Chantiers Musicaux du Cameroun : La Phase 2 Sur les Rails avec 30 Experts Internationaux

Chantiers Musicaux du Cameroun : La Phase 2 Sur les Rails avec 30 Experts Internationaux

Pour cette 2eme phase des chantiers musicaux du Cameroun, près de 30 experts nationaux et internationaux ont été conviés à Yaoundé du 18 au 21 mars 2024. C’est un projet rénovateur qui a été mis en place par le Conseil Camerounais de la Musique (CCM) avec l’appui de la Coopération Française. C’est un programme de rencontres axées sur la structuration de l’industrie musicale du Cameroun dénommé « Chantiers Musicaux du Cameroun ». Tel qu’indiqué par le comité d’organisation, l’objectif principale est de mener une réflexion sur les enjeux et les perspectives de ce secteur artistique et économique de premier plan, et de proposer des solutions concrètes dans ses différentes composantes. Et entre autres, il est question de créer et structurer un réseau de professionnels sur tout le territoire ; Contribuer à la formation et la professionnalisation des acteurs camerounais de la musique ; Rédiger un schéma de développement de l’industrie musicale au Cameroun proposant la mise en œuvre d’objectif à court, moyen et longs termes. Revalorisation de l’industrie musicale Au cours de la cérémonie de lancement de cette 2eme phase qui s’est tenue à l’institut français du Cameroun (IFC), Didier Toko, président en exercice du Conseil Camerounais de la Musique a planté le décor en soulignant les contours de ce programme qui est exécuté en 6 mois (de janvier en juin 2024). Ledit programme se déroule en trois grandes étapes soutenues par l’élaboration d’un document cadre (le schéma directeur de la musique au Cameroun) qui posera un diagnostic froid sur la situation ainsi que les pistes et axes stratégiques de développement de l’industrie musicale. Selon Didier Toko, cette deuxième phase prévue du 18 au 21 mars 2024, en marge du YAMEX (Yaoundé Music Expo), est la suite des premières rencontres qui se sont tenues à Douala du 8 au 10 février de cette année. Il souligne que la première phase a permis de planter le décor sur le programme qui est soutenu par la Coopération Française. « Il faut dire que nous avons commencé par regrouper à Douala pendant trois jours des professionnels venant des dix régions du pays, pour identifier déjà leur savoir-faire et aussi identifier leurs besoins. Nous avons découvert que les problématiques sont diverses d’une région a une autre, d’où nous avons pensé qu’une seconde phase est nécessaire et nous devions faire intervenir des professionnels dans plusieurs domaines. Toute à l’heure nous expliquons par exemple que sur le plan fiscal, il y’a plusieurs entreprises qui créent de la musique mais qui ne sont pas sur le plan légal (qui n’existent pas. Et on s’est dit qu’on devait faire venir tous ces experts à Yaoundé pour une seconde phase. Des experts en fiscalité, marketing, communication et même en diffusion. » dixit Didier Toko. L’artiste musicienne et animatrice TV, Ruby Gyang a salué les efforts entrepris par le CCM qui a mis en place ce programme bénéfique. Elle a aussi souligné le fait qu’elle est venue acquérir de nouveaux outils qui l’aideront à être meilleure dans ses productions musicales. La jeune artiste camerounaise ajoute que, grâce à ce type de programmes, la musique camerounaise est sûre d’avancer sur le plan mondial et de se positionner au sommet. Des artistes de renommée internationale comme le camerounais Blick Bassy ont également pris part à ces rencontres qui se sont déroulées dans la capitale camerounaise sur plusieurs sites. Les quatre sites choisi pour ces ateliers étaient : L’IFC, le Centre culturel UBUNTU au quartier Fouda, où se tenaient les ateliers en tronc commun en matinée et en après-midi des ateliers de diffusion ; le cabinet Sciencage pour l’atelier de promotion, et le laboratoire de Bastos & Studio Ndabott pour l’atelier de production. A propos du Conseil Camerounais de la Musique Le Conseil Camerounais de la Musique est une association à but non lucratif créée en 2009 à Douala. Elle a pour objectif de : Timesnews2.info

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 OIT/PDCVEP : Les Agripreneurs Outillés à la Gestion d’Entreprise pour des Services Efficaces et Durables

OIT/PDCVEP : Les Agripreneurs Outillés à la Gestion d’Entreprise pour des Services Efficaces et Durables

Une vingtaine de formateurs du PDCVEP/MINEPIA prennent part du 11 au 23 mars 2024, dans les villes de Limbe et Bafia, à un coaching sur leur première utilisation des outils de création et de gestion d’entreprises de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Suivre les formateurs et formatrices lors de leurs premières formations des entrepreneurs et de leur prodiguer des conseils utiles pour encadrer les entrepreneurs selon la méthodologie GERME (Gérer Mieux Votre Entreprise), sur la base des expériences réelles d’application de cette méthodologie. Tel est l’objectif principal du coaching organisé conjointement par l’organisation internationale du travail (OIT) et le Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture (PDCVEP). Les sessions de coaching qui se déroulent simultanément dans les villes de Limbe, dans la région du Sud-Ouest et de Bafia dans la région du Centre font partie d’un programme mis en place conjointement par l’OIT et le PDCVEP depuis l’année dernière. Il s’agit pour les candidats formateurs et ce pendant deux semaines, d’être capacité sur la méthodologie, le contenu et les techniques d’animation, et en cas de coaching satisfaisant, de recevoir chacun leur attestation internationale de Formateur certifié TRIE (Trouvez votre Idée d’Entreprise) /CREE (Créez Votre Entreprise) ou GERME du BIT, adaptés au secteur agropastoral camerounais. A travers ce coaching qui s’achève le 23 mars 2024, il est question de s’assurer d’une part, de la qualité des plans d’affaires qui sortiront des structures d’incubation, et d’autre part que les agripreneurs déjà en activité seront bien accompagnés pour la gestion quotidienne de leur entreprise. Le changement attendu de l’intervention de l’OIT permettra que les centres d’incubation du MINEPIA/PDCVEP offrent davantage des services efficaces de création et de développement de très petites entreprises et petites et moyennes entreprises (TPE/PME) durables au profit des jeunes agripreneurs dans les chaines de valeur ciblées par le PDCVEP, à savoir bovines, porcines et piscicoles. Et à cet effet, dans le cadre de la mise en œuvre du PDCVEP, le MINEPIA et l’OIT ont signé il y a deux ans, un contrat de partenariat par lequel cette dernière apporte une assistance technique à travers le Projet d’Appui à la Relance de l’Entrepreneuriat Agricole Durable (PREA), dont l’objectif est de contribuer à la consolidation de la croissance inclusive en offrant les possibilités aux jeunes hommes et femmes agripreneurs de créer et de mieux gérer les entreprises et les coopératives durables dans les filières bovine, porcine et piscicole. Le PREA développe ainsi et met en œuvre des programmes de renforcement des compétences des centres d’incubation à offrir davantage des services efficaces de création et de développement d’entreprises durables aux jeunes agripreneurs dans les chaines de valeur ciblées, et contribuer à améliorer leurs revenus. Il faut rappeler que dans son approche de renforcement des capacités entrepreneuriales, l’OIT a mis au point le programme GERME (Gérer Mieux Votre Entreprise) qui est un programme de formation en gestion adressé aux structures d’appui aux micros et petites entreprises dans les pays en développement. Il utilise une méthode pédagogique participative d’apprentissage à travers des jeux d’entreprise et encourage les apprenants à agir à travers des plans d’actions formulés par leur soin à la fin de la formation. TimesNews2.info

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 Plan for Girls Project: Senators, Youths Address Social ills Plaguing North Region

Plan for Girls Project: Senators, Youths Address Social ills Plaguing North Region

Within the framework of the Plan for Girls Project, an advocacy session with parliamentarians was organized on March 7, 2024, in Yaounde, Cameroon. Urgent Actions Needed Fatoumata Mapaltei, a young girl from the locality of Tcheboa in the Benoué division of the North region, got entangled in a situation where her birth certificate was highly required. While trying to have the precious document, she discovered that thousands of children were deprived of birth certificates in the North region. In her advocacy memo, she disclosed that over 12.000 children could not sit for the 2023 official examinations in the North region due to lack of birth certificates. On her part, Solantine Mainipa, 17, who comes from the Lagdo subdivision said, that today she is filled with tears and remorse because her best friend got pregnant at an early age and was later unable to pursue her studies, and most importantly achieve her dreams. She believes, her young female friend and other girls in her school have been trapped in this situation because they were not well counseled. Miss Mainipa pledged the creation of safe spaces and centers in schools, as a move to address the challenges of comprehensive sexual education(CSE), and to help adolescents and young girls who are victims of several abuses to report on their cases. The young natives of Tcheboa and Lagdo subdivisions were speaking on Thursday, March 7, 2024, in Yaoundé during an advocacy session with parliamentarians. As two beneficiaries of the Plan for Girls project implemented by Plan International Cameroon in the North region, they volunteered to be spokespersons of other adolescents and youths for a positive change. The said advocacy session, gathered six senators from the North region, authorities, the Representative of the Canadian High Commission, youth leaders, champions, and the staff of Plan International Cameroon. Parliamentarians onboard The session which was mainly dedicated to advocacy brought together some six senators from the region of concern. These Senators who represent the Upper House of Parliament in Cameroon were convened to be informed of the social ills plaguing the well-being of their populations notably adolescents and youths, who constitute a major force in the development of the country. The Senators who praised the courage and engagement of the two young girls also acknowledged the fact that they are aware of such issues and have set the pace with some local authorities to remediate the situation, especially that of birth certificates which causes a lot of grievances. Senator Pierrette Hayatou said Plan International Cameroon should issue a memo stating some key interventions where they need to act. At the end of the session, Senator Oumarou Vaindang vowed to lead the young girls in their advocacy move. “We will first thank Plan International for this initiative. And we appreciate the fact that our children left our native North region to meet us in Yaounde to come and pose their daily worries. I think as elites and parliamentarians, we have to contribute to the well-being of our young girls in this part of the country. We all know the problems they brought up, these are serious issues that affect the majority of our population. This advocacy should not stay in our coffers, we have to accompany these young girls, so that, they can move out of these precarious situations.” He said. Senator Didjatou Oumarou, went further to reiterate the support of parliamentarians in this laudable initiative and said it will be done progressively. She added: “We are glad to have been associated with this project of Plan International and we have heard, if I have to say so, the different grievances made by our young girls from the North region. Our approach here is to help them, as we commit to accompany them in their advocacy, to have the results expected.” Plan for Girls Records Strides Speaking to media practitioners after the session, Edith Tambe epse Owona, Program Manager of the Plan for Girls project praised the progress made so far by the project and its level of implementation in the North region. She said: “We are happy with the environment which is becoming much more safe for adolescents. However, much has still to be done, in the sense that, service providers who are intervening in the different domains of the project have been trained, and made to understand the delicate stage of adolescence and the beautiful potential they all have. Henceforth, in their service delivery, and because of the capacity-building sessions they had, now they are more conscious of the fact that they need to make those services adolescent-friendly, and protective. They need to indeed be very conscious when they are dealing with adolescents. We will also celebrate the collaboration with key stakeholders like civil society organizations, mayors, and local authorities…” As concerns the perspectives, with regards to the numerous strides recorded by the project that entered year six, Edith Tambe epse Owona outlined the fact that Plan International Cameroon has set in place innovative measures to push forward the project. “We are marching up to the seventh year which is characterized by a lot of sustainability and one of the key successes regarding that, is the putting in place of a transition committee composed of different stakeholders, and Plan International Cameroon is taking the backstage. They are the ones to move on with key interventions and they commit themselves to say in which domain they will work on.” She narrated. About Plan for Girls Project Since 2018, this project supported by the Canadian High Commission has helped to empower adolescent girls in Benin and Cameroon. Through this project, youths have access to improved, adolescent-friendly services in the areas of education, sexual and reproductive health and rights, and economic empowerment by creating an integrated package of core, community-level activities for adolescents. The project uses an approach that puts girls at the center of its actions, working in collaboration with parents, community leaders, and governments, to advance gender equality and empower adolescent girls. It also addresses persistent challenges

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 JIF 2024 : Plus de 21.000 Femmes Paradent au Boulevard du 20 Mai à Yaoundé

JIF 2024 : Plus de 21.000 Femmes Paradent au Boulevard du 20 Mai à Yaoundé

Plus de 21.000 femmes ont pris part à la parade de la 39eme édition de la Journée internationale des droits de la femme, qui a été présidée par la Première dame, Chantal Biya. C’est le boulevard du 20 mai à Yaoundé, qui a servi de cadre comme il est de tradition, à la parade de la journée internationale des droits de la femme, le vendredi 8 mars 2024. Pour le défilé de cette 39eme édition, il y’avait au boulevard du 20 mai, plus de 21.000 femmes issues de plusieurs couches sociales. La parade qui s’est tenue durant plus de deux heures d’horloge a été présidée par la Première Dame, Mme Chantal Biya qui avait à ses cotes, Mme Marie Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la promotion de la femme et de la Famille, les Ministres et plusieurs autres les invités. Les femmes en rangs serrés Le défilé présidé par la Première Dame du Cameroun a duré plus de deux heures. Il a été constitué de 11 wagons à savoir : le secteur souveraineté, défense et sécurité, le secteur administratif générale et financier, le secteur enseignement, formation et recherche, le secteur communication, culture, jeunesse, sports et loisirs, le secteur santé, affaires sociales et sécurité sociale, secteur infrastructures, secteur production et commerce, secteur société civile, Associations féminines du département du Mfoundi, défilé motorisé et le wagon du MINPROFF comme à l’accoutumée a clôturé la parade. C’est exactement à 12heures top pile que la Première dame, Madame Chantal Biya est arrivée au boulevard du 20 mai. Elle a été accueillie par deux enfants puis place à l’exécution de l’hymne national du Cameroun. L’ambassadrice de bonne volonté a tenu une fois de plus à communier avec les femmes au cours du défilé. Des messages qui appellent à un investissement sur la femme, ainsi qu’à son autonomisation étaient en vitrine. Les femmes des administrations publiques, du secteur privé, de la société civile et du secteur informel comme l’association des buyam sellam du Cameroun, ont brillé par leur participation active et remarquables. Il était question de démontrer que les femmes jouent un rôle prépondérant dans le développement de notre pays et souhaitent être partie prenante à tous les niveaux de prise de décision. Toute en joie, la Première dame, Chantal Biya a encouragé toutes les défilantes à leurs passages à travers des applaudissements. La Ministre de la promotion de la femme et de la famille ainsi que les autres personnalités et diplomates présents au boulevard ont été émus par le joli spectacle offert au public. Il y’a eu au cours de la parade, un carré spécial de la société civile. Celui-ci comme les années antérieures était composé des femmes venues des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une véritable démonstration de force qui traduisait le vivre ensemble, la paix et l’unité au Cameroun. Au cours de leur passage, les femmes de ces régions anglophones ont chanté : « We are one, we are together » qui signifie en français « Nous sommes un, nous sommes ensemble ». Thème de la JIF 2024  Les festivités marquant cette 39eme édition de la journée internationale des droits de la femme étaient placées sous le thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Selon le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) : « Cette thématique nous invite à nous unir pour transformer les défis auxquels les femmes font face en opportunités. Il est également question de réfléchir sur la manière de façonner un avenir meilleur pour tous en luttant contre la pauvreté des femmes, à travers les réformes et institutions mises en place, le renforcement de la lutte contre les inégalités entre les sexes et l’amélioration des réponses aux besoins financiers de la femme et de la fille. » « Malgré les avancées, l’on observe encore des écarts dans de nombreux domaines entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons. Notre ministère n’attend pas reculer et à cet effet, nous devons accélérer la mise en œuvre des stratégies déjà mises en place afin d’atteindre l’Objectif de Développement Durable N°5 d’ici 2030, qu’on ne cessera jamais de répéter parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. Les femmes camerounaises expriment leur adhésion sans réserve aux politiques mises en route tous les défis de développement, dans un élan de patriotisme, de fraternité consolidée et d’unité » a indique Madame le Ministre, Marie-Thérèse Abena Ondoa. A propos de la JIF Le 8 mars est une journée internationale qui permet d’évoquer les acquis des femmes mais également de prendre la mesure des défis qui restent à affronter et de rappeler que l’amélioration des droits des femmes, leur participation à la vie politique et économique et l’égalité entre les sexes est un enjeu de société global qui nécessite la mobilisation et la contribution de toutes et tous. Reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, la Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans de multiples luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXème siècle, pour de meilleures conditions de travail, le droit de vote et la fin des discriminations entre les femmes et les hommes. Les manifestations organisées à travers le monde lors de cette journée permettent de célébrer les actes de courage et détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés. Cette journée est l’occasion d’évoquer les acquis des femmes, de prendre la mesure des défis qui restent à affronter et de rappeler que l’amélioration des droits des femmes, leur participation à la vie politique et économique et l’égalité entre les sexes est un combat de tous les instants qui nécessite la mobilisation et la contribution de toutes et tous. Ayouba Nsangou

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 IWD 2024: Plan International Cameroon Champions Girls, Boys in Accelerating Gender Equality

IWD 2024: Plan International Cameroon Champions Girls, Boys in Accelerating Gender Equality

Close to 30 young girls and boys were convened on Wednesday, 6th of March 2024, at the head office of the non-governmental organization in Yaounde as part of activities to mark International Women’s Day come March 8. As part of activities to mark the 39th edition of the International Women’s Day in Cameroon, humanitarian organization, Plan International Cameroon organized a media corner with close to 30 young girls, boys, and women. The event that took place on March 6, 2024, at the head office of the non-governmental organization in Bastos, Yaounde was an open discussion for girls and boys who expressed themselves on how to accelerate gender equality at their level. Discussions focused mainly on the theme of this year’s International Women’s Day, IWD 2024: “Invest in women, accelerate progress towards Gender Equality”. The media corner which is now a traditional activity inscribed in the agenda of the humanitarian organization, Plan International Cameroon, as a move to impact her influencing activities, has paved the way to another session with amazing stories and best practices from youths invited. The session anchored by Dr. Eddy Patrick Donkeng, Head of the communication and influencing department and Jacqueline Nkonla, Sexual and Reproductive Health and Rights Lead, took place in the form of an exchange with questions, answers and later came up recommendations from participants. Clovis Ayuk, country Gender Equality and Inclusion specialist for Plan International Cameroon said the media corner was aimed at thrilling these young girls and boys, to express themselves on the theme of this year and in another way, to partake in advancing children’s rights. He said: “Plan International Cameroon in its way to accompany the government with regarding the theme of this year, that is: investing on women, accelerating progress towards gender equality, organized this media corner that gathered young girls from different parts of the country… It is very important to get girls and let them involved practically into it. Through this activity, we are trying to get their understanding of the theme and what they can bring in. That is, what they want, what is that action in which they want to invest in, to be able to accelerate gender equality in the country. And of course, based on the recommendations made here by these young girls and boys, we will be able to accompany them and ensure they are taken into account in our programs and influencing activities.” Going by her experience as a young student who got pregnant in year one of the national advanced school of engineering in Yaounde(Polytech), Vanessa shared her story as one who lost hope at a given moment. Vanessa said she got pregnant at 20 when she just entered the prestigious school known as Polytech. At her age, she was determined to succeed in her education but with an unwanted pregnancy, her hope was shattered and she wished to abort. Her thoughts to abort finally faded, thanks to advice and support from her family and some close friends notably boys, she kept the baby and pursued her education. The 24-year-old student specializing in cybersecurity at Polytech narrated her story during the media corner with great enthusiasm and hope. She said the occasion is well seized to encourage young girls who believe that pregnancy is a fatality and can lead to failure in education. Just like Vanessa, Aichatou Oumarou who is a trained champion of children’s rights has incited her peers to work hard and never relent. Speaking to media practitioners, Aichatou 20, said activities of the international women’s day are crucial for young girls who will be the future women of tomorrow and who should be aware of the key role they will play in society. “An educated girl has an important role to play in the society tomorrow.” She underscored. Aichatou went further to boost the morale of other young girls and boys present, taking an example of her situation as an underprivileged girl who succeeded in going to school. Miss Oumarou said she is striving to be among the best thanks to Plan International Cameroon who allowed her to continue her studies and enrolled her into several educative programs. She narrated: “Whatever the difficulties you face in your life never give up! Always rise and believe in your potential, and say “Yes I can”. Always work hard and when you dream of achieving something in your life, wake up every day with this idea in your mind.” At the end of the session, the young participants expressed the will to have several other initiatives of this kind to build awareness and encourage parents to invest in both their male and female children. Let us recall that, since 1996, Plan International Cameroon has worked together with children, young people, supporters, and partners to strive for a just world, where we are all equal. To do that we tackle the root causes of the challenges and inequalities that children and young girls face. Elise Kenimbeni

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 Télécommunications : L’entreprise chinoise, ZTE peine à justifier le projet de plus de 70 Milliards de FCFA

Télécommunications : L’entreprise chinoise, ZTE peine à justifier le projet de plus de 70 Milliards de FCFA

Depuis plus de 11 ans, le projet du Renatu financé par le gouvernement camerounais et piloté par l’entreprise chinoise ZTE peine à voir le jour. Au Cameroun, l’entreprise des télécoms chinoise, Zhongxing Telecommunication Equipment (ZTE) ne cesse de nourrir les polémiques autour du projet baptisé : Réseau national de télécommunications d’urgence (Renatu). Ce projet qui est supposé voir le jour depuis 2020 et qui a été financé en hauteur de plus de 70 milliards de Francs CFA n’est jusqu’ici un mirage. A quoi s’attendre? En effet, nous sommes en 2024 et aucune fumée blanche ne présage dans le ciel, de quoi s’inquiéter lorsqu’une somme colossale a été déversée par le gouvernement camerounais en 2012 pour ce projet qui devait aider plusieurs talents des technologies de l’information et de la communication dans notre pays. Les travaux de réalisation du Réseau national de télécommunications d’urgence (Renatu) au Cameroun ont déjà mis 11 ans, pourtant selon les accords entre les parties, ce marché devait être en principe livré en 2020. Bien qu’il y a eu une réception provisoire en juin 2022, il s’est agi d’une phase qui « ouvre la période contractuelle de garantie pendant laquelle l’entreprise ZTE s’engageait à optimiser le réseau, ainsi qu’à accompagner le gouvernement dans la prise en main de l’infrastructure », a-t-on indiqué. Alors que la livraison des travaux de ce projet est très attendue et suscite même la curiosité sur le gigantesque œuvre qui sortira des fonds baptismaux, l’on apprend des sources sures que, le prestataire a engagé une fois de plus des démarches au Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) dans le but d’obtenir un budget supplémentaire estimé à 4 milliards FCFA. Dans le cadre de ce projet qui est au cœur des priorités du gouvernement camerounais et sous l’égide du Président de la République du Cameroun, il ya eu signature d’une convention de financement d’un montant partiel de 77,7 milliards FCFA, le 29 octobre 2013 entre le Ministère de l’économie, de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat) et la banque d’export-import de Chine (Eximbank-China). Et c’est le 05 février 2017, qu’a démarré effectivement le marché de réalisation avec ZTE. Bien que la situation est décriée par plusieurs experts, le projet demeure encore flou pour bon nombre de personnes. Il y’a plusieurs critères qui ne sont pas claires en commençant par le choix de la technologie 2G et des plateformes CDMA, jugés obsolètes, alors que la 3G était déjà disponible en 2013 lors de l’exécution dudit projet. Aussi, il ya la question de malversation financières qui est mise au centre et ce qui pousse certains à croire à une arnaque de l’entreprise. Des cadres de certains ministères concernés dans ce projet notamment celui du Minpostel sont soupçonnés d’avoir favorisé ZTE pour le pilotage de ce projet, ceci en échange des rétro-commissions. Une affaire qui ne cesse de faire couler encre et salive, et qui pourrait susciter davantage le questionnement du Président de la République qui accorde une attention particulière à ce projet bénéfique pour ses populations. Les composantes du projet Ce projet d’un l’importance est capitale, porte sur la construction d’une infrastructure comprenant cinq composantes. La première porte sur le réseau de radiocommunication à ressources partagées qui permet aux équipes gouvernementales de gérer les urgences de manière confidentielle et sécurisée, sans nécessairement avoir besoin de la connexion du réseau public. La deuxième composante de ce projet est liée au système de communications d’urgence qui vise à assurer la prise en charge des appels de détresse provenant des abonnés détenteurs d’un terminal mobile avec ou sans puce. En ce qui concerne la troisième composante, elle est relative à un système de vidéosurveillance, pour assurer la protection des personnes et des biens, en enregistrant et exploitant les images captées par des caméras. La composante quatre (04) est sur la vidéoconférence ou visioconférence. Un système qui permet, à partir d’un micro-ordinateur, de communiquer avec un interlocuteur à distance et le voir à travers une fenêtre virtuelle. Et pour la cinquième (05) et dernière composante de ce projet, elle s’appuie sur le système e-police. Ces composantes en principe devraient permettre une gestion efficace des communications sécurisées au Cameroun en cas d’urgence, avec un centre national des opérations d’urgence(Cnou) à Yaoundé, capitale du pays. Elise Kenimbeni

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 Human Rights Reporting & Fact-checking: Over 25 Online Journalists, Bloggers Better Equipped

Human Rights Reporting & Fact-checking: Over 25 Online Journalists, Bloggers Better Equipped

In a three-day workshop jointly organized by the United Nations Center for Human Rights and Democracy in Central Africa, the United Nations Development Programme, and in partnership with the Cameroon Bloggers Association, online media practitioners and bloggers were trained. The three-day training workshop that took over 25 online journalists and bloggers to Cameroon’s south regional town in Ebolowa, from February 27 to 29, 2024, was a blend of theories and practical exercises. Bloggers and online journalists who were at the heart of this training workshop, the first of its kind organized by the United Nations Center for Human Rights and Democracy in Central Africa and the United Nations Development Programme, have been upskilled on some basics of human rights laws; appropriate terminologies to be used in reports; responsible reporting and how to fact-check stories linked to human rights. Mastering Human Rights Reporting The training workshop officially launched by the Representative of the Mayor of Ebolowa was aimed at strengthening and building the capacities of bloggers and online journalists on fact-checking and human rights reporting. Before diving into the subject matter, the different participants who are online journalists and bloggers from across Cameroon’s ten regions, were granted some key notions on Human rights with a general introduction to the Universal Declaration, the United Nations Charter, and the United Nations General Assembly. The presentation delivered by Sanaa Makanga, Human Rights Officer at UNCHRD-CA permitted the various participants to have an overview of the different thematic. Also, to properly address human rights issues, participants were drilled on its correlation with the 17 sustainable development goals (SDGs). Ariel Afana, national economist at the United Nations Development Programme (UNDP) explained the importance of SDGs in Human Rights reporting. He said the achievement of SDGs by 2030 is critical as over 90% of targets overlap with human rights obligations in the normative framework and with a human rights-based approach stating no one is left behind in development progress. In the session dedicated to human rights terminology which was led by Fonyuy Kiven Timothy, Human Rights Officer at UNCHRD-CA, several notions were outlined. Online Journalists and bloggers were plunged into human rights reporting with jargon appropriate for their write-ups. They were equally given hints on how to avoid being entangled in court issues that could emanate from their articles or reports. One key activity undertaken on day one of this training workshop was that of reflecting on the social status of everyone, going by the fact that: “All human beings are born free and equal in dignity and rights…” as stated in Article 1 of the Universal Declaration. They were put on starting blocks through an exercise dubbed: “the power walk” They were able to assess the rights, opportunities, and privileges offered to various groups in the society. Apart from the aforementioned topics presented, journalists and bloggers brainstormed on effective and efficient communication strategies to be set in motion to promote human rights. Added to the notions acquired during the different sessions, participants who worked in groups were able to exchange and share best practices in case studies highlighted in the course of practical exercises. On the agenda of the training, there was a module on fact-checking. This in-depth session was conducted by Armelle Sitchoma Tamba who is a journalist, blogger, and trainer in fact-checking. Armelle Sitchoma shared with her peers some important techniques that are used to fact-check stories that trend online or on social networks. In the Human rights reporting sphere, she emphasized on the necessity to fact-check information, a video, or a photo before sharing or posting it. Participants better equipped Speaking to media practitioners at the closing session, Thierry Didier Kuicheu, newly elected president of the Cameroon Bloggers Association praised the initiative which to him has upskilled online journalists and bloggers who are nowadays key actors in the digital world. He said this workshop laid the foundations for a fruitful partnership between UNCHRD-CA, UNDP, the entire United Nations system, and government institutions that strive for the promotion of human rights. As media actors, they underscore the need to build a strong team and network that will efficiently collaborate with UNCHRD-DA, UNDP, and other institutional bodies that advocate for human rights in Cameroon and abroad. Human Rights Officer at UNCHRD-CA said the over 25 online journalists and bloggers gathered in Ebolowa have received rudiments in human rights reporting and are expected to act as champions in the media landscape. Mr. Fonyuy Kiven said: “We are shifting gradually to digital space where lots of things are done online and where people search more online news than on classic papers and other classic media outlets. Also, bloggers and online journalists are becoming the center of attraction. Meaning they cannot be left behind when it comes to Human Rights promotion and protection, when it comes to development reporting, or when it comes to humanitarian reporting. So, we organized these three-day training to strengthen the capacities of bloggers and online journalists on fact-checking and reporting on human rights, and there is also a focus on development reporting and humanitarian reporting which means that we are trying to build a core group of online journalists and bloggers who master human rights, who master development reporting especially about sustainable development goals…” He went further to call on the new cohort of trained journalists and bloggers to put into practice all the teachings acquired. “We want to see that what we have done here is put into practice and it is not about doing the training but it is about putting the training and knowledge that is acquired to practice. This means that we are expecting, the over 25 journalists and bloggers who have taken part in this training to effectively implement what has been discussed here, and through their respective blogs show that there is an interest in raising awareness across the board on human rights issues. They can specialize, they can decide to be general but the underlying fact is that they focus on human rights. They use

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