ces échanges, les doléances ont été soumises à la tutelle académique, celle-ci a instruit à la Direction Exécutive de mettre sur pied une association dédiée aux anciens étudiants de l’IFORD. « Quel que soit les lieux et la position qu’ils occupent, ils peuvent venir vous aider ou alors se préoccuper du cas des cadets » dit-t-il. Une fois de plus pour enrichir les échanges,  le Directeur Exécutif par intérim de l’IFORD a pris la parole pour souligner quelques points clés. Il dit :« Au moment où les désirs d’accueil, d’enseignements, de ressources humaines et matérielles se multiplient aux portes de nos institutions académiques, des nouvelles générations adoptent que nous puissions émerger notre académique plus forte et plus sûre notamment sur le plan de la formation, de la recherche et de l’emploi capable de défendre les valeurs et d’incarner un nouveau modèle de développement durable au service de la vie. L’université de Yaoundé II et l’IFORD ont la responsabilité d’y travailler ensemble. Les partenariats de long terme qui nous lient dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’appui technique y contribuent fortement. » A propos de l’IFORD L’IFORD, école de grande renommée créé en 1971. L’IFORD est devenu un organisme interétatique qui s’est illustré dans la formation des plusieurs démographes africains et cet institut est composé de 26 États africains.  L’IFORD a son siège à Yaoundé, au Cameroun, au sein de l’université de Yaoundé II. Ses étudiants doivent avoir des licences dans les domaines suivants : démographie, géographie, sociologie, anthropologie, sciences économiques, mathématiques, statistiques ou tout autre diplôme jugé équivalent par la direction des études de l’institut. Ils sont sélectionnés par un concours d’entrée annuel organisé dans chaque pays membres.   Ayouba Nsangou

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 PDCVEP/OIT : 25 Formateurs du MINEPIA Capacités sur l’outil de Gestion des Coopératives

PDCVEP/OIT : 25 Formateurs du MINEPIA Capacités sur l’outil de Gestion des Coopératives

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture, l’OIT et le PDCVEP organisent du 10 au 21 juin à Edéa, un séminaire de formation des formateurs sur l’utilisation de l’outil de gestion des coopératives de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).   La formation qui se déroule dans le cadre de l’Assistance Technique de l’OIT au PDCVEP a pour objectif le renforcement des compétences de quelques vingt-cinq (25) formateurs issus des Centres d’incubation des jeunes agripreneurs du PDCVEP, des structures d’appui aux coopératives, des quatre (4) Antennes régionales du PDCVEP, de l’Unité de Coordination du PDCVEP et des Services centraux du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) et de les outiller à l’utilisation de l’outil My.COOP de l’OIT. Au cours des travaux inaugurés par le Délégué régional du MINEPIA pour le Littoral, Dr Victor Viban Bana, en présence de l’Expert Entrepreneuriat et Financement Agricole du PDCVEP, Pierre Gara et du Chef de l’Antenne N° 1 (Littoral et Sud-Ouest), Madame Fokam née Tenguh, les participants seront capacités sur la méthode de conduite des formations My.COOP au profit des coopératives agricoles et cerner clairement le contenu des modules My.COOP, avec au menu des thèmes aussi variés que les fondements d’une coopérative, la fourniture de services dans une coopérative, la fourniture d’intrants ou encore le marketing coopératif. L’importance des coopératives pour le développement de l’élevage et de la pêche Au Cameroun, l’importance des coopératives ne doit pas être sous-estimée.  Malgré les défis auxquelles elles font face, elles continuent d’offrir des opportunités d’emploi et des services essentiels à de nombreuses personnes dans ces secteurs. Ces coopératives permettent à leurs membres de gérer leurs finances, d’augmenter leur production, de traverser les périodes de soudure et de réaliser des bénéfices sur les marchés. Elles contribuent en définitive au développement économique local. Pour renforcer les bonnes performances des coopératives dans le monde, l’OIT a ainsi mis au point des outils de formation sur les coopératives, et parmi ces outils, My.COOP, un programme de formation qui concerne la gestion des coopératives agricoles et dont l’objectif est de permettre aux gérants de coopératives agricoles, qui exercent ou sont destinés à exercer cette fonction, d’identifier et de faire face aux principaux défis auxquels sont confrontées les coopératives agricoles.   Cet outil fournit l’opportunité aux formateurs sélectionnés d’être renforcés sur les stratégies susceptibles de les aider à favoriser l’accès des acteurs des filières de l’élevage et de la pisciculture au développement coopératif ainsi que d’apporter des éléments de réponses pour une organisation face aux difficultés auxquelles sont confrontés ces acteurs sur le plan de l’autonomisation. Sur financement de l’Etat du Cameroun et de la Banque Africaine de Développement (BAD), le Cameroun met en œuvre, depuis 2020, le Projet de Développement des Chaînes de Valeurs de l’Elevage et de la Pisciculture (PDCVEP), projet qui a pour ambition de faire participer activement le sous-secteur élevage et pêche à la consolidation d’une croissance économique génératrice d’emplois décents et de revenus substantiels au monde rural, avec comme objectif global de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté.

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 Santé Sexuelle et Reproductive : SOGOC et les Professionnels de Médias Echangent sur les Pratiques d’Avortements à risque chez les Adolescents

Santé Sexuelle et Reproductive : SOGOC et les Professionnels de Médias Echangent sur les Pratiques d’Avortements à risque chez les Adolescents

La réunion qui s’est tenue en ligne le mercredi 5 juin 2024 a permis de renforcer les capacités des professionnels des médias et travailleurs sociaux.   C’est dans le cadre du projet dénommé : « Advocacy for Comprehensive Abortion Care (ACAC), piloté par la Société des Gynécologues-Obstétriciens du Cameroun (SOGOC), que s’est tenue une réunion en ligne le mercredi 5 juin 2024. Ladite rencontre en ligne, deuxième du genre est une activité inscrite dans le plan d’actions du projet ACAC pour l’année en cours. Durant plus de 2 heures, il était question entre professionnels des médias, travailleurs sociaux, le staff du projet ACAC et les membres de la SOGOC de parler d’un sujet crucial, celui des pratiques d’avortements à risque chez les adolescents et jeunes en général.   Accentuer le plaidoyer En ouvrant cette réunion en ligne, Dr Mwadjie Darolles, Secrétaire General au bureau exécutif national de la SOGOC a souligné d’entrée de jeu l’importance de ces échanges. Elle a indiqué que ces réunions en ligne sont parmi les multiples activités mises sur pieds avec les différents partenaires pour des actions concrètes et palpables dans le cadre de ce projet qui connait un prolongement. La Secrétaire Général de la SOGOC a une fois de plus salué la fructueuse collaboration qui existe avec les professionnels des médias, qui sont des véritables piliers dans le cadre du plaidoyer de ce projet. La Coordonnatrice du projet ACAC, Rita Yenjong Ataubo a, à son tour relevé quelques progrès observés dans le plaidoyer porté au sein de la SOGOC avec l’appui des médias. Dans ses propos madame Yenjong Ataubo a également mis un accent sur les productions médiatiques que les journalistes partenaires du projet ont réalisé. Selon elle, il est question de produire plus des contenus sur les questions liées aux avortements à risque pour un large écho. D’après madame Yenjong Rita, il s’agit de mettre en exergue les dangers et risques que les femmes et jeunes filles encourent lorsqu’elles s’engagent à entreprendre les avortements non médicalisés et non d’encourager l’avortement. Le fait que les chiffres soient alarmants est une raison de plus de se focaliser sur le sujet. Les adolescents au centre des échanges Prenant la parole pour une présentation sur les Pratiques d’Avortements à risque chez les Adolescents, Pr. Essiben Felix, President de la Société Camerounaise d’Adolescence (SOCADO) et par ailleurs President régional de la SOGOC dans le Centre, a défini l’adolescence comme une période de la vie qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, c’est à dire entre 10 et 19 ans. A travers sa présentation, Pr. Felix Essiben a tenu à rappeler que l’avortement à risque est lorsqu’une grossesse est interrompue soit par des personnes ne disposant pas des compétences nécessaires et/ou dans un environnement non conforme aux normes médicales minimales et avec un matériel inapproprié. Au cours du webinaire, il a navigué en profondeur sur les pratiques dangereuses que certaines adolescentes entreprennent pour avorter ou se faire avorter. Pr Essiben a indiqué : l’utilisation de bâtons pointus insérés à travers le vagin et le col de l’utérus dans l’utérus ; l’ingestion de substances toxiques telles que l’eau de Javel ; les préparations à base de plantes insérées dans le vagin et de celles qui s’infligent un traumatisme, tel qu’un coup à l’abdomen ou une chute entre autres. Il a évoqué le fait que les adolescentes et jeunes filles qui entreprennent ces pratiques souffrent à l’immédiat des douleurs pelviennes ; de saignement vaginal ; d’état de choc ; de perforation d’organes et plus grave des décès y sont liés. En ce qui concerne les risques à court terme il ya l’anémie, les iinfections, la ppéritonite et le saignement vaginal. Il s’est aussi bien appesanti sur des risques que ces pratiques dangereuses peuvent causer à long terme tels que des rapports sexuels difficiles, les fausses couches à répétition, l’infertilité et la disparition complète et permanente des règles pour ne citer ceux-ci. Au vu de son expérience et en sa qualité d’expert en santé de reproduction, le gynécologue obstétricien a tenu en guise de conclusion de rappeler certains points à mettre en exergue pour sensibiliser les adolescents et jeunes. Pr. Essiben a souhaité qu’il y’ait entre autres : une aamélioration de l’accès à l’éducation/l’information des adolescents en particulier sur la santé sexuelle et reproductive, l’accès aux services adaptés aux besoins des adolescents ; l’utilisation des méthodes contraceptives moderne et l’amélioration de l’accès aux soins d’avortement. Pour le President du SOCADO, l’avortement est une boîte de pandore. C’est un sujet qui devrait être traité avec beaucoup de délicatesse.     Stratégies et contribution des médias Il est clair que le projet ACAC depuis sa mise en œuvre fait son bonhomme de chemin grâce à une participation et contribution active de plusieurs acteurs. Que ce soit le gouvernement (via les ministères ciblées dans le projet), le parlement(Assemblée nationale et Sénat), les médias, les travailleurs sociaux, les ONG, les organisations à base communautaire, et les organisations internationales, chacun y met du sien pour une sensibilisation accrue et un plaidoyer efficace. Les journalistes étant parmi les acteurs majeurs de ce projet continuent de réfléchir sur des stratégies efficientes et efficaces à mettre en place, d’où cette autre réunion en ligne qui a eu un volet sur le type de contenus et les angles de traitement des questions liées à l’adolescence. Comfort Mussa, journaliste et fondatrice de l’association « Sisterspeak237 » a échangé avec ses paires, sur comment réfléchir sur des thématiques de reportages avec des angles de traitement axés sur les adolescents. Dans ses propos, elle a indiqué le fait que lorsqu’on établit des émissions ou des reportages magazines, documentaires sur les adolescents, il faut prendre en considération plusieurs aspects tels que le jargon/la langue des personnes cibles, le style d’écriture et les sujets qui peuvent susciter l’engouement des adolescents à s’intéresser à un programme ou un article. Elle a aussi souligné le fait que les journalistes doivent songer à élaborer des programmes, émissions et des articles qui mettent en vitrine ce que les adolescents font de positif dans leur quotidien. L’experte et journaliste

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 Concours Mondial Huawei ICT 2023-2024 : Trois Etudiants Camerounais Remportent le 1er Prix dans la catégorie « Network Track »

Concours Mondial Huawei ICT 2023-2024 : Trois Etudiants Camerounais Remportent le 1er Prix dans la catégorie « Network Track »

Pour cette édition 2023-2024 du concours mondial de la Huawei ICT, trois étudiants Camerounais se sont démarqués parmi les meilleurs lors de la finale qui s’est tenue à Shenzhen en Chine. C’est la ville de Shenzhen en Chine qui a abrite la finale mondiale du concours 2023-2024 de la « Huawei ICT competition ». Selon les organisateurs de ce concours porté par l’entreprise Huawei, firme chinoise et numéro un mondial en technologies de l’information et de la communication (TIC), plus de 170.000 étudiants issus de plus de 2.000 universités et collèges de 80 pays et régions participants ont pris part à cette competition. Et au finish, c’est un total de 160 équipes, regroupant 470 candidats de 49 pays et régions différents, qui ont eu le privilège d’atteindre la finale mondiale après avoir navigué avec succès à travers les compétitions nationales et régionales qui se sont déroulées en début d’année.  Le Cameroun au sommet mondial Une fois de plus les étudiants camerounais font parler d’eux avec un prestigieux prix glané lors de ce concours mondial qui réunit plusieurs génies des TIC. Ils étaient trois étudiants camerounais à avoir remporté le 1er prix dans la catégorie « Network Track » face à plusieurs autres étudiants bien aguerris. Ces étudiants des grandes écoles du Cameroun qui sont : SUP’PTIC et l’Université de Buea ont su braver toutes les épreuves du concours final pour en fin glaner ce prix. Les trois étudiants connus sous les noms de Arabo Youssoupha Youssoupha, Etoua Kamaha Yann Amstrong et Nguepi Gnetedem Paterson ont porté la team Cameroun sous le feu des projecteurs tout en faisant une fois encore la fierté du vert, rouge et jaune. Dans une interview, l’un des représentants camerounais a souligné l’importance de ce concours qui réunit les meilleurs et emmène plusieurs à travailler ardument. Paterson Nguepi Gnetedem, a indiqué que : « le Huawei ICT Competition est une plateforme qui permet aux jeunes talents de présenter leur savoir-faire, d’apprendre, de s’inspirer et d’inspirer ». Axé sur le thème « Connection, Glory, Future » Ces trois représentants issus des grandes écoles et universités qui sont enrôlées dans le programme du « Huawei ICT competition » ont par leur victoire démontré la qualité des enseignements et le professionnalisme qui leur ai inculque au quotidien ainsi que les bienfaits dudit programme qui a mis sur pied depuis son lancement au Cameroun, des formations approfondies pour les enseignants en TIC tout comme aux étudiants. Les ambassadeurs du Cameroun dans cette compétition, qui représentaient l’équipe « Network Track » du Cameroun, ont réalisé un exploit. L’équipe cloud du Cameroun quant à elle, a obtenu le troisième prix lors de cette grande finale mondiale en Chine dans sa catégorie cloud track. Elle était constituée de deux étudiants de l’Université de Buea : Azefack Junior et Kouete Tepe Kenneth et Nde Tsapi Steve-Roland étudiant à l’école nationale supérieure polytechnique de l’Université de Douala. Les représentants de la team Cameroun tout comme les autres participants à ce concours ont rivalisé d’adresse dans plusieurs catégories. Parmi ces catégories il ya : « Network Track », « Cloud Track », « Computing Track » ou encore « Innovation Track ». Huawei ICT en vitrine à Shenzhen Ce concours annuel de la firme chinoise apparait comme une opportunité inouïe aux jeunes étudiants qui rêvent challenger des génies des TIC et qui veulent se frotter aux technologies de l’heure. D’après Monsieur Peng Honghua, Président du Département de la Stratégie et du Développement commercial des TIC à Huawei, a déclaré : « Les TIC sont la pierre angulaire du monde intelligent. À travers le Concours TIC de Huawei, nous visons à offrir aux étudiants une plateforme mondiale leur permettant de rivaliser et d’échanger des idées. » En plus du concours, Huawei a également accueilli le Sommet sur l’Accélération de la Transformation Éducative par les TIC, où 24 instructeurs ont reçu le titre de « L’Instructeur le Plus Précieux au Niveau Mondial de l’Académie Huawei ICT. » Cette reconnaissance témoigne de leurs contributions inestimables au développement des talents et les positionne en tant que modèles à suivre pour les générations futures. A propos du concours Huawei ICT Le Concours Huawei ICT est devenu un événement annuel incontournable dans le calendrier universitaire, offrant une plateforme mondiale aux étudiants des universités et des collèges pour présenter leurs compétences et échanger des idées. Depuis sa création en 2015, le concours a permis aux étudiants d’améliorer leurs connaissances en TIC, leurs compétences pratiques et leurs capacités d’innovation en utilisant des technologies de pointe et des plateformes. L’objectif ultime du concours est de stimuler le développement technologique et de favoriser l’inclusion numérique à l’échelle mondiale. Chaque année, le Concours Huawei ICT continue d’inspirer et de donner du pouvoir à la prochaine génération de leaders numériques, contribuant à une société plus connectée et inclusive. Elise Kenimbeni

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 Safety & Protection of Media Professionals in Sensitive Coverages: UN Center for Human Rights Equips Online Journalists, Bloggers

Safety & Protection of Media Professionals in Sensitive Coverages: UN Center for Human Rights Equips Online Journalists, Bloggers

Close to 30 online journalists and bloggers have bettered their skills in safety and protection in the course of sensitive and complex coverages. Douala, the economic city of Cameroon, hosted a three-day training workshop that brought together close to 30 online journalists and bloggers from the 27th to the 31st of May 2024. Organized by the United Nations Centre for Human Rights and Democracy in Central Africa, UNCHRD-CA, in partnership with the Cameroon Association of Bloggers (ABC), the Douala workshop came in as a continuation process of the training session held in Ebolowa, South region from February 27-29, 2024. The same cohort of online journalists and bloggers upskilled on reporting human rights stories in Ebolowa, were this time around subjected to an intensive training that mainly focused on safety and protection online and off-line as many engage themselves in the coverage of sensitive events such as conflicts and crises that upsurge some regions of Cameroon. Stakes of the training workshop One of the key recommendations of the training workshop held in Ebolowa, South region of Cameroon from the 27th to the 29th of February 2024, was to equip online journalists and bloggers as new members of the network of Human Rights on safety and protection besides some old members who have not received this training. As stated by the UNCHRD-CA that has created since 2015 this network over 80 journalists today, the overall objective of the Douala workshop is to reduce safety and security incidents involving members of the human rights reporters’ network to very minimal levels while enhancing protection. Speaking to the participants, Human Rights officer at UNCHRD-CA, Kiven Fonyuy said: “Some two months ago we trained online journalists and bloggers on reporting on human rights stories, and during this training in Ebolowa, one of the main recommendations was to equip them with protection skills when they are covering sensitive events. We also understood that as new members of the Human Rights Journalists network, they need to master safety skills when they are covering events with a complex connotation.” Mainstreaming protection of media professionals The close to 30 participants whose skills were sharpened in human rights reporting were granted several tips and tools necessary for their protection in the course of duty. Mr. Dimitte, one of the trainers from the UNCHRD-CA had an interactive session with participants on the protection challenges faced by media professionals and they examined the causes, consequences, and ideas for strengthening their protection. Another key presentation that was highlighted during the training was that animated by Mr. Kiven Fonyuy on the: strengths, weaknesses, opportunities, and threats linked to coverage of sensitive events. This session was a collective assessment of issues that are worth reporting and the added value it could bring for both these online journalists and bloggers who find themselves in sensitive areas. Apart from the fact that participants were given rudiments on human rights reporting during crises, they were equally granted some techniques to adopt and that will forge them when faced with hindrances. Fredric Takang, a veteran Journalist working with BBC Africa in Cameroon shared some best practices with his peers during this workshop. He mostly focused on a practical case study that emanates from the current conflict plaguing the North-West and South-West regions, and where he covers many human rights stories. The intensive training session was also spiced with some issues experienced on the field by the correspondent of the renowned media outlet and his peers who brought to the limelight some problems encountered on the field while on coverage in some complex situations. Participants at the workshop also had an interesting session on a topic that many ignored its existence, that is the UN Security Council Resolution 2222 of 2015 granting protection of journalists/civilians in conflict situations. Thanks to this session, many upgraded their knowledge of the “dos and don’ts” of media professionals. This resolution adopted in May 2015 by the United Nations Security Council emphasizes the protection of journalists and focuses on the need to combat impunity for attacks against journalists, enhance reporting on violence against journalists, and improve international coordination to strengthen their protection. Tackling hate speech On day three of the workshop, the Cameroon Association of Bloggers (ABC) dedicated a session on hate speech. Donald Tchengang, member of ABC spotlighted the causes and consequences of hate speech in our society and the key role to be played by media professionals. He shared some viral messages that are posted on social networks, and which often trigger many tribal conflicts between people. As a trained digital expert, Donald Tchengang said media professionals especially those working online can combat hate speeches with interesting content. It was once more the occasion to reiterate the crucial role that the media plays in fragile and complex situations, especially during sensitive periods such as the upcoming 2025 elections in Cameroon. Online journalists and bloggers who are today positioned at the forefront with the advent of digitalization were called on to put in place some programs, frame and reshape their reporting in a bid to actively contribute in halting hate speech which is common nowadays on social networks. Media professionals Equipped for future challenges With the numerous sessions and in-depth training that were granted to the participants, they were just like in the previous workshop gathered in subgroups to brainstorm on how to pitch stories from a human rights angle and compile best practices that show their abilities to self-protection. At the end of the workshop, Franklin Kiven Fonyuy expressed satisfaction after an intensive training which was marked by active participation, questions, and answers. “During this three-day training workshop, we gave them all the different avenues for protection that are available to them as journalists and then we also worked on developing their skills while covering complex events, and how to handle these complex events from a human rights perspective. We also worked with them in such a way that they could tap from the experience of some veteran journalists. I think this kind

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 Holidays Training Camp: Int’l Association SEKTEURA Pursues Crusade Against Drug Consumption, Upskills Youths on Income Generating Activities

Holidays Training Camp: Int’l Association SEKTEURA Pursues Crusade Against Drug Consumption, Upskills Youths on Income Generating Activities

Humanitarian Association, SEKTEURA has launched a new project to educate and empower children and young people during school breaks in Yaounde, Cameroon.   The newly launched project dubbed in French: “Vacances Responsables et Citoyennes”, is a holiday training program recently in Yaounde, Cameroon by the international association SEKTEURA. As described by members of the international association SEKTEURA, it is a holiday responsible and citizenship program that brings together close to 30 children and young people of the Essos neighborhood in the Yaounde 5 sub-division.   The key objective of this project set in motion is to fight against idleness during holiday periods and help children brace up challenges for back to school, as humanitarian association SEKTEURA strives for the well-being of underprivileged children and vulnerable families. Parents and children targeted for this maiden project are registered in the “Realengo” Prize initiative that seeks to compensate yearly with packs of gifts best pupils and students of the Essos neighborhood. According to Pascal Modo, Coordinator in charge of Programmes at SEKTEURA, this laudable initiative aims to educate young people on some social ills that plague society; to tackle drug consumption in the youth milieu, and empower them in income-generating activities. Pascal Modo equally outlined the fact that children taking an active part in this project were schooled on the scourge of drug consumption; they were initiated to the drafting of curriculum vitae and applications for holiday internships and are continuously assisted by the staff of the association. He said several other activities were set up by SEKTEURA, yet as holidays unfold, children will also be trained in singing and other recreational activities such as football. To launch the project dubbed: “Vacances Responsables et Citoyennes”, top on the agenda was the educative talk on drug consumption organized on May 3, 2024, at “Ecole maternelle Essos Marche”, with the main speaker, Jean-Claude Messomo. The more than two-hour educative talk was addressed mainly to parents. They were better informed on the different types of drugs consumed by young people nowadays; the way many get in touch with drugs; the negative impacts of drug consumption and how to sensitize young people who consume it in their surroundings. This session was also an open opportunity to give tips to parents in order to guide their children not to fall prey and to advocate for more repressive measures that will greatly help to eradicate the scourge in households. Speaking to his audience, Jean-Claude Messomo who is a former drug consumer and today promoter of an agency fighting against drug consumption said, that once a child is already addicted to drugs, there is no need to protect him/her. He cautioned parents on the attitudes most of them adopt in protecting their children which to him is a form of encouragement. Jean-Claude Messomo, promoter of the agency known in French as “Actions Contre les Drogues” insisted on the fact that a child who consumes drugs has to face some difficulties that will boost his or her psychological transformation. Moreover, in an interview granted at the end of the educative talk, Mr. Messomo seized the occasion once again to advise young Cameroonians not to destroy their future with drugs. As a victim, he freely confessed that he went through all types of traumas in life and even in jail and today regrets it. At the end of the session, parents in a cross-interview praised the initiative of SEKTEURA and expressed the will for more educative talks. Basile Mengo, an expert in the domain of health and parent who took part in the session emphasized the need to tackle this illness around school campuses, drinking spots, and other friendly sites where drug traffickers have laid their nests. Apart from the educative talk held with parents, the staff of SEKTEURA also organized on May 4, 2024, a session with children. They were deeply sensitized to the issue and the impacts that drug consumption could have on their lives were highlighted. Another key activity covered in the course of this project is the training workshop on some income-generating items. The children and young people of SEKTEURA were gathered on Saturday 18th of May 2024 on the same site in a bid to upgrade their skills in manufacturing soap, vinegar, menthol, and bleaching water. For more than 5 hours, close to 25 children and young people brought together for this exercise received basic notions and skills to manufacture these items. As indicated by the team of SEKTEURA, this entrepreneurial activity was put in place as a means to help children prepare for their back-to-school 2024-2025. In building skills to manufacture these products, some of these youths will be able to sell them and gain some money to curb their educational needs. Brad-Ephraim Djoussa, was one of the participants of this workshop. To him, this training has helped in order to put into practice a course he learned in school and he will be able to develop a lucrative activity during holidays. The 15 years-old student of “Premiere C” in the francophone sub-system of education said though the training workshop was insightful and he learned how to manufacture all the four products mentioned, he is more interested in manufacturing bleaching water and menthol which can be easily sold out daily. To sharpen the skills of these children and young people, Mrs. Wandji Chantal Epse Njomou, promoter of local development association, ADECASS in its French acronym, was convened by SEKTEURA. The expert expressed her satisfaction as the participants easily assimilated the lessons and showed concern during the practical sessions. She said with these four products, the participants can earn money during these three months’ holiday period. Mrs. Wandji Chantal Epse Njoumou went further to outline the necessity to upskill young people during holidays. She made mention of several lucrative avenues that should be explored for the development of the environment and the country at large. In less than three weeks, “Vacances Responsables et Citoyennes” has proven to be an impactful project that comes in to reinforce

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 LAUNCH OF AUCTION SALES AT WORLD FOOD PROGRAMME COUNTRY OFFICE AND FIELD OFFICES

LAUNCH OF AUCTION SALES AT WORLD FOOD PROGRAMME COUNTRY OFFICE AND FIELD OFFICES

  World Food Programme (WFP) country office has launched auction sales of some valuable assets in its head office in Yaounde and other field offices in Batouri, Bertoua, Kousseri, Maroua, Meiganga and Ngaoundere. Read the full release below to have in-depth details on the different assets that are on auction sales, the dates, locations, and persons to contact for bidding.  

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 Candlelight 2024 : Marche Sportive et Cohésion Communautaire

Candlelight 2024 : Marche Sportive et Cohésion Communautaire

La marche sportive organisée le samedi 25 mai 2024 à Yaoundé avait pour objectif d’honorer les personnes infectées et affectées par le VIH et de continuer à mobiliser les communautés dans la solidarité. Durant plus d’une heure, la centaine d’acteurs communautaires mobilisés pour cette marche sportive commémorative a arpenté la ville de Yaoundé, partant du boulevard du 20 mai jusqu’à l’esplanade de la sous-préfecture de Tsinga, dans le 2ème arrondissement. En effet, la marche sportive organisée par le Réseau Camerounais des Associations de Personnes vivant Avec le VIH/SIDA(RéCAP+) et ses partenaires, le samedi 25 mai 2024, s’est tenue sous le thème : « Ensemble nous nous souvenons, ensemble nous guérissons, par l’amour et la solidarité. » Cette activité inscrite parmi les multiples actions qui ont couronné l’édition 2024 de l’international AIDS candlelight mémorial du 23 au 26 mai 2024 à Yaoundé et Douala avait pour objectif d’honorer ceux qui ont consacré leur vie à aider les personnes infectées et affectées par le VIH et de continuer à mobiliser les communautés dans la solidarité. Les participants à la marche étaient pour la plupart des représentants du Ministère de la Santé publique, du Comité National de Lutte contre le Sida, les organisations à base communautaire et les bénéficiaires du RéCAP+. Cohésion et engagement communautaire Narcisse Deli, Coordonnateur des Programmes au RéCAP+ a indiqué à la fin de cette marche sportive la quintessence de cette activité qui a réuni les représentants du Ministère de la Santé Publique et plusieurs organisations à base communautaires qui œuvrent dans le domaine de la lutte contre cette pandémie. Il dit : « Le message principal en ce jour de marche est centré sur la cohésion entre tous les acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA au Cameroun. Que l’on soit infecté ou affecté on doit tous s’impliquer ou s’engager pour faire face à cette pandémie qui avec les efforts communs des acteurs locaux et internationaux permettent de contribuer grandement à l’éradication du VIH au Cameroun. Cette marche sportive que nous organisons est une fois de plus le lieu pour nous de marquer cet engagement, cette communion et cette cohésion entre nous, dans le but d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, comme on dit, l’éradication du VIH en 2030. » Le Coordonnateur des Programmes du RéCAP+ a également souligné l’essence de cette commémoration qui apporte une lueur d’espoir pour ces patients atteints du VIH et qui font face à de nouveaux défis dans cette lutte contre la maladie. Narcisse Deli a souligné le fait que le candlelight apparait plus que jamais comme une période de réconfort et d’encouragement à ces personnes qui au quotidien gardent espoir et lutte contre cette maladie. « Il est question de donner du réconfort et la force à ces personnes atteintes de VIH et leur dire que rien n’est perdu et qu’ensemble on peut vaincre et éradiquer cette pandémie. » Dr Fokam Joseph, Secrétaire Permanent du Comité National de Lutte contre le SIDA(CNLS) a quant à lui tenu à relever après la marche sportive les progrès qui ont été fait par le Cameroun dans le cadre de cette lutte contre le VIH/SIDA. Le Secrétaire Permanent du CNLS indique : « Le Cameroun a fait beaucoup de progrès en matière de VIH/SIDA. Dorénavant au Cameroun en milieu hospitalier, on a pratiquement plus de décès liés au VIH, on a très peu de cas de morbidités dû au VIH, ça veut dire qu’on a peu de malades de VIH à l’hôpital, au point où aujourd’hui dans notre pays ont des personnes qui vivent avec le VIH et non plus des personnes qui vivent du SIDA. Dans ce contexte nous nous rendons compte que les décès du SIDA continuent mais ces décès sont dans la communautés. Et c’est pourquoi aujourd’hui nous parlons plus de « Let the community lead » Et si la communauté doit prendre le leadership, il faudrait que nous entrons TOUS dans la communauté afin d’identifier ces personnes qui sont encore loin du milieu hospitalier, les suivre dans leurs lieux d’habitations pour limiter ces risques de décès. Avec les communautés au jour d’aujourd’hui on a vu beaucoup de succès. Et ces succès ont permis qu’avec le RéCAP+, le RECAJ et autres organisations nous parlions de moins en moins des cas de décès liés au VIH. Nous voulons dire à la communauté camerounaise que le VIH continue, il n’est plus dans les hôpitaux il est dans les communautés, et dans les communautés soyez décomplexés parce que si vous êtes VIH positif en communauté et vous ne venez vers les organisations à base communautaire alors ce risque de décès persiste… » Dr Fokam a également indiqué un aspect important, celui de la prévention qui selon le Secrétaire Permanent du CNLS, n’est plus optimale. Cependant, il évoque le fait que la prévention sera rebooster pour gagner en terme de nombre de vies et d’atteindre avant l’horizon 2030 le trois 95 (95-95-95). Dans son échange avec les médias, Dr Fokam s’est appesanti sur l’implémentation de la couverture santé universelle (CSU) par le Cameroun. Il a martelé le fait que le Cameroun fait partie à ce jour des pays Africains qui ont mise en œuvre la CSU. La CSU selon Dr Fokam est un outil solide pour atteindre la durabilité et l’élimination du VIH/SIDA d’ici 2030. Il rajoute que la CSU étant gratuite pour tout le monde prend en compte les personnes vivant avec le VIH (PvVIH). Le Candlelight Mémorial sert de campagne de mobilisation communautaire pour sensibiliser la société au VIH et au SIDA. Avec 38 millions de personnes vivant avec le VIH aujourd’hui, le Mémorial international aux bougies constitue une plateforme importante pour la solidarité mondiale, éliminant les barrières de la stigmatisation et de la discrimination et donnant de l’espoir aux nouvelles générations.   Aussi, le Cameroun est engagé depuis un an dans le processus de mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU) Phase I. Comprendre ce mécanisme et ses implications dans le cadre de la riposte au VIH s’avère être essentiel. Ce d’autant plus que ce mécanisme accorde une importance

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 Dons des Jouets : L’Association S.E.K.T.E.U.R.A donne du Sourire aux élèves de l’école Maternelle Essos Marché

Dons des Jouets : L’Association S.E.K.T.E.U.R.A donne du Sourire aux élèves de l’école Maternelle Essos Marché

Cette association humanitaire a une fois de plus doté l’école maternelle publique d’Essos Marché en jouets. C’était le lundi 13 mai 2024, que les membres de l’association humanitaire SEKTEURA ont une fois de plus fait un don des jouets aux tout-petits de l’école maternelle publique d’Essos marché. Cette donation qui porte la griffe de Léopold Fanguem, jeune camerounais de la diaspora et président fondateur de SEKTEURA vient à la suite d’un premier lot des jouets offerts aux enfants lors de l’inauguration officielle de l’aire de jeu construite grâce aux âmes de bonnes volonté et avec l’appui financier du stiftung kindernest en Allemagne.   Ce nouveau lot des jouets va permettre aux enfants de s’épanouir durant les pauses dans l’aire de jeu qui leur sert depuis des mois de cours de récréation et coin d’apprentissage de certaines notions pratiques. Monsieur Fanguem Léopold, président fondateur de SEKTEURA en visite de quelques jours au Cameroun, son pays natal a choisi cette journée du 13 mai 2024 notamment à l’heure de la pause pour remettre en main propres les jouets aux élèves. Les enfants ont exprimé sur leurs visages une joie immense, et à l’immédiat, plusieurs ont pris d’assaut les jouets pour s’amuser en groupes. Durant une vingtaine de minutes, les élèves ont été accompagnés dans leur découverte et leur épanouissement par les enseignantes, la Directrice de l’école, Madame Asse Ngono Sidonie Samedi et Pascal Modo, Coordonnateur des programmes de l’association SEKTEURA. Cette école maternelle publique qui bénéficie du soutien de SEKTEURA depuis des années affiche plus que jamais un nouveau visage. Grâce à SEKTEURA, elle a été rénovée de l’intérieur comme à l’extérieur. Les toilettes, les chaises et tables ont également reçu un coup de neuf pour le bien-être des enfants. A ce jour, l’un des défis majeurs de l’association SEKTEURA, est la construction d’un plus grand bâtiment qui devra accueillir la centaine d’élèves qui fréquentent cette école et ceux qui veulent y intégrer. L’école maternelle publique d’Essos Marché est faite de deux salles de classes uniquement. Bien qu’aménagée par l’appui de cette association humanitaire, l’environnement dans lequel elle est située est affecté par des dépôts d’ordures ménagers et autres produits toxiques qui peuvent nuire gravement à la santé des enfants. Il est question de mener davantage des travaux d’assainissement et de sensibiliser les populations du quartier qui déversent ces ordures de ce côté. L’association SEKTEURA depuis sa création en Décembre 2018 continue de soutenir de nombreuses familles démunies, les orphelins et d’autres couches vulnérables qui rêvent d’un avenir radieux. Et pour permettre à plusieurs enfants défavorisés de poursuivre leur éducation, SEKTEURA a inscrit au sein de son organisation de nombreux programmes qui se déroulent selon un calendrier bien précis. Tel qu’aime le souligner, Léopold Fanguem, l’éducation est l’arme la plus redoutable pour combattre la pauvreté et pour être demain un homme accompli. Un leitmotiv que le président fondateur de SEKTEURA et toute son équipe s’attèlent à poursuivre pour une contribution significative dans le développement du Cameroun. Timesnews2.info

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 Education & Entrepreunariat : L’association S.E.K.T.E.U.R.A et l’initiative « Vacances Responsables et Citoyennes »

Education & Entrepreunariat : L’association S.E.K.T.E.U.R.A et l’initiative « Vacances Responsables et Citoyennes »

C’est à travers une causerie éducative que le projet dénommé « Vacances responsables et citoyennes » a été lancé, le vendredi 03 mai 2024 a l’école maternelle publique Essos Marché dans le 5ème arrondissement de Yaoundé, au Cameroun. C’est une nouvelle initiative de l’association humanitaire SEKTEURA au quartier Essos, dans le 5ème arrondissement de Yaoundé, capitale du Cameroun. Le projet dénommé : « Vacances Responsables et Citoyennes » a été mis sur pied par SEKTEURA dans le but de sensibiliser les enfants et jeunes sur les comportements déviants et la consommation de drogues et les outiller sur des activités génératrices de revenus (AGR). Lutte contre les drogues et l’oisiveté Selon les membres de l’association SEKTEURA qui est pilotée par le jeune et ambitieux, Léopold Fanguem, il est question pour cette organisation humanitaire de se mettre une fois de plus au service de sa population jeune afin d’éviter que celle-ci sombre dans l’oisiveté pendant la période de vacances qui s’étend sur trois (03) mois au Cameroun. SEKTEURA indique que : « La raison principale cette situation est l’oisiveté. Au Cameroun les jeunes sont livrés à eux-mêmes, sans accompagnements ni encadrements. Pendant les vacances scolaires les jeunes élèves (surtout les filles) se voient confier les tâches ménagères. Ceux des jeunes élèves issus des familles démunies sont contraints de rester auprès de leurs parents pour les aider dans les activités économiques et commerciales et de fait, sont privés de leurs droits aux loisirs. Certains Jeunes ambitieux souhaitent faire des stages dans des entreprises mais ne savent comment s’y prendre ou alors ne disposent pas de relations. Les jeunes dynamiques qui désirent faire des formations ou exprimer leurs talents dans des centres ne disposent pas toujours de moyens financiers. » Pour effectivement lancer ce projet qui vient élargir les multiples programmes déjà entrepris par SEKTEURA, une causerie éducative avec les parents sur la consommation des drogues s’est tenue le vendredi 03 mai 2024. Grâce à un partenariat établi entre SEKTEURA et Action contre les drogues(ACD), les parents conviés à la causerie éducative ont acquis des notions sur les drogues en générale, la typologie des drogues, celles consommées localement par les adolescents et jeunes et même celles qui sont fabriqués à base des aliments consommables. Jean-Claude Messomo, ancien consommateur des drogues et aujourd’hui promoteur d’ACD, a utilisé un jargon simple pour expliquer aux parents comment les enfants, les adolescents et jeunes sombrent dans la consommation des drogues. Il a durant sa présentation abordé le sujet de la gestion des jeunes qui consomment ces stupéfiants.   Rôle moteur des parents Au cours des échanges, le rôle que joue les parents dans l’éducation de leur progéniture a été mis en vitrine, vu le fait qu’ils sont des maillons importants dans l’avenir de leurs enfants. Jean-Claude Messomo dans ses propos souligne le fait que les parents doivent dialoguer avec leurs enfants que d’user de la force ou de la brimade. Il a également insisté sur le fait que lorsqu’un enfant consomme la drogue il ya des mesures correctionnelles à adopter que de le cajoler et l’encourager. Aux sorties de cette rencontre de plus de 2 heures, il a tenu à adresser un message crucial à la jeunesse camerounaise. Il dit : « Jeune, tu n’impressionnes personne en devenant drogué, tu n’impressionnes personne en devenant vendeur de drogues, tu n’impressionnes personne en devenant voleur ou bandit. Tout ce que tu fais c’est que tu gâches ta vie. Toi élève à qui on a proposé des drogues, tu gâtes ta vie et ton école pour rien. J’ai gâchée mon école, j’ai commencé les drogues en classe de CM2. A toi jeune homme en tenue qui vient de débuter ta carrière, si on te propose de porter la drogue et de donner ton âme pour de l’argent, il faut refuser sinon tu gâches ta carrière et ta vie. J’ai gâché ma carrière, j’ai déshonoré l’armée et j’ai payé le prix, je suis allé en prison avec des pieds cassés et je ne voudrais pas que toi jeune tu vives ce que j’ai vécu… » S’adressant une fois de plus aux parents, il martèle : « Parent s’il te plait, tu n’aimes pas ton enfant plus que Dieu. Si ton enfant a des mauvais comportements, il insiste et il persiste dans ça, il faut l’abandonner en prison. On m’avait abandonné en prison et c’est ça qui a créé en moi l’électrochoc. Ton enfant veut vivre la vie des dangereux, laisse-le vivre cette vie. Laisse-le rencontrer la véritable vie qu’il veut vivre en prison, et là il va faire un choix entre la vie et la mort. Pour les parents qui ont pris part à cette causerie éducative, l’initiative est à féliciter au vu du sujet qui est actuellement au scanner dans la société camerounaise. Francine Tchakounte, parent habitant le quartier Essos a indiqué qu’elle a été surprise et même émerveillée d’apprendre beaucoup de choses sur les drogues. Avec ces nouvelles notions acquises, cette maman compte davantage prendre des précautions dans l’encadrement de ses enfants et promet de mettre davantage le dialogue au centre de leur éducation. Promotion de l’Entrepreunariat Jeunes Sur l’agenda des activités du projet « Vacances Responsables et Citoyennes », il y’a eu le 04 mai 2024, une autre causerie éducative sur le sujet des drogues avec les enfants et jeunes. Dans la même veine et pour divertir les enfants et jeunes inscrits dans le programme du prix Realengo, il s’est tenu une excursion à Ecopark, au quartier Ahala dans l’arrondissement de Yaoundé 3ème. La journée du 18 mai 2024, était dédiée à la fabrication du savon en liquide, du vinaigre, du menthol et eau de javel, ceci durant plus de 4heures. Les enfants et jeunes ont arborés les costumes de fabricants de produits. D’après Audrey Moutcheu, encadreur au sein de l’association SEKTEURA, cette activité a été pensée pour alléger la tache aux parents et enfants démunis du quartier Essos, et pour les permettre de s’occuper pendant la période de vacances. « Nous étions présents à ces ateliers pour mettre les enfants en confiance et leur faire comprendre qu’ils peuvent fabriquer ces produits pour gagner de

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