Winners of the #IAMSAFE CAMPAIGN Unveiled

Winners of the #IAMSAFE CAMPAIGN Unveiled

The winners of the #IAmSafe contest organized Society of Gynaecologists and ObstetriciansCameroon SOGOC in partnership with International Federation of Gynaecologist and Obstetricians FIGO have been known. The contest launched alongside the campaign that kicked-off on August 3, 2023 received 11 entries from young journalists, artists and activist. A panel of 3 judges evaluated the entries based on originality, creativity, content, style and quality on a total score of 100. It is based on this that, the winners are named as follows: 1st Position Penboy Official with a total score of 72/100https://drive.google.com/file/d/1oBc-Opzifb9QRFSYRUGd2bprOSKRL6r6/view?usp=drive_link 2nd Position Nformi Steve who records 71/100https://drive.google.com/file/d/1z8PU7uSLavWfBT0DRH6zW36TI44cPPmK/view?usp=drive_lin k 3rd Position Ndzi Giyo with a score of 64.6/100https://docs.google.com/document/d/1YOW0mSPFcEuNvP0ioIzcYRSz4zltFIYr/edit?usp=drive_li nk&ouid=106047804776285787611&rtpof=true&sd=true The contest held within SOGOC’s Advocacy for Comprehensive Abortion Care ACAC project running in its 5th year. The objective of the contest is: -To have at least 20000 people especially women and girls informed about the various stakeholders involved in the provision of safe abortion services in Cameroon. -To increase awareness about safe abortion services in Cameroon to over 20 000 persons as per the penal code. -To educate the public on the administrative and legal procedures of safe abortion for pregnancies resulting from rape. The contest idea is to engage participants (young activists, artists and journalists) in a competition using various art forms to raise awareness on the consequences of unsafe abortion and safe abortion services for eligible cases in Cameroon, to which the winners demonstrated an understanding. The best 3 entries mentioned above will receive: -First Prize is awarded a Laptop -Second Prize a brand new phone and communication credit. -Third Prize receives a brand new phone. NB: Compensatory prizes of communication credit will be provided to the 4th placed Buba Laura, 5th spot is occupied by Allen Tatah and 6th position Tantan Patience. We appreciate all the contestants for taking interest in this contest and hope through our various arts, we continue raising awareness on the consequences of safe and unsafe abortions Congratulations Again to the winners!!!. IamSAFE #IAmSafe #JSuisSAFE FIGO

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 Festival International Gurna : Doukoula Accueille la 7ème édition dès le 30 Octobre 2023

Festival International Gurna : Doukoula Accueille la 7ème édition dès le 30 Octobre 2023

En prélude à la 7ème édition du festival Gurna, une marche sportive de sensibilisation et de mobilisation a été organisée le samedi 07 octobre 2023 à Yaoundé. Pour cette 7ème édition, c’est la localité de Doukoula dans le département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord Cameroun qui va abriter du 30 octobre au 4 novembre 2023, ce grand rendez-vous culturel. Unisson à travers une marche sportive C’est le boulevard du 20 mai, au centre-ville de la capitale camerounaise, Yaoundé qui a servi de point de rassemblement pour cette activité mis en vitrine par les fils et filles des communautés Tupuri, Kéra et Wina du Cameroun et du Tchad qui ont en commun la danse patrimoniale appelée, Gurna. Réunis aux premières heures de la matinée du samedi 07 octobre 2023, malgré le climat glacial actuel, les filles et fils de ces communautés ont tenu à marquer leur présence dans les artères de la ville de Yaoundé. À 7heures 15 minutes très exactement, c’est le coup d’envoi qui a été donné pour le départ de la marche sportive de sensibilisation et de mobilisation. Dans les rangs, ils étaient près de la centaine à prendre part à cette activité qui annonce les couleurs et la qualité du show culturel à Doukoula. Munis de leurs bâtons à la main avec des tambours dans le but de symboliser la danse de leurs peuples, ils ont effectué tout au long de leur trajet des chants et danses, avec des arrêts dans certains grands carrefours de la ville notamment le rond-point primature, le carrefour éducation, carrefour Emia, le carrefour CETIC de Ngoa-Ekele avant de terminer le parcours au monument de la réunification. Un spectacle qui n’a pas laissé plusieurs passants indifférents au vu du charme et de la beauté artistique de ce peuple de guerriers. Le monument de la réunification, point de chute, a permis aux participants de la marche sportive de communier une fois de plus. D’abord des exercices sportifs, puis en chansons et danses. Le Président du comité d’organisation de ce festival a aussi saisi l’occasion pour dire un mot à ses frères et sœurs qui se sont mobilisés malgré les intempéries. À la fin de cette activité sportive, Gaston Rabe, le président du comité d’organisation a indiqué aux médias que cette édition connait une particularité avec plusieurs activités inscrit sur l’agenda. Comme à l’accoutumée, c’est des journées de réflexions, des artistes de tout bord invités à cette fête, avec des élites mobilisées du Cameroun, du Tchad et partout ailleurs. Cependant il a souligné le fait que cette marche sportive plante le décor pour des festivités riches en couleurs. Il dit :« Cette marche est organisée pour sensibiliser les populations camerounaises et internationale sur l’organisation de cette grande messe culturelle qui concerne les Kera, Toupouri et wina. Et cette année nous attendons plus de 10.000 participants en tenant compte de l’expérience vécue dans les éditions précédentes… » Il a ajouté qu’un colloque va se tenir le 14 octobre prochain en prélude au festival international Gurna. D’après le chef d’orchestre du comité d’organisation, ledit colloque va s’appesantir sur les maux qui minent la société en général et en particulier sur les problèmes que rencontrent les filles et fils de ce peuple du Mayo-Danay. Certaines élites présentes lors de la marche ont apprécié l’initiative qui comme d’habitude vise à resserrer les liens familiaux et d’amitiés qui existent entre ces différentes communautés. Madame Maïpa Koukreo, inspecteur numéro 2 au ministère de la promotion de la femme et de la famille était parmi les participants de la marche sportive de ce 07 octobre 2023. Elle a exprimé sa joie d’appartenir à un peuple fier de ses origines, de ses valeurs et de sa culture. « C’est une bonne initiative parce que ça permet à chaque fois de réunir ces trois communautés qui en réalité ne font qu’un seul peuple. Je suis à l’aise, fière de prendre part aux activités. Nous espérons que pour les prochaines étapes, il yaura plus de monde et au festival proprement dit, beaucoup seront présent pour cette jolie fête qui s’annonce grandiose. Et je voudrais humblement demander à tous nos frères et sœurs de se mobiliser pour ce festival, que chacun apporte sa contribution pour un succès total. » a indiqué Madame Maïpa Koukreo Comprendre le festival Gurna Le festival international Gurna est un cadre de manifestation culturelle et artistique qui vise à valoriser les rites, us et coutumes des communautés Tupuri, Kéra et Wina du Cameroun et du Tchad, ayant en commun le Gurna, danse patrimoniale ou encore expression rythmique et cadencée de l’esprit et du corps sous un son musical propre. Le Gurna dans sa symbolique de rassemblement et d’apprentissage est également le lieu de retrouvailles de ces communautés. C’est plus qu’un rendez-vous d’échanges d’idées constructives, de découverte de ce qu’ils ont en commun et d’identification des maux qui minent leurs sociétés dans le but commun d’amorcer un développement culturel, socio-économique harmonieux et durable. Elise Kenimbeni

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 Reproductive Health: FESADE Launches JASRAC Project in East Cameroon

Reproductive Health: FESADE Launches JASRAC Project in East Cameroon

Non-Governmental Organization specialized in Sexual and Reproductive Health, FESADE recently launched in Bertoua, East region its new project dubbed “JASRAC”. In a bid to improve access to sexual and reproductive health services as well as contraceptive products among adolescents and young people, and by the way achieve key indicators outlined in Cameroon’s investment case of the Global Financing Facility (GFF), the non-governmental organization known as “Femmes-Santé-Développement” in its French acronym FESADE, has launched on September 27, 2023 in Bertoua, East region a new project that will help to tackle some of these disparities and inequalities. To launch the project dubbed: “Jeunes en Action pour la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents au Cameroun (JASRAC)”,FESADE thanks to its technical and financial partner, Population Action International (PAI), gathered close to 30 participants in Bertoua. The participants selected were officials of the Ministry of Secondary Education, the Ministry of Youth Affairs and Civic Education, the Ministry of Women’s Empowerment and the family, key partners, the Ministry of Public Health, and representatives of youth action movements and associations of the host region. It was disclosed during this come-together that, the East region remains among the regions which are seriously crippled in terms of sexual and reproductive health services. From August to September 2023, a study was carried out by FESADE’s consultant, Jean Mirabeau Mahop to address the critical issues affecting young people in this part of the country. According to Jean Mirabeau Mahop, the study carried out in the health districts of Bertoua, Garoua-Boulai, Batouri, and Doume has shown limited access to SRH services by youths and adolescents. And, in the East region, one key issue highlighted in the study is the fact that young people involve themselves in sexual intercourse at early ages. Mr. Mahop said the youths and adolescents of the East region do not go to hospitals. There is a need to educate and sensitize them as well as to show them the benefits of having a safe sexual life. Valerie Gystiane Tsemo, Head of this project said the East region was targeted due to several gaps and inequalities which have been observed and unveiled in case studies. She said: “We have identified in our study several gaps which young people face and this concerns access to sexual and reproductive health services, contraceptive products and youths of this region face a lot of problems which have to be braced up. The project will be conducted mainly by youth associations. These youth associations are at the heart of the project and are expected to uplift this new challenge. And I wish to seize this occasion to express our thanks to Population Action International, PAI. It is an organization with innovative actions and which needs effective results.” Unveiling the challenges of this new project to support government’s actions in the East region, the Executive Coordinator of FESADE, Urbain Abega said it is a fresh impetus and praised the confidence bestowed on his organization by PAI. Urbain Abega believes that thanks to the technical and financial support of PAI, several unmet needs will be driven and youth associations have an open opportunity to showcase their know-how. At the end of the meeting and workshop, traditional leaders, government’s representatives and leaders of youth associations have expressed the will to effectively contribute and boost efforts for impactful results in this project. They have praised FESADE for implicating them in such an important project. Zakary Nyam, leader of a youth movement said JASRAC project comes in to reinforce underground activities carried so far, and will help mobilize a good number of youths and adolescents for outreach campaigns to be launched in some educative centers. Meeting the Unmet Needs According to Health Experts, one of the countries in sub-Saharan Africa where adolescent pregnancies are recognized as a public health challenge is Cameroon. Adolescent girls contribute to nearly 14 % of all childbirths in the country, 2.83 % of them being girls under the age of 16 (Kongnyuy et al. 2008, 149; Tebeu et al. 2010, 1-4; UNFPA Cameroon 2012, 11). It is recognized that childbearing begins early in Cameroon, with 29 % of adolescent girls either pregnant or already having one child (Institut National de la Statistique 2005, 1). For some of these young mothers, their pregnancies are intended and wanted, but for many, they are not. Evidence shows that Cameroonian adolescents follow a worldwide trend of having their sexual intercourse debut at an early age, with the mean age for their first sexual experience being at the age of 15. Additionally, many adolescents are engaged in unprotected sexual practices, combined with having multiple partners. This puts them at greater risk of unwanted pregnancies and also leads them to have unsafe abortions (Foumane et al. 2013). In Cameroon induced abortion is restricted by law, so the majority of abortions are performed under unsafe conditions. Numbers from the years 2000 and 2003 showed an estimated 20-29 unsafe abortions per 1000 women aged 15- 49 in Cameroon (Schuster 2010, 139). Also, it should be noted that Cameroon suffers regional disparities in health and nutrition outcomes with the three northern regions and the East region performing considerably worse than the national averages. It has been indicated that the proportion of girls between the ages of 15 to 19 who have begun childbearing is 44.2 percent in the East region and 23.4 percent in the Far-North region while in Yaounde, the rate is estimated at 7.6 percent. About Population Action International Population Action International (PAI) is an international, non-governmental organization that uses research and advocacy to improve global access to family planning and reproductive health care. One of the key missions of PAI is to ensure that every person has the right and access to sexual and reproductive health so that humanity and the natural environment can exist in balance with fewer people living in poverty. Elise Kenimbeni

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 JCI Cameroun : Boutchouang Nghomsi et sa Team chez le MINJEC

JCI Cameroun : Boutchouang Nghomsi et sa Team chez le MINJEC

Le bureau de la Jeune Chambre Internationale du Cameroun a été reçu en audience le 04 octobre 2023 par le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique. Les membres du bureau de la Jeune Chambre Internationale du Cameroun (JCI Cameroun) ne cessent d’être au four et au moulin. Ils se démarquent par une multitude d’activités sur le terrain, et font partie de ces jeunes qui militent pour un développement participatif. Ce 4 octobre 2023, la team qui est pilotée depuis quelques mois par Boutchouang Nghomsi Chancelin était chez le Ministre Mounouna Foutsou, patron du département ministériel de la jeunesse et de l’éducation civique au sein du gouvernement camerounais. Pour mettre le Ministre ainsi que ses collaborateurs à la page, la JCI Cameroun a été présentée. « La Jeune Chambre internationale, communément appelée JCI, est une organisation non gouvernementale internationale à but non lucratif regroupant des jeunes âgés de 18 à 40 ans. Il compte des membres dans environ 134 pays et des organisations régionales ou nationales. Elle est fondée par Henry Giessenbier, le 13 octobre 1915, Saint-Louis, Missouri aux États-Unis. Il est soutenu par quatre piliers à savoir : le développement personnel de ses membres ; l’offre des opportunités de développement de la responsabilité sociétale et la création de changements positifs par le biais de projets civiques au sein de la communauté de vie ; l’entrepreneuriat, le management et le leadership ; la promotion de la jeunesse à l’international… » L’équipe de la Jeune Chambre internationale a également indiqué qu’elle collabore avec le MINJEC et le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC). Christelle-Diane Wetche Youbi, candidate au poste de Vice-Présidente mondiale dit : « La JCI-Cameroun collabore avec le CNJC et le MINJEC sur toutes les questions qui concerne la Jeunesse. Il faut relever que c’est depuis 2016 que nous travaillons en synergie avec le CNJC pour trouver des solutions palpables aux problèmes que traversent les jeunes.    C’est la raison pour laquelle j’ai travaillé activement avec la DPEJ dans le cadre du PTS-Jeunes, ainsi que dans la mise en œuvre du projet Youth Conneckt Cameroun pour ne citer que ceux-là. » Au cours de l’audience accordée à l’équipe de JCI Cameroun, Christelle-Diane Wetche Youbi, a saisi l’occasion pour dérouler leurs attentes de l’équipe. Parmi les attentes citées, Christelle-Diane Youbi dit : « Nous avons besoin d’un accompagnement institutionnel à travers la signature d’une lettre de parrainage ; de l’appui à l’organisation d’une mission économique qui se tiendra en marge du congrès ; du paiement des billets d’avion et autres frais de séjour pour la délégation camerounaise et un appui à la mobilisation des ressources auprès des partenaires… » Au-delà de la candidature de Christelle-Diane Wetche Youbi, la team a présenté son plan d’action qu’elle va porter au congrés mondial de cet instance lors des prochaines élections. Prenant la parole, le Président de la JCI Cameroun, Boutchouang Nghomsi a indiqué que dans le cadre de leurs prochaines activités, ils souhaitent développer des partenariats afin de mettre sur pied des projets, notamment dans le domaine de l’Agroalimentaire, la transformation du bois, et de la transformation du textile, ceci pour favoriser l’insertion des jeunes et les encourager à entreprendre. David Ketem, Chef de la cellule de communication a souligné au cours de l’audience que la cellule de communication du ministère entend bien accompagner la JCI Cameroun dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie de communication visant à valoriser et à vulgariser leurs activités. Le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou à dans un premier temps félicité les responsables de JCI-Cameroun pour les valeurs qui sous-tendent cette organisation, leur leadership et surtout pour la qualité de leurs contributions aux côtés du gouvernement en matière de développement du capital humain jeune qui a un impact considérable sur la société. Dans son propos liminaire, Mounouna Foutsou a tenu à rappeler le partenariat entre la JCI et le MINJEC, et qui a un intérêt particulier pour la jeunesse camerounaise.  Selon le Patron du MINJEC, les dispositifs de participation citoyenne et d’insertion portés par le MINJEC à l’instar du PARIJEDI constituent une opportunité à travers laquelle les potentiels investisseurs pourraient identifier les ressources humaines éventuelles. Le Ministre a ajouté qu’il entend mettre tout en œuvre pour faciliter les conditions de travail de la JCI Cameroun et surtout pour les accompagner afin qu’elle puisse briguer un mandat de vice-présidence internationale en l’honneur du Cameroun. Avec cette marque d’estime accordée par le Ministre à ses convives, le président de la JCI Cameroun, Boutchouang Nghomsi a, à son tour exprimé les remerciements de sa team au patron du MINJEC qui a écouté avec attention leurs différentes préoccupations. Il dit :« Merci monsieur le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique pour cette opportunité que vous nous avez accordé. C’est en tant que lions Indomptables que nous entendons bien mouiller le maillot pour atteindre les objectifs qui sont les notre afin de hisser bien haut les couleurs du Cameroun. » Elise Kenimbeni

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 Education : Plan International Cameroon au Chevet des Jeunes Réfugiés et Déplacés Internes à travers le Projet READ

Education : Plan International Cameroon au Chevet des Jeunes Réfugiés et Déplacés Internes à travers le Projet READ

Les enjeux de ce projet ont été dévoilés le 29 Septembre 2023 à Yaoundé, au cours de la première réunion du comité national de pilotage. Education et Développement des Réfugiés, READ en abrégé, est le projet mis en œuvre par l’organisation non-gouvernementale, Plan International Cameroon. Le projet READ survient à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire dans le bassin du Lac Tchad ; l’épidémie de choléra déclarée dans la région de l’Extrême-Nord ; les attaques des groupes armés, les pillages, les kidnappings, les attaques des écoles, les incendies ; les manifestations, les émeutes, les mouvements liés au contexte socio-politique et économique, ainsi que les conflits intercommunautaires et les aléas climatiques. Ce projet qui est plutôt salvateur au vu des différentes crises qui affectent la scolarisation des enfants et jeunes dans ces parties du pays, va permettre notamment aux jeunes filles de renouer avec les salles de classes. Ce projet qui court du 22 juillet 2022 au 31 mars 2027 soit une durée de 4,5 ans vise directement près de 39.859 enfants et jeunes de 5 à 18 ans dont 52% de filles et au Cameroun précisément 10,263 enfants. En effet, le projet READ répond à un besoin urgent et croissant des enfants de 5 à 18 ans particulièrement des filles et des adolescentes dans les régions du Nord Cameroun et de l’Est du Niger touchées par le conflit, de poursuivre leurs études à un moment ou l’insurrection menace leurs droits à une éducation sûre, sensible au genre et protectrice. Il a été également indiqué que le projet READ va soutenir jusqu’à 100 organisations des réfugiés et personnes déplacées a l’intérieur du pays afin de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques, d’offrir des programmes d’éducation de qualité, surs et inclusifs et de mener des actions collectives et des activités de plaidoyer. Durant les travaux qui se sont tenus le 29 septembre au siège de Plan International Cameroun à Bastos, Yaoundé, Hervé Atangana Kouna, représentant du Ministère de l’Education de Base (MINEDUB) a présidé les travaux de tout premier comité national de pilotage dudit projet. Le Représentant du MINEDUB par ailleurs, Chef de la cellule de coopération a souligné le fait que ce projet est un grand ouf de soulagement pour les cibles des sites choisis. Il dit :« Plan International Cameroon à travers la mise en œuvre de ce projet, se propose d’autonomiser les réfugiés via des financements mais il faut savoir qu’il y a une règlementation qui encadre ce type d’activités. » « Des actions de plaidoyer ont été mises en place auprès des différentes autorités compétentes telles que le MINREX et le MINAT afin de trouver des voies et moyens, et surtout réfléchir sur des dispositions qui permettront que les ressources mobilisées, arrivent aux véritables bénéficiaires qui sont ces réfugiés. » a indiqué le Manager du projet READ, Antoine Richard Mvomo. Selon Monsieur Ongono Fabien, Programme Manager à Plan International Cameroon, l’heure est à la formation des organisations ciblées pour une mise en œuvre effective sur le terrain. « Notre plus grande victoire au prochain comité serait déjà qu’on ait eu l’accord de l’Etat pour financer ces groupes parce qu’ils doivent eux-mêmes manager leurs ressources. Ce n’est pas Plan International qui gère les ressources mais nous allons former les différentes organisations à manager personnellement leurs ressources. C’est ça notre défi et ceci entre dans notre stratégie mondiale 2023-2027. » Faut-il le rappeler, ce projet financé par Affaires Mondiales Canada (AMC) et mise en œuvre par Plan International Cameroon promeut l’accès à l’éducation de qualité et à l’apprentissage continu pour les enfants et les jeunes réfugiés âgés de 5 à 18 ans. L’organisation entend s’appuyer sur ces partenaires à l’instar de Public Concern (PC), l’Association de lutte contre les violences faites aux Femmes dans l’Extrême-nord (ALVF-EN) et ainsi que des organisations collectives dirigées par des réfugiés. Ayouba Nsangou

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 Cameroun : 500 Jeunes Ambassadeurs Formés pour Promouvoir la Paix

Cameroun : 500 Jeunes Ambassadeurs Formés pour Promouvoir la Paix

Ils ont pris part au forum national des jeunes pour la paix organisé ce 28 septembre 2023 à Yaoundé, capitale du Cameroun. Les prolongations de la journée internationale de la paix qui est célébrée chaque 21 septembre se poursuivent à Yaoundé avec des activités. Parmi ces multiples activités, il ya celle du forum national des jeunes pour la paix qui s’est tenue le jeudi 28 septembre 2023. Et pour ce, le Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique (MINJEC) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont permis à l’ONG MDDT, de mettre sur pied ledit forum national des jeunes pour la paix, où les différents ambassadeurs venus de toutes les régions du Cameroun ont été outillés sur comment sensibiliser leurs communautés respectives. Ce forum a été placé sous le thème :« Ensemble, luttons contre la radicalisation des jeunes au Cameroun ». L’objectif  de ce forum tel qu’indiqué par les promoteurs est de : « créer un espace à nos frères jeunes camerounais de réfléchir ensemble, de renforcer leurs capacités, de faire des propositions sur comment la jeunesse camerounaise peut participer dans le processus de la paix et prévenir la radicalisation des jeunes camerounais, parce qu’on a constaté que dans les régions en crise sont radicalisées et utilisées pour promouvoir la violence. » a expliqué l’Ambassadeur de l’Union Africaine pour la paix et par ailleurs l’un des initiateurs dudit projet, Christian Achaleke. L’un des ambassadeurs de la région de l’Extrême-nord, Hamadou Ahmadou a souligné le précieux caractère de la paix qui est un facteur de développement dans notre société. Hamadou Ahmadou dit : « Nous savons tous que la paix est un élément indispensable pour le bon fonctionnement d’une société. Durant ces journées de formation, nous avons appris plusieurs choses. Nous avons compris que la paix est indispensable pour tout le monde et nous devrons être unis et solidaires, nous devons propager la paix autour de nous. Dès que nous rentrerons dans nos localités respectives, nous allons organiser les groupes de travail et également leur informer des dispositifs pour la paix. » Conscient que la population du Cameroun est constituée de plus de 70% des jeunes, ce forum est une aubaine pour cette tranche d’âge qui pourra porter le message auprès des autres. D’où le parrainage du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique. Le Conseiller technique n°2 Pr Pascal Kum Awah représentant du patron du Ministre a fait savoir que ledit forum est pour bâtir un pays de paix. Au cours de cette cérémonie, les différents discours tenus se sont situés autour des messages de conscientisation et de développement.  Depuis ces derniers temps, le monde entier est secoué par des crises qui mettent à mal les populations. Face à ces situations déplorables, le PNUD n’est pas resté indifférent. « Au PNUD, nous pensons que la journée internationale de la paix est l’une des plus importantes journées qu’il faut célébrer. Nous voyons bien dans les actualités, les dommages si importants que le manque de paix apporte. En dehors des souffrances physiques de ceux qui vivent en situations de conflit, il y a tous les impacts comme nous actuellement ici au Cameroun, toutes ces inflations de plus de 20% par rapport à l’alimentation à cause de la guerre en Ukraine. Imaginez-vous que les personnes pauvres se trouvent encore plus pauvres. Donc pour nous, c’est une journée très importante à célébrer et qui va en droite ligne avec l’esprit du message du Secrétaire Général des Nations Unies et qui appelle à inciter toutes les parties prenantes à agir » a indiqué Mme Mondongou Camara Ginette, Chargée des Affaires au bureau du PNUD Cameroun.  Des propositions ont été faites pour permettre au gouvernement à travers le MINJEC de prendre les jeunes comme les partenaires de la paix, de donner les financements à la jeunesse afin de promouvoir la paix et bien d’autres. Nsangou Ayouba

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 Santé de Reproduction des Adolescents :Plan International Plaide Pour Une Plus Grande Implication De Tous les Acteurs

Santé de Reproduction des Adolescents :Plan International Plaide Pour Une Plus Grande Implication De Tous les Acteurs

Une réunion de plaidoyer et de dissémination des documents de la santé de reproduction des Adolescents (SRA) avec les parties prenantes s’est tenue le 27 septembre 2023 à Yaoundé au Cameroun. Un atelier d’un jour qui a rassemblé autour de la table, les responsables du Ministère de la Santé Publique (MINSANTE) et plusieurs partenaires techniques et financiers, parmi lesquels Plan International. L’objectif est de mobiliser et engager les décideurs ainsi que les partenaires techniques et financiers dans l’amélioration de l’accès et la qualité des soins et services pour les adolescents et les jeunes dans les formations sanitaires. Concernant les principales recommandations des travaux, il faudra élaborer une cartographie des interventions et services offerts, renforcer les capacités des personnels de santé mis à disposition des centres médico-scolaires et infirmeries scolaires et investir les camps de réfugiés dans le souci d’élargir le spectre d’intervention. Depuis 2022, le Ministère de la Santé Publique a rendu fonctionnel 31 unités cliniques d’adolescents au sein des formations sanitaires dans les régions du Centre, de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord. Ces unités de prise en charge restent encore à parfaire selon les experts qui en ont déterminé les limites dans les domaines de l’accueil et de l’orientation. Trois documents stratégiques,  qui vont servir de guide dans la promotion et la protection de la santé des adolescents, ont été présentés aux participants. Ils ont été produits sur le plan technique par Plan Cameroon International. Il s’agit du plan de communication en santé des adolescentes et des jeunes au Cameroun 2023-2026, le Manuel de référence du fonctionnement des services de santé adaptés aux adolescents et jeunes dans les formations sanitaires et autres points de prestations des services et le Manuel de formation des prestataires sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, et l’offre des services adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes. Ces documents souscrivent à la volonté d’harmonisation des interventions sur la santé de reproduction des Adolescents  (SRA) dans tout le pays. Un travail qui part du constat établit que les adolescents et les jeunes affrontent un ensemble de problèmes liés à la sexualité avec les IST/VIH, les grossesses et mariages précoces, la consommation des stupéfiants ou encore les violences basées sur le genre. Le faible accès aux informations et aux services de santé de qualité et le recul de l’encadrement familial sont entre autres freins à l’épanouissement de la santé des adolescents et des jeunes. Durant les travaux, un aperçu holistique de la situation de la SRA au Cameroun a été présentée, tout comme les résultats des recherches effectuées par Plan Cameroun International sur la SRA dans 5 régions du Pays et les documents opérationnels de la SRA réalisés au mois de Mai 2023 dans les régions du Centre, de l’Est, du Nord-Ouest et de l’Extrême Nord. Des adolescents de 15 à 19 ans et des jeunes de 20 à 24 ans issus d’un échantillon de 466 adolescents et jeunes ont été interviewés durant la recherche. Les documents qui sanctionnent cette étude ont été officiellement remis aux représentants des régions, à divers partenaires techniques et de la société civile, aux départements ministériels en charge des questions de jeunesse et aux médias. Une dissémination qui devrait toucher prochainement les camps de réfugiés comme celui de Minawao qui abrite près de 80% de réfugiés parmi lesquels de milliers d’adolescents et de  jeunes.   Monsieur Boukar, Inspecteur General des Services Administratifs,  représentant de Monsieur le Ministre de la Santé Publique, a présidé l’atelier de plaidoyer. Il a déclaré : « La santé reproductive des adolescents est une préoccupation majeur du gouvernement. Préoccupation partagée par le Chef de département ministériel de la santé. Ce que nous pensons véritablement de cette étude, nous sommes satisfaits des conclusions qui ont été délivrées ce jour à travers un certain nombre de recommandations qui ont été formulées à la suite des constats qui ont été faits. Nous avons noté qu’effectivement la santé reproductive des adolescents doit pouvoir être examinée avec un certain nombre d’attentions parce que les adolescents c’est la population de demain. Le Président de la République souligne toujours que la jeunesse est le fer de lance de la Nation donc autant on prépare en amont la bonne santé de ces adolescents autant on aura une population  dans l’avenir qui est en bonne santé » La santé des adolescents est une préoccupation majeure pour Plan Cameroun International car rentrant dans sa Stratégie Pays qui est l’objectif numéro 2 qui veut que les adolescents soient au centre des décisions. Cette étude est l’aboutissement d’un long processus y afférant.  Jean Patient Tsala

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 Centre Educatif Triso-Cœur : Un Havre d’Espoir et de Vie pour Enfants en Difficulté d’Apprentissage au Cameroun

Centre Educatif Triso-Cœur : Un Havre d’Espoir et de Vie pour Enfants en Difficulté d’Apprentissage au Cameroun

Le centre éducatif Triso-cœur met en vitrine de nouveaux programmes pour faciliter l’éducation des enfants en difficulté d’apprentissage à Yaoundé. Situé au quartier Mendong, lieu-dit TKC carrefour entrée prodige, le centre éducatif Triso-cœur fait partie des quelques écoles spécialisées pour enfants en difficulté d’apprentissage dans la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun. Créé le 21 Février 2022 par une jeune dame, au nom de Vanessa Kengne Mechin, le centre éducatif Triso-cœur a pour vocation la prise en charge les enfants nés d’une trisomie et de paralysie cérébrale. Pour un accompagnement efficient et de qualité de ces enfants en difficulté, qui très souvent développent un quotient intellectuel au fil des années, le centre éducatif Triso-cœur a une équipe de deux (2) éducatrices spécialisées, une psychomotricienne et une orthophoniste, ceci pour un total de 8 enfants à ce jour. Le centre éducatif Triso-cœur, qui au départ est né et légalisé sous l’association du même nom, le 17 janvier 2020, a mis sur pied une gamme de programmes parmi lesquels : le  « after school », qui vise à permettre à l’enfant en difficulté d’apprentissage de mieux suivre ses encadreurs dans des écoles classiques ou inclusives. Le programme « after school » du centre Triso-cœur qui se tient lundi, mercredi et vendredi de 14 heures à 17 heures, comprend entre autres : l’éducation spécialisée, la neuro-psychomotricité et des cours d’orthophonie à la demande des parents. Un véritable challenge pour Vanessa Kengne qui se déploie dans l’optique de voir ces enfants vivants avec un  handicap à l’école. Efficacité des programmes Il est 9 heures passé 30 minutes ce mardi matin lorsque nous assistons à un cours de psychomotricité. Nadège Magnie, jeune psychomotricienne formée fait une séance avec la petite Reine Elie âgée de 8 ans. Cette dernière lit les lettres de l’alphabet français. Par la suite, la petite Reine Elie est soumise à une activité d’écriture et de reconstruction des lettres, tandis que les  éducatrices suivent très attentivement les autres enfants qui sont aussi soumis à des exercices de tri, rassemblement de bâtonnets, de construction de puzzle etc. Les enfants du centre éducatif, qui sont  âgés de 5 à 10 ans, suivent un apprentissage qui respecte les normes d’une salle de classe en fonction des capacités des uns et des autres. Ils ont également, au quotidien, des heures de cours et des pauses sous l’œil vigilant des encadreurs au vu des différents comportements observés.  La patience des encadreurs est exemplaire car il n’est pas facile de tenir certains enfants. Les humeurs matinales, les caprices et parfois le refus de coopérer avec les éducatrices doivent être gérées. Certains veulent repartir avec leurs parents juste pour aller dormir ou visionner la télévision à la maison. Selon la promotrice du centre, il y a beaucoup d’enfants que les parents viennent déposer le matin et reviennent chercher le soir juste pour remplir les formalités. Elle indique que : « La plupart sont découragés ils ne croient pas à un changement, or c’est faisable. Il ya des enfants qui sont arrivés ici ils n’arrivaient pas à se socialiser avec les autres pourtant aujourd’hui ils rient et jouent ensemble. » Elle ajoute : Nous avons, en quelques semaines, observés les comportements de chaque enfant et nous savons qu’est ce qui bloque chez chacun d’entre eux, nous savons comment chacun réagit. Beaucoup veulent juste jouer et ne veulent pas travailler, ils font montre de paresse lorsqu’ils sont soumis à des exercices parce que de retour à la maison les parents ou tuteurs ne les soumettent pas à ces exercices et bien encore il y’a le fait que certains quand ils rentrent à la maison, le parent estime qu’il doit se reposer. En réalité, c’est une éducation continuelle… » Une cause, une passion Vanessa Kengne, qui a le cœur dévoué à la tâche est une jeune camerounaise, la trentaine révolue, qui a dû abandonner ses études et ses rêves ainsi que plusieurs autres activités pour se consacrer à ce projet de rééducation des enfants atteints de trisomie et de paralysie cérébrale.  Tout commence un 7 septembre dans la maternité d’un hôpital de la place, Vanessa vient d’accoucher et apprend qu’elle est maman d’une fille. Toute heureuse et éblouie, elle veut voir son enfant, cependant une infirmière lui annonce, d’un ton calme, que l’enfant a une malformation et a une trisomie. Lorsque Vanessa découvre l’enfant, au premier regard c’est le désespoir, elle pleure et refuse d’accepter cela nous confie-t-elle lors de nos échanges. La jeune maman abandonnée à son propre sort par tous ses proches va devoir affronter les réalités de la vie. C’est au fil du temps et avec l’aide de Dieu, déclare Vanessa « qu’elle a pu surmonter et transgresser ces barrières psychologiques et morales ». Vanessa a appris à aimer ce don reçu de Dieu. La petite Reine Elie Ndzie, âgée de 8 ans est la source de bonheur et d’inspiration de Vanessa. Grâce à Reine, elle s’est battue contre vents et marées pour mettre sur pied ce projet.  Durant l’interview, elle nous révèle que beaucoup n’ont pas cru en elle au départ, lorsqu’elle décide de dédier sa vie à la cause des enfants atteints de trisomie. Elle a dû puiser dans ses petites économies pour créer l’association puis le centre éducatif.  Le matériel d’apprentissage bien que coûteux et pas à la portée du citoyen lambda a été acquis au fil du temps. La jeune Vanessa, il y a trois ans (2020) lorsqu’elle lançait ce projet, a été motivée par le fait que sa fille Reine n’avait pas une école appropriée consacrée au suivi des enfants atteints de la même pathologie. Selon Vanessa, il ya eu des situations de refus et de rejet dans des écoles dites inclusives, sa fille n’était pas admise en salle de classe. Elle a dû batailler pour que cette dernière intègre une école privée du quartier Mendong mais ce n’était pas une cause gagnée au vu du type d’enseignement. La petite Reine Elie ne se retrouvait pas avec les autres enfants. Il a fallu que Vanessa Kengne crée une école spécialisée afin d’aider sa fille et

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