Pour cette 2eme phase des chantiers musicaux du Cameroun, près de 30 experts nationaux et internationaux ont été conviés à Yaoundé du 18 au 21 mars 2024.
C’est un projet rénovateur qui a été mis en place par le Conseil Camerounais de la Musique (CCM) avec l’appui de la Coopération Française.
C’est un programme de rencontres axées sur la structuration de l’industrie musicale du Cameroun dénommé « Chantiers Musicaux du Cameroun ».
Tel qu’indiqué par le comité d’organisation, l’objectif principale est de mener une réflexion sur les enjeux et les perspectives de ce secteur artistique et économique de premier plan, et de proposer des solutions concrètes dans ses différentes composantes.
Et entre autres, il est question de créer et structurer un réseau de professionnels sur tout le territoire ; Contribuer à la formation et la professionnalisation des acteurs camerounais de la musique ; Rédiger un schéma de développement de l’industrie musicale au Cameroun proposant la mise en œuvre d’objectif à court, moyen et longs termes.
Revalorisation de l’industrie musicale
Au cours de la cérémonie de lancement de cette 2eme phase qui s’est tenue à l’institut français du Cameroun (IFC), Didier Toko, président en exercice du Conseil Camerounais de la Musique a planté le décor en soulignant les contours de ce programme qui est exécuté en 6 mois (de janvier en juin 2024).
Ledit programme se déroule en trois grandes étapes soutenues par l’élaboration d’un document cadre (le schéma directeur de la musique au Cameroun) qui posera un diagnostic froid sur la situation ainsi que les pistes et axes stratégiques de développement de l’industrie musicale.
Selon Didier Toko, cette deuxième phase prévue du 18 au 21 mars 2024, en marge du YAMEX (Yaoundé Music Expo), est la suite des premières rencontres qui se sont tenues à Douala du 8 au 10 février de cette année.
Il souligne que la première phase a permis de planter le décor sur le programme qui est soutenu par la Coopération Française.
« Il faut dire que nous avons commencé par regrouper à Douala pendant trois jours des professionnels venant des dix régions du pays, pour identifier déjà leur savoir-faire et aussi identifier leurs besoins. Nous avons découvert que les problématiques sont diverses d’une région a une autre, d’où nous avons pensé qu’une seconde phase est nécessaire et nous devions faire intervenir des professionnels dans plusieurs domaines. Toute à l’heure nous expliquons par exemple que sur le plan fiscal, il y’a plusieurs entreprises qui créent de la musique mais qui ne sont pas sur le plan légal (qui n’existent pas. Et on s’est dit qu’on devait faire venir tous ces experts à Yaoundé pour une seconde phase. Des experts en fiscalité, marketing, communication et même en diffusion. » dixit Didier Toko.
L’artiste musicienne et animatrice TV, Ruby Gyang a salué les efforts entrepris par le CCM qui a mis en place ce programme bénéfique. Elle a aussi souligné le fait qu’elle est venue acquérir de nouveaux outils qui l’aideront à être meilleure dans ses productions musicales. La jeune artiste camerounaise ajoute que, grâce à ce type de programmes, la musique camerounaise est sûre d’avancer sur le plan mondial et de se positionner au sommet.
Des artistes de renommée internationale comme le camerounais Blick Bassy ont également pris part à ces rencontres qui se sont déroulées dans la capitale camerounaise sur plusieurs sites.
Les quatre sites choisi pour ces ateliers étaient : L’IFC, le Centre culturel UBUNTU au quartier Fouda, où se tenaient les ateliers en tronc commun en matinée et en après-midi des ateliers de diffusion ; le cabinet Sciencage pour l’atelier de promotion, et le laboratoire de Bastos & Studio Ndabott pour l’atelier de production.
A propos du Conseil Camerounais de la Musique
Le Conseil Camerounais de la Musique est une association à but non lucratif créée en 2009 à Douala. Elle a pour objectif de :
- Contribuer au renforcement des relations être toutes les parties prenantes du secteur musical et à une meilleure structuration de l’industrie musicale au Cameroun ;
- Créer et structurer un réseau de professionnels sur tout le territoire ;
- Viser au renforcement des relations entre les associations et entreprises musicales
- Encourager l’organisation des séminaires, festivals, concerts, ateliers, réunions d’experts ;
- Contribuer à la formation et à la professionnalisation des acteurs camerounais de la musique
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