Vœux de Nouvel An au MINAS : De Grands Chantiers sociaux Annoncés
Au cours de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au Ministre des Affaires Sociales, Madame Pauline Irène Nguene, de fortes annonces ont été faites le jeudi 22 février 2024 à l’amphi de l’Enam à Yaoundé. Le Ministère des Affaires Sociales (MINAS) tout comme plusieurs administrations publiques a une fois de plus inscrit dans son agenda de 2024, l’organisation de la conférence annuelle et une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an à Madame Pauline Irène Nguene, patronne de ce département ministériel. Bilan de 2023 Avant de poser les jalons de la nouvelle année, il est toujours important de jeter un regard sur le rétroviseur. Madame Itoh Beryl Ikombe Panje, Secrétaire Générale dudit ministère a rappelé les travaux effectués au cours de l’année 2023. Ceux-ci étaient axés sur trois programmes à savoir la protection sociale de l’enfance, la protection sociale de groupes à vulnérabilité spécifique et solidarité nationale, l’ordonnance et appui institutionnel dans le sous-secteur des affaires sociales. Selon le bilan fait par Madame la Secrétaire Générale du MINAS, les programmes différents programmes élaborés durant l’année 2023 affichent un bilan élogieux. « 12.000 enfants en situation de vulnérabilité, 10 320 enfants réfugiés, 24 321 enfants victimes de négligence, d’abandon pour 63 310 enfants déplacés internes. 6 088 activités de sensibilisation et d’éducation sous les effets néfastes des drogues, des stupéfiants (…), la prise en charge domestique de 523 587 personnes socialement vulnérables aux desquels 84 513 personnes victimes des crises sécuritaires notamment 78 592 déplacés et 14 041 réfugiés. (…) la rénovation du Centre de Réhabilitation des personnes handicapées Cardinal Paul-Émile Léger de Yaoundé, la construction du CNPRH de Maroua, la construction du centre d’accueil et de transit de Mfou, la réhabilitation et modernisation effective de l’Institution Camerounaise de l’Enfance de Maroua, la sécurisation et informatisation de la carte nationale d’invalidité (…) » a-t-elle énuméré. Grands Chantiers Sociaux C’est avec ces chantiers que le Ministère des Affaires Sociales entend entamer l’année 2024. Le chef de ce département ministériel a tenu à les mentionner au cours de son discours entre autres. La Patronne des Affaires Sociales au Cameroun indique que : « la digitalisation de la carte nationale d’invalidité, la consolidation et la poursuite de l’opérationnalisation du cadre économique et juridique du contrôle de la conformité sociale, la mise en œuvre du système de gestion d’information sur la protection de l’enfant, la création des fonds de solidarité nationale, le renforcement et la rationalisation du plan d’accompagnement psychosocial des personnes déplacés internes et réfugiés, l’opérationnalisation du plan national de développement des peuples autochtones, la relance du projet de mise en place du comité national pour le vieillissement, la poursuite du programme de modernisation des structures technico-infrastructurelles des institutions spécialisés à l’instar de l’institution camerounaise de l’Enfance de Maroua et le Centre Nationale de Réhabilitation des personnes handicapées Cardinal Paul-Emile Léger, du Centre de Réhabilitation des personnes handicapées de Maroua, du Centre et de Transit de Mfou, la poursuite et l’installation du projet de réinsertion et l’inclusion socio-économique des jeunes et enfants de la rue. » Madame Pauline Irène Nguene souligne qu’il est plus qu’urgent de se focaliser cette année sur dix chantiers sociaux. « Nous allons mettre l’accent cette année sur ce qui convient d’appeler les dix grands chantiers sociaux en vue d’apporter de façon déterminante, visible et lisible notre contribution au développement du capital humain et du bien-être. » Il était aussi question pour Madame le Ministre de saluer la performance de ses collaborateurs tout en leur demandant de se mettre davantage au travail, d’être ponctuels, assidus, respectueux envers la hiérarchie et la chose publique. Sans toutefois oublier, la célérité dans le traitement des dossiers, la probité et le respect de l’éthique professionnelle ainsi que la quête permanente de l’efficacité. Au cours de la cérémonie, il y’a également eu évocation de l’augmentation du budget du MINAS qui passe de 18.265 000 000 à 20.714 000 000 Francs CFA. Après cette phase consacrée aux bilan et discours, c’est la cérémonie des vœux proprement dite qui a pris le dessus. « Bonne Année Excellence Madame le Ministre » c’est le souhait formulé par les collaborateurs de Madame Pauline Irène Nguene à son endroit. Les responsables des services centraux et déconcentrés élargi aux organismes sous-tutelles du MINAS ont émis le vœu que cette année soit de plus belle pour de nouveaux défis à relever aux cotes de leur hiérarchie, Madame le Ministre qui ne sommeille pas. Pour rappel, la cérémonie de présentation des vœux s’est tenue au lendemain de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés élargis aux organismes sous-tutelles sous le thème « contribution du Ministère des Affaires Sociales au développement du capital humain : Enjeux et Défis de l’information et de statistique sociale ». Ayouba Nsangou
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Conférence Annuelle 2024 au MINAS : Les Responsables Adoptent Plusieurs Recommandations à la Fin des Travaux
La conférence annuelle 2024 des responsables des services centraux et déconcentrés du Ministère des Affaires Sociales qui s’est tenue les 20 et 21 février 2024 à Yaoundé, était placée sous le thème : « Contribution du MINAS au développement du capital humain : défis et perspectives de l’information et des statistiques sociales ». Voici les recommandations adoptées à la fin de la conférence annuelle du Ministère des Affaires Sociales. Au niveau central du MINAS : 1. Poursuivre, avec la pleine implication des principaux services et acteurs concernés, la réflexion visant l’intégration et l’interopérabilité des initiatives en cours portant sur la gestion de l’information et des statistiques sociales, pour l’avènement d’un Système d’Information Statistique unifié au MINAS ; 2. Organiser le renforcement des capacités des acteurs sociaux de la chaîne d’administration de la justice juvénile, notamment des Assesseurs et Délégués à la Liberté Surveillée nommés par Arrêté conjoint MINJUSTICE-MINAS du 19 septembre 2023 ; 3. Accroitre les capacités de gestion des données statistiques et les autres moyens d’action des services déconcentrés, spécialisés et opérationnels, notamment ceux implantés dans les zones de crises humanitaires/sécuritaires, à travers une amélioration du cadre de travail ainsi qu’une budgétisation arrimée à la demande sociale et épousant le contexte de celle-ci ; 4. Promouvoir la formation continue des ressources humaines dédiées à gestion de l’information et des statistiques sociales, notamment dans les domaines de la production et l’utilisation des données pour la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi de la performance à tous les niveaux ; 5. Accélérer, en vue de son achèvement dans les meilleurs délais, la mise en œuvre de tous les projets qui participent de la collecte des données et l’identification des populations cibles du MINAS, ainsi que la caractérisation des problématiques sociales ; 6. Mener un plaidoyer auprès du MINFOPRA en vue du recrutement et de la mise à disposition du MINAS, d’un effectif plus important de personnels, dont ceux disposant des compétences sur les techniques quantitatives et de gestion des données statistiques, en vue notamment d’une affectation progressive des staffs aux postes non pourvus ; 7. Organiser le renforcement des capacités des médecins et travailleurs sociaux sur les nouvelles modalités d’évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées au Cameroun ; 8. Élaborer une Circulaire conjointe MINDDEVEL-MINAS, relative à la revitalisation des Comités Communaux d’Attributions des Aides et Secours aux indigents et nécessiteux ; 9. Organiser une concertation avec les responsables de structures déconcentrées, Opérationnelles et spécialisées concernés, portant sur l’examen des problématiques émergeantes liées au placement administratif des enfants abandonnés, à l’instar de la situation des pensionnaires des institutions publiques et privées qui ne sont plus éligibles à l’adoption ; 10. S’assurer de la prise en compte de l’ensemble des besoins en données statistiques exprimés par les structures à tous les niveaux, dans l’actualisation et pour stabilisation, ainsi que l’harmonisation des outils de collecte des données ; 11. Élaborer et soumettre à la hiérarchie un projet budgétisé permettant d’adresser plus efficacement les besoins logistiques liés à la mise en place véritable d’un Système d’Information Statistiques au MINAS, et la programmation de la production statistique dans le sous-secteur ; 12. Élaborer et mettre en œuvre au niveau central et déconcentré un plan de maintenance préventive des matériels et équipements informatiques ; 13. Élaborer et mettre à la disposition des acteurs de terrain, un cahier de charges précisant les conditions et modalités de contrôle de la conformité sociale 14. Poursuivre le plaidoyer et la mise en œuvre de toutes les initiatives participant de la formation initiale et/ou du recrutement d’un nombre plus important de travailleurs sociaux à la fonction publique camerounaise, y compris l’opérationnalisation de l’INTS. Aux niveaux central et déconcentré du MINAS : 15. Promouvoir et diversifier la coopération aux niveaux stratégique et local, y compris avec les Partenaires Techniques et Financiers, pour la mobilisation des fonds additionnels destinés à la prise en charge des PSV et la gestion des données y relatives; 16. S’assurer, pour des besoins de motivation, de l’attribution des récompenses aux personnels s’étant démarqués par leur dévouement ou leur contribution exceptionnelle à l’accroissement du rendement et de l’efficacité des services, telles que prévues à l’article 111 du décret du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction Publique de l’État ; 17. Poursuivre la sensibilisation et la vulgarisation du cadre légal et normatif en matière de contrôle de la conformité sociale des projets ; 18. Sensibiliser davantage les exécutifs communaux, les promoteurs d’OSP et les autres structures/organisations partenaires, sur l’intérêt d’un partage des données qualitatives et quantitatives sur les besoins des PSV, et les actions menées pour y répondre. A l’échelle des DRAS : 19. Tenir, avant la fin du premier trimestre, avec la participation des personnes ressources du niveau central, une session de restitution des principales conclusions de la Conférence annuelle 2024, à l’intention des autres responsables des services déconcentrés, spécialisés et opérationnels ; Au niveau du CNRPH : 20. Impliquer davantage le Contrôle de Gestion du MINAS, entre autres dans le suivi de la performance des sous-programmes exécutés au CNRPH. A tous les niveaux : 21. S’assurer que les données collectées et indicateurs renseignés concourent à l’appréciation de la performance générale du département ministériel ; 22. Assurer une meilleure appropriation et capitalisation, des données issues des travaux de recherche en sciences sociales et des enquêtes d’envergure nationale ; 23. Cultiver et entretenir chez chacun des collaborateurs/personnels la culture de la Performance, de la redevabilité et de la reddition des comptes ; 24. Veiller à la désagrégation systématique des données sur les besoins et prestations offertes aux PSV ; 25. Assurer la reddition de comptes sur les appuis apportés par les partenaires à la mise en œuvre des missions dévolues au MINAS ; 26. Veiller à la diffusion et au strict respect des orientations relatives au renforcement de la lutte contre la corruption, à l’exécution du budget, ainsi qu’à l’intégration de la riposte au VIH dans la chaîne des interventions. TimesNews2.info
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Concours de l’IFORD : Plus de 1500 Candidats Frappent à la Porte
C’est le campus de l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD) à Yaoundé, Cameroun qui a accueilli, le mardi 20 février 2024, les candidats aux concours de type A et B de cette prestigieuse école. Ils sont 1522 candidats soit 1000 de type B et 522 de type A à l’assaut du concours inter-étatique qu’organise simultanément 19 pays francophones y compris la Guinée Equatoriale. Selon l’administration de l’IFORD, le nombre des postulants a été revu à la hausse pour l’entrée de cette 46e promotion. « Pour cette nouvelle vague de recrutement de concours, nous avons un grand effectif peut-être l’une des rares fois, lorsque nous organisons des concours qui impliquent plusieurs gouvernements…s » relève l’Administrateur de l’IFORD, Dr. Stève Bertrand Mboko Ibara. En ce qui concerne le Cameroun, ils sont 231 candidats répartis. Pour les catégories de type B, ils sont 107 et pour le concours type A 124. A l’issue des épreuves de ce concours qui se tient du 20 au 21 février 2024, seuls 20 candidats vont intégrer ladite institution pour une formation de deux (02) ans. « Nous ne retiendrons que les meilleurs candidats, essentiellement les meilleurs candidats. » a indiqué Dr Mboko Ibara. Au cours d’un échange avec les médias, le Directeur de formation à l’IFORD, Didier Nganawara a souligné le fait que ces futurs experts démographes sont appeler dans les jours à venir à appuyer les Etats dans l’élaboration, la planification, le suivi des programmes entre autres. Il dit : « Ils auront pour tâche d’appuyer les Etats dans l’élaboration, la planification, le suivi et l’évaluation des programmes et développement, l’analyse et la gestion des systèmes d’information sociodémographique. Ils feront également des suggestions aux décideurs pour une meilleure prise en compte dans l’élaboration des politiques de programmes de développements. » Pour être candidat à ce concours, il est requis pour tout étudiant postulant d’être détenteur d’une licence en Démographie, Géographie, Anthropologie, Sociologie, et tout autre diplôme jugé équivalent par la Direction Exécutive de l’institut. En ce qui concerne le concours de type B, ce sont les étudiants titulaires d’une licence en sciences économiques, Informatique, Statistique, Mathématique et tout autre diplôme jugé équivalent par la Direction Exécutive de l’institut qui concourent. Dr. Steve Bertrand Mboko Ibara, Administrateur de l’IFORD, a tenu à féliciter le gouvernement camerounais pour la prise en charge des démographes au cours de leur formation. Il a saisi l’occasion, pour appeler les autres Etats à soutenir l’institut. « Lorsque nous recrutons nos étudiants, il y a certes le volet recrutement mais il y a également le volet formation et là j’interpelle les gouvernements. Pour le cas du Cameroun, le problème ne se pose pas parce qu’il y a le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire qui prendra le relais pour assurer essentiellement le financement de la formation pour les 20 étudiants. Mais je lance un appel pour les 18 autres pays qui organisent le concours de sorte qu’il y ait une prise en charge des étudiants qui seront retenus parce que la plupart dans certains pays font face au problème de prise en charge parfois. » A propos de l’IFORD L’Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD) est un institut de formation intergouvernemental africain créé en 1971. Il est devenu un organisme interétatique qui s’est illustré dans la formation des plusieurs démographes africains. L’IFORD se compose de 26 États africains. L’IFORD a son siège à Yaoundé, au Cameroun, au sein de l’université de Yaoundé II. Ses étudiants doivent avoir des licences dans les domaines suivants : démographie, géographie, sociologie, anthropologie, sciences économiques, mathématiques, statistiques ou tout autre diplôme jugé équivalent par la direction des études de l’institut. Ils sont sélectionnés par un concours d’entrée annuel organisé dans chaque pays membres. La formation à l’Institut de formation de recherche démographies (IFORD) comporte deux cycles : master et doctorat. Le cycle du master : il dure deux ans et est sanctionnée par l’obtention du Master professionnel en démographie. Cette formation est axée sur le renforcement des capacités et des compétences en matières de projets de population et développement. Le cycle du doctorat : il dure trois ans et est sanctionné par un doctorat en sciences de la population. Il est focalisé sur la formation des formateurs et des chercheurs de haut niveau. Il est important de savoir que les diplômés de L’IFORD sont aptes à exercer des fonctions dans les instituts nationaux de statistique, la fonction publique, les universités et instituts de recherche, les organismes internationaux et ONG, dans les structures travaillant dans le domaine de la population et des ressources humaines. Ayouba Nsangou
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PALM-TREEs: De Nombreuses Recommandations Adoptées à l’issue de l’Atelier Régional
Voici le communique final à l’issue de trois jours d’atelier. COMMUNIQUE FINAL Le Projet Intitulé « Un Regard Panafricain et Transdisciplinaire sur les Marginalisés : Faire face aux Risques Liés aux Evénements Extrêmes », dont l’acronyme en Anglais est (PALM-TREEs), a organisé du 13 au 15 février 2024 à l’hôtel Prince de Galles de Douala, au Cameroun, un atelier de lancement Régional du Projet en Afrique centrale. Cet atelier a réuni, outre l’équipe du projet : l’Université de Yaoundé 1 (UY1), le Réseau Femmes Africaines pour le Développement Durable (REFADD), des représentants de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), le Centre d’Application des Prévisions Climatologiques de l’Afrique centrale (CAPC-AC), des ministères sectoriels (MINAS, MINPMEESA), des réseaux thématiques régionaux (REFACOF, RECEAC, REPAR) et 08 antennes pays du REFADD (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RD Congo, Rwanda, Tchad). L’objectif principal de l’atelier était de lancer officiellement le Projet PALM-TREEs et de favoriser l’appropriation et l’implication des parties prenantes à l’atelier. De façon spécifique, les participants ont travaillé de concert pour développer une compréhension approfondie des impacts sexospécifiques des extrêmes climatiques sur la chaîne de production agricole et les marchés. Au cours des travaux, les participants ont examiné les lignes directrices du projet et discuté des approches méthodologiques pour appréhender les dynamiques sociétales associées aux contingences des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur le long de la chaine de production agricole au Cameroun et en République Démocratique du Congo. Ils ont également partagé des connaissances et des expériences sur les profils de risque spécifiques au genre et ont identifié des stratégies pour renforcer la résilience des communautés locales face à ces extrêmes climatiques. La rencontre a donné lieu à des échanges fructueux, qui ont permis de partager des expériences, des bonnes pratiques et des leçons apprises dans les différents domaines d’activité respectifs. Les discussions ont également porté sur le développement de solutions basées sur la nature pour atténuer les impacts des extrêmes climatiques sur la chaine de production agricole, en mettant l’accent sur les profils de risque spécifiques au genre. Les participants ont exprimé leur engagement à poursuivre la collaboration et à renforcer les réseaux d’échange de connaissances entre les différentes parties prenantes. Sur ce point, Le REFADD continuera d’assurer la liaison entre le projet et les autres parties prenantes dans la sous-région. Les participants ont souligné l’importance de l’autonomisation des femmes agricultrices et commerçantes dans la sous-région, et convenu de l’importance de promouvoir l’égalité des sexes dans toutes les initiatives liées à l’adaptation aux extrêmes climatiques. A l’issue des travaux, les participants ont recommandé au projet PT d’appuyer la mise en œuvre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du Cameroun et de la RDC ; de la politique Genre de la CEEAC ; du Plan d’action de réduction des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques sensibles au Genre de la CEEAC ; la stratégie sous régionale pour l’intégration genre dans la gestion durable des écosystèmes forestiers des pays de l’espace COMIFAC et du document de stratégie 2018-2025 du REFADD. Fait à Douala, le 15 février 2024. Les Participants
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WildAid Launches New TV Program Tackling Environmental Issues
Stakes and challenges of the newly crafted TV program were officially presented on Friday, 16th of February, 2024 in Yaounde. Leading international Non-Governmental Organization dedicated to ending illegal trade in wildlife and environmental protection, WildAid, launches a new debate show discussing Cameroon’s spectacular natural heritage and how best to protect it. To announce this new television program, the staff of WildAid alongside key partners and government officials expressed themselves in a press conference organized on February 16, 2024, in Yaounde, Cameroon. Stakes and Challenges of Wild Cameroon During the presser, media men were informed of the stakes and challenges of the new television show debate known as “Wild Cameroon” that will be broadcasted by local TV channel, Vision 4. Jennifer Biffot, WildAid’s Francophone Africa Representative said Wild Cameroon is an innovative television show debate that will help to upgrade the knowledge and understanding of the population on some key topics and under-reported stories. According to WildAid’s staff, the 12 episodes program will tackle the most pressing environmental issues which are current threats to the country’s nature. She narrated: “The idea with the program Wild Cameroon is to give the population information on environmental issues that they will not have access to; to share some vital information on some topics, so that they understand and put themselves in another mindset to better understand these challenges. Wild Cameroon is a 52-minute debate show, where two to three guests are invited and focus on topics developed. We have topics on bush meat consumption, pangolins, mining, economic development conservation, etc. Through these thematic, we wish to bring information to viewers and have people from civil society organizations, experts, and members of the government as well to come together and debate on these topics. There are always solutions highlighted at the end of the show and our key objective is to open a conversation among the population, and we also relay this show on social media so that people online as well can give their opinions…” As underscored by Esther Louanga, Project Manager of the TV program Wild Cameroon in WildAid, the newly designed program that comes in to unveil relevant information to the public has been put in place to illustrate the beautiful environment, and rich nature of Cameroon, and to encourage various stakeholders to preserve wildlife heritage. She believes the program that was set in motion by WildAid can be multiplied in different media outlets. According to Mrs. Louanga, journalists can develop a keen interest in environmental stories and report on issues affecting nature in general. On her part, the TV show debate anchor, Marie-Bernadette Kafka shared the amazing experience she had so far on the field with the production team. Though it was challenging to interview some people and grab information in some remote areas, she praised WildAid for the opportunity granted to her. “In my debut as a journalist, I was not interested in reporting on environmental issues but today environmental reporting has taken my heart. It is more than a passion. I love it. I appreciate the collaboration that was created with WildAid and different stakeholders…” Marie-Bernadette Kafka said. The Director of Vision 4, Boney Phillippe hailed the collaboration set up between WildAid and Anecdote media group, and on behalf of his hierarchy, he extended the wish for the program to go a long way. He said Vision 4 is not only a commercial TV channel that welcomes fruitful partners but a media with a social responsibility to best inform the population and impact the education of its audience. It was equally disclosed during the exchange with media practitioners that, two of the most important themes that emerged from the debates were the need for Cameroon not only to enforce its laws protecting wildlife and habitats, much more effectively, but also to strengthen those laws. Luc Evouna, wildlife trade officer for Central Africa for Traffic, took part in the press conference to highlight journalists on the 1994 Forestry, Wildlife and Fisheries law which is in its revision process. The expert said: “The fight against wildlife crime in Cameroon would have been more successful today if the process of revising the 1994 Forestry, Wildlife, and Fisheries law had already been completed to take into account the evolution of new threats through more dissuasive sanctions for traffickers and other criminal networks.” On an additional note, WildAid’s Francophone Africa Representative, Jennifer Biffot outlined the need to preserve Cameroon’s unique natural richness which could be a lucrative source of revenues and employment as well as a path to economic development. Mrs. Biffot states that: “Cameroon has a unique natural richness which, if well preserved and valued, could help create jobs and develop a new economy that Cameroon would greatly benefit from. Sharing valuable information about the environment is crucial as our well-being depends on it.” Since 2022, WildAid has launched a series of informative and advocacy campaigns in Cameroon. One of these major public awareness campaigns is on the protection of endangered species such as pangolins. The campaign highlights their illegal and unsustainable use in the bush meat trade and the risks of zoonotic disease transmission. Some football legends such as Rigobert Song, Roger Milla, and Patrick Mboma are backing the campaign, along with other leading artist musicians like Stanley Enow and Locko, and visual artist Toh Bright. Through this awareness campaign, they hope to inspire Cameroonians to protect the country’s incredible wildlife for future generations. About WildAid WildAid inspires change and empowers the world to protect wildlife and vital habitats from critical threats including illegal wildlife trafficking, climate change, and illegal fishing. WildAid delivers impact at scale in two distinct ways: 1) creating innovative communications campaigns that inspire millions of people in China, South East Asia, Africa, and the U.S. to protect endangered wildlife and reduce climate impacts, and 2) strengthening effective ocean enforcement of priority marine areas including marine protected areas, coastal fisheries, coral reefs, and blue carbon habitats with government, NGO, and community partners in 16 countries around the globe. Elise Kenimbeni
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PALM-TREEs :Le REFADD et Ses Partenaires Définissent des Objectifs Communs
C’est a la faveur d’un atelier régional de trois jours qui se tient dans la ville de Douala au Cameroun que le projet PALM-TREEs a été officiellement mis sur les rails. Douala, capitale économique du Cameroun abrite du 13 au 15 février 2024, un atelier régional de lancement du projet intitulé : Un Regard Panafricain et Transdisciplinaire sur les marginalisés : Faire face aux Risques liés aux Evénements Extrêmes en abrégé « PALM-TREEs ». Cet atelier régional qui réunit près de 30 participants en présentielle et en ligne, a pour objectif global : de partager la vision du projet et de rechercher l’implication et l’appropriation des parties prenantes et des institutions clés en Afrique centrale. Au cours de la cérémonie officielle de lancement, Monique Catherine Yigbedek, Coordinatrice Régionale du Réseau des Femmes Africaines pour le Développement Durable en Afrique Centrale (REFADD) a souligné l’importance de ce projet qui est implanté dans la sous-région, Afrique Centrale. Monique Catherine Yigbedek dit : « … l’objectif principal de cet atelier est de partager la vision du projet intitulé : « Un Regard Panafricain et Transdisciplinaire sur les Personnes Vivant en Marge : Faire Face aux Risques d’Evénements Extrêmes, en abrégé PALM-TREEs », et de rechercher l’implication et l’appropriation de celle-ci par les parties prenantes et les Institutions clés en Afrique Centrale. S’agissant des événements extrêmes, et selon ONU-FEMME, 2017, en contexte d’aléas climatiques, les femmes sont plus vulnérables que les hommes. D’ailleurs, elles font face aux difficultés diverses comme celles liées à l’accès au foncier, les surfaces cultivables, aux crédits bancaires, à la formation agricole, aux informations climatiques, le manque de ressources ainsi que les autres contraintes structurelles qui réduisent considérablement leur capacité d’adaptation. » Elle ajoute : « Ces dernières années, les changements climatiques s’observent sur les cultures qui sont le plus souvent endommagées suite à la hausse des températures qui entraine des maladies des plantes, ainsi que des faibles récoltes et exposant les populations à la faim. En effet, les extrêmes climatiques enregistrés tels que le retour tardif et parfois brutal des pluies des températures élevées ; des sécheresses inhabituelles qui elles aussi entravent la production agricole en occasionnant la prolifération des insectes et ravageurs etc…. Aujourd’hui, la vulnérabilité de genre due aux évènements d’extrêmes climatiques ne concerne pas seulement les femmes mais aussi tous les groupes marginalisés, je dirais les faibles. C’est pour cette raison fondamentale que le projet Palm-Trees voudrait développer de solides réseaux d’échanges de connaissances sur le sujet ; et que nous puissions définir ensemble des stratégies de résilience et des pratiques en matière de risques climatiques qui ont un impact sur les personnes marginalisées. » Dans son mot de bienvenu, Aline Kana Fomekong, point focal du REFADD au Cameroun a relevé le fait que le projet PALM-TREEs est une initiative panafricaine qui s’inscrit dans la recherche des solutions basées sur la nature en lien avec la chaine de valeur de la production des filières tomate, oignon et manioc. Elle indique que: “Dans le cadre dudit projet, les chercheurs travailleront avec des groupes de femmes agricultrices et commerçantes dans les zones rurales du Cameroun(Foumbot et Guider) et de la République Démocratique du Congo(Mbanza Ngungu) ainsi qu’avec le Réseau des Femmes Africaines pour le Développement Durable en Afrique (REFADD).” Madame Kana Fomekong a egalement salué l’implication de tous les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la mise en œuvre effective de ce projet prometteur. Aline Kana Fomekong dit: “De même, nous ne saurons de passer outre notre gratitude à l’endroit des partenaires techniques et financiers notamment CLARE, ayant mobilisés des ressources pour l’implémentation du projet et par ricochet la tenue de cet atelier.” Le Représentant du président de la Communauté Economique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a quant à lui salué le partenariat gagnant-gagnant qui a été établi entre la CEEAC et le REFADD. « Je souhaite également accueillir chaleureusement les représentants de la CEEAC dont la présence ici témoigne de l’engagement de notre organisation envers la gestion des catastrophes hydrométéorologiques dans la sous-région du Bassin du Congo. Votre soutien et votre leadership seront essentiels pour favoriser la collaboration régionale et la mise en œuvre des actions nécessaires. Profitons de cette opportunité pour développer des solutions novatrices, des politiques adaptées et des projets concrets qui feront une réelle différence dans la gestion des catastrophes hydrométéorologiques en Afrique centrale. Ensemble, nous pouvons renforcer notre résilience face aux extrêmes climatiques et garantir un avenir plus sûr et plus prospère pour les générations futures. » Dixit Monsieur Semingar Ngaryamnagaye, Représentant du président de la CEEAC. Le projet PALM-TREEs faut-il le dire, vise entre autres, à recadrer les extrêmes comme des événements physiques et socio-économiques et à comprendre les risques en termes de leurs impacts, qui sont reflétés dans les Objectifs de Développement Durable numéros 5, 10, 11 et 13. Ledit projet s’aligne également sur les priorités de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine sur le climat, la résilience et la préparation aux catastrophes, ainsi que la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation et se focalise aussi sur le Cadre d’Action de Sendai, sur la réduction des risques de catastrophe 2015-2030. Timesnews2.info
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« A l’IFORD on peut s’inscrire en thèse et sortir avec un doctorat en démographie » Dr Mboko Ibara Steve Bertrand
C’est le message clé qu’a relevé Dr. Mboko Ibara Steve Bertrand, Administrateur provisoire de l’IFORD au terme de trois jours de soutenance de thèse de doctorat/Ph.D en sciences de la population. Mercredi, 31 janvier 2024, était le troisième et dernier jour de soutenance de thèse de doctorat/Ph. D en sciences de la population au campus de l’institut de formation et de recherche démographiques (IFORD) à Yaoundé, Cameroun. Cette prestigieuse école dont la renommée est établie depuis 1971, a eu une nouvelle cuvée d’étudiants en doctorat/Ph.D, après celle de 2019. École doctorale, l’IFORD rassure Durant ces trois jours, l’administrateur provisoire de l’IFORD, Dr. Mboko Ibara Steve Bertrand était présent à l’amphi Francis Gendreau du campus de l’institut qui a servi de cadre à ces sessions de soutenance. Dr. Mboko Ibara Steve Bertrand a relevé que ces soutenances de doctorat/Ph. D sont importantes pour ces étudiants démographes qui souhaitent accentuer leurs études dans cette école internationale. Il dit : « C’est pour nous déjà un grand événement et après 2019 nous avons cette vague d’étudiants qui sortent avec une diplomation en doctorat… C’est un message très fort que nous en tant qu’institution nous envoyons à travers notre réseau d’étudiants en démographie, que maintenant à l’IFORD on peut s’inscrire en thèse et sortir avec un doctorat dans les temps impartis de notre école doctorale qui est notamment géré par l’université de Yaoundé II. » Lors de son interview, l’administrateur de l’IFORD a tenu à saluer la collaboration qui a été mise en place par certaines autorités administratives camerounaises et qui est aujourd’hui le fruit de plusieurs résultats au sein de l’institut qu’il dirige. « Je voudrais remercier son Excellence Jacques Fame Ndongo, Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieur pour tout ce qu’il met en place comme cadre des politiques de l’enseignement supérieur et qui nous permet aujourd’hui de bénéficier de cela et ce qui fait que l’IFORD puisse rayonner à travers cette vague de soutenance que nous venons d’avoir. Aussi, remerciements vont à l’endroit du Pr : Minkoa She qui coordonne cette école doctorale. Autre message que je voudrais également envoyer à nos étudiants qui sont repartis à travers l’Afrique francophone, est celui de savoir que maintenant ils peuvent massivement s’inscrire à l’IFORD et être rassurés qu’ils sortiront avec leur doctorat. » Dit-il. Soutenance d’Abondo Ngbwa Monsieur Abondo Ngbwa Olivier est le troisième et dernier candidat à avoir soutenu, cette semaine sa thèse de doctorat/Ph. D en sciences de la population sur le thème : « Pratiques éducatives des pères et développement intégral normal des enfants de 3 à 4 ans dans le cadre familial en milieu urbain au Cameroun. » Tout comme ses prédécesseurs, il a su captiver les membres du jury à travers cette thématique qui revêt d’une importance capitale. Olivier Abondo Ngbwa qui a été encadré par Pr. Helene Kamgno épse Kamdem a obtenu la mention très honorable après 4heures de présentation et d’échanges avec les membres du jury. Bien que le sujet était d’un intérêt particulier, le candidat a été questionner afin qu’il explique dans les moindres détails tous les contours de ses travaux de recherche. Il avait face à lui, Pr. Evina Akam, président du jury et les autres membres panel étaient composés des professeurs : Jean-Robert Rwenge Mburano, Honoré Mimche, Helene Kamgno épse Kamdem et Jean-Ernest Nodem de l’université de Dschang. Pour sa thèse de doctorat, le candidat dit avoir choisi, cette thématique sociale très peu connue mais qui affecte l’éducation des enfants notamment ceux de la tranche d’âge de 3 à 4 ans dans le but de démontrer le rôle prépondérant que joue les parents notamment les pères dans l’éducation de leurs progénitures. « C’était un accouchement difficile mais pas douloureux ! Nous sommes partis d’un constat, celui du fait que les enfants éprouvent ou ils ont des problèmes de développement globalement dans leur croissance particulièrement en milieu urbain au Cameroun. Nous avons constaté qu’en moyenne 6 enfants sur 10 ont des troubles de développement. Et pour ce, il ya plusieurs facteurs qui sont d’ordre cliniques c’est-à-dire les problèmes d’accouchement/de conception ou encore ceux liés à l’anatomie de l’enfant mais autres aspects que nous avons essayé de relever et sur lesquels nous nous sommes concentrés sont les facteurs sociaux. Dans la recherche l’on a tendance a oublié que les problèmes que l’enfant rencontre sont d’ordre social et particulièrement dans le cadre familial d’où l’intérêt de cette étude qui a porté sur la relation entre les enfants et leurs parents notamment le père parce que de façon globale dans notre société on dit toujours que c’est la mère qui s’occupe de l’enfant et le père vient toujours en second rang, ce qui est une affirmation gratuite. Le père a un rôle essentiellement important dans l’éducation ou l’apprentissage des enfants. » Il ajoute : « Nous avons effectué une enquête qualitative, c’est-à-dire que nous nous sommes rapprochés des personnes ressources notamment les pères et mères dans notre milieu (Yaoundé, Douala ainsi de suite dans toutes les zones urbaines) pour capter, prendre leurs appréciations… Nous nous sommes rendu compte qu’il ya beaucoup de parents qui connaissent effectivement comment encadrer leurs enfants mais n’ont pas suffisamment de temps pour s’occuper de leurs enfants et ça c’est pour des raisons d’ordre économique pour le travail et aussi pour des problèmes liés aux ressources de façon globale… » En guise de conclusion, monsieur Abondo Ngbwa Olivier a souligné le fait qu’il est important de contextualiser ce que l’on entend par pratiques éducatives des enfants. « Nous avons exploités des données secondaires venant des enquêtes qui sont conçues par les « occidentaux » et là par exemple ils prennent comme éléments pour apprécier cette pratique éducative ; la lecture du livre a un enfant de 3 ou 4 ans. Nous connaissons tous qu’en Afrique il est rare de trouver un père ou une mère qui prend du temps pour lire un document a un enfant de cet âge et c’est une limite alors que nous avons nos pratiques africaines qui contribuent également au développement mais qui n’ont pas
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IFORD : Patrice Tanang Tchouala Met les Violences Conjugales en Vitrine dans sa Thèse de Doctorat
L’expert en démographie a soutenu sa thèse de doctorat Ph.D ce 30 Janvier 2024 au campus de l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD). C’est sous le thème : « Genre et violences conjugales au Cameroun: une analyse explicative des violences faites aux femmes sous le prisme des rapports de genre au sein du couple.» que Patrice Tanang Tchouala a soutenu sa thèse de doctorat Ph.D, le mardi 30 janvier 2024 a l’amphi Francis Gendreau du campus de l’institut de formation et de recherche démographiques (IFORD). Les membres du jury de ce deuxième passage de thèse de doctorat Ph.D à l’IFORD étaient constitués des Professeurs Mimche Honoré, Claude Abe, Evina Akam, Jean-Robert Rwenge Mburano et de Paul-Denis Nzita Kikhela qui arboraient la casquette du président de ce jury. Durant plus de 3heures 30 minutes l’on a assisté à une présentation détaillée des travaux de recherches menés par Patrice Tanang Tchouala. Ce sujet qui attise beaucoup de questionnements était au centre des travaux soutenus par Monsieur Patrice Tanang Tchouala en sciences de la population. Le candidat qui a fait montre d’une maitrise du sujet, a outillé l’assistance et par la suite a répondu aux multiples questions des membres du jury qui ont fait une analyse de cette thèse qui était centrée sur un autre sujet d’actualité qui défraie la chronique au Cameroun. Selon le candidat, le choix de cette thématique pour sa thèse de doctorat s’inscrit sur le caractère actuel de ce phénomène social qui sévit de plus en plus avec beaucoup d’acuité au Cameroun. Il dit : « Vous êtes sans ignorer qu’il ne se passe pas un jour voir même une semaine sans qu’on ait un cas de feminicide au Cameroun. Pour nous le challenge était de montrer l’apport de la démographie notamment le cadre d’analyse sociodémographique pour pouvoir expliquer ce phénomène. Nous avons donc construit ce cadre d’analyse pour pouvoir mettre en évidence un certain nombre de choses qui peuvent aider en même temps ceux qui lutte contre le phénomène au sens des politiques publiques mais également ceux qui prennent en charge ces femmes victimes dans le sens de l’accompagnement.» A la fin de sa présentation est dans un échange avec les medias, il a mis en vitrine les résultats, fruit d’un travail abattu pendant plusieurs mois sur le terrain et notamment en période COVID-19 au Cameroun. «En ce qui concerne les résultats, ils sont de plusieurs ordres. Sur le plan des constructions théoriques, nous avons développés cet outil que nous avons appelle les rapports de genre au sein du couple. C’est un outil théorique mais en même temps, c’est un outil qui se veut observable. C’est-à-dire que, lorsqu’il est observé, on peut prédire l’éminence d’une violence au sein d’un couple. Vous savez sur toute l’actualité des violences il ya une question qui vient à l’esprit, c’est à dire comment éviter qu’elle se produise et alors c’est en ce sens que, notre outil que nous avons développé et qui au départ est un concept nous sert à identifier les cas ou les cas futurs de violences et accompagner la femme. Ceci est juste un élément mais une autre contribution de notre travail c’est la transmission intergénérationnelle de la violence. En général, la violence se transmet de père en fils, et on dit le père a violente la mère et puis on s’attend à ce que le fils violente. Mais à travers cette étude on s’est rendu compte que désormais la transmission va de l’auteur vers la future victime, c’est-à-dire votre fille qui vit dans cette ambiance est sujette de violence et nous avons essayé dans cette thèse d’expliquer comment on en arrive là et derrière ça il ya un message celui de la sensibilisation les hommes qui sont très souvent des auteurs de violences à ne pas ce se dire que c’est quelque chose qui va passer inaperçu mais leurs propres filles qu’ils ont à la maison seront victimes parce qu’elles baignent dans cette environnement et à la limite elles ne savent même plus ce qu’on peut vivre d’autre que ça et en même temps elles gardent en elles des germes de violences et pour elles la violence fait partie du quotidien. » Sur le plan des politiques publiques a-t-il souligné, il ya un certain nombre de choses qui ont été proposées au gouvernement dans le cadre de ce travail de recherche. Patrice Tanang Tchouala indique qu’il faut faire aboutir le code des personnes et de la famille qui est très capital. Il ajoute : «C’est ce code qui, véritablement, viendra pénaliser les violences conjugales parce qu’en l’état il faut surfer avec le droit pénal pour pouvoir identifier le motif pour le juge. Bien plus nous sommes entrés dans une dimension symbolique de la lutte en proposant véritablement que l’on poursuive la création des centres d’accompagnement et de prise en charge des violences. Nous sommes conscients effectivement que pour le gouvernement il se pose souvent un problème de ressources et c’est pour cela que nous nous sommes dit si on mettait en place une taxe sur les produits alcooliques aussi infime soit elle mais avec des effets d’échelles, elle constituera un fond qui permettra de faire financer ces centres-là. Ce n’est pas de dire que nous interdisons aux gens de consommer de l’alcool mais le message que nous voulons envoyer, puisque nous nous sommes rendus que l’alcool avait un effet sur ces cas-là, lorsqu’on est ivre et on ne se contrôle plus, le message est donc celui de dire que lorsque nous payons une bière, lorsque nous payons un produit alcoolique ou du tabac nous contribuons au fonctionnement du centre de prise en charge des victimes de violences conjugales qui se trouvent derrière notre maison…» Toutes ces explications données aux medias, ont également été soutenues par le candidat qui s’est montré, tout au long de la session de soutenance, très posé et attentif aux recommandations de ses enseignants et formateurs. Un travail dont le fond et la forme ont été très appréciés et qui a permis au candidat Patrice Tanang
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Soutenance de Thèse de Doctorat Ph.D à l’IFORD : Mention Très Honorable pour Kouam Dzutseu Nadège
Sur les trois candidats de l’IFORD qui soutiennent leurs thèses de Doctorat Ph.D en sciences de la population cette semaine, Nadège Kouam Dzutseu est la première à valider son titre avec mention très honorable, ce 29 janvier 2024. Tel que la qualifié, le Professeur Mimche Honoré, président du jury, c’est un accouchement difficile qui connait une issue favorable. Il a indiqué que la candidate a mis en vitrine un sujet de l’heure, a su apporter des innovations et de l’originalité dans ses travaux de recherches d‘où la mention très honorable au bout de plus de 2heures 30 minutes de soutenance. Nadège Kouam Dzutseu, étudiante de l’institut de formation et de recherche démographiques (IFORD) à Yaoundé, a soutenu sa thèse de doctorat PhD en sciences de la population sur le thème : « Contraception et rythme du cursus scolaire des adolescentes en milieu urbain camerounais : cas de la ville de Yaoundé. » Parti du constat que les adolescentes dont la tranche d’âges se situe entre 10-19 ans, sont exposées aux grossesses précoces durant leurs cursus scolaires, ceci au vu de certains facteurs socio-culturels et économiques qui sont des entraves dans l’achèvement de leur scolarisation. Selon Nadège Kouam Dzutseu, cette thèse de doctorat qui est centrée sur la maitrise de la fécondité, avait pour objectif : de capitaliser/d’optimiser la scolarisation des adolescentes au Cameroun. «L’idée à la base de ce travail, c’est que beaucoup de nos adolescentes décrochent au niveau scolaire notamment avant l’achèvement du niveau secondaire et ceci généralement du fait des grossesses précoces. A cet effet, l’étude a permis de démontrer une certaine pertinence de l’utilisation de la contraception dans ce cadre particulier. Il s’agit pour un moment précis de la vie de l’adolescente notamment de la période dédiée à sa formation de pourvoir utiliser des moyens pour se préserver au moment où elle est sexuellement active. » A-t-elle souligné. Au cours de sa soutenance,Nadège Kouam Dzutseu a révélé que les données collectées dans plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé font partie d’un travail entamé depuis 2022. La candidate a été cuisinée par les membres du jury pour des explications plus accrues sur ce travail de longue haleine. Professeur Mimche Honoré, président du jury et par ailleurs professeur de l’université de Yaoundé II à Soa, a souligné les nombreux points forts et quelques points faibles de ce travail. Il a apprécié la maitrise du sujet par la candidate, la densité de la bibliographie, la rédaction des textes, les analyses avec évocation des objectifs de développement durable et d’autres agendas internationaux qui donnent un véritable sens à la recherche. En tant que rapporteur, aux cotes du Professeur Helene Kamgno épse Kamdem, le Professeur Nzita KiKhela Paul-Denis de l’Université de Kinshasa, a souligné dans son intervention, la qualité et la pertinence du travail, tout en félicitant la candidate pour la densité de sa thèse qui est estimée à 420 pages. D’après l’enseignant chevronné de l’université de Kinshasa, ce travail vient répondre à certaines insuffisances sur le sujet. Professeur Evina Akam, directeur de thèse de Madame Kouam Dzutseu et Professeur Ondoua Owoutou de l’université de Yaoundé II, sont entrés également dans le fond et la forme de ce travail de recherche tout en donnant certaines recommandations à la candidate. A l’issue de cette soutenance très édifiante et riche en partages, il ya eu une phase dédiée aux échanges entre la candidate et les membres du jury. A la fin, l’assistance a été priée de faire un «break» et revenir pour la proclamation des résultats. Avec tout le suspense qui animait les uns et les autres, le Professeur Mimche brise le silence en déclarant que les travaux de la candidate ont été acceptés et une mention très honorable lui est attribuée. Et c’est désormais sous l’appellation de Docteur que, Nadège Kouam Dzutseu est introduite à l’estrade pour porter sa toge. A titre d’information, deux autres candidats sont attendus sur le ring ces 30 et 31 janvier 2024 pour défendre l’honneur de cette prestigieuse école internationale et de référence qui n’est d’autre que, l’IFORD. Timesnews2.info
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