L’objectif de l’atelier de trois semaines, sera d’outiller les participants à la maîtrise de cette langue ancienne pour une meilleure compréhension des documents qui actuellement en sol camerounais.
« Avec l’aval de nos deux Gouvernements, le Cameroun et l’Allemagne ont, par le biais de leurs institutions d’Archives Nationales respectives, entrepris de développer des collaborations techniques pour la conservation d’une mémoire partagée issue de l’histoire commune des deux pays ». C’est en ces termes que Mouthar Ousmane Mey, le secrétaire général du ministère des rats et de la culture (MINAC) la session de formation le 13 février 2017 au campus des Archives nationales de Yaoundé. Cet atelier va s’étendre jusqu’au 07 mars prochain.
Sont concernés par celui-ci, les responsables des Archives Nationales, les professionnels des archives de la direction des Archives et des documents Administratifs et quelques étudiants de 2ème et 3ème année de l’Ecole supérieur des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC). Ils vont bénéficier de l’encadrement pédagogique des experts allemands dans ce processus de renforcement des capacités en techniques de conservation et de préservation des archives, tel que l’indique d’ailleurs l’intitulé du séminaire.
D’ailleurs la partie allemande met à la disposition des Archives Nationales près de 600 boîtes d’archives ignifuges (ininflammables), 2500 chemises cartonnées ainsi qu’une bonne logistique nécessaire à l’assainissement des espaces du fonds allemand disponibles aux Archives Nationales du Cameroun qui dispose de près 2400 documents essentiels.
Devoir de mémoire
Selon le secrétaire général du MINAC, « ce séminaire participe de la mise en œuvre de l’action de reconstitution de la mémoire collective nationale dans le cadre du programme 181 du ministère des arts et de la culture, dédié à la conservation de l’art et de la culture camerounais ». Aussi, a-t-il évoqué des personnages tels que Nelson Mandela qui disait en son temps que « l’un de nos défis pendant que nous bâtissons et étendons nos démocraties, est de faire connaître à nos jeunes d’où nous venons, ce que nous avons fait pour briser les chaînes de l’oppression et comment nous avons fait le parcours de la liberté et de la dignité pour tous ».
Comme le dira le représentant allemand, on ne peut pas « écrire du chasseur de lion sans évoquer indubitablement le lion lui-même ». Comme quoi, il s’agit d’une coopération qui, à terme, portera des fruits.
Par Hervé Ndombong