Gaza, le tombeau du journalisme

Gaza, le tombeau du journalisme

Par Anthony Bellanger Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) L’Histoire ne sera clémente qu’avec les témoins. À Gaza, elle retiendra le nom d’Anas al-Sharif, jeune reporter d’Al Jazeera tué le 10 août 2025, et ceux des 222 autres journalistes assassinés en deux ans par l’armée israélienne. Ceux qui ont choisi de les éliminer y resteront condamnés à jamais. Depuis bientôt deux ans, Gaza est le territoire le plus dangereux au monde pour exercer notre métier. Israël y interdit l’accès aux journalistes étrangers. La vérité repose exclusivement sur les reporters palestiniens, presque tous membres du Palestinian Journalists’ Syndicate, affilié à la FIJ. Ils travaillent souvent sans protection, sans refuge pour leurs familles. Et trop régulièrement, ils sont directement visés. Jamais la profession n’avait connu un tel massacre. La Fédération internationale des journalistes, fondée en 1926 et qui célébrera son centenaire à Paris en mai 2026, n’a recensé aucun bilan comparable, ni pendant la Seconde Guerre mondiale, ni au Vietnam, ni en Syrie ou en Irak. Gaza est devenu le pire cimetière de journalistes de l’histoire contemporaine. Ce n’est pas une série de tragédies accidentelles. C’est une stratégie : tuer les témoins, fermer Gaza, verrouiller le récit. Empêcher la presse internationale d’entrer, c’est réduire au silence les observateurs indépendants. Et au moment où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, promet de «recoloniser» Gaza, contrôler le récit devient aussi crucial que contrôler le territoire. Coloniser, c’est aussi effacer les ruines, les morts, les survivants et ceux qui les racontent. De la frontière nord à Gaza-ville, des centaines de milliers d’habitants ont été forcés de fuir vers le sud. Mais ce sud n’est pas un refuge : il n’offre ni sécurité ni porte de sortie. Les familles s’y entassent, prisonnières entre les bombes et la mer, sans possibilité d’échapper à la guerre. Cette réalité de siège total est aussi celle des journalistes, condamnés à travailler enfermés dans une enclave où la survie devient chaque jour plus improbable. Dans ce contexte, la reconnaissance de l’État de Palestine par un nombre croissant de pays à l’ONU a valeur de symbole. Mais elle arrive bien tard. Elle ne protège pas les vivants et ne rend pas justice aux morts. La diplomatie rattrape l’Histoire, mais après l’irréparable. Qui protège alors ces témoins ? Ni l’ONU, paralysée, ni les grandes puissances, complices par leurs livraisons d’armes et leur silence. Les journalistes palestiniens poursuivent seuls leur mission, jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la mort. La FIJ, elle, agit sur le terrain. Elle soutient directement les reporters et leurs familles grâce à son International Safety Fund. Elle raconte le quotidien de ses confrères et consœurs, Sami, Gharda et les autres, pour que leur cruelle réalité ne se résume pas à des chiffres. Et elle réclame, depuis plusieurs années, une Convention internationale des Nations unies qui obligerait les États à protéger les journalistes et à sanctionner leurs assassins. Tant que cette Convention n’existe pas, l’impunité domine et protège les dirigeants israéliens. Un rappel essentiel, répété depuis des années par la FIJ à l’attention des journalistes et travailleurs des médias titulaires de la carte de presse internationale : « Aucun reportage ne vaut la vie d’un être humain. « Ce n’est pas un slogan : c’est une règle de survie. La mission des journalistes n’est pas de mourir en martyrs, mais de témoigner en sécurité. Leur protection est une responsabilité collective. Chaque casque, chaque gilet pare-balles, chaque formation en sécurité est vital. À Gaza, beaucoup se demandent : “à quoi bon continuer ?” Les preuves abondent, les témoignages s’accumulent, et pourtant rien ne change. Mais renoncer serait pire. Car le silence, c’est la victoire des bourreaux qui leur permettra de dire qu’il ne s’est rien passé. Cent ans après sa création, la FIJ fait face à l’épreuve la plus terrible de son histoire. Gaza est devenu le tombeau du journalisme. Si nous acceptons que des reporters y meurent dans l’indifférence, nous ouvrons la voie à d’autres régimes qui, demain, considéreront l’assassinat de journalistes comme un instrument ordinaire de guerre. Anas al-Sharif ne voulait pas mourir. Il voulait informer le monde, en sécurité. Sa mort, et celle de nos 222 consœurs et confrères, nous obligent. Israël tue les journalistes. Tuer les journalistes, c’est tuer la vérité. Et un monde sans vérité, c’est un monde où les bourreaux règnent sans partage.   Bruxelles, le 3 octobre 2025 Anthony Bellanger est journaliste, syndicaliste et historien (Phd) français et belge. Depuis 2015, il est secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), après avoir occupé le poste de secrétaire général adjoint de 2014 à 2015. Il est également professeur invité de journalisme à l’université de Mons (Belgique). * Créée à Paris en 1926 et basée à Bruxelles depuis 1952, la Fédération internationale des journalistes, seule organisation professionnelle mondiale, représente 600 000 journalistes répartis dans 148 pays du monde.

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 Avortement Sécurisé : Le Plaidoyer de la SOGOC à travers des Performances Artistiques

Avortement Sécurisé : Le Plaidoyer de la SOGOC à travers des Performances Artistiques

C’était à l’occasion d’une soirée artistique marquant la célébration de la journée internationale de l’avortement sûr qui se tient chaque 28 septembre de l’année. Comme il est de tradition depuis cinq ans, la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC) a organisé une série d’activités dans le cadre de la journée internationale de l’avortement sûr qui se tient chaque 28 septembre de l’année. Cette année, pour accentuer son plaidoyer pour un avortement sécurisé, la SOGOC a opté pour une soirée artistique avec en vitrine du slam et un débat sur le sujet mettant sur la scène des jeunes élèves et étudiants qui sont formés dans la prise de parole en public. Ces jeunes ont durant une vingtaine de minutes démontré comment mettre sous le feu des projecteurs ce sujet qui reste encore tabou dans notre société. A travers son slam (forme de poésie orale performative), la jeune artiste Moon Girl a su exposer cette thématique et par la même occasion à relever qu’il est important de ne pas garder le silence et mourir a causes de certains jugements de la société. La soirée artistique organisée le vendredi 26 septembre 2025 au restaurant cabaret le dinero à Yaoundé, était une fois de plus l’occasion de lancer le cri de détresse de la SOGOC, soucieuse du taux de mortalité maternelle qui est en partie lié aux avortements clandestins et à l’absence de soins après avortement. Ce nouveau « call to action » de la SOGOC a été ponctué par plusieurs prises de parole. Dans son propos liminaire, Dr Anny Ngassam, Secrétaire Générale adjointe de la SOGOC, a relevé l’importance de cette journée qui vient davantage rehausser les nombreuses activités et actions entreprises par la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun. Elle a indiqué que le thème de la journée internationale de l’avortement sûr 2025 qui est placé sous le thème : “L’Avortement Sûr est un Soin de Santé Salvateur.”, est un appel à prendre conscience de la nécessité de sauver des vies à tout prix. Elle dit :« Cette journée nous appelle à reconnaître la vérité fondamentale selon laquelle l’accès à un avortement sûr est un élément essentiel des soins de santé reproductive complets et une question de vie ou de mort pour de nombreuses femmes et filles au Cameroun et dans le monde. L’avortement non sécurisé reste un contributeur significatif à la mortalité et à la morbidité maternelles dans le monde, et le Cameroun n’échappe pas à cette réalité. L’Organisation mondiale de la Santé estime que les avortements non sécurisés représentent environ 14 % des décès maternels au Cameroun, un chiffre qui se traduit par des centaines de décès évitables chaque année. De nombreuses femmes souffrent également de complications à long terme telles que l’infertilité, des douleurs chroniques et des traumatismes psychologiques, conséquences des lois restrictives et de l’accès limité à des services sûrs. Au Cameroun, la législation et les procédures administratives entourant l’avortement sont complexes et restrictives. Cela entraîne souvent des retards ou un refus pur et simple des soins d’avortement sûrs, obligeant de nombreuses femmes à recourir à des méthodes dangereuses. Les conséquences sont graves et touchent de manière disproportionnée les populations vulnérables, y compris les adolescentes et les femmes vivant en milieu rural. Cette crise de santé publique souligne l’urgence d’améliorer l’accès aux services d’avortement sûrs comme partie intégrante des soins de santé salvateurs… » Dr Ngassam a également souligné le fait que les obstacles bureaucratiques actuels doivent être démantelés pour garantir que les femmes puissent obtenir des soins sans délais ni intimidations inutiles. – Sensibiliser et fournir des informations précises aux femmes, filles et communautés concernant les lois sur l’avortement au Cameroun. Elle a aussi évoqué le fait que la stigmatisation et la désinformation sont des fléaux qui affectent également le plaidoyer pour l’avortement sécurisé, et ce qui est un frein dans la lutte contre les avortements clandestins. « A cette fin, SOGOC Cameroun s’engage à : – Plaider pour la simplification des procédures nécessaires à l’accès aux services d’avortement sûrs. La désinformation et la stigmatisation empêchent souvent les femmes de rechercher des soins, et l’éducation est essentielle pour les autonomiser. – Engager les décideurs politiques, les institutions de santé et la société civile pour pousser à des réformes qui alignent le cadre légal du Cameroun sur les normes internationales en matière de droits reproductifs et de santé. Un élément crucial de cet effort implique les prestataires de soins de santé, qui se trouvent en première ligne des soins de santé reproductive. » a souligné Dr. Ngassam Anny Le message de la Secrétaire générale adjointe par ailleurs porte-parole de la SOGOC a cet évènement était adressé à tous les acteurs clés et qui se doivent de militer pour les droits des femmes et jeunes filles. « À nos collègues de santé, nous faisons un appel solennel : maintenez les plus hauts standards de soins et de compassion. Fournissez des services d’avortement sûrs sans discrimination, jugement ou peur. Protégez la confidentialité et la dignité des femmes recherchant des soins. Votre rôle est indispensable pour réduire les décès maternels évitables et protéger la santé des femmes. Au gouvernement et aux décideurs politiques, nous vous exhortons à agir de manière décisive pour simplifier et élargir l’accès aux services d’avortement sûrs. Intégrez les soins d’avortement pleinement dans le système de santé national en tant que service essentiel. Rationalisez les procédures légales pour réduire les obstacles qui retardent ou empêchent l’accès. La vie des femmes dépend de votre engagement en faveur de la réforme. À la société civile et aux organisations communautaires, vos efforts continus de plaidoyer et d’éducation sont vitaux. Dissiper les mythes, réduire la stigmatisation et soutenir les femmes dans l’accès à ces services. Aux femmes et filles du Cameroun, sachez ceci : vous n’êtes pas seules dans ce combat. Votre santé, votre autonomie et votre dignité comptent. Nous sommes fermement à vos côtés pour exiger l’accès à des soins d’avortement sûrs, respectueux et complets, car l’avortement sûr est effectivement un soin de santé salvateur. Alors que nous commémorons cette Journée Internationale de l’Avortement

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 Elections Régionales 2025 : ELECAM fait la revue des dossiers de candidature

Elections Régionales 2025 : ELECAM fait la revue des dossiers de candidature

C’est l’un des points phares inscrits sur l’agenda de la deuxième session de plein droit du conseil électoral en vue de l’élection des conseillers régionaux le 30 novembre 2025. Le mercredi 24 septembre 2025 à l’immeuble siège d’Elections Cameroon à Yaoundé, était une chargée pour les membres du conseil électoral et le staff de la direction générale des élections. Ils se sont réunis dans le cadre de la deuxième session de plein droit du conseil électoral en vue de l’élection des conseillers régionaux le 30 novembre 2025. Dans son propos liminaire, le Président du conseil électoral d’Elections Cameroon, Dr Enow Abrams Egbe, a tout d’abord relevé le fait que l’instance dirigeante des élections au Cameroun est au four et au moulin dans le but de s’assurer que les élections du 12 octobre et du 30 novembre se passent dans des conditions meilleures. Dr. Enow Abrams Egbe a indiqué que certains membres du conseil électoral reviennent des missions à l’étranger et d’autres membres et staff d’ELECAM y sont encore. La deuxième session de plein droit qui s’est tenue le 24 septembre intervient après la toute première qui a eu lieu le 8 septembre dernier, permettant aux membres du conseil électoral et la direction générale de mettre en place une feuille de route et le budget financier. Le président du conseil électoral dit : « La deuxième session de plein droit qui se tient aujourd’hui est, comme vous le savez, de la plus haute importance. Elle est essentiellement consacrée à l’examen des dossiers de candidature en vue de l’élection des conseillers régionaux du 30 novembre prochain. Conformément à l’article 10, alinéa 1, du Code électoral, notre mission est avant tout de veiller au respect de la loi électorale par tous les intervenants, de manière à assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité des scrutins. Il ne s’agit donc pas d’une question procédurale ou d’une simple routine de gestion, mais d’une étape décisive qui garantira que seuls les candidats dûment qualifiés et respectueux de la loi dans sa lettre et dans son esprit participent à cette élection importante. » Tel que relevé dans l’agenda, il était question pour les membres de scruter au peigne fin les dossiers de candidatures pour ces élections clés. Le patron du conseil régional a invité les autres membres tout comme la direction générale des élections chapeautée par Dr. Essousse Erik, de faire preuve de beaucoup de tact et de vigilance dans l’examen et la validation des dossiers des différents candidats à ces échéances électorales Dr Enow Abrams Egbe : « Comme vous le savez tous, l’examen et la validation des dossiers de candidature exigent vigilance, discernement et un grand sens des responsabilités. Nous devons concilier fermeté dans le respect de la loi et équité dans l’appréciation de chaque dossier. Telle est l’essence même de notre mission régalienne qui est de garantir le respect des règles du jeu électoral tout en préservant les principes d’impartialité, de régularité et de transparence. » En guise de conclusion, il a souligné le fait que les élections régionales du 30 novembre prochain sont également importantes pour l’avancement du processus de décentralisation au Cameroun. « L’élection des conseillers régionaux revêt, s’il en était encore besoin, une importance particulière, non seulement en raison de sa place dans la consolidation du processus de décentralisation, mais aussi en raison de sa contribution au renforcement du système de gouvernance locale et à l’enracinement de la participation citoyenne. Nous devons donc faire preuve d’un professionnalisme, d’une confidentialité et d’une intégrité irréprochables, tout en tenant compte des attentes du peuple camerounais, exprimées dans la loi. Il est également important, comme tout préalable, de convenir d’une méthodologie de travail efficace, transparente et participative. Chacun d’entre nous doit jouer un rôle actif dans cette chaîne d’activités, en veillant à ce que les éventuelles irrégularités ou insuffisances soient détectées et traitées à temps. » a indiqué le Dr Enow Abrams Egbe. Lors des prochains échanges, les membres du conseil électoral vont faire part des candidatures retenues et des prochaines étapes sur le terrain. Le conseil électoral d’Elections Cameroon tout comme la direction générale continuent de mener à bien leurs multiples activités sur le terrain pour une organisation sereine, transparente et inclusive de l’élection présidentielle du 12 octobre et les élections des conseillers régionaux le 30 novembre sur tout l’ensemble du territoire national.   Elise Kenimbeni

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 2025 AIDS-Free Holidays Campaign: Over 4.8 Million Youths Reached

2025 AIDS-Free Holidays Campaign: Over 4.8 Million Youths Reached

Public Health Minister, Dr. Manaouda Malachie, unveiled on Wednesday, September 23, 2025, key statistics of the just-ended AIDS-free holidays campaign. The 23rd edition of the AIDS-free holidays campaign that kicked off on July 23 was placed under the theme: “Zero new HIV infections among young people: our challenge for 2030.” To unveil the results of this campaign that took place in all ten regions of the country with a total of 670 young peer educators, public health Minister made a press briefing on September 23, 2025, in Yaounde. Dr Manaouda Malachie started by pointing out the importance of this campaign launched in 2003 by First Lady, Chantal Biya as an ambitious, ongoing, and sustained initiative for the benefit of both school-aged and out-of-school youths. He equally underscored the aim of this initiative championed by First Lady of Cameroon, Mrs. Chantal BIYA, UNAIDS Special Ambassador, as one that seeks to combat sexually transmitted infections and HIV/AIDS during the school holidays. During this press briefing, Dr. Manaouda Malachie indicated that some progress was made in tackling certain diseases, including HIV/AIDS, from analyses and reports provided by the National AIDS Control Committee (NACC). It was revealed that one million, nine hundred and ninety-six thousand, one hundred and thirty-eight (1,996,138) people were tested for HIV in 2024. Forty-six thousand and twenty-five (46,025) positive cases were identified, including thirty-six thousand, one hundred and seventy-one (36,171) new cases and nine thousand, eight hundred and fifty-four (9,854) previously known positive cases. Dr Manaouda Malachie went further to outline the fact that young people are amongst those highly exposed in the population. He stated: “Analysis reveals that newly declared HIV-positive cases represent 78.6% of the positive cases identified nationally. Three hundred and thirty-six (336) cases and one thousand, one hundred and eighty-three (1,183) cases were identified in the 15-19 and 20-24 age groups, respectively. We believe this is still enormous! As you can see, young people are still paying a heavy price as a result of risky behaviours such as unprotected sex, multiple sexual partners, shared use of drug injection equipment, as well as a lack of information and prevention, misinformation, carelessness, and stigma. Speaking to the media, the patron of public health seized the occasion to once more highlight the fact that some major innovative approaches were put in place since 2024 to accelerate the fight against HIV/AIDS in the youth milieu. He said the introduction of voluntary and free HIV testing, combined with viral hepatitis B testing, and raising awareness among young people about Universal Health Coverage (UHC), as part of free HIV/AIDS treatment in Cameroon, was maintained and strengthened this year. The Minister, in his address, disclosed that over 4.8 million youths were sensitised compared to last year, when we had 3.1 million youths reached. Minister Manaouda Malachie said: “While awaiting the final consolidation of the results of the 23rd edition of AIDS-free Holidays, we must announce that approximately four million, eight hundred and two thousand (4,802,000) young people were reached through educational talks, individual interviews, social media, and media campaigns. 336,649 male condoms, 33,998 female condoms, and 117,630 lubricants were distributed. It should be noted that particular emphasis was placed on educational activities on the correct use of condoms.” Moreover, he outlined the fact that several health services were granted during this year’s campaign, which helped to boost the results observed. “Voluntary HIV and hepatitis B testing was among the services offered to the general population during the 23rd edition of AIDS-free Holidays.  Regarding voluntary and free HIV testing, available reports show that 274,674 people presented themselves to the teams of the ten Mobile Units in the regions during the campaign, including 158,568 women and 116,106 men. These individuals were admitted in accordance with current protocols. 26,094 individuals were successfully tested for HIV, including 15,245 men and 10,849 women. 25,964 individuals collected their results, representing a collection rate of 99.5%. 189 positive cases were identified, including 92 men and 97 women, representing a seroprevalence rate of 0.7%. Sixty-seven individuals were previously known HIV-positive cases. Of the 122 individuals who newly tested positive, 115 were initiated on antiretroviral therapy, representing an ART initiation rate of 94.2%. Similarly, those who tested HIV-positive were encouraged to enrol in Universal Health Coverage (UHC) to benefit from the free services offered in the available care package…” He added. According to the Minister of Public Health, these key results are crucial for the well-being of the entire population. He insisted on the fact it is a call for responsibility at all levels of society and, most especially, a means for parents to wage a sustained fight against deviant behaviour, moral depravity, the use of drugs, alcohol, and other narcotic substances that could expose children to HIV infection and sexually transmitted diseases (STIs). Dr. Manaouda Malachie concluded his briefing by praising the numerous efforts of community-based organisations, NGOs, United Nations organisations, government institutions, and all development partners that greatly contribute to tackling HIV/AIDS in the country, as Cameroon seeks to ambitiously attain the 95-95-95 targets of UNAIDS.   Elise Kenimbeni

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 Présidentielle 2025 : Le Conseil de la Jeunesse Afro-Arabe et le CNJC Prônent la Cohésion Sociale

Présidentielle 2025 : Le Conseil de la Jeunesse Afro-Arabe et le CNJC Prônent la Cohésion Sociale

C’était au cours de la conférence de presse organisée le mardi 23 septembre 2025, au siège du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC) à Bastos, Yaoundé. Le conseil de la jeunesse Afro-Arabe, représenté par son vice-président, Philip Lawrence, et les membres du conseil national de la jeunesse du Cameroun, étaient face aux hommes et femmes des médias le mardi 23 septembre 2025 à Yaoundé. Il était question au cours de cette rencontre avec les professionnels des médias de mettre en exergue le type de comportement que devra adopter la jeunesse camerounaise pendant l’élection présidentielle prévue le 12 octobre prochain. « Ne faites pas confiance aux médias qui véhiculent de fausses informations. Soyez capables de choisir des informations qui vous aident. Soyez unis pour que votre pays avance dans la paix.».  Ceci est la substance du message délivré par Phillip Lawrence, au cours de la conférence de presse organisée le 23 septembre 2025 à Yaoundé. Il ajoute : « Dans quelques jours, les Camerounais seront appelés à élire le président de la république. Cette période électorale est souvent très animée, et tout peut d’ailleurs basculer en un laps de temps. » Afin de mettre un terme à ces messages de haine, de tribalisme et de désinformation qui circulent au quotidien dans l’espace public et sur les réseaux sociaux et médias, Cédric Messambe, Secrétaire Général du CNJC porte-parole de la délégation du conseil de la jeunesse Afro-Arabe a tenu à partager les conséquences néfastes de la guerre en période électorale en prenant pour exemple les deux Soudans, avant de s’attarder sur comment il est possible de sortir de cette élection sans dégâts. Cédric Messambe a poursuivi ses propos en soulignant que la paix et la cohésion sociale sont des principaux atouts qui sont chers au développement d’une nation comme le Cameroun. Il dit :« Nous avons bénéficié de cette plateforme qui nous permettra davantage d’équiper les jeunes camerounais sur les méfaits de la mauvaise information en période électorale et d’attirer leur vigilance pour que le Cameroun demeure une nation en paix » Cet échange avec la presse locale s’est tenu au lendemain de la signature du mémorandum d’entente entre les deux institutions. Le CNJC est désormais partenaire du Conseil de la jeunesse Afro-Arabe. Les deux conseils vont devoir cheminer ensemble pour le développement de l’Afrique et du monde. Par cette alliance, le Cameroun entend « renforcer les capacités des jeunes dans plusieurs domaines, pas seulement en termes de leadership ou de promotion de la paix et de prévention des conflits, mais aussi dans l’entrepreneuriat, tel que l’art et la culture », a ajouté Cédric Messambé. Le conseil de la jeunesse afro-arabe entend mettre à la disposition du CNJC un document de lutte contre la consommation de la drogue et l’immigration clandestine en milieu jeune. À titre de rappel, le conseil de la jeunesse Afro-Arabe a vu le jour en 2004. Il repose sur trois piliers : les jeunes, la paix et le développement, et compte 57 pays membres.   Ayouba Nsangou

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 Paiement des Droits Universitaires via MoMo : Mobile Money Corporation Offre Une Solution Innovante aux Cops de Yaoundé I

Paiement des Droits Universitaires via MoMo : Mobile Money Corporation Offre Une Solution Innovante aux Cops de Yaoundé I

L’Université de Yaoundé I et Mobile Money Corporation (MMC) ont officiellement lancé le paiement digital des droits universitaires via MoMo au cours d’une cérémonie qui s’est tenue le mardi 23 septembre 2025 à l’amphi 300 de l’université. C’est une grande innovation au sein du milieu estudiantin camerounais. Les étudiants pourront désormais s’acquitter de leurs frais universitaires via l’application mobile money de MTN Cameroon. Dans un premier temps, c’est l’université de Yaoundé I qui entre dans le train de cette solution digitale grâce à un partenariat signé entre Pr. Remy Magloire Etoua, Recteur de l’université de Yaoundé I et Monsieur Nono Alain Claude, Directeur Général de Mobile Money Corporation (MMC) de MTN Cameroon. Paiement via MoMo, une solution innovante pour les étudiants Pour officialiser ce nouveau partenariat, une cérémonie a été organisée le mardi 23 septembre 2025, à l’amphi 300 du campus de l’université de Yaoundé I. Une cérémonie riche en couleurs avec des chants, des jeux ou encore des quiz, mais surtout ponctuée par une série de discours et des échanges entre les cadres de MMC et les étudiants présents. Prenant la parole au cours de l’évènement, Alain Claude Nono, Directeur Général de Mobile Money Corporation, a souligné l’importance de ce nouveau partenariat qui voit officiellement le jour au sein du campus de la mère des universités au Cameroun. Le Directeur General de MMC a indiqué que c’est une nouvelle ère qui s’ouvre au sein des universités camerounaises afin de mettre fin aux longues files d’attentes et les paiements fastidieux. Désormais tel qui l’a relevé, l’étudiant a la possibilité de payer ses droits universitaires ou qu’il ou elle soit grâce aux avantages qu’offre l’appli de MoMo. La rapidité, la sécurité et la transparence sont là quelques éléments cités comme avantages pour cette initiative innovatrice. Le représentant du Recteur de l’université a, à son tour dans son discours de circonstance salué cette nouveau partenariat qui vient faciliter dès aujourd’hui le paiement des frais universitaires. La rapidité et la traçabilité que cette application apporte sont des points majeurs mis en vitrine par Pr. Njoya Jean, Vice-Recteur, représentant du Recteur de l’université de Yaoundé I. Durant la cérémonie, un spot vidéo démontrant les différentes étapes de la procédure de paiement a été projeté. Les étudiants venus nombreux assistés a la cérémonie ont saisi l’occasion pour poser de nombreuses questions liées a certaines contraintes qui pourront interférer sur l’application. Le staff de MTN Cameroon a également apporté de nombreux éclaircis sur les problèmes relevés par les étudiants. À la fin de cette cérémonie, les représentants des deux institutions désormais partenaires ont salué cette collaboration fructueuse qui se veut pérenne. Alain Claude Nono dit :« Comme vous le savez, Mobile Money Corporation de MTN a toujours été leader et pionnier au Cameroun dans les services financiers mobiles, que ce soit en termes de nombre de clients artistiques ou que ce soit en termes de services proposés. Aujourd’hui, nous scellons avec fierté ce partenariat avec l’Université de Yaoundé-Premier qui va permettre une digitalisation et une automatisation complètes des frais académiques pour les étudiants de l’université. Ceux-ci pourront, à partir d’un lien Internet, payer en temps réel leurs frais. Ils rentreront leur matricule et ils auront directement, dans leur téléphone, un lien qui leur permettra d’avoir une preuve de paiement qui est reconnue par les autorités de l’université. Ils peuvent également faire ce paiement par USSD si cela est nécessaire. Donc, ici, il y a de la digitalisation, il y a de la traçabilité, il y a de la rapidité et ça, c’est tout ce que MTN est au Cameroun, c’est-à-dire leader et pionnier dans les services financiers. » Pr Njoya Jean, Vice-Recteur quant à lui, a réitéré l’importance de cette initiative qui viendra faciliter davantage le paiement des droits universitaires pour de nombreux étudiants camerounais inscrits à l’université. Il dit :« Vous savez, la digitalisation et la numérisation sont entrées dans nos mœurs et nos habitudes déjà. Nous avons commencé cela à travers les triptyques impulsés par le chef d’État, c’est-à-dire la numérisation et la professionnalisation des enseignements. Aujourd’hui, MTN nous apporte un autre produit beaucoup plus important qui pourra améliorer notre gouvernance financière dans nos rapports avec les étudiants en termes de paiement de leurs droits universitaires. Vous avez tous suivi la démonstration qui a été faite. Avec un seul clic, l’étudiant se sera acquitté de ses droits. Cela nous permet également de tenir une bonne comptabilité dans notre institution parce qu’avec le phénomène de la massification, c’est-à-dire l’augmentation considérable du nombre d’étudiants, on ne peut plus, bien évidemment, gérer le paiement des droits universitaires manuellement. Donc, cette solution est éminemment importante et nous apporte un plus dans notre gouvernance universitaire. » Avantages du partenariat Comme il a été relevé par le staff de MMC, cette nouvelle option de paiement des droits universitaires via l’appli MoMo offre tout d’abord aux étudiants des avantages tels que : La rapidité : Le paiement est instantané depuis un téléphone, qu’il s’agisse de la préinscription, d’un versement partiel ou du paiement complet des droits. La simplicité : L’étudiant accède au lien direct de l’Université de Yaoundé I https://uy1.univpay.cm et saisit son numéro de matricule. Il peut également se rendre sur le lien général univpay.cm pour choisir son université. L’accessibilité : disponible partout, même en dehors de Yaoundé. La sécurité : reçu numérique disponible et vérifiable à tout moment et zéro stress : plus besoin de faire la queue ou de chercher la monnaie. En ce qui concerne les avantages de l’université, elle offre : La traçabilité totale : rapports détaillés par étudiant (nom, matricule, filière, montant, année académique). L’authenticité garantie : reçus numériques des étudiants sécurisés, vérifiables en temps réel. La gestion modernisée : tableaux de bord dynamiques, collectes par faculté/département, statistiques mensuelles et rapports de décaissement. La réduction des risques de fraude et de manipulation de fonds.   Comment ça marche concrètement? L’étudiant se connecte sur https://uy1.univpay.cm (ou www.univpay.cm et choisit son université). Il saisit son numéro de matricule. Il sélectionne le type de frais : préinscription, droits partiels, droits complets Il paie via

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 Elections Cameroon Releases Tactile Jackets for Visually Impaired Voters

Elections Cameroon Releases Tactile Jackets for Visually Impaired Voters

Elections governing body in Cameroon officially launched on September 17, 2025, the use of tactile jackets to enable visually impaired persons to cast their votes during the upcoming presidential. Ahead of the October 12, 2025, presidential election, Elections Cameroon has launched a new mechanism that facilitates the voting process for visually impaired persons. The tactile jackets, as it is called, were officially presented by ELECAM to leaders of political parties, heads of associations or organizations of people living with disabilities(PWDs), and the media. The Director General of Elections Cameroon, Dr. Essousse Erik, chaired the ceremony alongside Deputy Director General, Abdoul Karimou. In his welcoming speech, Dr. Essousse Erik, Director General of Elections Cameroon, said this newly set up mechanism comes in to reinforce the inclusion policies put in place by the government and actions to leave no one behind. The Director General of ELECAM said: “Through this sensitization campaign our objective is to firstly inform how the tactile pocket functions so that everyone should know how to use it without any difficulty on the election day. Secondly, we wish to assure you that your vote counts and that all measures have been taken to ensure that participation is effective, secret, and respected.” “Democracy becomes stronger when it offers freedom of speech to all, without any distinction whatsoever. Usage of the tactile jacket is not only an electoral technique, it is above all a powerful symbol: that of equal rights, inclusion and respect of diversity…” He added. The use of the tactile jackets was demonstrated in French and English, respectively, by Mr. Ekotto Franck of ELECAM’s communication unit and Mr. Somb Lingom, president of the Association for the Promotion of Assisted Technologies and the Education of the Blind. Speaking to media practitioners at the end of the launch event, Dr. Essousse Erik once more outlined the importance of this innovative tool. He stated: “What we have to remember from this voting mechanism for the visually impaired is that it now allows them to be much more inclusive for all of them. Before, there was only writing. Now, all the visually impaired can write. So, now we have to find a mechanism that integrates those who write and those who do not write. It is in the principle of the tactile. That is, the points that are on this cover allow those who are not visually impaired to identify their candidate by the points that are on the cover. This means that from 1 to 12, if your candidate is the first, or the second, or the third, you identify him by the points that are on the cover. So I believe that now our system, which is an inclusive system, allows all the visually impaired to vote in all serenity, in all confidentiality, in all dignity.” On his part, Somb Lingom, prominent journalist living with a visual impairment and president of the Association for the Promotion of Assisted Technologies and the Education of the Blind, who actively contributed to this new mechanism set up by ELECAM, appreciated this move. “We highly salute what ELECAM has done by coming up with these tactile jackets, which are helping blind persons or persons with visual impairment to cast their votes confidentially and secretly, because one of the worries that people with visual impairment had was the capacity of voting whom they want to vote without any third party knowing what they are doing. Now, thanks to ELECAM, it is possible, and we highly appreciate that. This is a serious advancement or progress in the democratic move and political inclusion. I think from these steps, political parties will understand that if ELECAM is doing this, it means that they too should open broader ways to persons with disabilities. Let me recall that persons with disabilities in general represent 10 percent of the overall population in Cameroon. So, if we think we consider that Cameroon has about 30 million inhabitants, then you have about three million people who are living with disabilities. You can agree with me that this is a very strong electoral force that political parties have to reckon with…” Other key actors such as the Executive Director of the platform Inclusive Society for Persons with disabilities in Cameroon, praised the initiative and outlined the fact that ELECAM is making great strides for an inclusive and participatory electoral process. Emmanuelle Tchotchom saluted this innovative move and said: “This is a great innovation of Elections Cameroon because a lot of visually impaired people do not read Braille. So the handwritten bulletin with dots that identifies each candidate is really welcomed because visually impaired people are already there. So, what I can say is that we have to appreciate such efforts. And when it’s good, it’s good. You have to congratulate what is good. So we think it’s perfect.” Moreover, as concerns the active participation of people living with disabilities, Emmanuelle Tchotchom added: “The Inclusive Society platform, of course, will designate people with disabilities to be part of the process in most voting offices. At the moment, we are waiting for the accreditation of the Ministry of Territorial Administration, MINAT. Indeed, we will have observers, people with disabilities, who will do the field report. And then we will be able to come back with our general observations regarding the entire electoral process that is underway.” Elise Flore Kenimbeni  

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 Suivi et Mise en œuvre des Recommandations de l’EPU 2023 : Horizons Femmes et Search Outillent les OSC

Suivi et Mise en œuvre des Recommandations de l’EPU 2023 : Horizons Femmes et Search Outillent les OSC

Une trentaine d’organisations de la société civile qui militent en faveur des droits humains au Cameroun ont été conviées à prendre part à un atelier de deux jours organisé par l’ONG Horizons Femmes et « Search for Common Ground (Search) ».  Évaluer les besoins et capacités des OSC et des plateformes pour renforcer leur rôle dans le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’évaluation périodique universel (EPU) au Cameroun. Tel était l’objectif principal de l’atelier d’évaluation des besoins et des capacités des organisations de la société civile (OSC) et des plateformes dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU 2023. L’atelier qui a regroupé une trentaine de participants venus des dix régions du pays s’est tenu du 13 au 15 septembre 2025 à Yaoundé, ceci dans le cadre du projet dénommé : « Contribuer au renforcement du dialogue entre la société civile et le gouvernement pour la progression des droits humains au Cameroun ».  Comprendre les enjeux de l’atelier  Lors de son 4ème Examen Périodique Universel (EPU), le 14 novembre 2023, le Cameroun a reçu 291 recommandations, dont il a accepté 220 en février 2024 et rejeté 71, invoquant des réalités culturelles et politiques. Les recommandations acceptées concernent principalement la mise en œuvre des droits de l’homme mais couvrent des domaines variés, notamment la protection des populations vulnérables, l’amélioration des conditions de travail et la promotion de l’égalité des sexes.  Après les consultations, le Comité interministériel de suivi de la mise en œuvre des recommandations s’est réuni en février 2024. Le Cameroun s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations acceptées. Un atelier national sur le suivi de ces recommandations a eu lieu en août 2024. Plusieurs OSC et partenaires poursuivent sur le terrain le suivi afin d’être mieux outillés lors du prochain passage du Cameroun. Il était donc question d’identifier des axes majeurs qui pourraient aider le gouvernement dans l’amélioration de la documentation liée aux droits humains. Et c’est pour cette raison que l’ONG Horizons Femmes et « Search for Common Ground (Search) » accompagnent les organisations de la société civile (OSC) pour renforcer leurs capacités de plaidoyer, de suivi et de mise en œuvre des recommandations issues de l’Examen Périodique Universel (EPU) de 2023. Le suivi de ces recommandations requiert une société civile structurée, compétente et capable de documenter de manière impartiale et sensible aux conflits la situation des droits humains. Cependant, les OSC et plateformes font face à des défis liés à la gestion organisationnelle, à la gouvernance interne, à la communication, au plaidoyer et à l’intégration des perspectives de genre et de jeunesse. Mobilisation des ressources financières Lors de son interview, le responsable suivi-évaluation à l’ONG Horizons Femmes, Armand Tick Ndewe, a salué la qualité des échanges avec les participants ainsi que leur dévouement dans le partage d’expériences.  Armand Tick Ndewe dit : Chaque organisation a présenté ses succès, ses échecs et même ses faiblesses. Et nous sommes partis de là pour identifier les axes prioritaires de renforcement de leurs capacités. Nous avons profité de l’atelier aussi avec la présence de la Commission des droits de l’homme. On a présenté les recommandations de l’examen périodique universel parce que le projet prévoit également des micro subventions à ces OSC pour l’implémentation des actions en faveur du suivi de la mise en œuvre des recommandations que l’État du Cameroun a acceptées. Je dirais que globalement, nous avons observé que la plupart des organisations sont fortes. Elles existent avec beaucoup de force. Mais les lacunes que nous avons observées ont permis d’identifier quelques axes prioritaires de renforcement qui passent par l’appui à la mobilisation des ressources financières, le renforcement des capacités en matière de suivi et d’évaluation des activités qui sont menées et même dans le domaine du suivi, de l’évaluation et de l’apprentissage. Il faut aussi un petit appui sur l’organisation et la structuration de ces OSC et plateformes.  A travers cet atelier qui, au finish a été décrit par certains participants comme un séminaire de formation et même une véritable rencontre de « brainstorming », il était également question de véhiculer un message clé, celui du rôle que jouent les organisations de la société civile aux cotes du gouvernement et l’Etat en général pour la mise en œuvre de certaines réformes et lois.  Monsieur Tick Ndewe Armand ajoute : « Le message que nous avons passé et que nous continuons à passer aux autres OSC, c’est que les organisations et la société civile viennent en contribution à ce que font l’État et le gouvernement. Et pour le faire, il faut être constitué en véritable organisation, en véritable institution. C’est pour ça qu’il faut apporter beaucoup d’importance à son renforcement. Donc, le diagnostic que nous avons pu avoir ici permet justement d’améliorer la situation de ces organisations en tant qu’institutions. Et quand cela sera véritablement achevé, elles seront prêtes pour dialoguer avec le gouvernement en faveur de la mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU. » Parmi les participants rencontrés, il y’avait deux responsables des OSC qui militent en faveur des droits des femmes dans les régions de l’Extrême-Nord et du Littoral du Cameroun.  D’après Eric Penda, président de l’association « ONE » basée à Mora, dans le département du Mayo Sava, région de l’Extrême-Nord, ce cadre de concertation a permis de mettre en vitrine les différents problèmes auxquels font face certaines organisations à base communautaires qui souhaitent davantage élargir leurs actions et activités sur le terrain. Dans ces propos, Eric Penda dit : « Dans le cas d’espèce, on a, par exemple, la lenteur au niveau de la gestion des plaintes en lien avec les violences faites aux femmes. Vous voyez, une jeune dame a été violée et il faut parfois un an, deux ans pour que la décision de justice soit rendue. En tout temps, elle peut subir des fraudes dans la communauté et peut-être même être attrapée, tombée malade sous le plan de la santé mentale. Nous, dans le cas d’espèce, on va, par exemple, plaider pour qu’une action spécifique soit menée vis-à-vis des femmes qui ont des plaintes

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 Présidentielle 2025 : ELECAM et les Acteurs du Processus Electoral en Conclave

Présidentielle 2025 : ELECAM et les Acteurs du Processus Electoral en Conclave

La 8e concertation nationale entre Elections Cameroon (ELECAM) et les autres acteurs du processus électoral s’est tenue le jeudi 11 septembre 2025 à Yaoundé. Placée sous le thème : « Présidentielle 2025 : Dialogue inclusif pour une participation citoyenne, une élection transparente et apaisée », cette 8e concertation nationale qui s’est tenue le jeudi 11 septembre 2025 au palais des congrès de Yaoundé, a été marquée par la présence de plusieurs acteurs clés du processus électoral. Les Candidats à l’élection du 12 octobre ou leurs mandataires, les leaders des partis politiques, les représentants de l’administration, de la justice, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les représentants de la société civile, des associations qui font dans la promotion de la paix et les médias et toutes les parties prenantes ont été conviées à ces assisses qui ont été présidées par Dr. Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM), et assisté par la Direction Générale de cette institution. Cette rencontre avait pour objectif principal d’établir un cadre de réflexion, d’échanges et d’actions collectifs afin de renforcer la confiance des citoyens, de promouvoir une participation massive, responsable, éclairée et apaisée au scrutin du 12 octobre 2025. Elle avait également pour but de prévenir les conflits électoraux par un dialogue inclusif, en vue de garantir la transparence, la crédibilité et le bon déroulement du scrutin. Dans son discours d’ouverture, Dr Enow Abrams Egbe a tenu à saluer la présence massive des acteurs qui, malgré leurs agendas chargés, ont tenu à prendre part à cette concertation dont l’enjeu majeur est la préparation de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Et tel que l’a décrit le président du conseil électoral, cette rencontre est importante car elle balise le chemin pour un rendez-vous majeur, un moment crucial pour tous les acteurs engagés dans la bonne conduite de ce processus électoral qui se veut transparent, inclusif et dans la paix. Dr Enow Abrams Egbe souligne : « Le Conseil Électoral, en étroite collaboration avec la Direction Générale des Élections, veillera au strict respect du cadre juridique en vigueur. Nous poursuivrons, entre autres : la sécurisation du matériel et des opérations électorales ; et la consolidation d’un climat de confiance entre tous les intervenants dans le processus électoral. » « Estimés Partenaires du processus électoral, Chers Amis, Nous avons prouvé qu’en dépit des différences d’opinion, il est possible de s’accorder sur l’essentiel à savoir : le renforcement de la participation citoyenne, la consolidation de notre démocratie et la préservation de la paix. Le Code de Bonne Conduite adopté à l’unanimité ici, définit notre comportement sur le terrain durant toute la phase cruciale de ce processus déjà enclenché, et particulièrement pendant la période de Campagne électorale. Vos idées, vos critiques constructives, vos suggestions ambitieuses, nous serviront de boussole dans le mois à venir. » Dixit Dr. Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral d’ELECAM Il ajoute dans sa prise de parole que cette rencontre a également pour but de faire ressortir de nouvelles recommandations qui aideront à améliorer la bonne marche de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain. « À l’issue de cette 8ème Concertation nationale, nous repartons satisfaits des résolutions prises, notamment une collaboration renforcée et un consensus rationnel et sincère entre les principaux acteurs, la mise en œuvre de mécanismes de transparence et de contrôle du processus électoral (dépouillement, observation, publication des résultats dans les bureaux de vote, fonctionnement des commissions électorales, etc.), et enfin l’adoption d’un code de bonne conduite électorale qui garantira, je l’espère, une atmosphère apaisée et constructive avant, pendant et après l’élection présidentielle du 12 octobre prochain. » Au cours des échanges avec certains acteurs du processus électoral présents, il a été relevé le fait que cette nouvelle rencontre, 8e du genre s’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle d’apporter du nouveau au niveau des bureaux de votes, du côté des électeurs et même les observateurs. La rencontre d’une journée s’est achevée sur une note positive avec des recommandations mises en vitrine par ELECAM.   Timesnews2.info

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 AVIS DE VENTE AUX ENCHERES AU PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL AU CAMEROUN

AVIS DE VENTE AUX ENCHERES AU PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL AU CAMEROUN

La vente aux enchères aura lieu le lundi 6 octobre 2025 à Yaoundé. Maitre Alain NGONGANG SIME, Commissaire-Priseur a BP : 11886 Yaoundé, Av de l’indépendance-lieudit Montée Ane rouge, ancien immeuble CARIC, 1er étage, etudemengongang@yahoo.fr, va procéder le lundi 06 Octobre 2025 à 11h00 en son cabinet a Yaoundé, a la vente aux enchères sous plis fermes d’un important stock de matériel et équipements de bureau, appareils informatiques, électroménagers et électroniques, kit de vidéo surveillance, groupes électrogènes et d’autres biens mobiliers du patrimoine Le Programme Alimentaire Mondial au Cameroun, agences WFP(World Food Programme) de Batouri, Bertoua, Kousseri et Ngam. Lire le communique d’avis de vente aux enchères ci-dessous :

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