Présidentielle 2025 : Le Conseil de la Jeunesse Afro-Arabe et le CNJC Prônent la Cohésion Sociale

Présidentielle 2025 : Le Conseil de la Jeunesse Afro-Arabe et le CNJC Prônent la Cohésion Sociale

C’était au cours de la conférence de presse organisée le mardi 23 septembre 2025, au siège du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC) à Bastos, Yaoundé. Le conseil de la jeunesse Afro-Arabe, représenté par son vice-président, Philip Lawrence, et les membres du conseil national de la jeunesse du Cameroun, étaient face aux hommes et femmes des médias le mardi 23 septembre 2025 à Yaoundé. Il était question au cours de cette rencontre avec les professionnels des médias de mettre en exergue le type de comportement que devra adopter la jeunesse camerounaise pendant l’élection présidentielle prévue le 12 octobre prochain. « Ne faites pas confiance aux médias qui véhiculent de fausses informations. Soyez capables de choisir des informations qui vous aident. Soyez unis pour que votre pays avance dans la paix.».  Ceci est la substance du message délivré par Phillip Lawrence, au cours de la conférence de presse organisée le 23 septembre 2025 à Yaoundé. Il ajoute : « Dans quelques jours, les Camerounais seront appelés à élire le président de la république. Cette période électorale est souvent très animée, et tout peut d’ailleurs basculer en un laps de temps. » Afin de mettre un terme à ces messages de haine, de tribalisme et de désinformation qui circulent au quotidien dans l’espace public et sur les réseaux sociaux et médias, Cédric Messambe, Secrétaire Général du CNJC porte-parole de la délégation du conseil de la jeunesse Afro-Arabe a tenu à partager les conséquences néfastes de la guerre en période électorale en prenant pour exemple les deux Soudans, avant de s’attarder sur comment il est possible de sortir de cette élection sans dégâts. Cédric Messambe a poursuivi ses propos en soulignant que la paix et la cohésion sociale sont des principaux atouts qui sont chers au développement d’une nation comme le Cameroun. Il dit :« Nous avons bénéficié de cette plateforme qui nous permettra davantage d’équiper les jeunes camerounais sur les méfaits de la mauvaise information en période électorale et d’attirer leur vigilance pour que le Cameroun demeure une nation en paix » Cet échange avec la presse locale s’est tenu au lendemain de la signature du mémorandum d’entente entre les deux institutions. Le CNJC est désormais partenaire du Conseil de la jeunesse Afro-Arabe. Les deux conseils vont devoir cheminer ensemble pour le développement de l’Afrique et du monde. Par cette alliance, le Cameroun entend « renforcer les capacités des jeunes dans plusieurs domaines, pas seulement en termes de leadership ou de promotion de la paix et de prévention des conflits, mais aussi dans l’entrepreneuriat, tel que l’art et la culture », a ajouté Cédric Messambé. Le conseil de la jeunesse afro-arabe entend mettre à la disposition du CNJC un document de lutte contre la consommation de la drogue et l’immigration clandestine en milieu jeune. À titre de rappel, le conseil de la jeunesse Afro-Arabe a vu le jour en 2004. Il repose sur trois piliers : les jeunes, la paix et le développement, et compte 57 pays membres.   Ayouba Nsangou

Read More
 Paiement des Droits Universitaires via MoMo : Mobile Money Corporation Offre Une Solution Innovante aux Cops de Yaoundé I

Paiement des Droits Universitaires via MoMo : Mobile Money Corporation Offre Une Solution Innovante aux Cops de Yaoundé I

L’Université de Yaoundé I et Mobile Money Corporation (MMC) ont officiellement lancé le paiement digital des droits universitaires via MoMo au cours d’une cérémonie qui s’est tenue le mardi 23 septembre 2025 à l’amphi 300 de l’université. C’est une grande innovation au sein du milieu estudiantin camerounais. Les étudiants pourront désormais s’acquitter de leurs frais universitaires via l’application mobile money de MTN Cameroon. Dans un premier temps, c’est l’université de Yaoundé I qui entre dans le train de cette solution digitale grâce à un partenariat signé entre Pr. Remy Magloire Etoua, Recteur de l’université de Yaoundé I et Monsieur Nono Alain Claude, Directeur Général de Mobile Money Corporation (MMC) de MTN Cameroon. Paiement via MoMo, une solution innovante pour les étudiants Pour officialiser ce nouveau partenariat, une cérémonie a été organisée le mardi 23 septembre 2025, à l’amphi 300 du campus de l’université de Yaoundé I. Une cérémonie riche en couleurs avec des chants, des jeux ou encore des quiz, mais surtout ponctuée par une série de discours et des échanges entre les cadres de MMC et les étudiants présents. Prenant la parole au cours de l’évènement, Alain Claude Nono, Directeur Général de Mobile Money Corporation, a souligné l’importance de ce nouveau partenariat qui voit officiellement le jour au sein du campus de la mère des universités au Cameroun. Le Directeur General de MMC a indiqué que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre au sein des universités camerounaises afin de mettre fin aux longues files d’attentes et les paiements fastidieux. Désormais tel qui l’a relevé, l’étudiant a la possibilité de payer ses droits universitaires ou qu’il ou elle soit grâce aux avantages qu’offre l’appli de MoMo. La rapidité, la sécurité et la transparence sont là quelques éléments cités comme avantages pour cette initiative innovatrice. Le représentant du Recteur de l’université a, à son tour dans son discours de circonstance salué cette nouveau partenariat qui vient faciliter dès aujourd’hui le paiement des frais universitaires. La rapidité et la traçabilité que cette application apporte sont des points majeurs mis en vitrine par Pr. Njoya Jean, Vice-Recteur, représentant du Recteur de l’université de Yaoundé I. Durant la cérémonie, un spot vidéo démontrant les différentes étapes de la procédure de paiement a été projeté. Les étudiants venus nombreux assistés a la cérémonie ont saisi l’occasion pour poser de nombreuses questions liées a certaines contraintes qui pourront interférer sur l’application. Le staff de MTN Cameroon a également apporté de nombreux éclaircis sur les problèmes relevés par les étudiants. À la fin de cette cérémonie, les représentants des deux institutions désormais partenaires ont salué cette collaboration fructueuse qui se veut pérenne. Alain Claude Nono dit :« Comme vous le savez, Mobile Money Corporation de MTN a toujours été leader et pionnier au Cameroun dans les services financiers mobiles, que ce soit en termes de nombre de clients artistiques ou que ce soit en termes de services proposés. Aujourd’hui, nous scellons avec fierté ce partenariat avec l’Université de Yaoundé-Premier qui va permettre une digitalisation et une automatisation complètes des frais académiques pour les étudiants de l’université. Ceux-ci pourront, à partir d’un lien Internet, payer en temps réel leurs frais. Ils rentreront leur matricule et ils auront directement, dans leur téléphone, un lien qui leur permettra d’avoir une preuve de paiement qui est reconnue par les autorités de l’université. Ils peuvent également faire ce paiement par USSD si cela est nécessaire. Donc, ici, il y a de la digitalisation, il y a de la traçabilité, il y a de la rapidité et ça, c’est tout ce que MTN est au Cameroun, c’est-à-dire leader et pionnier dans les services financiers. » Pr Njoya Jean, Vice-Recteur quant à lui, a réitéré l’importance de cette initiative qui viendra faciliter davantage le paiement des droits universitaires pour de nombreux étudiants camerounais inscrits à l’université. Il dit :« Vous savez, la digitalisation et la numérisation sont entrées dans nos mœurs et nos habitudes déjà. Nous avons commencé cela à travers les triptyques impulsés par le chef d’État, c’est-à-dire la numérisation et la professionnalisation des enseignements. Aujourd’hui, MTN nous apporte un autre produit beaucoup plus important qui pourra améliorer notre gouvernance financière dans nos rapports avec les étudiants en termes de paiement de leurs droits universitaires. Vous avez tous suivi la démonstration qui a été faite. Avec un seul clic, l’étudiant se sera acquitté de ses droits. Cela nous permet également de tenir une bonne comptabilité dans notre institution parce qu’avec le phénomène de la massification, c’est-à-dire l’augmentation considérable du nombre d’étudiants, on ne peut plus, bien évidemment, gérer le paiement des droits universitaires manuellement. Donc, cette solution est éminemment importante et nous apporte un plus dans notre gouvernance universitaire. » Avantages du partenariat Comme il a été relevé par le staff de MMC, cette nouvelle option de paiement des droits universitaires via l’appli MoMo offre tout d’abord aux étudiants des avantages tels que : La rapidité : Le paiement est instantané depuis un téléphone, qu’il s’agisse de la préinscription, d’un versement partiel ou du paiement complet des droits. La simplicité : L’étudiant accède au lien direct de l’Université de Yaoundé I https://uy1.univpay.cm et saisit son numéro de matricule. Il peut également se rendre sur le lien général univpay.cm pour choisir son université. L’accessibilité : disponible partout, même en dehors de Yaoundé. La sécurité : reçu numérique disponible et vérifiable à tout moment et zéro stress : plus besoin de faire la queue ou de chercher la monnaie. En ce qui concerne les avantages de l’université, elle offre : La traçabilité totale : rapports détaillés par étudiant (nom, matricule, filière, montant, année académique). L’authenticité garantie : reçus numériques des étudiants sécurisés, vérifiables en temps réel. La gestion modernisée : tableaux de bord dynamiques, collectes par faculté/département, statistiques mensuelles et rapports de décaissement. La réduction des risques de fraude et de manipulation de fonds.   Comment ça marche concrètement? L’étudiant se connecte sur https://uy1.univpay.cm (ou www.univpay.cm et choisit son université). Il saisit son numéro de matricule. Il sélectionne le type de frais : préinscription, droits partiels, droits complets Il paie via

Read More
 Elections Cameroon Releases Tactile Jackets for Visually Impaired Voters

Elections Cameroon Releases Tactile Jackets for Visually Impaired Voters

Elections governing body in Cameroon officially launched on September 17, 2025, the use of tactile jackets to enable visually impaired persons to cast their votes during the upcoming presidential. Ahead of the October 12, 2025, presidential election, Elections Cameroon has launched a new mechanism that facilitates the voting process for visually impaired persons. The tactile jackets, as it is called, were officially presented by ELECAM to leaders of political parties, heads of associations or organizations of people living with disabilities(PWDs), and the media. The Director General of Elections Cameroon, Dr. Essousse Erik, chaired the ceremony alongside Deputy Director General, Abdoul Karimou. In his welcoming speech, Dr. Essousse Erik, Director General of Elections Cameroon, said this newly set up mechanism comes in to reinforce the inclusion policies put in place by the government and actions to leave no one behind. The Director General of ELECAM said: “Through this sensitization campaign our objective is to firstly inform how the tactile pocket functions so that everyone should know how to use it without any difficulty on the election day. Secondly, we wish to assure you that your vote counts and that all measures have been taken to ensure that participation is effective, secret, and respected.” “Democracy becomes stronger when it offers freedom of speech to all, without any distinction whatsoever. Usage of the tactile jacket is not only an electoral technique, it is above all a powerful symbol: that of equal rights, inclusion and respect of diversity…” He added. The use of the tactile jackets was demonstrated in French and English, respectively, by Mr. Ekotto Franck of ELECAM’s communication unit and Mr. Somb Lingom, president of the Association for the Promotion of Assisted Technologies and the Education of the Blind. Speaking to media practitioners at the end of the launch event, Dr. Essousse Erik once more outlined the importance of this innovative tool. He stated: “What we have to remember from this voting mechanism for the visually impaired is that it now allows them to be much more inclusive for all of them. Before, there was only writing. Now, all the visually impaired can write. So, now we have to find a mechanism that integrates those who write and those who do not write. It is in the principle of the tactile. That is, the points that are on this cover allow those who are not visually impaired to identify their candidate by the points that are on the cover. This means that from 1 to 12, if your candidate is the first, or the second, or the third, you identify him by the points that are on the cover. So I believe that now our system, which is an inclusive system, allows all the visually impaired to vote in all serenity, in all confidentiality, in all dignity.” On his part, Somb Lingom, prominent journalist living with a visual impairment and president of the Association for the Promotion of Assisted Technologies and the Education of the Blind, who actively contributed to this new mechanism set up by ELECAM, appreciated this move. “We highly salute what ELECAM has done by coming up with these tactile jackets, which are helping blind persons or persons with visual impairment to cast their votes confidentially and secretly, because one of the worries that people with visual impairment had was the capacity of voting whom they want to vote without any third party knowing what they are doing. Now, thanks to ELECAM, it is possible, and we highly appreciate that. This is a serious advancement or progress in the democratic move and political inclusion. I think from these steps, political parties will understand that if ELECAM is doing this, it means that they too should open broader ways to persons with disabilities. Let me recall that persons with disabilities in general represent 10 percent of the overall population in Cameroon. So, if we think we consider that Cameroon has about 30 million inhabitants, then you have about three million people who are living with disabilities. You can agree with me that this is a very strong electoral force that political parties have to reckon with…” Other key actors such as the Executive Director of the platform Inclusive Society for Persons with disabilities in Cameroon, praised the initiative and outlined the fact that ELECAM is making great strides for an inclusive and participatory electoral process. Emmanuelle Tchotchom saluted this innovative move and said: “This is a great innovation of Elections Cameroon because a lot of visually impaired people do not read Braille. So the handwritten bulletin with dots that identifies each candidate is really welcomed because visually impaired people are already there. So, what I can say is that we have to appreciate such efforts. And when it’s good, it’s good. You have to congratulate what is good. So we think it’s perfect.” Moreover, as concerns the active participation of people living with disabilities, Emmanuelle Tchotchom added: “The Inclusive Society platform, of course, will designate people with disabilities to be part of the process in most voting offices. At the moment, we are waiting for the accreditation of the Ministry of Territorial Administration, MINAT. Indeed, we will have observers, people with disabilities, who will do the field report. And then we will be able to come back with our general observations regarding the entire electoral process that is underway.” Elise Flore Kenimbeni  

Read More
 Suivi et Mise en œuvre des Recommandations de l’EPU 2023 : Horizons Femmes et Search Outillent les OSC

Suivi et Mise en œuvre des Recommandations de l’EPU 2023 : Horizons Femmes et Search Outillent les OSC

Une trentaine d’organisations de la société civile qui militent en faveur des droits humains au Cameroun ont été conviées à prendre part à un atelier de deux jours organisé par l’ONG Horizons Femmes et « Search for Common Ground (Search) ».  Évaluer les besoins et capacités des OSC et des plateformes pour renforcer leur rôle dans le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’évaluation périodique universel (EPU) au Cameroun. Tel était l’objectif principal de l’atelier d’évaluation des besoins et des capacités des organisations de la société civile (OSC) et des plateformes dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU 2023. L’atelier qui a regroupé une trentaine de participants venus des dix régions du pays s’est tenu du 13 au 15 septembre 2025 à Yaoundé, ceci dans le cadre du projet dénommé : « Contribuer au renforcement du dialogue entre la société civile et le gouvernement pour la progression des droits humains au Cameroun ».  Comprendre les enjeux de l’atelier  Lors de son 4ème Examen Périodique Universel (EPU), le 14 novembre 2023, le Cameroun a reçu 291 recommandations, dont il a accepté 220 en février 2024 et rejeté 71, invoquant des réalités culturelles et politiques. Les recommandations acceptées concernent principalement la mise en œuvre des droits de l’homme mais couvrent des domaines variés, notamment la protection des populations vulnérables, l’amélioration des conditions de travail et la promotion de l’égalité des sexes.  Après les consultations, le Comité interministériel de suivi de la mise en œuvre des recommandations s’est réuni en février 2024. Le Cameroun s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations acceptées. Un atelier national sur le suivi de ces recommandations a eu lieu en août 2024. Plusieurs OSC et partenaires poursuivent sur le terrain le suivi afin d’être mieux outillés lors du prochain passage du Cameroun. Il était donc question d’identifier des axes majeurs qui pourraient aider le gouvernement dans l’amélioration de la documentation liée aux droits humains. Et c’est pour cette raison que l’ONG Horizons Femmes et « Search for Common Ground (Search) » accompagnent les organisations de la société civile (OSC) pour renforcer leurs capacités de plaidoyer, de suivi et de mise en œuvre des recommandations issues de l’Examen Périodique Universel (EPU) de 2023. Le suivi de ces recommandations requiert une société civile structurée, compétente et capable de documenter de manière impartiale et sensible aux conflits la situation des droits humains. Cependant, les OSC et plateformes font face à des défis liés à la gestion organisationnelle, à la gouvernance interne, à la communication, au plaidoyer et à l’intégration des perspectives de genre et de jeunesse. Mobilisation des ressources financières Lors de son interview, le responsable suivi-évaluation à l’ONG Horizons Femmes, Armand Tick Ndewe, a salué la qualité des échanges avec les participants ainsi que leur dévouement dans le partage d’expériences.  Armand Tick Ndewe dit : Chaque organisation a présenté ses succès, ses échecs et même ses faiblesses. Et nous sommes partis de là pour identifier les axes prioritaires de renforcement de leurs capacités. Nous avons profité de l’atelier aussi avec la présence de la Commission des droits de l’homme. On a présenté les recommandations de l’examen périodique universel parce que le projet prévoit également des micro subventions à ces OSC pour l’implémentation des actions en faveur du suivi de la mise en œuvre des recommandations que l’État du Cameroun a acceptées. Je dirais que globalement, nous avons observé que la plupart des organisations sont fortes. Elles existent avec beaucoup de force. Mais les lacunes que nous avons observées ont permis d’identifier quelques axes prioritaires de renforcement qui passent par l’appui à la mobilisation des ressources financières, le renforcement des capacités en matière de suivi et d’évaluation des activités qui sont menées et même dans le domaine du suivi, de l’évaluation et de l’apprentissage. Il faut aussi un petit appui sur l’organisation et la structuration de ces OSC et plateformes.  A travers cet atelier qui, au finish a été décrit par certains participants comme un séminaire de formation et même une véritable rencontre de « brainstorming », il était également question de véhiculer un message clé, celui du rôle que jouent les organisations de la société civile aux cotes du gouvernement et l’Etat en général pour la mise en œuvre de certaines réformes et lois.  Monsieur Tick Ndewe Armand ajoute : « Le message que nous avons passé et que nous continuons à passer aux autres OSC, c’est que les organisations et la société civile viennent en contribution à ce que font l’État et le gouvernement. Et pour le faire, il faut être constitué en véritable organisation, en véritable institution. C’est pour ça qu’il faut apporter beaucoup d’importance à son renforcement. Donc, le diagnostic que nous avons pu avoir ici permet justement d’améliorer la situation de ces organisations en tant qu’institutions. Et quand cela sera véritablement achevé, elles seront prêtes pour dialoguer avec le gouvernement en faveur de la mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU. » Parmi les participants rencontrés, il y’avait deux responsables des OSC qui militent en faveur des droits des femmes dans les régions de l’Extrême-Nord et du Littoral du Cameroun.  D’après Eric Penda, président de l’association « ONE » basée à Mora, dans le département du Mayo Sava, région de l’Extrême-Nord, ce cadre de concertation a permis de mettre en vitrine les différents problèmes auxquels font face certaines organisations à base communautaires qui souhaitent davantage élargir leurs actions et activités sur le terrain. Dans ces propos, Eric Penda dit : « Dans le cas d’espèce, on a, par exemple, la lenteur au niveau de la gestion des plaintes en lien avec les violences faites aux femmes. Vous voyez, une jeune dame a été violée et il faut parfois un an, deux ans pour que la décision de justice soit rendue. En tout temps, elle peut subir des fraudes dans la communauté et peut-être même être attrapée, tombée malade sous le plan de la santé mentale. Nous, dans le cas d’espèce, on va, par exemple, plaider pour qu’une action spécifique soit menée vis-à-vis des femmes qui ont des plaintes

Read More
 Présidentielle 2025 : ELECAM et les Acteurs du Processus Electoral en Conclave

Présidentielle 2025 : ELECAM et les Acteurs du Processus Electoral en Conclave

La 8e concertation nationale entre Elections Cameroon (ELECAM) et les autres acteurs du processus électoral s’est tenue le jeudi 11 septembre 2025 à Yaoundé. Placée sous le thème : « Présidentielle 2025 : Dialogue inclusif pour une participation citoyenne, une élection transparente et apaisée », cette 8e concertation nationale qui s’est tenue le jeudi 11 septembre 2025 au palais des congrès de Yaoundé, a été marquée par la présence de plusieurs acteurs clés du processus électoral. Les Candidats à l’élection du 12 octobre ou leurs mandataires, les leaders des partis politiques, les représentants de l’administration, de la justice, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les représentants de la société civile, des associations qui font dans la promotion de la paix et les médias et toutes les parties prenantes ont été conviées à ces assisses qui ont été présidées par Dr. Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM), et assisté par la Direction Générale de cette institution. Cette rencontre avait pour objectif principal d’établir un cadre de réflexion, d’échanges et d’actions collectifs afin de renforcer la confiance des citoyens, de promouvoir une participation massive, responsable, éclairée et apaisée au scrutin du 12 octobre 2025. Elle avait également pour but de prévenir les conflits électoraux par un dialogue inclusif, en vue de garantir la transparence, la crédibilité et le bon déroulement du scrutin. Dans son discours d’ouverture, Dr Enow Abrams Egbe a tenu à saluer la présence massive des acteurs qui, malgré leurs agendas chargés, ont tenu à prendre part à cette concertation dont l’enjeu majeur est la préparation de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Et tel que l’a décrit le président du conseil électoral, cette rencontre est importante car elle balise le chemin pour un rendez-vous majeur, un moment crucial pour tous les acteurs engagés dans la bonne conduite de ce processus électoral qui se veut transparent, inclusif et dans la paix. Dr Enow Abrams Egbe souligne : « Le Conseil Électoral, en étroite collaboration avec la Direction Générale des Élections, veillera au strict respect du cadre juridique en vigueur. Nous poursuivrons, entre autres : la sécurisation du matériel et des opérations électorales ; et la consolidation d’un climat de confiance entre tous les intervenants dans le processus électoral. » « Estimés Partenaires du processus électoral, Chers Amis, Nous avons prouvé qu’en dépit des différences d’opinion, il est possible de s’accorder sur l’essentiel à savoir : le renforcement de la participation citoyenne, la consolidation de notre démocratie et la préservation de la paix. Le Code de Bonne Conduite adopté à l’unanimité ici, définit notre comportement sur le terrain durant toute la phase cruciale de ce processus déjà enclenché, et particulièrement pendant la période de Campagne électorale. Vos idées, vos critiques constructives, vos suggestions ambitieuses, nous serviront de boussole dans le mois à venir. » Dixit Dr. Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral d’ELECAM Il ajoute dans sa prise de parole que cette rencontre a également pour but de faire ressortir de nouvelles recommandations qui aideront à améliorer la bonne marche de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain. « À l’issue de cette 8ème Concertation nationale, nous repartons satisfaits des résolutions prises, notamment une collaboration renforcée et un consensus rationnel et sincère entre les principaux acteurs, la mise en œuvre de mécanismes de transparence et de contrôle du processus électoral (dépouillement, observation, publication des résultats dans les bureaux de vote, fonctionnement des commissions électorales, etc.), et enfin l’adoption d’un code de bonne conduite électorale qui garantira, je l’espère, une atmosphère apaisée et constructive avant, pendant et après l’élection présidentielle du 12 octobre prochain. » Au cours des échanges avec certains acteurs du processus électoral présents, il a été relevé le fait que cette nouvelle rencontre, 8e du genre s’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle d’apporter du nouveau au niveau des bureaux de votes, du côté des électeurs et même les observateurs. La rencontre d’une journée s’est achevée sur une note positive avec des recommandations mises en vitrine par ELECAM.   Timesnews2.info

Read More
 AVIS DE VENTE AUX ENCHERES AU PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL AU CAMEROUN

AVIS DE VENTE AUX ENCHERES AU PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL AU CAMEROUN

La vente aux enchères aura lieu le lundi 6 octobre 2025 à Yaoundé. Maitre Alain NGONGANG SIME, Commissaire-Priseur a BP : 11886 Yaoundé, Av de l’indépendance-lieudit Montée Ane rouge, ancien immeuble CARIC, 1er étage, etudemengongang@yahoo.fr, va procéder le lundi 06 Octobre 2025 à 11h00 en son cabinet a Yaoundé, a la vente aux enchères sous plis fermes d’un important stock de matériel et équipements de bureau, appareils informatiques, électroménagers et électroniques, kit de vidéo surveillance, groupes électrogènes et d’autres biens mobiliers du patrimoine Le Programme Alimentaire Mondial au Cameroun, agences WFP(World Food Programme) de Batouri, Bertoua, Kousseri et Ngam. Lire le communique d’avis de vente aux enchères ci-dessous :

Read More
 Back to School 2025-2026: Mori’s Child Assist Children Affected by Cancer

Back to School 2025-2026: Mori’s Child Assist Children Affected by Cancer

A ceremony to hand over school kits to children affected by cancer took place on September 8, 2025, at the Chantal Biya Foundation in Yaoundé. In line with the official launch of the new school year in Cameroon on Monday, September 8, 2025, Mori’s Child, a Humanitarian association supporting and assisting children affected by childhood cancers, provided sets of didactic materials and financial aid to pupils and students enrolled in its program, dubbed “Happy Class”. As the newly implemented programme resumed for the ongoing 2025-2026, Mori’s Child seized the occasion to celebrate one of its greatest achievements during the end-of-year examinations. Maximilien Fotso, an 18-year-old cancer patient, was acclaimed for his success at the “Probatoire D” examination of the francophone subsystem of education. Despite health challenges and constant discomfort observed during the last academic year, Maximilien, nicknamed Max, was enrolled in the end-of-year exams by Mori’s Child. The young male patient who is fully recovering from bone marrow cancer has expressed gratitude to Mori’s Child, which has given him the support needed and permits him to achieve his dream, that to be a hematologist-specialist in cancer treatment in the future. Ruth Ngo Nyobe, founding president of Mori’s Child, took the floor to encourage parents to send their children to school. She said a child affected by cancer should not be left aside. He or she needs to aspire to a better future, as all children have the right to education. She seized the occasion to amplify the main advocacy of Mori’s Child on the fact that childhood cancers are curable and no child affected should be neglected. Early-stage diagnosis makes the difference. Speaking to Simon Cardin Neyeng, Coordinator of this educational program, “Happy Class”, it was disclosed that children affected by cancer are very brave and engaged in classes despite their sanitary situation. Mr. Neyeng said: “Happy Class is a specialized school programme that the humanitarian association, Mori’s Child, offers to children affected by cancer and who are followed up at the Chantal Biya Foundation. This school programme has been put in place in a bid to help children affected by cancer have access to education despite their health situation. We have trained teachers in the program who are devoted to the cause…” Synthia Moguom, one of the teachers of the happy class programme, said it is not an easy task to interact with pupils affected by cancer because most often they forget the lessons taught to them, or when they feel tired or weak, they have to stop classes. The young female teacher of the nursery and primary levels said she is mostly motivated by her love for children. During an interview session with media practitioners, the founding president of the association, Mori’s Child, once more underscored the need to celebrate their young “hero” Maximillien, who is an example of perseverance and endurance. “First of all, we celebrate and honor the young Maximilien, who had his end-of-year “Probatoire” examination. The particularity is that, Maximilien, during his academic year, felt ill. Immediately, he felt ill, and he was taken care of here at the hospital, which makes us see the difference. If he were in a classical school, he would have had to inform his parents first, then later on the administration. You see, the journey to get here would have been quite difficult…” Ruth Ngo Nyobe also expressed with regret the passing away of some children affected by cancer, yet praised the work of Pr. Pondy and her collaborators.   “We also had children who passed away during our program. This is also what makes the particularity. Hence, my gratitude goes to the teachers who did not give up. They arrived in the morning, and saw these children leave, and the next day, they did not give up. Today, we have Maximilien, who was able to succeed in his exam. So it is only a continuation of our mission. We have the firm conviction that with the grace of God and the contribution of all stakeholders, I mean Prof. Pondy Angele and her team, the parents who even accept that their children come to this course, the children themselves who, despite moments of weakness, get up with drips. And we can only say thank you to God.” The founding president of Mori’s Child also indicated that there is an ongoing fundraising campaign to help boost the happy class program and support parents who are desperately in need of a syringe, gloves, and chemotherapy sessions for their kids. She said: “We launched a fundraising campaign, which is still going on, because September is a month-long campaign. These donations are dedicated not only to the Happy Class program but also to taking charge of the treatment of some children. We encourage other persons of goodwill to continue to donate for the golden month of cancer.” To properly follow up on some children affected by cancer, health specialists at the Chantal Biya Foundation have recommended admission for positive treatment. According to Dr. Ngnepi Diomo Justine, pediatric resident, the school environment created at the Chantal Biya Foundation in Yaoundé provides a climate of serenity and learning for the children.   “Since their immunity is generally weakened by the cancer, we have to prevent them from going to the community. For that reason, we have to create an environment for them here so that they continue feeling like normal children, though they have their own underground disease that they have to learn how to live with. So, actually, having this project by Mori’s Child that creates an environment where they can be taught like every other normal student. They can learn, they can progress in school without staying behind, like children of their very age. It’s actually very promoting good for the children…” She said. As concerns the various challenges faced by the health staff with the children admitted, Dr. Ngnepi Diomo added. “The challenge is that at every given time, actually, their system can be very weakened, either by the treatment or

Read More
 Master Professionnel en Démographie : l’IFORD Livre sa 45ème Cuvée

Master Professionnel en Démographie : l’IFORD Livre sa 45ème Cuvée

La cérémonie solennelle de remise des parchemins aux lauréats s’est tenue le vendredi 5 septembre 2025, au palais des congrès de Yaoundé. Ils sont au total 63 étudiants de l’Institut de formation et de recherche en démographie (IFORD) issus de 17 pays de l’Afrique francophone qui ont été couronnés au cours de la cérémonie solennelle de remise des parchemins présidée par le représentant du Premier Ministre, Chef du gouvernement camerounais, le vendredi 5 septembre 2025 au palais des congrès de Yaoundé. Cette 45e cuvée d’étudiants de l’IFORD baptisée : « Félix MOLOUA », nom du parrain de cette promotion qui n’est nul d’autre que le Premier Ministre de la République centrafricaine. Des nouveaux démographes aptes C’était une cérémonie de grand jour rehaussée par la présence  de plusieurs personnalités au rang desquelles le Pr. Jacques Fame Ndongo, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques, représentant du Premier Ministre, Chef du gouvernement camerounais ; Pr. Jean Laurent Syssa-Magalé, représentant du Premier Ministre de la République centrafricaine ; Pr. Marie-Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille au Cameroun ; Paul Tasong, le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’économie et de la planification et de l’aménagement du territoire, l’Ambassadrice de la RCA au Cameroun, Dr Koffi Justin, représentant résident de l’UNFPA, Pr. Didier Nganawara Directeur Exécutif par intérim de l’IFORD et bien d’autres personnalités. Au cours de cette cérémonie, une série de discours a été prononcée par différentes personnalités. D’entrée de jeu, la parole a été donnée au Dr Justin Koffi, Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Dans son discours, il a souligné l’importance de la démographie dans le développement du capital humain. Il a également saisi cette occasion pour exhorter cette nouvelle cuvée de démographes à rester ferme à ses convictions d’engagement, de travail et de réussite professionnelle. Dr Justin Koffi a indiqué que sans planification efficace, il n’y a pas de développement équitable. Il dit : « Excellence, mesdames et messieurs, à l’UNFPA, nous croyons fermement que les investissements dans le capital humain, dans la formation et dans la recherche sont la clé pour transformer les vies démographiques en opportunités économiques et sociales. C’est pourquoi nous réaffirmons ici notre engagement à poursuivre notre partenariat stratégique avec l’IFORD, les États membres et les partenaires au développement afin de renforcer les capacités régionales en matière de statistiques démographiques et d’utilisation des données pour les politiques publiques… » Le parrain de cette nouvelle promotion, baptisée « Felix MOLOUA », 45e dans l’histoire de l’IFORD, a été bel et bien représenté par le Pr. Jean Laurent Syssa-Magalé, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation en RCA.   Un discours qui durant une dizaine de minutes a été ponctué par un appel au professionnalisme, au travail acharné, au respect et à l’humilité dans la quête des lendemains meilleurs. Pr. Syssa-Magalé a souligné le fait que c’est un nouveau départ vers un futur meilleur, mais qui sera plein d’embûches. Il a par la même occasion salué l’engagement des enseignants de cette prestigieuse école et la qualité de formations qui y sont dispensées et permettent l’éclosion de plusieurs étudiants africains à l’instar du P.M. centrafricain, Félix Moloua, qui est un produit de la 18e promotion (1993-1995). Pr. Syssa-Magalé dit : « L’IFORD part de ses 54 ans de puissance et 1 398 étudiants formés. Et c’est une vraie sincérité différente de poursuivre sa mission éducative et de recherche, d’amitié, grâce à l’engagement de son équipe pédagogique, à la vision des espaces d’urgence et au soutien indéfectible des pays membres. » Pr. Jacques Fame Ndongo, en sa qualité de représentant du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques, a, dans son allocution, relevé l’importance stratégique de la formation dispensée dans cette école notamment dans le domaine de l’élaboration des politiques de développement, et il a fait un contour des enjeux de cette nouvelle formation acquise par les lauréats. Il les a encouragés à être des champions, ambassadeurs de la démographie où qu’ils se trouvent. « Sachez que le succès se construit jour après jour, à condition, cependant, de demeurer fidèles aux valeurs de l’identité publique, à condition de persévérer dans l’effort. À cette fin, je m’en voudrais de ne pas vous prévenir de ce que la route sera, parfois, si justement difficile.» Dixit le Ministre d’État, Ministre de l’enseignement supérieur. Au cours de son échange avec la presse, le Pr. Jacques Fame Ndongo a davantage relevé que la démographie est présentée comme un paramètre fondamental et indispensable pour le développement durable, efficient et performant des nations. Sans une maîtrise de la démographie, il est impossible de développer un État ou une nation de manière adéquate. Pr. Syssa-Magale a son tour a réitéré dans la même lancée qu’il y a un besoin d’experts qualifiés et cette nouvelle cuvée, comme bien d’autres démographes, vient apporter des solutions aux questions liées à la population en Afrique. Au vu des défis qu’impose le numérique de nos jours, la Major de cette promotion, la jeune étudiante, Jessica Jeannette Mbene Nguele, nous a confié qu’elle souhaite étendre ses compétences en analyse des données via l’utilisation de l’intelligence artificielle. Jessica Jeannette Mbene Nguele s’est distinguée comme meilleure au cours de son parcours académique et a soutenu sur le thème : « Genre et décohabitation conjugale au Cameroun entre 2011 et 2018 » Un défilé des différents pays qui représentent l’IFORD s’est fait et après cette ponctuation, place était à la remise officielle des parchemins aux lauréats. Un moment de joie et d’acclamations dans la grande salle qui a servi de cadre à cette fête du savoir. Tel que souligne au cours de la cérémonie riche en couleurs, ces nouveaux experts sont chargés de conseiller les décideurs et les populations afin de gérer la démographie de manière à favoriser le progrès et non l’entraver. En Afrique, la démographie est en croissance rapide, ce qui représente un défi majeur. Il est souligné que cette expansion démographique ne doit pas devenir un handicap

Read More
 Regional Elections: ELECAM Unveils Roadmap

Regional Elections: ELECAM Unveils Roadmap

Ahead of the elections of regional councillors slated for November 30, 2025, members of the electoral board of Elections Cameroon met in their first session as of right on Monday, September 8, 2025. Members of the electoral board of Elections Cameroon, the Director General and deputy Director General of Elections all met together on Monday, September 8, 2025 in Yaounde, in a bid to draft a well-defined budget, the agenda of activities to be carried on the field, validate the status of the electoral colleges and the electoral lists as well as to fine tune strategies that will help organize harmonious and peaceful elections in upcoming November. The chairperson of the electoral board of ELECAM, Dr. Enow Abrams Egbe, who presided over this session, said the electoral colleges were convened by the President of the Republic to elect regional councillors on the 30th of November 2025, in accordance with Section 19 of the Electoral Code. This first statutory session, as of right held at the head office of ELECAM in Yaounde, was therefore aimed at setting the pace for preparations and to organize with serenity the election of regional councillors. In his keynote address to members of the electoral board and top management of the directorate general, Dr. Enow Abrams Egbe, like usual, praised their relentless efforts and key role in facilitating the organization of a hitch-free, fair, and transparent presidential election on October 12, 2025. “We have just returned from the field where we evaluated the level of preparedness for the forthcoming presidential election in the various constituencies and also engaged with our operational staff to ensure their readiness towards the election.” He stated Dr. Enow Abrams Egbe also indicated there are several stakes and challenges, as they are currently preparing for the October 12 presidential polls while putting in place new mechanisms for the holding of regional councils’ elections. He said: “As you are aware, this election is taking place at a pivotal moment in our electoral history, as it is the first time we have had to conduct an election within another election. This cannot be overstated, as we must navigate through the presidential and regional election calendars simultaneously. This is a new challenge, but I believe that if we continue to work together as we always have, we can overcome it… As stipulated in Section 19(1) of the Electoral Code, the Electoral Board must meet as often as necessary during an election period. Subsection (2) specifies that such meetings must be held at least once every fortnight after the electorate has been convened. It is within this legal and institutional framework that we are gathered here today. The regional elections are more than just another electoral milestone; they are a cornerstone of Cameroon’s decentralisation process and a vital mechanism for transferring power closer to the people. By electing regional councillors, the Republic is breathing new life into local governance and empowering communities to shape policies and development agendas that reflect their realities and aspirations. This election is therefore both a constitutional duty and a democratic promise, strengthening national unity while celebrating local diversity.” During this session, as indicated by the Chairperson of the electoral board, Dr. Essousse Erik, the Director General of ELECAM, made an in-depth presentation of activities that will lead to the organization of these regional polls, which are: the needs in terms of materials, the financial budget, the reception of candidacies and the strict respect of datelines fixed by the law. The chairperson of the electoral board said the election of regional councillors comes in, to consolidate the decentralization process, the empowerment of institutions, and to reinforce local democracy. Elise Kenimbeni

Read More
 Back to School 2025-2026:  SEKTEURA Supports 125 Pupils, Students

Back to School 2025-2026: SEKTEURA Supports 125 Pupils, Students

Ahead of the 2025-2026 academic year, non-governmental organization-SEKTEURA provided sets of didactic materials, school fees to nearly 125 pupils and students from the Essos neighbourhood in Yaounde, Cameroon. As per tradition, the annual award ceremony dubbed “Realengo Prize” initiated by the international non-governmental organization-SEKTEURA, took place on Sunday, August 31, 2025, at the Essos neighbourhood in Yaounde, Cameroon. This 9th edition of the “Realengo Prize” was placed under the theme: “Together for the Academic Success of our Children”, with a clinical psychologist invited as the main speaker. Massively attended by parents, pupils, and students enrolled within the framework of the programme, this year’s event, as indicated by the national coordinator, Pascal Modo Belibi, was aimed at sensitizing and empowering key actors about the crucial role they play in the education of their children. According to Pascal Modo Belibi, there is a need to encourage parents to invest in the education of their children and highlight the importance of school in the future and development of a boy or girl child. Leopold Fanguem, founding president of this humanitarian NGO, was warmly welcomed at this year’s ceremony. He seized the opportunity to school all the pupils, students, and parents on the benefits of education. Mr. Fanguem Leopold outlined some relevant points that led to the creation of the NGO, SEKTEURA, and pointed out the fact that he grew up in precarious conditions, but thanks to the dynamism of his mother, his brothers and sisters were lucky to go to school. Supporting orphans, children from vulnerable families, remains one of his main challenges as one who suffered and later on succeeded in his academic studies. During his address, the founding president of SEKTEURA also encouraged parents and tutors to act as watchdogs in the education of their children, both in school and in the social environment. On his part, Achille Roger Angoni Eloundou, clinical psychologist, invited as key speaker at this award ceremony, said the theme chosen by organizers is very crucial with regard to the current context in which many children grow and are negatively impacted by social media. He said parents and guardians involved in the education of children have to build communication and help them in developing some capacities that will boost them to facilitate the learning process. He also underscored the need for parents to have open dialogues with their children, as most of the time, many are hostages of negative friendships and bad company, which affect their school performances. Several pupils and students interviewed expressed gratitude towards the founding president of SEKTEURA and his collaborators, who each year upgrade this programme to meet their needs. They were awarded books, textbooks, bags, and shoes for the most hardworking and meritorious pupils and students. Pupils of primary schools who passed their First School Leaving Certificates’ examinations, just like those who got their “Certificats d’Etudes Primaires Elementaires, CEPE”, a ticket entrance into secondary education, were awarded envelopes with registration fees. Pupils and students who excelled during the previous academic year with good grades and marks, showing proof of engagement and dedication to their educational studies, were also compensated with sums of money ranging from 5000 to 15.000 Francs CFA. Students enrolled in the programme of the “Realengo Prize” who successfully passed their General Certificates of Examination A levels, together with those who passed in their Baccalaureat examinations in the francophone sub-system of education, were all granted 50.000 Francs CFA, as fees for university studies. As underscored by Pascal Modo Belibi, national coordinator of SEKTEURA, one of the main aspects of this year’s edition of the “Realengo Prize” was the special prizes granted to both the best parent and teacher who are part of this programme. Concerning the special prize for the best parent, this was uninamously granted to Mr. Diuemeni Georges for his exemplary conduct while Mr. Tchoufac Emile Billy was given a special prize as best teacher in this innovative programme. Moreover, as stated by Mr. Modo Belibi, the “Realengo Prize” initiative registered this year over 125 pupils and students from various levels compared to last year, which had a total of 115 participants. Apart from awarding prizes to pupils and students each year before the start of the new school year, this programme has been put in place by SEKTEURA to help parents, guardians in the follow-up of their children through free-of-charge revision classes and daily breakfasts for vulnerable kids living in the Essos neighbourhood. Elise Kenimbeni

Read More