Construire la Paix : Un Monument d’Espoir pour l’Avenir du Cameroun

Construire la Paix : Un Monument d’Espoir pour l’Avenir du Cameroun

Dans le cadre de la mise sur pied d’un projet commun, la FNC de Belgique et la Jeune Chambre Internationale du Cameroun ont initié une serie d’activités du 21 au 30 avril 2024 à travers le triangle national. Dans un monde de plus en plus en proie à l’insécurité et aux conflits, les efforts visant à promouvoir la paix sont plus cruciaux que jamais. Le Cameroun, un pays qui a fait face à son lot de conflits internes, en particulier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, fait désormais l’objet d’une initiative monumentale destinée à favoriser la paix et l’unité. La Fédération Nationale des Combattants de Belgique (F.N.C.) dirigée par Léon de Turc, une organisation d’anciens combattants de premier plan de Belgique, en collaboration avec la Jeune Chambre Internationale du Cameroun dirigée par Boutchouang Nghomsi Chanceline en tant que coordinateur du projet, dirige un projet d’ériger un Monument de la Paix au Cameroun. Cette structure symbolique servira non seulement d’hommage aux anciens combattants et à ceux qui se sont sacrifiés pour la paix, mais aussi d’inspiration pour que la jeunesse du pays s’engage activement dans le développement communautaire et la résolution des conflits. La F.N.C. officiellement fondée en 1919 après la Première Guerre mondiale, se consacre à la défense des droits des anciens combattants, au soutien des personnes défavorisées et à l’honneur de la mémoire de ceux qui ont péri dans les guerres. Avec le soutien du roi Philippe de Belgique, l’organisation défend depuis longtemps les initiatives de paix mondiales. Leur dernier projet au Cameroun s’aligne sur les objectifs mondiaux des Nations Unies visant à lutter contre l’insécurité, à promouvoir la paix et à favoriser la cohésion communautaire. La Jeune Chambre Internationale, la plus grande organisation de jeunes leaders au monde fondée en 1910 à St Louis-Missouri aux USA, la branche camerounaise fondée en 1960, 1972 et finalement réussie en 1989 est un mouvement fondé pour créer un changement positif et un changement durable la paix dans le monde. Ce projet est une réponse aux défis croissants auxquels le Cameroun est confronté, notamment la crise sécuritaire dans les régions anglophones. Ces dernières années, le pays a été touché par des conflits qui menacent son unité et son tissu social. En plaçant un Monument de la Paix, JCI Cameroun et la F.N.C. viser à créer un symbole durable de paix, d’unité et d’avenir partagé pour tous les Camerounais. L’objectif principal du projet est de promouvoir la paix et de sensibiliser, notamment parmi les jeunes, à l’importance de la résolution des conflits et du développement communautaire. Le monument servira d’espace pour honorer ceux qui sont morts pour la paix, tandis que des médailles seront décernées aux jeunes leaders et aux membres de la communauté pour leurs contributions humanitaires en faveur de la paix. En reconnaissant et en célébrant ces personnes, l’initiative espère inspirer les générations futures à donner la priorité aux solutions pacifiques aux conflits, à s’engager dans la gouvernance locale et à œuvrer au développement communautaire. Une initiative menée par les jeunes L’objectif clé du projet est de mobiliser les jeunes leaders des 10 régions du Cameroun, avec un accent particulier sur les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest touchées par le conflit. L’équipe organisatrice a rencontré des jeunes leaders engagés et de hauts responsables gouvernementaux et des membres renommés JCI comme les sénateurs JCI Prince Emmanuel Ngassa Happi et Komba Gaston, y compris le gouverneur de la région du Sud-Ouest Okala Bilai et le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique Son Excellence Monouna Foutsou, et a reçu Médailles de la paix pour leurs efforts. Parmi les jeunes leaders remarquables honorés figurent Fadimatou Iyawa Ousmanou (présidente nationale du Conseil national de la jeunesse du Cameroun), Achaleke Christian (directrice exécutive du coin jeunesse local), Noucha Prudence (secrétaire générale de CAMWOPEN), Ngala Desmond (directrice exécutive de Civic Watch) Bochum Samuel (Académie de la paix). Directeur), Boutchouang Nghomsi Chanceline, Penka Michel Ange (Président National JCI Cameroun), Christel Youbi (Vice-Présidente Internationale JCI), Caryn Dasah (Président National CAMWOPEN), Bertrand Kenmogne (coordonnateur Humanees), Fon Tamon Kerin (leader local), Alliance Abélégue et ainsi de suite. Ces personnes ont fait preuve d’un engagement exceptionnel en faveur de la consolidation de la paix dans leurs communautés locales et ont apporté des contributions significatives à la promotion de la coexistence pacifique malgré les défis rencontrés dans leurs régions. Activités et impact Du 21 au 30 avril 2024, les activités du projet visaient non seulement à souligner l’importance de la paix, mais offriraient également des outils pratiques permettant aux jeunes de s’impliquer davantage dans la gouvernance et le développement locaux. Des sessions de formation ont été organisées pour les doter des compétences nécessaires pour conduire le changement dans leurs communautés. La première partie du programme comprenait des discussions de haut niveau avec d’éminents responsables, ouvrant la voie à un engagement significatif entre les jeunes et les décideurs. La deuxième partie a culminé avec l’inauguration officielle du Monument de la Paix à Afanayo 4 (Yaoundé), avec la collaboration de l’Institut Universitaire Bilingue des Sciences et Technologies de St Austin (SABUIST) en présence de l’Ambassadeur de Belgique au Cameroun Son Excellence Eric Jacquemin, un acte symbolique qui souligne l’engagement du pays en faveur de la paix. Le dévoilement du monument a été un moment historique, non seulement pour le Cameroun mais pour toute la région. On espère que ce monument inspirera des efforts continus en faveur de la réconciliation et de la paix dans un pays qui a le potentiel de devenir une lueur d’espoir pour la consolidation de la paix à travers l’Afrique. Alors que le Cameroun se tourne vers l’avenir, le projet Monument de la Paix constitue un rappel essentiel de l’importance de l’unité, du développement communautaire et de l’engagement des jeunes dans le processus de consolidation de la paix. Grâce au leadership de JCI Cameroun et du F.N.C. et l’implication de la jeunesse locale, le projet représente une étape importante vers la création d’un Cameroun pacifique et prospère. Avec la symbolique du monument et la reconnaissance des

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 Accès aux Soins de Santé : Récap+ Clôture le Projet Community Led Monitoring au Cameroun

Accès aux Soins de Santé : Récap+ Clôture le Projet Community Led Monitoring au Cameroun

Le 26 Avril 2024 s’est tenue dans la salle des conférences d’un Hôtel de la ville de Yaoundé, capitale politique du Cameroun, la cérémonie de clôture du projet COMMUNITY LED MONITORING, CLM, sur le « suivi des services gratuits de lutte contre le VIH/SIDA et le paludisme pour améliorer l’accès aux soins ». Un projet mis en œuvre pendant trois ans, d’octobre 2021 à décembre 2023, par le Réseau Camerounais des Associations des personnes Vivant avec le VIH, RECAP +. Le projet CLM bénéficie des financements du Programme du Président américain pour la lutte contre le VIH, PEPFAR par le truchement de l’Agence des Etats – Unis pour le Développement International, USAID. Le gouvernement Camerounais est représenté dans ce projet de coopération avec les Etats -Unis d’Amérique par le Ministère de la Santé publique. Après la validation de l’agenda et la présentation des termes de références, la cérémonie a été marquée par un ensemble de prises de paroles sous la coordination du représentant du Ministre de la Santé Publique. Dans son activité, le Projet CLM avait entre autres mission de veiller sur les aspects gratuités mais aussi qualité des services liés au VIH/SIDA et au paludisme, précisément renforcer le système existant, respecter la conformité en qualité et en quantité, donner aux personnes vivant avec le VIH les moyens d’accès aux soins de santé. La dénonciation est un pan important du CLM pour garantir le suivi des cas et leur résolution, le partage des données avec les formations sanitaires, les activités de sensibilisation dans les communautés, la communication dans les médias et la collaboration avec le Comité National de Lutte contre le Sida, CNLS. La collecte des données s’est déroulée dans les 10 régions du Cameroun. 147 districts ont été touchés, 412 Formations sanitaires aussi, 5624 questionnaires remis aux utilisateurs de services et 21495 questionnaires adressés aux personnels de santé. Cette stratégie a permis selon RECAP+ de structurer la méthodologie de travail du projet COMMUNITY LED MONITORING pendant les trois années de mise en œuvre. Le financement venu du gouvernement américain s’est appuyé sur le : « contexte de la décision du 2 décembre 2021 du Ministre de la Santé publique fixant les modalités d’accès et de suivi des populations aux services de dépistage et de prise en charge du VIH dans les Formations sanitaires publiques, privées laïc, privées confessionnelles et dans les organisations à base communautaire. » déclare le Président du RECAP+ dans son propos introductif de la cérémonie de clôture du CLM. Pour l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le Développement international, représentée par le Directeur Santé le Dr Jose TCHOFA dit : «La mise en œuvre de ce projet s’appuie sur trois éléments que sont le partenariat avec le crédit que nous devons accorder aux Présidents américain et camerounais qui militent pour la gratuité des services dans la lutte contre le VIH, ensuite l’évolution des progrès sur trois ans nous avons mobilisé aussi 7 suivi communautaires contre le paludisme, nous avons travaillé de façon innovante et constructive, enfin la participation, chacun de nous doit contribuer dans une critique constructive dans le but d’améliorer ce qui a été fait durant ce projet. Ce  sont des avancées notables que nous devons poursuivre. » Pour le représentant du Ministre de la Santé Publique, Inspecteur Général, qui a déclaré la fin du projet CLM : « Le Cameroun a pris l’engagement au plan national d’améliorer la riposte à l’infection à VIH et de réduire considérablement cette pandémie. Pour atteindre l’objectif ultime d’élimination du VIH d’ici 2030 le pays a adopté la stratégie 95-95-95 de l’ONUSIDA qui envisage que 95%  personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95% des personnes testées positives soient misent sous traitement et 95% de personnes misent sous traitement aient leur charge virale supprimée. Malgré les efforts du gouvernement et l’appui des partenaires techniques et financiers le VIH/SIDA demeure un problème de santé publique avec une prévalence de l’ordre de 2,7% dans la population selon EDS 2018. » C’est sur cette base que le RECAP+ a été impliqué dans le cadre de l’accompagnement technique de la mise en œuvre du projet CLM. Dont le rapport d’activité a été enrichi de nouvelles orientations, au terme de la cérémonie de clôture du CLM, et des bonnes pratiques qui en ont découlé. Jean-Patient Tsala

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 Cameroun-Journalists For Earth : Pour Affirmer Leur Leadership, Les Femmes Prennent la Parole

Cameroun-Journalists For Earth : Pour Affirmer Leur Leadership, Les Femmes Prennent la Parole

Elles ont été outillées au cours d’un atelier de renforcement des capacités qui s’est tenu du 24 au 25 avril 2024 à Yaoundé. « Améliorer la communication et booster le leadership par une prise de parole efficace », c’est le thème choisi par l’association Journalists for Earth (J4E) afin de renforcer les capacités des leaders des organisations de la société civile. Articulés autour des thématiques de la communication, de la prise de parole en public et du leadership, les travaux de cette rencontre visaient à combler des lacunes observées chez les femmes leaders d’Organisations de la Société Civile (OSC), œuvrant dans les secteurs de la protection de l’environnement, de la protection des peuples autochtones et du développement durable, et à leur donner les moyens de se faire mieux entendre voire de gagner en influence dans un secteur d’activité des plus sensibles. Dans un premier temps, il a été souligné que l’objectif général est : « d’appuyer et de renforcer les capacités des organisations de la société civile féminines et/ou dirigées par des femmes, œuvrant dans le champ de la préservation des ressources naturelles et du développement durable, en matière de communication, de prise de parole et de leadership… » D’emblée, Monsieur Victor Naibi Makembe, communicateur, conférencier, théologien, et premier exposant de l’atelier a posé les bases : « Un véritable leader, c’est celui que l’on écoute. C’est celui qui convainc, qui pousse à l’action ». Des sessions de formation variées et des échanges d’expériences enrichissants ont suivi, au cours desquelles les participantes ont été encouragées à développer leur confiance, leurs capacités de prise de parole en public et leurs compétences en leadership, afin de produire davantage d’impact dans leurs actions en faveur du changement environnemental et sociétal. « Cet atelier a été une véritable plateforme d’autonomisation et d’inspiration pour les femmes leaders, leur permettant de développer leur voix et leur influence », abonde en ce sens Mme Marie Crescence NGOBO, Secrétaire Exécutif du RADD. Une chose est certaine, c’est que grâce à de meilleures capacités de communication et de leadership ainsi qu’aux autres compétences acquises, les OSC féminines ainsi que les femmes leaders d’OSC sont mieux préparées à défendre leurs idées, à mobiliser des ressources et à catalyser le changement au sein de leurs communautés. Au terme des travaux, l’engagement de Journalists for Earth envers la cause des OSC féminines et des femmes leaders d’OSC a été reconnu et salué par l’ensemble des participantes. Elles ont non seulement exprimé leur gratitude pour cette opportunité de renforcement des compétences, mais aussi souligné l’importance de continuer à soutenir ces dames dont la voix et l’influence sont vitales pour juguler les défis environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés. Timesnews2.info

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 Lutte Contre le Replanting : L’Association des Femmes Riveraines d’Edea s’insurge Contre le Projet de la SOCAPALM

Lutte Contre le Replanting : L’Association des Femmes Riveraines d’Edea s’insurge Contre le Projet de la SOCAPALM

C’est à travers une lettre datée du 05 avril 2024 et adressée au Directeur Général de la Socapalm, que l’association des femmes riveraines s’est exprimée. Le 05 avril 2024, l’association des femmes riveraines de la SOCAPALM Edea (AFRISE) à travers sa présidente, a adressé une lettre au Directeur Général de la SOCAPALM Edea afin d’exprimer le ras-le-bol de toutes les riveraines, ceci au vu des multiples exactions qui se vivent dans la zone, notamment avec l’épineux problème du replanting. Dans cette correspondance rendue publique, les membres de l’AFRISE indiquent ceci : « Monsieur le Directeur Général, nous, femmes riveraines d’Edéa, sommes indignées. » Nous nous sentons trahies. À travers cette lettre ouverte, nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale. En effet, en date du 23 décembre 2023, nous avons répondu à votre invitation relative à « une causerie familiale sur la paix entre AFRISE et la SOCAPALM ». Lors de cette réunion, Monsieur le Directeur Général, vous avez pris note de nos revendications et vous vous êtes engagé à venir personnellement sur le terrain pour régler la situation. Seulement, à notre grande surprise, au lieu de la visite annoncée, notre chef de village nous a transmis une correspondance (Réf : 041/24/MAO/NSJ/BDMN du 19 mars 2024) de votre Directeur de plantation à Edéa adressée à M. le sous-préfet d’Edéa 1er par laquelle il l’informe qu’il reprendra les activités de replanting au début du mois d’avril 2024 sur un site dont il affirme avoir la propriété… Cette correspondance nous plonge dans l’incompréhension la plus totale, car les activités de replanting de la SOCAPALM sont la cause de la plupart des nombreux problèmes que nous avions exprimés devant vous en 2023. C‘est la raison pour laquelle nous sentons trahies. À titre de rappel, ce replanting est simplement une façon de nous priver, nous et nos familles, des espaces vitaux conséquents dont nous dépendons. » Elles ont indiqué aussi : « Si, après l’avoir fait derrière nos cases, vous recommencez à planter des centaines de milliers d’hectares de palmiers à huile juste devant nos maisons, nous pouvons vous garantir que la paix que nous appelons tous et vivement de nos vœux sera définitivement compromise ». Les riveraines ont souligné le fait que ce replanting est une violation de leurs droits au vu des termes du bail emphytéotique qui lie la SOCAPALM à l’État du Cameroun. « Toujours à titre de rappel, Monsieur le Directeur, ce replanting est une violation des termes du bail emphytéotique qui vous lie à l’État du Cameroun, notamment l’article 6 alinéa b, intitulé obligation du repreneur, qui interdit tout replanting sur les parcelles d’une superficie de 250 ha, situées autour des communautés villageoises sans qu’au préalable, l’administration compétente ait soustrait toute parcelle repartie comme espace vital. » Des parcelles qui doivent être définies par l’administration et le receveur dans l’intérêt de la communauté bénéficiaire. L’AFRISE dans cette nouvelle correspondance souligne les nombreux abus et violations dont elle est victime.  « Monsieur le Directeur Général, nous vous rappelons que nous sommes des femmes rurales. » Et, depuis plus de 40 ans, vous avez confisqué toutes nos ressources qui sont les principaux moyens de vie, et ce, sans aucune compensation. Vous vous etes acapares de : nos terres ou sont cultives des vivres pour nourrir nos familles, vendre le surplus pour faire face a l’education de nos enfants et a nos soins de santee ; nos forets ou nous cueillons des produits forestiers non ligneux que nous transformons et vendons pour avoir un revenu, des medicaments et d’autres moyens de vie ; nos cours d’eau ou nous pechions du poisson pour notre alimentation et pour la vente ; l’air que nous respirons qui est aujourdhui pollue du fait de votre action ;des sepulcres de nos parents ou nous ne pouvons y acceder ; notre environnement qui nous offre un quotidien de mouches et de moucherons. Ces riveraines et qui en majorité subissent des traitements inhumains sont pour la plupart obligées de se compromettre pour survivre. Elles ont également mis en exergue ces faits qui entravent leur vécu une fois de plus dans cette correspondance. « Privées de la dignité que vous nous avez arrachée, nous sommes obligées de nous compromettre pour survivre avec nos familles. » Privées de notre liberté, nous et nos familles sommes interdites de circuler librement sur notre territoire à cause des multiples barrières que vous erigez et des tranchées de 4 m sur 4 que vous avez creusées tout autour de nos cases. « Nous ne pouvons pas mener des activités économiques dans de telles conditions, ce d’autant plus que vous détruirez systématiquement nos unités de production d’huile de palme alors que nous avons le droit de transformer les noix issues de nos plantations villageoises. » Cette lettre de trois pages adressée au Directeur General de la SOCAPALM met également en vitrine les nombreuses initiatives qui auraient dû être mises sur pied par l’entreprise depuis des années et qui jusqu’ici n’ont jamais été faites. Les membres de l’AFRISE demandent au Directeur General de la SOCAPALM ce que la structure a eu à entreprendre. Quelles sont les réalisations palpables ? Ceci parce que les riveraines manquent de tout, notamment des nécessités de base. Et c’est avec amertume et colère que celles-ci ont appelé le Directeur Général à surseoir sur le projet de replanting qui a été programmé pour le mois en cours (avril) et à l’honorer au rendez-vous pris avec les riveraines pour que la paix reigne. Il faut dire que l’AFRISE qui ne sait plus à quel saint se vouer, ne cesse de se battre pour la protection de la nature, des terres de leurs aïeux et des populations de ces zones, qui vivent depuis des années le matyre du fait de l’implantation de la SOCAPALM qui ne respecte pas son cahier des charges. Timesnews2.info

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 At Steering Committee of Strategic Governance & Economic Resilience Support Program: Stakeholders Review Strategies to Upgrade Financing

At Steering Committee of Strategic Governance & Economic Resilience Support Program: Stakeholders Review Strategies to Upgrade Financing

This was during a one-day steering committee session that brought together government officials and UNDP partners on April 8, 2024, in Yaounde, Cameroon. Cameroon’s government through the Ministry of Economy, Planning and Regional Development (MINEPAT), the United Nations Development Program (UNDP), and some ministerial departments associated with this support program met on Monday, 8th of April 2024 in Yaounde. The steering committee which gathered several officials and representatives of ministries involved in the program, was chaired by MINEPAT’s Secretary General, Jean Tchoffo. For close to four hours, participating experts were subjected to a review of the challenges and constraints of this program during 2023; examining activities to be carried out in 2024 and outlining some core recommendations that will serve as a roadmap for the projects’ duration. At the kick-off of the session, it was indicated that one of the areas of the fruitful cooperation established between UNDP and the government of Cameroon is the support program for strategic governance and economic resilience which is divided into two components:  the project to support the production of national strategic instruments (PAPRINS) and the project to support economic resilience (PAREC). In his keyword address, Martin Hart-Hansen, Deputy Resident Representative of UNDP, first retraced the genesis of this program that was created in 2023, in an attempt to move away from the traditional siloed project approach and structured around participatory and synergistic approach between the PARRINS and PAREC projects, benefitting from many years of experience on the issues of strategic instruments, monitoring of public policies and improving the resilience of economic entities, notably small and medium-sized enterprises, start-ups and cooperative societies. Mr. Hart-Hansen took advantage of this meeting to unveil the positive results yielded through the PAPRINS and PAREC projects from 2019 to 2022. “PAPRINS provided strategic support to the government in the development of the NDS 30 and the production of several instruments and tools for analyzing public policies as the guide for integrating the sustainable development goals, SDGs, and the vision of the NDS30 into the municipal development plans; cost of the SDGs; the voluntary national reports on the SDGs; sectoral strategies; evaluation of public policies, etc. PAREC, for its part, contributed to strengthening agricultural value chains of cassava, beans, onions rice, peanuts, cowpeas, and corn in the pilot communes in Northern and Eastern Cameroon; the establishment of a market information system (CAMIS) to reduce the asymmetry of information on prices; improving the digital ecosystem of eight microfinance establishments; to the development of a digital transformation strategy for these microfinance institutions, following which a shared cost banking system and a payment aggregator were acquired.” He said. He further underscored the strides recorded during the previous year (2023) within the framework of these two key projects. The numerous business opportunities to which the PAREC project contributed and multiple actions emanated from that of PAPRINS. Mr. Hart-Hansen also praised the dynamism and relentless desire of the government of Cameroon and UNDP to support efforts in favor of development that address the problems of the population. Regarding prospects for the current year (2024), he called on the national coordinators of the two projects to strengthen synergies. The National Director of PAPRINS project, Dr. Saidou Hamadou said the holding of this first steering committee meeting for the year 2024, was aimed at reviewing effective means and strategies that will help boost the financing of these two projects englobed in the support program. Dr. Saidou Hamadou reassured the media about the various communication plans that were put in place to address the needs of targeted populations as well as effective and timely interventions that were set in motion in the course of the program. Elise Kenimbeni

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 Gynécologie-Obstétrique : Yaoundé Accueille le 32eme Congrès Piloté par la SOGOC

Gynécologie-Obstétrique : Yaoundé Accueille le 32eme Congrès Piloté par la SOGOC

Du 10 au 13 Avril 2024, Yaoundé, capitale du Cameroun va abriter les travaux du 32ème congrès de la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC). Pour ce 32ème conclave des Gynécologues et obstétriciens qui va se tenir du 10 au 13 avril 2024 au palais des congrès de Yaoundé au Cameroun, le thème retenu est : « la Gynécologie-Obstétrique en Afrique Sub-Saharienne : entre tradition et modernité. » Les spécialistes et experts de la santé de reproduction vont se réunir pour échanger sur certaines questions cruciales liées à la santé de reproduction notamment avec les avancées technologiques. Il sera questions au cours de ce conclave de mettre en vitrine des présentations via des conférences animées par des experts des pays d’Afrique et le volet d’ateliers pratiques. C’est ce qui ressort de l’annonce faite le 04 avril 2024 à Yaoundé par le Pr. Emile Mboudou, président de la SOGOC et par ailleurs Directeur General de l’hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala. Il a indiqué au cours des échanges avec les médias que : « Les ateliers pratiques, qui vont se dérouler dans des formations hospitalières de renoms telles que l’hôpital Central de Yaoundé, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU et bien d’autres, permettront au personnel médical de s’adapter aux nouvelles règles concernant le rythme cardiaque fœtal par exemple. Ces ateliers offriront également une certification aux participants à la fin de la formation, afin de garantir une mise en pratique efficace des nouvelles techniques… » Comme sous-thèmes également retenus pour ces travaux de trois (03) jours à Yaoundé, il ya : les cancers gynécologiques et mammaires ; les urgences obstétriciens et les complications de la grossesse ; l’infertilité dans tous ses états ; la sante sexuelle et reproductive. Plusieurs experts des pays Africains tels que le Benin, le Burkina-Faso, et des professeurs de renoms au Cameroun vont prendre part à ce 32eme congres, qui vient au moment où de nombreux enjeux et défis sont à relever dans le domaine de la santé de reproduction en Afrique sub-saharienne. Il est à noter que l’évènement est placé sous le parrainage du Ministère de la Santé publique (MINSANTE) et le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF). Timesnews2.info

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 Yaounde-Bafut Cultural Hall Extension Project: Hon. Agho Oliver Pays Spontaneous Visit to Site, Grants FCFA 500.000 Support

Yaounde-Bafut Cultural Hall Extension Project: Hon. Agho Oliver Pays Spontaneous Visit to Site, Grants FCFA 500.000 Support

Honorable Agho Oliver Bamenju, young and active Member of Parliament for the Bafut-Tubah constituency in the North-West region paid an impromptu visit to the site and granted his modest support of FCFA 500.000. Honorable Agho Oliver Bamenju, Member of Parliament for the Bafut-Tubah Constituency, in the Mezam division of the North West Region in Cameroon, paid on Saturday, April 6, 2024, an impromptu visit to the site earmarked for the Bafut-Manjong Hall in Yaounde. The MP who is always preoccupied with the well-being of his population visited the site and spontaneously donated FCFA 500.000, to galvanize the project fund drive. The young, energetic, and proactive MP did not only called on all Bafut sons and daughters to put hands on deck for the realization of the project but also promised to knock on more doors to enable the project to see the light of day. Worthy to recall, Hon. Agho Oliver is one of the MPs known to be very close to his constituents in and out of his constituency, in all their endeavours, and also, in moments of joy or sorrow. Honorable Agho Oliver’s largess and humane character are well appreciated. The Bafut-Tubah MP has for instance, during the crisis in the region helped PSS Bafut students to seek refuge in PSS Bamenda. He followed them to the relocation site to assist those in need. Also when the Bafut Community in Yaounde organized its cultural festival in December 2022, Hon Agho donated close to FCFA 3 million for its success. Moreover, Honorable Agho Oliver is amongst the elites of the North-West region who are striving hard for the achievement of the Bambili Water Project, whose cost is estimated at FCFA 600 Million. Despite the crisis that currently cripples the development of the region, the MP does not spare his energy, he works actively with government authorities, elites, fons, and the population for a return to normalcy. Timesnews2.info

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Autism: Modern Leisure Center Under Construction in Yaounde

The foundation stone of this center was laid on April 3, 2024, in the Yaounde 7 subdivision by Women’s Empowerment and the family Minister. Minkoameyos, one of the neighbours of the Yaounde VII subdivision of the Mfoundi division, is the area chosen to host this leisure home for autistic children. The foundation stone was officially laid on April 3, 2024, by Women’s Empowerment and the Family Minister, Pr. Marie-Therese Abena Ondoa, personal representative of the First Lady, Mrs. Chantal Biya. The ceremony was attended by several government officials as Social Affairs Minister, Pauline Irene Nguene, the Mayor of the Yaounde VII council, Augustin Tamba, and other administrative staff of both the ministries of Women’s Empowerment and the Family, and Social Affairs. The modern leisure center that is under construction in Minkoameyos is a R+3 storey building that will equipped with necessary didatic materials. In her address, Flore Tchana, promoter and president of the association “Handicap Sans Visage” currently piloting this project in Cameroon expressed her motivation. As a mother of a child suffering from autism, she knows the realities, the costly treatment and care. She said the project set in motion is to encourage parents and guardians of children suffering from autism to have hope and to believe in their potential. Madame Tchana Flore seized the occasion to praise the Head of State, President of the Republic, Paul Biya, and wife, Chantal who accepted to patronize this humanitarian project and facilitated to a greater extent several activities undertaken by the association “Handicap Sans Visage”. According to Flore Tchana, the project which was a dream come true started four years ago, and thanks to fundraising actions, the land on which the leisure home will be built was purchased with these funds. Social Affairs Minister, Madame Pauline Irène Nguene said the project is highly welcomed as several parents leave their children at home because they are ashamed of their conditions. The initiative comes at a time when we need such infrastructures. “I think such a center for leisure will make these children feel better, they will learn new things and be properly followed. Thanks to this center, we will be able to identify how many children suffer from this illness because they are mostly hidden in houses, and through this initiative, many parents will have the courage to come out with their kids so that they can interact with other ones…” Another fundraising gala night that took place on April 5, 2024, has permitted to collect money that will help launch the first phase of construction works. Elise Kenimbeni

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 ELECAM Announces Registration of Over 144.000 New Voters, Sets the Pace for 2025 Presidential Elections

ELECAM Announces Registration of Over 144.000 New Voters, Sets the Pace for 2025 Presidential Elections

This was disclosed on Thursday, 28th March, during the first ordinary session of the electoral board for 2024. As of tradition, members of the electoral board of ELECAM convened on March 28, 2024, for the first ordinary session of the year. Top on the agenda of this first ordinary session for 2024, was the examination and adoption of the quarterly report: monitoring and evaluation of the strategic plan 2024/2025; the examination and approval of the 2023 administrative accounts as well as the management accounts; summary of the field trip reports of the board members from the 12th to 27th January 2024; examination and adoption of the terms of reference for members of the electoral board’s field trip to the diaspora from April 18 to 28, 2024 and that of regional branches scheduled from the 4th to the 19th of May 2024. Speaking at the opening of the session, Enow Abrams Egbe, Chairperson of elections management body in Cameroon, kicked off with a satisfactory note. He saluted the relentless efforts undertaken by Dr Erik Essousse, General Manager of ELECAM, and his collaborators to encourage and mobilize people to register massively on voters’ lists. “From the documents and reports submitted by the Director General of Elections. It can be noticed that there have been great strides in the domain of voter registration during the first quarter. The figures as of today show a crescendo trend all over the national territory. We have thus far registered a total of 144.817 new electors, 90.124 for women. 101.848 for the youths and 129 for people with disability. I must commend the field teams for their great work and encourage them to keep this momentum.” Mr. Enow Abrams Egbe said. In his address, the Chairperson of the elections management body, ELECAM said they have put in place some strategic moves for 2024 and the diaspora is one of their key targets. A delegation of the electoral board is expected abroad from the 18 to the 28th of April 2024. He said: “As part of our 2024 strategic priorities, we will soon be deployed to the diaspora to assess the ongoing voter registration. To that effect, a team of technicians will be dispatched in the coming weeks to all our diplomatic representations and consular offices. Their task will be to fix some of the faulty registration kits and conduct training for newly appointed focal points, with the view to ensuring the smooth continuation of voter registration. Permit me, to seize this opportunity to thank our fellow compatriots of the diaspora for their indulgence and republican restraint. I assure you that all issues are being addressed promptly and concurrently to enable every eligible citizen who wishes to register, to do so effectively and enroll on the electoral registers.” As concerns institutional cooperation, Mr. Enow Abrams Egbe praised the collaboration that has been established with some key partners such as the Commonwealth, la Francophonie, and the African Union. From the address of the Chairperson, it was equally disclosed that ELECAM has set the pace for hitch-free and fair elections in 2025. The organization is preparing in the weeks ahead the 2nd edition of regional platforms concertation with key actors of the electoral process at the decentralized level. He seized the occasion to once more call members of the electoral board, and the staff of ELECAM to double efforts in order to positively achieve targeted objectives and all sorts of challenges. Elise Kenimbeni

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 Alternance Démocratique au Sénégal : La Lettre de Nathalie Yamb aux Camerounais

Alternance Démocratique au Sénégal : La Lettre de Nathalie Yamb aux Camerounais

C’est sur son compte X (ancien twitter), que l’activiste, défenseure des droits et Consultante en stratégie s’est exprimée le 26 mars 2024. Dans ses propos Nathalie Yamb démontre la résilience et les combats menés par le peuple sénégalais. Je vois des gens ici saliver d’envie face à “l’alternance démocratique” au Sénégal, et qui se lamentent dans le genre “qu’est-ce qu’on a fait à Dieu pour mériter tous ces mêmes vieux depuis X années”. Je voudrais rappeler que le peuple sénégalais s’est levé courageusement il y a douze ans pour imposer l’alternance, quand Abdoulaye Wade a tenté de faire un 3e mandat. Tous ses espoirs ont été déçus par la dérive meurtrière prise par le régime de Macky Sall, mais il n’est pas resté assis sur ses talons à pleurnicher sur son sort. Les Sénégalais se sont à nouveau levés, ont risqué leur vie, et plus d’une trentaine d’entre eux ont même perdu leurs vies, plusieurs centaines en portent les séquelles, plus d’un millier ont été emprisonnés pendant des semaines, des mois et des années, pour contraindre l’alternance. Ousmane Sonko n’a pas pleurniché après sa défaite en 2019, il a battu campagne chaque jour, dès le lendemain du scrutin, présentant, expliquant, peaufinant, vulgarisant son projet de société partout dans le pays Il n’a pas attendu d’être à 6 semaines de l’élection pour distribuer des t-shirts ou acheter les votes avec 2000 FCFA et une casquette. Il n’a pas accusé les autres opposants qui n’ont pas fait une coalition avec lui d’être des traitres ou des tribalistes, mais il a mis au travail ses militants et sympathisants sur le terrain pour convaincre les gens, les pousser à s’inscrire sur les listes électorales et à aller voter. Il n’a pas braqué les dossiers de candidatures de ses militants pour les empêcher de concourir aux élections locales. Il n’a pas prôné le boycott de l’élection présidentielle sous prétexte que si lui n’est pas candidat, personne ne doit l’être. Il a désigné quelqu’un d’autre dans son parti pour porter le projet, il a fait campagne pour lui et il l’a fait gagner. Vous célébrez des torchons et vous enviez les serviettes. Une sagesse bantou dit que de la façon dont tu cries dans la forêt, c’est de la même façon que l’écho te répond. Par Nathalie Yamb sur son compte X

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