La Cameroon national association for family welfare (CAMNAFAW) a organisé au lycée technique Charles Atangana de Yaoundé, une conférence sur les drogues et leurs méfaits en milieu scolaire.

 

Mobilisés en grand nombre dans une salle de classe du lycée technique Charles Atangana de Yaoundé, les chefs de classes de cet établissement scolaire ont pris part à une conférence sur les drogues et leurs méfaits en milieu scolaire. Une activité qui a permis de tester les connaissances des élèves sur les drogues. « Le yamo, le ngué, le banga » sont là quelques noms attribué à ces substances en milieu jeunes.

Une présentation visuelle a été faite par Paul Martin Kana du comité national de lutte contre les drogues. Il a dans son exposé présenté les méfaits des drogues sur le corps humain et l’impact négatif sur le plan scolaire et à l’avenir. En des termes très simple, il a invité les élèves à ne pas succomber à des tensions qui peuvent venir étant au quartier.

Paul Martin Kana indique que les drogues ont des conséquences sanitaires et sociales. Lorsque les jeunes prennent des drogues cela impacte la famille et  les performances scolaires.

 

Il dit : « La drogue rode en milieu scolaire. Ça impacte à la vie scolaire, à la vie des jeunes et à leur avenir. Un  mouvement d’éducation de masse doit être mené pour emmener les jeunes à dire non aux drogues. Une mobilisation sociale doit être faite. La communauté éducative doit être mobilisée également accompagner ces jeunes. »

Au cours de cette conférence, il a été observé que beaucoup des jeunes sont conscients que ces drogues existent en milieu scolaire et sont nocives pour la santé. Certains en posture de sensibilisateur l’ont dit à leurs camarades à travers des petits jeux et concours de danse organisés par Cédric Nzenang, point focal de la lutte contre les drogues au sein de la coordination Centre-Sud-Est de la CAMNAFAW. Cette activité était l’occasion de véhiculer les messages de la CAMNAFAW  dans le cadre de cette campagne qui s’étend depuis des mois à travers le pays et de mesurer la maitrise des notions de prévention par les élèves concernant ce fléau qui mine la société.

Selon le proviseur du lycée technique Charles Atangana les différentes sensibilisations ont permis de faire régresser les cas de drogues.

 

Bernadette Ebela souligne que : « Dans les années antérieures nous mettions la main sur des élèves détenteurs des drogues mais depuis l’année dernière ce n’est plus vraiment le cas. La descente de ce matin par exemple nous aide réellement. Nous continuons la sensibilisation en leur disant de ne plus toucher à la cigarette, la drogue et ces substances néfastes. C’est pour cela que nous avons invité la CAMNAFAW à venir faire une sensibilisation de grande masse lundi pendant le rassemblement général. »

Cette sensibilisation passe aussi par des causeries et des stratégies pédagogiques. Raison pour laquelle l’ONG camerounaise pour le bien être familiale et ses partenaires notamment le comité national de lutte contre les drogues ne lésinent pas sur cette approche qui jusqu’ici porte des fruits tels que l’indique le bilan d’activités sur ce volet.

« Le retour est très positif et satisfaisant en terme de sensibilisations déjà effectuées sur le terrain. Nous avons des témoignages des élèves, des étudiants et des responsables des établissements qui veulent que de temps à temps nous revenons dans leurs écoles pour pérenniser ce genre d’activités. » Dixit Cédric Nzenang, point focal à la CAMNAFAW.

 

La sensibilisation se déroule à travers le triangle national entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé accélération de la prévention des nouvelles infections liées aux VIH/SIDA, en vue de réduire le taux de mortalité et de morbidité d’ici 2020. Un projet financé par le fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

 

 

 

 

 

Elise Kenimbeni

 

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