« A l’IFORD on peut s’inscrire en thèse et sortir avec un doctorat en démographie » Dr Mboko Ibara Steve Bertrand

« A l’IFORD on peut s’inscrire en thèse et sortir avec un doctorat en démographie » Dr Mboko Ibara Steve Bertrand

C’est le message clé qu’a relevé Dr. Mboko Ibara Steve Bertrand, Administrateur provisoire de l’IFORD au terme de trois jours de soutenance de thèse de doctorat/Ph.D en sciences de la population. Mercredi, 31 janvier 2024, était le troisième et dernier jour de soutenance de thèse de doctorat/Ph. D en sciences de la population au campus de l’institut de formation et de recherche démographiques (IFORD) à Yaoundé, Cameroun. Cette prestigieuse école dont la renommée est établie depuis 1971, a eu une nouvelle cuvée d’étudiants en doctorat/Ph.D, après celle de 2019. École doctorale, l’IFORD rassure Durant ces trois jours, l’administrateur provisoire de l’IFORD, Dr. Mboko Ibara Steve Bertrand était présent à l’amphi Francis Gendreau du campus de l’institut qui a servi de cadre à ces sessions de soutenance. Dr. Mboko Ibara Steve Bertrand a relevé que ces soutenances de doctorat/Ph. D sont importantes pour ces étudiants démographes qui souhaitent accentuer leurs études dans cette école internationale. Il dit : « C’est pour nous déjà un grand événement et après 2019 nous avons cette vague d’étudiants qui sortent avec une diplomation en doctorat… C’est un message très fort que nous en tant qu’institution nous envoyons à travers notre réseau d’étudiants en démographie, que maintenant à l’IFORD on peut s’inscrire en thèse et sortir avec un doctorat dans les temps impartis de notre école doctorale qui est notamment géré par l’université de Yaoundé II. » Lors de son interview, l’administrateur de l’IFORD a tenu à saluer la collaboration qui a été mise en place par certaines autorités administratives camerounaises et qui est aujourd’hui le fruit de plusieurs résultats au sein de l’institut qu’il dirige. « Je voudrais remercier son Excellence Jacques Fame Ndongo, Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieur pour tout ce qu’il met en place comme cadre des politiques de l’enseignement supérieur et qui nous permet aujourd’hui de bénéficier de cela et ce qui fait que l’IFORD puisse rayonner à travers cette vague de soutenance que nous venons d’avoir. Aussi, remerciements vont à l’endroit du Pr : Minkoa She qui coordonne cette école doctorale. Autre message que je voudrais également envoyer à nos étudiants qui sont repartis à travers l’Afrique francophone, est celui de savoir que maintenant ils peuvent massivement s’inscrire à l’IFORD et être rassurés qu’ils sortiront avec leur doctorat. » Dit-il. Soutenance d’Abondo Ngbwa Monsieur Abondo Ngbwa Olivier est le troisième et dernier candidat à avoir soutenu, cette semaine sa thèse de doctorat/Ph. D en sciences de la population sur le thème : « Pratiques éducatives des pères et développement intégral normal des enfants de 3 à 4 ans dans le cadre familial en milieu urbain au Cameroun. » Tout comme ses prédécesseurs, il a su captiver les membres du jury à travers cette thématique qui revêt d’une importance capitale. Olivier Abondo Ngbwa qui a été encadré par Pr. Helene Kamgno épse Kamdem a obtenu la mention très honorable après 4heures de présentation et d’échanges avec les membres du jury. Bien que le sujet était d’un intérêt particulier, le candidat a été questionner afin qu’il explique dans les moindres détails tous les contours de ses travaux de recherche. Il avait face à lui, Pr. Evina Akam, président du jury et les autres membres panel étaient composés des professeurs : Jean-Robert Rwenge Mburano, Honoré Mimche, Helene Kamgno épse Kamdem et Jean-Ernest Nodem de l’université de Dschang. Pour sa thèse de doctorat, le candidat dit avoir choisi, cette thématique sociale très peu connue mais qui affecte l’éducation des enfants notamment ceux de la tranche d’âge de 3 à 4 ans dans le but de démontrer le rôle prépondérant que joue les parents notamment les pères dans l’éducation de leurs progénitures.  « C’était un accouchement difficile mais pas douloureux ! Nous sommes partis d’un constat, celui du fait que les enfants éprouvent ou ils ont des problèmes de développement globalement dans leur croissance particulièrement en milieu urbain au Cameroun. Nous avons constaté qu’en moyenne 6 enfants sur 10 ont des troubles de développement. Et pour ce, il ya plusieurs facteurs qui sont d’ordre cliniques c’est-à-dire les problèmes d’accouchement/de conception ou encore ceux liés à l’anatomie de l’enfant mais autres aspects que nous avons essayé de relever et sur lesquels nous nous sommes concentrés sont les facteurs sociaux. Dans la recherche l’on a tendance a oublié que les problèmes que l’enfant rencontre sont d’ordre social et particulièrement dans le cadre familial d’où l’intérêt de cette étude qui a porté sur la relation entre les enfants et leurs parents notamment le père parce que de façon globale dans notre société on dit toujours que c’est la mère qui s’occupe de l’enfant et le père vient toujours en second rang, ce qui est une affirmation gratuite. Le père a un rôle essentiellement important dans l’éducation ou l’apprentissage des enfants. » Il ajoute : « Nous avons effectué une enquête qualitative, c’est-à-dire que nous nous sommes rapprochés des personnes ressources notamment les pères et mères dans notre milieu (Yaoundé, Douala ainsi de suite dans toutes les zones urbaines) pour capter, prendre leurs appréciations… Nous nous sommes rendu compte qu’il ya beaucoup de parents qui connaissent effectivement comment encadrer leurs enfants mais n’ont pas suffisamment de temps pour s’occuper de leurs enfants et ça c’est pour des raisons d’ordre économique pour le travail et aussi pour des problèmes liés aux ressources de façon globale… » En guise de conclusion, monsieur Abondo Ngbwa Olivier a souligné le fait qu’il est important de contextualiser ce que l’on entend par pratiques éducatives des enfants. « Nous avons exploités des données secondaires venant des enquêtes qui sont conçues par les « occidentaux » et là par exemple ils prennent comme éléments pour apprécier cette pratique éducative ; la lecture du livre a un enfant de 3 ou 4 ans. Nous connaissons tous qu’en Afrique il est rare de trouver un père ou une mère qui prend du temps pour lire un document a un enfant de cet âge et c’est une limite alors que nous avons nos pratiques africaines qui contribuent également au développement mais qui n’ont pas

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 IFORD : Patrice Tanang Tchouala Met les Violences Conjugales en Vitrine dans sa Thèse de Doctorat

IFORD : Patrice Tanang Tchouala Met les Violences Conjugales en Vitrine dans sa Thèse de Doctorat

L’expert en démographie a soutenu sa thèse de doctorat Ph.D ce 30 Janvier 2024 au campus de l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD). C’est sous le thème : « Genre et violences conjugales au Cameroun: une analyse explicative des violences faites aux femmes sous le prisme des rapports de genre au sein du couple.» que Patrice Tanang Tchouala a soutenu sa thèse de doctorat Ph.D, le mardi 30 janvier 2024 a l’amphi Francis Gendreau du campus de l’institut de formation et de recherche démographiques (IFORD). Les membres du jury de ce deuxième passage de thèse de doctorat Ph.D à l’IFORD étaient constitués des Professeurs Mimche Honoré, Claude Abe, Evina Akam, Jean-Robert Rwenge Mburano et de Paul-Denis Nzita Kikhela qui arboraient la casquette du président de ce jury. Durant plus de 3heures 30 minutes l’on a assisté à une présentation détaillée des travaux de recherches menés par Patrice Tanang Tchouala. Ce sujet qui attise beaucoup de questionnements était au centre des travaux soutenus par Monsieur Patrice Tanang Tchouala en sciences de la population. Le candidat qui a fait montre d’une maitrise du sujet, a outillé l’assistance et par la suite a répondu aux multiples questions des membres du jury qui ont fait une analyse de cette thèse qui était centrée sur un autre sujet d’actualité qui défraie la chronique au Cameroun. Selon le candidat, le choix de cette thématique pour sa thèse de doctorat s’inscrit sur le caractère actuel de ce phénomène social qui sévit de plus en plus avec beaucoup d’acuité au Cameroun. Il dit : « Vous êtes sans ignorer qu’il ne se passe pas un jour voir même une semaine sans qu’on ait un cas de feminicide au Cameroun. Pour nous le challenge était de montrer l’apport de la démographie  notamment le cadre d’analyse sociodémographique pour pouvoir expliquer ce phénomène. Nous avons donc construit ce cadre d’analyse pour pouvoir mettre en évidence un certain nombre de choses qui peuvent aider en même temps ceux qui lutte contre le phénomène  au sens des politiques publiques mais également ceux qui prennent en charge ces femmes victimes  dans le sens de l’accompagnement.» A la fin de sa présentation est dans un échange avec les medias, il a mis en vitrine les résultats, fruit d’un travail abattu pendant plusieurs mois sur le terrain et notamment en période COVID-19 au Cameroun. «En ce qui concerne les résultats, ils sont de plusieurs ordres. Sur le plan  des constructions théoriques, nous avons développés cet outil que nous avons appelle les rapports de genre au sein du couple. C’est un outil théorique  mais en même temps, c’est un outil qui se veut observable. C’est-à-dire que, lorsqu’il est observé, on peut prédire l’éminence d’une violence au sein d’un couple. Vous savez sur toute l’actualité des violences  il ya une question qui vient à l’esprit, c’est à dire comment éviter qu’elle se produise  et alors c’est en ce sens que,  notre outil que nous avons développé et qui au départ est un concept nous sert à identifier les cas ou les cas futurs de violences et accompagner la femme. Ceci est juste un élément mais une autre contribution de notre travail c’est la transmission intergénérationnelle  de la violence. En général, la violence se transmet de père en fils, et on dit le père a violente la mère et puis on s’attend à ce que le fils violente. Mais à travers cette étude on s’est rendu compte que désormais la transmission va de l’auteur vers la future victime, c’est-à-dire votre fille qui vit dans cette ambiance est sujette de violence et nous avons essayé dans cette thèse d’expliquer comment on en arrive là et derrière ça il ya un message celui de la sensibilisation les hommes qui sont très souvent  des auteurs de violences  à ne pas ce se dire que c’est quelque chose qui va passer inaperçu mais leurs propres filles qu’ils ont à la maison  seront victimes parce qu’elles baignent dans cette environnement et à la limite elles ne savent même plus ce qu’on peut vivre d’autre que ça  et en même temps elles gardent en elles des germes de violences  et pour elles la violence fait partie du quotidien. » Sur le plan des politiques publiques a-t-il souligné, il ya un certain nombre de choses qui ont été proposées au gouvernement dans le cadre de ce travail de recherche. Patrice Tanang Tchouala indique qu’il faut faire aboutir le code des personnes et de la famille qui est très capital. Il ajoute : «C’est ce code qui, véritablement, viendra pénaliser les violences conjugales parce qu’en l’état il faut surfer avec le droit pénal pour pouvoir identifier le motif pour le juge. Bien plus nous sommes entrés dans une dimension symbolique de la lutte en proposant véritablement  que l’on poursuive la création des centres  d’accompagnement et de prise en charge des violences. Nous sommes conscients effectivement que  pour le gouvernement il se pose souvent un problème de ressources et c’est pour cela que nous nous sommes dit si on mettait en place une taxe sur les produits alcooliques  aussi infime soit elle mais avec des effets d’échelles, elle constituera un fond  qui permettra de faire financer  ces centres-là. Ce n’est pas de dire que nous interdisons aux gens de consommer de l’alcool mais le message que nous voulons envoyer, puisque nous nous sommes rendus que l’alcool avait un effet sur ces cas-là, lorsqu’on est ivre  et on ne se contrôle plus, le message est donc celui de dire que lorsque nous payons une bière, lorsque nous payons un produit alcoolique ou du tabac nous contribuons au fonctionnement du centre de prise en charge  des victimes de  violences conjugales  qui se trouvent derrière notre maison…» Toutes ces explications données aux medias, ont également été soutenues par le candidat qui s’est montré, tout au long de la session de soutenance,  très posé et attentif aux recommandations de ses enseignants et formateurs. Un travail dont le fond et la forme ont été très appréciés et qui a permis au candidat Patrice Tanang

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 Soutenance de Thèse de Doctorat Ph.D à l’IFORD : Mention Très Honorable pour Kouam Dzutseu Nadège

Soutenance de Thèse de Doctorat Ph.D à l’IFORD : Mention Très Honorable pour Kouam Dzutseu Nadège

Sur les trois candidats de l’IFORD qui soutiennent leurs thèses de Doctorat Ph.D en sciences de la population cette semaine, Nadège Kouam  Dzutseu est la première à valider son titre avec mention très honorable, ce 29 janvier 2024.   Tel que la qualifié, le Professeur Mimche Honoré, président du jury, c’est un accouchement difficile qui connait une issue favorable. Il a indiqué que la candidate a mis en vitrine un sujet de l’heure, a su apporter des innovations et de l’originalité dans ses travaux de recherches d‘où la mention très honorable au bout de plus de 2heures 30 minutes de soutenance. Nadège Kouam Dzutseu, étudiante de l’institut de formation  et de recherche démographiques (IFORD) à Yaoundé, a soutenu sa thèse de doctorat PhD en sciences de la population sur le thème : « Contraception et rythme du cursus scolaire des adolescentes en milieu urbain camerounais : cas de la ville de Yaoundé. » Parti du constat que les adolescentes dont la tranche d’âges se situe entre 10-19 ans, sont exposées aux grossesses précoces durant leurs cursus scolaires, ceci au vu de certains facteurs socio-culturels et économiques qui sont des entraves dans l’achèvement de leur scolarisation. Selon Nadège Kouam Dzutseu, cette thèse de doctorat qui est centrée sur la maitrise de la fécondité, avait pour objectif : de capitaliser/d’optimiser la scolarisation des adolescentes au Cameroun. «L’idée à la base de ce travail, c’est que beaucoup de nos adolescentes décrochent au niveau scolaire  notamment avant l’achèvement du niveau secondaire et ceci généralement du fait des grossesses précoces. A cet effet, l’étude a permis de démontrer une certaine pertinence de l’utilisation de la contraception dans ce cadre particulier. Il s’agit pour un moment précis de la vie de l’adolescente notamment de la période dédiée à sa formation de pourvoir utiliser des moyens pour se préserver au moment où elle est sexuellement active. » A-t-elle souligné. Au cours de sa soutenance,Nadège Kouam Dzutseu a révélé que les données collectées dans plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé font partie d’un travail entamé depuis 2022. La candidate a été cuisinée par les membres du jury pour des explications plus accrues  sur ce travail de longue haleine. Professeur Mimche Honoré, président du jury et par ailleurs professeur de l’université de Yaoundé II à Soa, a souligné les nombreux points forts et quelques points faibles de ce travail. Il a apprécié la maitrise du sujet par la candidate, la densité de la bibliographie, la rédaction des textes, les analyses avec évocation des objectifs de développement durable et d’autres agendas internationaux qui donnent un véritable sens à la recherche. En tant que rapporteur, aux cotes du Professeur Helene Kamgno épse Kamdem, le Professeur Nzita KiKhela Paul-Denis de l’Université de Kinshasa, a souligné dans son intervention, la qualité et la pertinence du travail, tout en félicitant la candidate pour la densité de sa thèse qui est estimée à 420 pages. D’après l’enseignant chevronné de l’université de Kinshasa,  ce travail vient répondre à certaines insuffisances sur le sujet. Professeur Evina Akam, directeur de thèse de Madame Kouam Dzutseu et Professeur Ondoua Owoutou de l’université de Yaoundé II, sont entrés également dans le fond et la forme de ce travail de recherche tout en donnant certaines recommandations à la candidate. A l’issue de cette soutenance très édifiante et riche en partages, il ya eu une phase dédiée aux échanges entre la candidate et les membres du jury. A la fin, l’assistance a été priée de faire un «break» et revenir pour la proclamation des résultats. Avec tout le suspense qui animait les uns et les autres, le Professeur Mimche brise le silence en déclarant que les travaux de la candidate ont été acceptés et une mention très honorable lui est attribuée. Et c’est désormais sous l’appellation de Docteur que, Nadège Kouam Dzutseu est introduite à l’estrade pour porter sa toge. A titre d’information, deux autres candidats sont attendus sur le ring ces 30 et 31 janvier 2024 pour défendre l’honneur de cette prestigieuse école internationale et de référence qui n’est d’autre que, l’IFORD. Timesnews2.info

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 Official Commissioning of the Moroccan Research Vessel to conduct Comprehensive Fish – stock Assessment in Liberian waters

Official Commissioning of the Moroccan Research Vessel to conduct Comprehensive Fish – stock Assessment in Liberian waters

« Data is a key tool to Fisheries Management », says Liberia Fisheries Director General of the Liberian National Fisheries and Aquaculture Authority (NaFAA), as Stock Assessment with Moroccan Vessel begins, in the presence of Abdelhouaed Benabbou, Executive Secretary of the Ministerial Conference on Fisheries Cooperation among the African States Bordering the Atlantic Ocean (ATLAFCO), whose members include Cameroon. The commissioning ceremony of the Moroccan research vessel to conduct scientific fish stock assessment on Liberian waters has taken place at the Bong Mines Pier near the Freeport of Monrovia on Bushrod Island with huge attendance from local and international guests. The Moroccan government’s state-of-the-art research vessel has been officially commissioned to conduct a 14-day stock assessment in Liberia’s nine coastal counties, starting in Grand Cape Mount on Friday, January 26, 2024. The ship’s launching ceremony took place on Friday, January 26, 2024, at the Bong Mines Wharf, near the Monrovia Free Port on Bushrod Island in the presence of Abdelhouaed Benabbou, Executive Secretary of the Ministerial Conference on Fisheries Cooperation among the African States Bordering the Atlantic Ocean (ATLAFCO), whose members include Cameroon. A historic moment for Liberia with the start of a crucial mission to scientifically assess fish stocks in its territorial waters by a Moroccan research vessel. It marks a crucial milestone in Liberia’s efforts to collect the necessary data on marine resources and ensure sustainable management of these precious resources. Taking part in the event, the Executive Secretary of the Ministerial Conference on Fisheries Cooperation among the African States Bordering the Atlantic Ocean (ATLAFCO), Mr. Abdelhouaed Benabbou, said: « This campaign is vitally important for the preservation and sustainable management of this country’s precious marine resources. This remarkable initiative, in line with the provisions of the Convention of our common regional organization, ATLAFCO, has been made possible thanks to the generosity of the Moroccan authorities, who have made their brand new research vessel available ». The joint initiative between Liberia and Morocco is a testament to South-South cooperation and commitment to preserving the oceans for future generations. This is a significant step towards responsible fishing and enlightened management of marine resources. He added: “This South-South collaboration provides a real opportunity to celebrate regional fisheries cooperation in the conservation of marine resources. Liberia, as a coastal nation, has considerable marine wealth that plays a critical economic role. However, this wealth is threatened by overfishing, requiring national responsibility to reverse this trend ». The lack of scientific data has affected the performance of Liberia’s fisheries sector over the years, according to Emma Metieh Glassco, director general of the Liberian National Fisheries and Aquaculture Authority (NaFAA). Explaining more about the process of stock assessment, she pointed out that « it is an activity which seeks to collect information on the abundance and distribution of various kinds of fish species within a body of waters in terms of its commercial value and ecological importance », and « our efforts are to guarantee that everything counts including the taxonomy of the fish stock, the breeding ground, the biomass, habitat, and distribution of the stocks across our coastline».  She stressed the critical importance of data in fisheries management and its critical role in determining the best management approaches. For her, data is essential for African countries to inform management decisions and attract potential investments. « The sustainable management of our marine fisheries begins with the acquisition of better knowledge about the state of our resources, their catch potential, and the variability of the marine environment,” said Ivorian Minister of Animal and Fisheries Resources, current president of ATLAFCO, Sidi Tiémoko Touré, « Our policies must be based on effective and dynamic fisheries research, a priority objective to establish viable strategies for the sustainability of our countries’ fisheries resources,” For his part, the Minister of Agriculture, Maritime Fisheries, Rural Development, Water and Forests of Morocco, Mohammed Sadiki, recalled the call of the King of the Kingdom of Morocco for the development of an integrated maritime economy to explore the extent of natural resources at sea.  This integrated economy must be based on continued investment in the marine fisheries sector. Léon Bernard Gara, Journalist, Member of Media Observatory for Sustainable Fishing in Africa (Observatoire des Médias pour une Pêche Durable en Afrique), MOSFA – OMPDA, with the Communications and Media Services, National Fisheries and Aquaculture Authority  NaFAA, Liberia.

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 Le PDCVEP, pour le Renforcement des Performances des Coopératives dans les chaines de valeur des filières bovine, porcine et piscicole

Le PDCVEP, pour le Renforcement des Performances des Coopératives dans les chaines de valeur des filières bovine, porcine et piscicole

Dans le cadre du partenariat avec le Projet de Développement des Chaines de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture (PDCVEP), le Projet d’appui à la Relance de l’Entreprenariat Agricole Durable (PREA)/BIT organise du 22 au 9 février 2024, des ateliers à Yaoundé et Douala du 22 au 26 janvier, à Maroua et Limbe du 29 janvier au 2 février, à Ngaoundéré et Foumbot du 5 au 9 février, sur le coaching des formateurs du PDCVEP lors de leur première utilisation des outils de création d’entreprises coopératives de l’OIT, Think.COOP et Start.COOP. L’objectif du coaching est de suivre les formateurs et formatrices lors de leurs premières formations en création des coopératives et de leur donner un appui-conseil pour renforcer leurs capacités à former les responsables et les membres des coopératives à l’aide des outils Think.COOP et Start.COOP sur la base des expériences réelles d’application de cette méthodologie. L’importance des coopératives pour le développement de l’élevage et de la pêche au Cameroun est réelle.  Malgré les défis auxquelles elles font face, elles continuent d’offrir des opportunités d’emploi et des services essentiels à de nombreuses personnes dans ces secteurs. Ces coopératives permettent à leurs membres de gérer leurs finances, d’augmenter leur production, et de réaliser des bénéfices sur les marchés. Elles contribuent au développement économique local. Pour renforcer leurs performances, l’OIT a mis au point des outils de formation. Ces outils sont liés les uns entre les autres. Il s’agit entre autres de Think.COOP qui est un outil de formation à faible coût et facile à utiliser, conçu pour les personnes souhaitant créer ou adhérer à une coopérative et qui fournit des informations simples sur les principes fondamentaux des coopératives.  L’autre outil est Start.COOP, un outil de formation peu coûteux et facile à utiliser, destiné aux personnes qui cherchent un moyen participatif et efficace pour créer et lancer une coopérative. Enfin, il y a My.COOP qui est un programme de formation qui concerne la gestion des coopératives agricoles, programme initié par l’OIT à travers le programme COOPAfrica, l’unité en charge des coopératives au sein du BIT, et implique un partenariat avec Agriterra, la FAO, le Centre international de formation de l’OIT. L’objectif de ce programme de formation est de permettre aux gérants de coopératives agricoles, qui exercent ou sont destinés à exercer cette fonction, d’identifier et de faire face aux principaux défis auxquels sont confrontées les coopératives agricoles. Au cours de ces ateliers, ces outils vont fournir aux participants (formateurs) l’opportunité d’être renforcés sur les stratégies susceptibles de les aider à favoriser l’accès des acteurs des filières de l’élevage et de la pisciculture au développement coopératif ainsi que d’apporter des éléments de réponse pour une organisation face aux difficultés auxquelles sont confrontés ces acteurs sur le plan de l’autonomisation. A la fin du coaching, les 24 formateurs issus des dix Centres d’Incubation des Jeunes Agripreneurs du PDCVEP, de onze structures d’appui aux coopératives, des quatre Antennes régionales du PDCVEP, de l’Unité de Coordination du PDCVEP et des Services centraux du MINEPIA devront maîtriser l’ingénierie de la formation sur les coopératives. Les ateliers sont organisés dans le cadre du contrat de partenariat par lequel le BIT apporte une assistance technique pour la mise en œuvre du PDCVEP à travers le Projet d’appui à la Relance de l’Entreprenariat Agricole Durable (PREA). L’objectif est de contribuer à la consolidation de la croissance inclusive en offrant les possibilités aux jeunes hommes et femmes agripreneurs de créer et de mieux gérer les entreprises et les coopératives durables dans les filières bovine, porcine et piscicoles. Par la cellule communication du PDCVEP

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 Lutte Contre les Changements Climatiques : L’Engagement du CSFD2 et du RADD au Cameroun

Lutte Contre les Changements Climatiques : L’Engagement du CSFD2 et du RADD au Cameroun

 Plus de 200 femmes ont été réunies à Yaoundé du 23 au 24 janvier, 2024 a l’initiative du club des stratégies des Femmes pour le Développement Durable (CSFD2), en partenariat avec le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD). « Femmes camerounaises debout face aux changements climatiques », c’est le thème de la convergence des femmes du Cameroun sur les changements climatiques (COFECCC), qui s’est tenue à la mairie de Yaoundé 1er du 23 au 24 janvier 2024. Cette initiative qui vient au moment où le Cameroun fait face à de nombreux impacts environnementaux du fait des changements climatiques, a réuni plus de 250 participants et avec pour objectif principal : d’apporter une réponse significative de l’action de la femme camerounaise face aux changements climatiques. Une cause noble Venues de divers horizons, elles ont bravé chacune tous les obstacles afin de prendre part à cette rencontre cruciale. Avec des foulards et écharpes verts, elles ont rehaussé les couleurs de leur événement. Du vert pour simplement exprimer la nature et sa beauté. Ces femmes présentes ont chanté dans le but de démontrer leur engagement face à ce combat noble. Au cours de la cérémonie de lancement de cette rencontre de deux jours, plusieurs autorités administratives et traditionnelles ont été conviées. Le Maire de la commune de Yaoundé I, Jean-Marie Abouna a indiqué aux organisateurs, que cette initiative est louable car elle vient accompagner le travail qui est déjà fait en amont par les communes telles que celle de Yaoundé 1er, qui milite pour le respect de la nature et de la biodiversité. Jean-Marie Abouna dit : « votre combat est le nôtre. Tous ce qui touche l’environnement nous touche tous au premier degré. Soyez rassures de tout mon soutien et celui de la commune de Yaoundé 1er qui vous accompagne dans l’accomplissement des missions qui sont les vôtres. Vous trouverez toujours ici une oreille attentive » Les travaux ont été présidés par la suite, par Clémentine Onambélé, deuxième adjoint au Maire de Yaoundé 1er , et qui est en chargée des questions d’environnement et d’insalubrité au sein de cette commune. Le Représentant du Sous-préfet de Yaoundé 1er, dans son allocution de circonstance a souligné le fait que les changements climatiques sont désormais une affaire de tous au vu de ses effets néfastes sur la nature et la sante des êtres humains. Il a salué l’engagement des organisateurs à relever à travers cette convergence des femmes, des enseignements qui vont outiller les femmes sur la lutte contre les changements climatiques. Défis et enjeux de la COFECCC Conscients des enjeux et des défis des changements climatiques qui ne cessent de pointer à l’horizon, le club des stratégies des femmes pour le développement durable (CSFD2) et le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD) ont initie cette activité dans le but de : faire un état de la situation climatique actuelle en générale et les aspects de la sexospécifique climatique en particulier ; de proposer des pistes de solutions concrètes pour les défis d’atténuation et d’adaptation climatiques au niveau national ; identifier les activités eco-innovantes qui pourront bénéficier du fonds vert et accélérer la transition vers la croissance verte ; provoquer une dynamique nationale autour de l’impact de la femme face aux changements climatiques ; promouvoir les « best environnemental women practices » au niveau national et d’institutionaliser le réseau des femmes camerounaises pour l’urgence climatique(REFCUC). Cette rencontre de formation et de brainstorming était donc l’occasion de mettre sur la sellette les différents problèmes et défis afin de désormais se serrer les coudes et marcher en rangs serrés. Madame Ndongo Zinga Lucette, présidente du club des stratégies des femmes pour le Développement Durable (CSFD2) a dans son discours relever le fait que c’est une initiative qui s’appuie sur la contribution significative de la femme en tant qu’actrice du développement durable. « Nous voulions dire aux femmes que les changements climatiques sont une réalité, ils sont causés par l’Homme. Nous devons plus que jamais en tant que femmes nous engager car dit-on, les femmes sont les gardiennes de la vie et donc de la société mais aussi des cultures et autres. Il est alors question que l’on anticipe sur les sujets relatifs aux changements climatiques et qu’on commence à se pencher sur cette problématique. » Dit-elle. La présidente du CSFD2 a également souligné un élément clé qui est, celui des impacts des changements climatiques sur l’organisation sociale et le quotidien des Hommes. Elle dit : « Dans tous les secteurs la femme intervient. Que l’on soit dans la rue ou au champ en agriculture, la femme subit les méfaits des changements climatiques. Nous observons par exemple le fait que les climats changent lorsque les femmes cultivent et rien ne pousse et puis elles ont du mal à sécuriser l’alimentation des familles. Elles ont également du mal à programmer la façon de cultiver et autres. Aujourd’hui a cause des changements climatiques, tout ce que l’on programme en termes de récoltes échouent car lorsqu’on attend les pluies a telle période elles ne viennent pas… » Durant les deux jours de la COFECCC, de nombreuses thématiques ont été évoquées. Cinq thématiques majeures au total et à savoir : Comprendre les changements climatiques ; adaptation et atténuation aux changements climatiques ; dette climatique; Finance climat et le compte rendu de la Cop 28 qui s’est tenue à Dubai du 30 novembre au 12 décembre 2023. Déclaration au terme des travaux La COFECCC propose plusieurs actions concrètes pour relever les défis liés aux changements climatiques et favoriser un développement durable et équitable. Parmi ces actions, on trouve : Renforcer la sensibilisation et l’éducation des femmes sur les enjeux des changements climatiques, en mettant l’accent sur les aspects liés au genre, afin de favoriser leur engagement actif dans la prise de décision et la mise en œuvre de solutions. Encourager l’adoption de pratiques durables dans les secteurs agricole, énergétique et urbain, en mettant l’accent sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et l’agriculture résiliente au climat. Plaider en faveur de politiques et de mesures gouvernementales qui intègrent l’approche genre dans les stratégies nationales de développement durable et d’adaptation au changement

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 Women’s Football: League for Equality Rounds Off Season 3 After 4 Month Camp

Women’s Football: League for Equality Rounds Off Season 3 After 4 Month Camp

The initiative supported by Fundación LaLiga and Petrichor Football Association dropped curtains in grand style on Saturday, 20th January 2024 in Yaounde, Cameroon. 17 years old, Gabriella Awomo Essomba is passionate about football and dreams of being an international player in a renowned female club. Gabriella wishes to travel like other talented female footballers of Cameroon who have developed a love for the round ball. The young female footballer was part of the 4-month program of the third season of the Equality league launched in October 2023 in Yaounde. She describes the League for Equality as an open opportunity for young girls like her who dream of playing football in an international arena. Gabriella said: “It is a fantastic project. I am very happy to be part of this training program because I love football and I want to be one of the best players in Cameroon. I wish to travel to prove my talent…” The 4-month program that gathered over 600 young girls aged between 13 to 17 and 50 coaches ended on Saturday, 20th January 2024 with final games. The competition is grouped into three categories: under 13s, under 15s and 17s. In the under 13s final match pitting Green City to Petrichor FC, the team of Petrichor Football Association took advantage of its opponents on a 1 goal to nil score. Same in the under-15s final game, where Petrichor FC defeated Green City 2 goals to 1. In the last game of the under-17 ladies, Green City was thrashed 2 goals to zero by Petrichor football club. The closing ceremony was spiced with the award of distinctions and medals to the best players, strikers, defenders, goalkeepers, and coaches. The Presser proper To highlight media practitioners, organizers granted a press conference on January 19, 2024, in Yaounde, precisely at the residence of Spain’s Ambassador to Cameroon. It was revealed that the third season of the League for Equality had several innovative approaches contrary to the two previous ones. Paul Dreisbach, President of the NGO, Petrichor said the initiative set up comes in to reinforce the promotion of football in a country such as Cameroon with a good number of talents. They have targeted over 600 young girls and have sponsored through training and equipment, many local female clubs. He said the League for Equality is open to any club willing to work with them and for a positive impact, knowing the difficulties several local clubs still face in developing the talents of their players. On his part, Tresor Penku, Director General of LaLiga in Africa, praised the support of all technical and financial partners who have vested a lot of energy in this initiative that is going a long way. He thanked the Spanish government for its continuous support.Moreover, he said the program which started with 160 young girls is today accompanying over 600. Amongst these young female players, some talents have been detected by international clubs, which is a positive note according to Mr. Penku Tresor. On the question to know if the League for Equality will be extended in the months ahead to other regions of Cameroon, Paul Dreisbach, and Tresor Penku outlined the fact that they are working firmly and strongly on the sustainability of the program before moving forward. Yet, as underscored by Mr. Paul Dreisbach, there is a need for local sponsors to come on board and support the project. The challenges are huge and to overcome them many sponsors are expected.  Spanish Ambassador to Cameroon, His Excellency, Ignacio Garcia in his key words said the promotion of equality and respect of women as branded in this initiative of Laliga and Petrichor are values on which his country is attached strongly. Apart from the fact that the project is spearheaded by a Spanish organization, the Ambassador said it is a means for Spain as a friendly country to accompany Cameroon in developing its female soccer. Mr. Ignacio Gracia believes this initiative will equally help boost the zeal of young girls who love football but are still reluctant to engage themselves. About the League for Equality Since February 2022, Non-Governmental organizations, Petrichor and LaLiga, through its Foundation and its women’s football department, have binned forces to create a football league aimed at promoting female football for girls aged between 13 to 17. From all indications, this collaboration is an extraordinary opportunity for youngsters, and especially girls, to be part of a real football league and enjoy all aspects of sports just like the boys. “This will not only allow them to travel, meet other teams, compete, build their character, and develop their skills, but also to express themselves, and be valued and treated equally through football.” “At Petrichor we are excited about the idea of partnering with LaLiga to organize an innovative women’s football league and to offer training courses for women coaches by LaLiga. LA LIGUE D’ÉGALITÉ (The League for Equality) will provide all the equipment, logistics, and media,” said Paul Dreisbach, President of Petrichor. “Petrichor is pleased to work with LaLiga to provide leadership opportunities and build confidence through sport, which will have a positive impact on hundreds of girls from Cameroon. The founders of Petrichor, Paul Dreisbach, and Jordan Cone, together with the representative of La Liga, Tresor Penku, believe in the power of sport to change lives and look forward to projects that achieve a strong impact. Future leaders They are all around us and we are excited about our responsibility to educate them through our sports programs” Elise Kenimbeni

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 AFCON 2023: Senegal Beats Cameroon 3 Goals to 1

AFCON 2023: Senegal Beats Cameroon 3 Goals to 1

The Indomitable Lions of Cameroon failed infront of the teranga lions of Senegal 3 goals to 1, in a decisive match played on January 19,2024 in Yamoussoukro, Cote d’Ivoire. It was a slow start to the game, with Senegal dominating the play after an early goal from Ismaila Sarr. After Diallo made it two-nil in the 71st minute it looked all but over. Senegal even brought off their two goalscorers and appeared to be intent on simply seeing out the game. Then came a delightful, powerful header from Castelletto, and Cameroon, from seemingly nowhere, were back in the game. Almost immediately, they came agonisingly close with N’Koudou missing a gilt-edged chance. Eventually, it was that man again, Mane, who showed his quality by converting a low cross into the corner of the net. Senegal will surely consider themselves real contenders for this tournament after two dominant performances. From Aljazeera

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 At Closing of National Solidarity & Social Entrepreneurship Week: Councils Pledge to Support MINAS in Empowering Vulnerable Groups

At Closing of National Solidarity & Social Entrepreneurship Week: Councils Pledge to Support MINAS in Empowering Vulnerable Groups

Social Affairs Minister, Pauline Irene Nguene saluted efforts put in place by the united councils and cities of Cameroon, to empower people living with disabilities. The 7th edition of the National Solidarity and Social Entrepreneurship Week dropped curtains on Wednesday, 17th of January 2024, in Yaounde with the handing-over of equipment and material support for the socio-economic integration of vulnerable groups. More than 100 persons living with disabilities, PWDs selected from the Centre, Littoral, South-West, North-West, West, and East regions, and who have been upskilled in some vocational fields received support from a program set within the Ministry of Social Affairs and the Orange Foundation. Director of institutional affairs at Orange Cameroon, Alain Blaise Batongue said the telecommunications company stands beside the government to support the needy and will enhance its actions in the days ahead. Mr. Batongue cited some key actions undertaken so far by the Orange Foundation in Betamba, Eseka, Buea, and other enclaved zones where vulnerable groups are in dire need of support. On his part, the president of the United Councils and Cities of Cameroon and Mayor of the Yaounde 7 council, Augustin Tamba said several laudable initiatives have been implemented to empower people living with disabilities in Cameroon. He said councils have elaborated inclusive programs and at the level of the United Councils and Cities of Cameroon over 200 PWDs have been supported with some little income-generating activities. Mr. Tamba in his speech said the National Solidarity and Social Entrepreneurship Week is an open door for councils to highlight activities directed towards vulnerable persons and invited the Minister of Social Affairs to sign a convention with the institution he leads.  To officially close the one-week event, Social Affairs Minister, Mrs. Pauline Irene Nguene said people living with disabilities and vulnerable groups in general need to be trained, empowered, and supported for the development of the nation. The patroness of Social Affairs in Cameroon outlined the tremendous activities undertaken by the government notably through some programs and directives of the Head of State, Paul Biya. Mrs. Pauline Irene Nguene praised with a favorable response the initiative of the United Councils and Cities of Cameroon to sign a convention with her ministerial department. Minister Nguene went further to emphasize on social investment and described it as a crucial tool for human capital and sustainable development. She said the empowerment of socially vulnerable groups appears as an operational strategy with the newly set up multi-year program for creating communal social cooperatives that will boost the socio-economic insertion and self-employment of these target groups. At the end of the event, Mrs. Makembe Gisele, Director of “Home Ateliers”, a specialized center of the Ministry of Social Affairs based in Douala, Littoral region, expressed satisfaction for the support and said thanks to the newly acquired materials many young girls living with disabilities will be trained. The 7th edition of the National Solidarity and Social Entrepreneurship Week (SESES) had several activities on its one-week agenda and was equally marked by the launch of a National Solidarity Fund. The National Solidarity Fund was launched during an intersectoral meeting chaired by Mrs. Pauline Irene Nguene on January 15, 2024, at the Yaounde Starland Hotel. In her launching speech, Minister Pauline Irène NGUENE highlighted actions carried out by her ministerial department in line with national solidarity and emphasized on the fact that particular attention has to be paid to every social target given their specificity and different levels of vulnerability to leave no one behind.  The putting in place of a National Solidarity Fund will give the government a tool for human development and care for socially vulnerable persons to contribute to their development. The one-week event launched on January 10, 2024, was placed under the theme: “Disability and Inclusion”. Elise Kenimbeni

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