Cameroun : Huawei ICT Academy, IAI et IFTIC – SUP signent un Mémorandum d’Entente

Cameroun : Huawei ICT Academy, IAI et IFTIC – SUP signent un Mémorandum d’Entente

C’est le 21 Avril 2021 au campus de l’IAI Cameroun situé à Nkolanga, région du Centre, que les différentes parties ont paraphé ce mémorandum d’entente.     La cérémonie qui s’est tenue mercredi 21 Avril 2021 à Nkolanga, département de la Mefou et Afamba dans la région du Centre au Cameroun a réuni un parterre d’invités au rang desquels : le Directeur Général de Huawei Cameroun, Mr. DU YIN, assisté par Edmonde Djiokeng Teboh, directrice des relations publiques Huawei zone CEMAC et Armand Claude Abanda, Représentant résident de l’IAI Cameroun, par ailleurs Président du conseil d’administration de l’IFTIC – SUP.     Ces deux instituts supérieurs que sont : l’’Institut Africain d’informatique (IAI), et  l’Institut Supérieur de Formation Aux Métiers des Télécommunications, de l’Innovation Technologique,  de Commerce et de Gestion en abrégé IFTIC- SUP sont désormais liés avec le géant de la technologie, Huawei dans le cadre de son programme Huawei ICT Academy.   Cette signature d’un mémorandum d’entente (MOU) de deux ans  vise à promouvoir le volet des technologies de l’information et de la communication de ces instituts et de couronner la fin de formation de 24 enseignants, ceci dans le cadre de Huawei ICT Academy.   Ces deux grandes écoles  reconnues pour la qualité de leurs formations dans les TIC rejoignent  dans ce programme ; l’université de Douala, l’école nationale supérieure polytechnique de Yaoundé 1’école nationale supérieure des postes et télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC), et l’institut universitaire de la Côte (IUC) basé à Douala.    Dans son discours, le Directeur Général de HuaweI Cameroon, Mr. DU YIN a exprimé sa gratitude à l’endroit des enseignants et des écoles partenaires, qui sont le circuit de transmission des compétences aux jeunes talents camerounais en TIC.   Cet événement a une fois de plus permis à l’entreprise de réitérer sa détermination à soutenir le Cameroun pour le savoir-faire en TIC, afin de rendre les jeunes plus compétents et compétitifs sur le plan mondial.   A son tour, le Représentant Résident de l’IAI et par ailleurs PCA IFTIC-SUP Cameroun a indiqué qu’en 2016 lors du lancement du projet dénommé “Seeds for the future” du Huawei ICT Academy, un étudiant de l’IAI Cameroun a été sélectionné pour le voyage pour la Chine et grâce à la formation reçue, ce dernier termine actuellement ses études à Dijon en France. L’étudiant en question a déjà fabriqué des robots.     Armand Claude Abanda souligne : “Ce que je souhaite, c’est de voir les étudiants refléter l’excellence de la marque de Huawei. Il est très important pour nos étudiants d’avoir des facilités dans des partenariats avec des géants de la technologie mondiale. Et comme vous le savez, Huawei fait office de géant de la technologie mondiale dont nous voulons faire profiter les étudiants et les Enseignants. Nos étudiants vont également avoir la possibilité d’inventer, de créer, de développer leur pays par le transfert des compétences qui se fait si bien avec Huawei. Je voudrais une fois encore remercier le DG de Huawei au Cameroun pour sa disponibilité et surtout pour le travail de transfert de compétences qu’il est en train d’assurer pour que ces structures soient un relais pour la modernisation de l’économie numérique du Cameroun.”   Tel qu’indiqué par Huawei, le programme Huawei ICT Academy est un plan stratégique pour développer les talents locaux en TIC. Ceci est une réponse au plan d’économie numérique prévu pour 2035 par S.E.M le Président Paul Biya et conformément à la stratégie de développement à long terme de l’entreprise.   Le programme Huawei ICT Academy qui ne cesse de s’étendre à travers plusieurs grandes écoles de formation au Cameroun a déjà connu des « sucess stories » par le biais de plusieurs étudiants bénéficiaires.             Elise Kenimbeni

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 Assemblée Nationale : Honorable Prince Mikody pour l’Eternité

Assemblée Nationale : Honorable Prince Mikody pour l’Eternité

Le député de la circonscription de la Boumba et Ngoko dans la région de l’Est sera inhumé ce samedi 24 avril 2021 à Mouloundou.     L’assemblée nationale du Cameroun a organisé au palais des congrès de Yaoundé, siège temporaire de l’auguste chambre, une cérémonie d’hommages au jeune député de la circonscription de la Boumba et Ngoko située dans la région de l’Est. Ils sont venus nombreux rendre un vibrant hommage à leur camarade et collègue parti précocement.   Au cours de cette cérémonie présidée par le 1er vice-président de l’assemblée nationale, Honorable Hilarion Etong, une prière et des témoignages ont été fait pour le repos de l’âme du député parti le 24 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé.   Le député de la Boumba et Ngoko, Honorable Prince Mikody Ange Gilbert a occupé à l’assemblée nationale du parlement camerounais des postes au sein des commissions et a d’ailleurs initié des réseaux pour le bien-être des populations. Les députés de la nation présents à cette cérémonie d’hommage n’ont pas tarit d’éloges à l’endroit de leur défunt collègue.   La vice-présidente du groupe parlementaire RDPC, honorable Mary Muyali Meboka a émis au nom du parti politique dont il était issu, un message de condoléances à la famille.   « Prince, comme on l’appelait affectueusement, en dépit de son bref séjour à l’assemblée nationale, était un jeune homme très actif et se distinguait par sa modestie, son humilité, son dynamisme, et surtout par son sens élevé de la responsabilité. Pour s’en convaincre, l’Honorable Prince Mikody Ange Gilbert présidait, avec beaucoup de satisfaction, aux destinées du Réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance dans les secteurs des ressources extractives au Cameroun(REPGRE) dont il était l’initiateur.» C’est ainsi que s’exprimait l’honorable Mbe Assae Mendomo Alexandre, président de la commission des affaires économiques, de la programmation et de l’aménagement du territoire à l’assemblée nationale. L’honorable Prince Mikody Ange Gilbert qui s’en va pour l’éternité laisse une épouse et six enfants attristés. Il sera inhumé ce samedi 24 avril 2021 à Moloundou, chef-lieu du département de la Boumba et Ngoko.             TimesNews2

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 Chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture : un succès en devenir ?

Chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture : un succès en devenir ?

La nouvelle vient couronner un processus de mise en place du Projet de développement des chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture (PDCVEP). C’est celle de la tenue de la cérémonie de lancement qui a eu lieu le 22 Avril 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé.      Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à l’évènement. Au premier rang desquels, le Ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, Dr Taïga, qu’accompagnaient les ministres Louis Paul Motaze des finances, Dodo Ndonke des mines, Grégroire Owona du travail de la sécurité sociale, Marie Thérèse Abena Ondoua de la promotion de la femme et de la famille et le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou. Le Représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD) et  l’ensemble des partenaires du PDCVEP ont aussi honorés de leur présence à ce  lancement officiel.     Au bout des différents discours prononcés pour l’occasion, le Ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales déclare : « Je mettrais tout en œuvre pour que les résultats du projet soient un grand succès »   Le projet de Développement des Chaines de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture a pour objectif de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention.   De manière spécifique ,le projet vise l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaines de valeurs selon le document de présentation des mécanismes d’intervention du PDCVEP.     Selon le Dr Taïga :   « Le projet est le fruit de la coopération entre la République du Cameroun et la Banque Africaine de développement, qui a tenu son tout premier Comité de pilotage le 17 Mars 2021 »   Il s’agit d’un projet qui va durer 5 ans pour un cout total d’environ 65 milliards de francs CFA soit 55 milliards de financement venant de la Banque Africaine de Développement et 10 milliards de FCFA  de l’Etat du Cameroun. Les partenaires conventionnels dans la mise en œuvre du projet sont la SODEPA, l’IRAD, la CNPS, le FEICOM, l’ANOR, le RGAE, la FAO, le BIT, la WFC, la chambre des Comptes de la Cour Suprême  et l’opérateur financier.   Trois filières sont concernées à savoir : la filière bovine, la filière porcine et celle piscicole. L’approche chaines de valeurs a été retenue selon les experts du PDCVEP dans le but de renforcer la productivité et la compétitivité de ces trois filières avec l’implication du secteur privé de type commercial ,industriel et bancaire avec des possibilités de création d’entreprises aux jeunes diplômés.   Le tout fondé sur trois composantes que sont, le développement des infrastructures nécessaires à la mise à niveau des filières doté d’un budget de 29.937.752 milliards de Francs CFA, le renforcement des capacités des acteurs des trois filières d’un cout total de 23.504.781.000 milliards de Francs CFA et la coordination et la gestion du projet pour un cout total de 5.940.030.000 Milliards.        Le PDCVEP couvre les dix régions du pays. Les bénéficiaires sont les éleveurs, les pisciculteurs, les producteurs et vendeurs d’intrants, les commerçants, les femmes mareyeuses et les transformateurs. On y ajoute les diplômés de l’enseignement supérieur qui seront formés et installés comme chef d’entreprises de type coopérative ou mutualiste entre autre.   La structure d’exécution est chapeautée par le Ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales puis un comité de pilotage et des antennes régionales. Les aspects impact social et genre sont pris en compte dans la gouvernance du projet.   Dans les réalisations attendues, on répertorie entre autre la construction et l’équipement de trois abattoirs à Yaoundé, Douala et Bamenda. La construction des chambres froides, la construction et l’équipement de 21 Centres d’insémination relatifs à l’amélioration génétique à  Jakiri, la construction de marchés de poisson à Ebolowa et à Idenau et le réaménagement de 26 marchés communaux dédiés à la vente de la viande.     Le PDCVEP s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de développement 2020-2030 (SND30). Le projet est entré en vigueur le 29 Septembre 2020 et prend fin le 29 Septembre 2025.               Par Jean Patient Tsala

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 Cameroon’s Parliament Mourns Political Baobab, Hon. Emilia Monjowa Lifaka

Cameroon’s Parliament Mourns Political Baobab, Hon. Emilia Monjowa Lifaka

Deputy speaker at the national assembly of Cameroon, Honourable Emilia Monjowa Lifaka died on April 20, 2021 in Buea, South-West region.   Member of Parliament for the Fako West constituency passed on at the Buea regional annex hospital after a brief illness.   The sudden departure of the vice-president of the national assembly who was described by many as a political baobab and devoted MP has left many in total dismay and shock just 72 hours after the celebration of her 62nd birthday.     Right Honourable Cavaye Yeguie Djibril, Speaker of the national assembly has announced with deep sorrow the death of his comrade.   Ekema Emmanuel working at the national assembly expressed sadness and pain for haven worked closely with the MP as the first ever appointed director of her cabinet from 2008 to 2015.   He said: “As a mother, Honourable Lifaka granted us the opportunity to work under conducive conditions. She cherished us as her children and there was no difference between her children and us. She dedicated most of her time and activities to young people. And as a youth, I’m so touched because we had a lot of hopes and expected much from her.”   Honourable Monjowa Lifaka actively participated during the 2021 March Ordinary session of Parliament and even chaired some plenaries.  During the closing ceremony, the late vibrant Deputy speaker was seen at the rostrum where she read the address of MPs to US secretary of state on the pending Anglophone crisis.   The late 19 years long serving CPDM MP for the Fako West constituency was re-elected at the kick-off of the March 2021 session and top on her agenda as she underscored was; to tackle in her constituency many issues affecting vulnerable groups notably women and young girls as well as seeking for new venues to bring at heels the crisis that cripples the two English speaking regions of Cameroon.   In her last interview granted to timesnews2.info  she said: “I am so happy because it doesn’t come every day. As a woman I will be serving my 12th year as a deputy vice-speaker. We will follow through government’s reconstruction plan to see where we are because that is what will benefit our people. And of course projects that will bring honour and dignity to women, the girl child and Cameroonians at large.”   Apart from being a member of the constitutional laws committee, the Deputy Speaker was Chairperson of the Commonwealth Parliamentary Association (CPA), executive committee voted in 2017 and founder of the Lifaka Foundation, a non-governmental organisation dedicated at helping youths, women and under privilege.    Born on April 11, 1959 in Buea, Honourable Emilia Lifaka was voted into the national assembly in 2002 and in 2009, she was voted Deputy Speaker, a position she held till her death.       Elise Kenimbeni

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 Coopération Cameroun-BAD : Le PDCVEP en Vitrine demain à Yaoundé

Coopération Cameroun-BAD : Le PDCVEP en Vitrine demain à Yaoundé

Le projet de développement des chaines de valeur d’élevage et de la pisciculture au Cameroun va être officiellement lancé à Yaoundé.        Le ministre de l’élevage, des pêches et des industries Animales, Dr Taïga, préside le jeudi 22 avril 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, la cérémonie de lancement officiel du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture (PDCVEP).     Le PDCVEP, projet né en septembre 2020 vise au cours des cinq (5) prochaines années, l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeur que sont la filière bovine, la filière porcine et la filière piscicole.   Financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), à hauteur de 99,27 millions d’EUR soit 65 milliards de FCFA a pour objectif sectoriel, de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention jusqu’en Septembre 2025.     Cette initiative du gouvernement est fondée sur la nécessité de renforcer la productivité et la compétitivité desdites chaînes de valeurs en vue d’augmenter leur contribution dans le Produit Agricole Intérieur Brut (PIBA). Ces propos ont été réitérés par le Coordonnateur du PDCVEP, Dr Aboubakar Njoya le 17 mars 2021 à Yaoundé, au cours de la toute première session du comité de pilotage dudit projet.     TimesNews2/Celcom PDCVEP

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 Cameroun : Huawei ICT Academy et l’Institut Africain d’Informatique liés par un Contrat de Performance

Cameroun : Huawei ICT Academy et l’Institut Africain d’Informatique liés par un Contrat de Performance

Une cérémonie de lancement de ce projet s’est tenue le 14 avril 2021 au campus de l’IAI Cameroun à Nkolanga, région du Centre.     Huawei, filiale Cameroun a organisé le 14 avril 2021 au sein du campus de l’Institut africain d’informatique (IAI), la cérémonie de lancement de la formation des enseignants à la certification. Ce programme qui s’inscrit dans le cadre du Huawei ICT Academy a pour but de certifier des enseignants, afin que ces derniers puissent à leur tour dispenser des cours de certification aux étudiants dans les écoles et universités partenaires de la Huawei ICT Academy.       Huawei, l’entreprise internationale des technologies de l’information et de la communication par ce nouveau contrat de performance, transfert ses compétences au bénéfice  des étudiants camerounais.   Au cours de cet évènement qui s’est tenu au campus de l’IAI Cameroun à Nkolanga, région du Centre et en présence de Armand Claude Abanda, Représentant résident de cet institut, il a été dévoilé que Huawei entend créer un écosystème de talents en TIC, en transférant son savoir-faire aux jeunes étudiants camerounais, afin que ceux-ci soient compétents et plus compétitifs sur le marché du travail, aussi bien sur le territoire national qu’à l’international.     Prenant la parole au cours de cette cérémonie, la Directrice des relations publiques de Huawei pour la zone CEMAC a souligné le fait que ce partenariat entre dans le cadre d’une longue et  fructueuse collaboration établie entre le gouvernement camerounais et l’entreprise Huawei.    Edmonde Djiokeng Teboh indique que : « En tant que partenaire stratégique reconnu par le gouvernement camerounais dans le domaine des TIC et de l’économie numérique, Huawei continue d’approfondir sa coopération stratégique avec le gouvernement camerounais en termes de haut débit national, de fibre optique de base, de transformation numérique du gouvernement et de formation des jeunes », a précisé Edmonde Djiokeng Teboh, la directrice des relations publiques de Huawei pour la zone CEMAC.     Il faut dire qu’à la suite de contrat nouvellement établi, l’IAI Cameroun devient le 5ème institut d’enseignement supérieur partenaire de ce programme de Huawei au Cameroun. L’IAI rejoint donc à cet effet, l’école nationale supérieure des postes, des télécommunications et des Tic (SUP’PTIC), l’école nationale supérieure polytechnique (ENSP) de l’université de Yaoundé I, l’Institut universitaire de la Côte (IUC) et l’Université de Douala qui sont partenaires de ce programme.   Il faut dire que malgré la pandémie à COVID-19, le programme Huawei ICT Academy n’a cessé de produire des résultats escomptés. Une belle manière qu’a démontrée Huawei une fois de plus en terme de technologies innovantes. Et le drapeau Cameroun a d’ailleurs brillé à travers trois étudiants qui se sont distingués parmi les meilleurs en Afrique subsaharienne. Ils ont pris part à la grande finale des Huawei ICT compétition édition 2020 qui s’est déroulée le 31 octobre dernier en ligne.   A titre de rappel, Huawei ICT Academy, projet lancé officiellement en 2018 au Cameroun a déjà permis de certifier 83 étudiants en TIC, tandis que plus de 1.000 étudiants et enseignants ont déjà eu à prendre part aux formations dispensées dans le cadre de ce programme implémenté dans plus de 300 universités à travers le monde, et ce qui permet selon les statistiques fournis de former plus de 10 000 étudiants chaque année.             Elise Kenimbeni

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 MOVIHCAM HOT ROAD : Une Option Nouvelle pour la Santé des Transporteurs

MOVIHCAM HOT ROAD : Une Option Nouvelle pour la Santé des Transporteurs

La cérémonie de lancement officiel de ce projet coordonné par Moto Action Cameroun s’est tenue le 15 avril 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé.   MOVIHCAM Health on the Road (MOVIHCAM HOT ROAD), est un projet qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités d’intervention des acteurs communautaires et de santé en zones de forte vulnérabilité.   Ce projet bien moulé par Moto Action France et mis en œuvre par l’association Moto Action Cameroun a pour objectif principal ; d’améliorer et de faciliter l’accès aux soins de santé, des populations vulnérables du monde du transport au Cameroun, à travers un dispositif mobile innovant et pilote dans sa stratégie d’intervention mobile et de son approche phare axé sur la prévention, le diagnostic multi-pathologies.   L’association Moto Action Cameroun à travers ce programme compte donc accentuer le diagnostic des pathologies telles que : la Tuberculose, le VIH, le paludisme, les infections sexuellement transmissibles, le diabète et l’hypertension etc. Et tel que souligné par Moto Action Cameroun, ce projet vise également à améliorer la qualité d’intervention des acteurs communautaires et de santé auprès des populations en zone de forte vulnérabilité ainsi qu’à contribuer à la pérennité des organisations communautaires intervenantes et des apports du programme.   La présentation officielle de ce projet tenue le 15 avril 2021 à Yaoundé, a été faite au cours d’une cérémonie qui a réuni des représentants de l’administration publique, des partenaires  techniques et financiers et plusieurs acteurs de la société civile.   Pour mieux cerner les contours du projet, Dr René Ngueda, médecin de santé publique et par ailleurs superviseur des activités du MOVIHCAM HOT ROAD a expliqué à l’assistance ses principales innovations. Ce projet né du projet MOVIHCAM I, qui était centré sur l’appui à la professionnalisation des organisations à base communautaire vient booster les actions faites jusqu’ici sur le terrain. Selon Dr Ngueda, la mise en œuvre de MOVIHCAM II viendra pérenniser les actions entreprises au cours du MOVIHCAM I  et met un dispositif mobile de soins pour les populations.   Dans ses propos, il souligne le fait que les données enregistrées dans le cadre de ce programme démontrent un réel besoin de poursuivre de la plus belle des manières des actions de capitalisation.   Il dit : « Compte tenu des statistiques obtenus dans ses populations cibles, nous avons estimé à 2550 les objectifs globaux de la population cible, c’est-à-dire 1220 camionneurs, 252 conducteurs de moto taxis et 1008 riverains ; ces populations qui gravitent tout autour des sous populations suscitées notamment les camionneurs et les conducteurs des moto taxis.  C’est vrai que c’est un programme d’envergure et c’est un projet pilote pour le moment. Nous lançons cette activité en nous disant que si avec les objectifs que nous nous sommes fixés et que nous les atteignons, ce sera un bon écho au niveau de la population et de nos partenaires techniques et financiers, nous pourrons l’étendre probablement dans d’autres parcs à camions. Parce qu’il faut bien le dire, la population du monde du transport n’est pas qu’à Douala et Bertoua.   Au cours de cet évènement, les experts de ce programme ont levé l’équivoque sur des questions liées à la sensibilisation des populations cibles en contexte COVID-19. Il est question de sensibiliser les cibles dans le strict respect des mesures barrières et par ailleurs leurs éduquer sur leur santé et le bien-être.   Le Camion relais santé de Moto Action Cameroun tel qu’expliqué vient palier à une problématique majeure, celle de la stigmatisation des personnes. Le fait que plusieurs personnes fuient les hôpitaux pour des raisons de stigmatisation et discrimination est un défi à relever à travers ce projet.   « Cette fois ci c’est l’hôpital qui va vers les populations » dixit les experts du MOVIHCAM HOT ROAD. Yves Manga, président de Moto Action Cameroun a souligné l’importance de ce programme au cours de cette cérémonie. Il a également insisté sur le fait que des parcs à camions à l’instar de ceux de Yassa et Mandjou dans les villes de Douala et Bertoua respectivement sont au cœur de ce projet.     Il dit : « Moto Action est cette association qui a pour vocation d’aller dans des zones enclavées. Et à l’occurrence avec ce programme, nous irons dans des parcs à camions qui sont des points et endroits peux accessibles et des fois un peu mystérieux pour la plupart des gens. Yassa et Mandjou sont deux parcs avec beaucoup de camionneurs qui viennent des pays limitrophe et sont donc concernés dans le cadre de ce projet. Il se trouve effectivement que ce sont des gens qui travaillent et se déplacent, et même parfois assignés à ces zones parce qu’ils n’ont pas de lieux d’habitation ou ils peuvent prendre une douche. Et malheureusement les conditions sanitaires souvent dans ces endroits ne sont pas les meilleures pour conserver sa santé. Pourtant un chauffeur a besoin de conserver sa santé pour pouvoir faire la  route et prendre soin du matériel qu’on lui confie…Donc nous essayons d’apporter une réponse locale aux chauffeurs  pour non seulement connaitre leur santé générale et puis les sensibiliser aussi sur des questions de bien-être… »     Il sera question pour Moto Action Cameroun d’accompagner quatre des six organisations à base communautaire formées lors du MOVIHCAM afin d’animer, encadrer et enrichir les activités de pair éducation en direction des populations vulnérables du monde des transports et les formations sanitaires ; des régions concernées par le déploiement du camion relais santé notamment  les villes de Douala et Bertoua pour la prise en charge médicale des bénéficiaires des soins.         A titre de rappel, l’association Moto Action  a été créée en 2005. Elle est une organisation de solidarité internationale basée en France et au Cameroun. Depuis 15 ans, Moto Action met en œuvre des programmes de prévention et de sensibilisation dans le domaine de la santé, du VIH et du Sida en direction des populations isolées géographiquement et/ou socialement, en s’appuyant sur une dynamique associative et communautaire.               Elise Kenimbeni

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 Health Assistance: SEKTEURA partners with SOS Medecins in Cameroon

Health Assistance: SEKTEURA partners with SOS Medecins in Cameroon

Close to 20 needy children will in the days ahead benefit from a free of charge health assistance and treatment in Cameroon.     This health assistance and treatment comes as a fruitful result of a newly signed partnership and subscription between non-governmental organization known as SEKTEURA and “SOS Medecins du Cameroun (SMC)”.   The number of children to benefit from health assistance and treatment will be enlarged depending on emergencies and resources. The will expressed by SEKTEURA is intended to go a long way in order to relieve many underprivileged children living under poor health conditions in Yaounde, Cameroon’s nation capital.   The health package to be offered for a 12 month renewable period has been enclosed in a personalized content dubbed “SOS Modulo”.   According to information gotten from the subscriber’s file, SOS Modulo’s content will among others, lay emphases on: free medical consultations in office; free examinations and treatment of malaria, typhoid, deworming; gynaecological consultations, eye consultations, systematic visits once a year; permanent health assistance; annual check-up of hypertension, anemia, hepatitis; sessions of health education and promotion every 3 months, just to name these few.   As henceforth one of the key subscribers of SMC, SEKTEURA agrees to systematically and promptly request the advice of her partner in the event of any health concern.   The paid subscription underscores a good number of guidelines to be respected by both SEKTEURA and SMC.   It has been agreed that, prescriptions and health bulletins covered are mainly those prescribed by a doctor of the team “SOS Medecins”; the various examinations will be carried-out at the headquarters of “SOS Medecins Cameroun” in Yaounde and prescriptions and examinations to be carried on have been fixed according to the mercurial of SMC.   SOS Medecins Cameroun has in the same vane agreed to mobilize all the resources at her disposal to best serve the interests of SEKTEURA, according to commitments outlined in the subscription file.   Lead chair and founder of SEKTEURA, Leopold Fanguem says the move is to help in great number poor children who have no or little access to health care. And because health is a state of well-being, his organization is more versed in granting as usual care and education to the underprivileged.   The Cameroonian born philanthropist who has suffered hard times during his childhood believes there is need to grant a chance to vulnerable people with the few resources they have at hand.   Leopold Fanguem who has learnt from the harsh times, states that: “I left the neighbourhood, but the neighbourhood did not come out of my heart.”     Created in December 2018 in Germany, the non-governmental organization, SEKTEURA has in the space of two years made some strides in the humanitarian domain nationwide.   Through her local representatives, Clovis Kamto and Jean-Marc Noubissi, SEKTEURA has so far organized micro-projects to empower young people, recreational activities and refreshal courses for children of the primary levels and most importantly handed-over prizes to outstanding pupils and students in its traditional Realengo Prize awards.     The founding president believes children are the future of a nation, reason why investment should be accentuated on those in dire need.     Elise Kenimbeni  

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 National Assembly’s Speaker Expresses Worries on Unethical Practices affecting Cameroon

National Assembly’s Speaker Expresses Worries on Unethical Practices affecting Cameroon

The 2021 March session of parliament drops curtains with 9 bills scrutinized and adopted, two plenary sittings focused on road safety and corruption as well as other extra-parliamentary activities carried-out within one month.    The balance sheet was made during the closing ceremony by right honourable, Speaker of the national assembly, Cavaye Yeguie Djibril on April 9, 2021.   In his key address, the speaker of the national assembly castigated certain abusive acts observed in the society and which need to be strangled by all means.   Cavaye Yeguie Djibril pointed out the unorthodox use of social media with increasing invasion into people’s privacy. He said one of such recent cases is that of late Cardinal Christian Tumi.   “The latest case of such abuses is the desecration of the remains and privacy of Cardinal Christian Tumi, by posting pictures of the body of the celebrated clergy who had just died on the social media. Such abuses in using the social media are clearly unacceptable and not worthy of any civilized society.” He said.   Cavaye said despite the numerous warnings against the abusive use of social media, many Cameroonians still find pleasure in promoting unworthy behaviours. He therefore seized the occasion to call once more government officials to put in place guidance or palliative measures for the people.    In his statement he said: “I urge all appropriate institutions to better provide guidance to our compatriots on the proper use of the social media. I also exhort our authorities to severely punish those who are guilty of cases of glaring abuses in using the social media.”   Apart from the social media aspect that was scanned up, the president of the national assembly urged his peers to double efforts in tackling deadly COVID-19 pandemic. He said more than ever, parliamentarians have to step up sensitization in their various constituencies as they go back home.   The persistent blackouts, power shortage faced by the population due to energy supply companies were equally highlighted in the key note of Cavaye Yeguie Djibril.   The speaker openly appealed to Eneo and Sonatrel to seek for rapid and lasting solutions to this problem of recurrent power outage.   “Power outages ought to occur occasionally, they should not occur repeatedly and on regular basis.” Said Cavaye.   Other issues were brought to the limelight such as calls from some politicians to protest in order to incite government to reform the electoral code have been bitterly criticized by the speaker of the national assembly.   The closing session was specially marked by an open address to the United States’ Secretary of state, Honourable Anthony Blinken. The letter read in English and French by Honourable Emilia Monjowa Lifaka, Vice-president and Honourable Douvaouissa Aissa, was based on the Anglophone crisis in Cameroon.   Worthy to note, at the start of the plenary sitting, tributes were paid to the late CPDM Member of Parliament from the Bouba and Ngoko division, Prince Mikody who died on March 24, 2021. In the same vane, Cavaye praised two dignitaries, Minister Adoum Gargoum and Secretary of state Alim Hayatou, who passed away recently.                   Elise Kenimbeni  

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 Traite des Personnes : Le Minas et l’OIM Ripostent

Traite des Personnes : Le Minas et l’OIM Ripostent

Des résultats de l’étude situationnelle sur la traite des personnes et le trafic illicite des migrants au Cameroun ont été présentés le 07 avril 2021 à Yaoundé au cours d’un atelier.   C’est à travers le projet dénommé : « Évaluation de la traite des personnes et du trafic illicite des migrants au Cameroun » lancé le 23 janvier 2020, que le ministère des affaires sociales(Minas) et l’organisation internationale pour les migrations(OIM) ont mis sur pied cette étude.   Ce projet s’appuie sur le fait que le Cameroun compte parmi sa population de nombreux migrants en détresse, des retournés camerounais des pays du Maghreb tel que la Lybie et du Moyen-Orient et de la sous-région, ainsi que des pays européens. Et le constat est que, nombreux de ces migrants se trouvent dans des situations  complexes. Ils sont pour la plupart victimes du travail forcé et de la traite.   Le Minas, institution étatique en charge de la protection des couches vulnérables, a inscrit comme l’un de ses principaux enjeux, la protection des enfants et des jeunes adultes contre les risques de traite, d’où cette collaboration étroite avec l’OIM.   Tel que présenté lors de l’atelier de restitution tenu à Yaoundé le 07 avril 2021, l’étude réalisée par deux consultants recrutés par l’OIM avait pour régions cibles ; l’Extrême-Nord, l’Adamaoua, le Centre, l’Est, le Littoral, l’Ouest et le Sud. Les situations d’insécurité dans certaines régions du pays telles qu’à l’Est résultant de la crise politique en République Centrafricaine et à l’Extrême-Nord, du fait des exactions de Boko Haram amplifient les risques de traite et trafic illicite, selon les experts. Selon Lydie Essissima, consultante dans le cadre de ce projet, le phénomène est réel malgré les efforts du gouvernement camerounais et ses partenaires techniques et financiers, ainsi que des organisations internationales.   Elle souligne que : « Il existe plusieurs formes de traite notamment l’exploitation sexuelle, le travail forcé, la mendicité forcée. Tel que nous voyons au niveau des grands carrefours, certains petits enfants sont forcés de mendier et ça fait partie des éléments de traite. »   Elle a insisté qu’il existe des instruments juridiques afin d’éradiquer ce phénomène grandissant.   « Le Cameroun est un État qui a ratifié toutes les conventions internationales en matière de protection des droits humains notamment la protection des femmes et des enfants mais également les conventions spécifiques qui concerne l’interdiction de la traite des personnes et de trafic illicite des migrants. Lorsque vous regardez le dispositif interne, il ya une loi de 2011 qui réprime ces fléaux. Et ajouté à cette loi, les dispositions du code pénal, les dispositions du code de travail qui interdissent le travail forcé et vous avez là véritablement un cadre juridique qui lutte contre ce phénomène… »   Pauline Irène Nguene, Ministre des affaires sociales dans ces propos, a fustigé ce phénomène qui consiste à réduire les individus à l’état d’esclaves et à les exploiter au maximum pour en tirer le plus grand profit.  La Ministre indique que c’est un fléau social qui n’épargne aucun pays dans le monde encore moins le Cameroun.   Elle dit : «  Selon des chiffres des organisations internationales, la traite des personnes est une activité criminelle qui génère des profits estimés entre 12 et 32 milliards de dollars US par an. Deux millions de personnes sont l’objet de trafics dont un million d’enfants souvent abusés sexuellement. S’agissant spécifiquement du trafic des migrants, les données issues du Counter Trafficking Data Collaborative(CTDC), font état de Cent huit mille six cent treize (1086613) cas individuels de trafics de personnes dans cent soixante-quatre(164) pays impliquant cent soixante-quatorze(174) nationalités… »   La Ministre des affaires sociales soucieuse de l’impact de ce fléau social a souligné qu’il est plus que jamais temps de doubler les efforts afin de tordre le cou à la traite et au trafic illicite des personnes.   Pauline Irène Nguene n’a pas manqué d’énumérer les quatre composantes développé à travers ce projet conjoint qui veut réduire la courbe.   Il a été indiqué que ces quatre composantes sont centrées sur : la réalisation d’une étude situationnelle de ce fléau ; la vulgarisation du système national de référencement et des procédures standards opératoires pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants au Cameroun ; l’opérationnalisation de la ligne téléphonique verte destinée à la dénonciation des cas ; et la sensibilisation et la mobilisation communautaire.   Dans ces propos, la Minas a également indiqué officiellement le numéro vert (1503) en cours de finalisation qui servira à dénoncer des cas de traite des personnes et de trafic illicite des migrants.   Bien qu’il est difficile de présenter des statistiques précises sur les victimes de la traite, le Minas relève le fait que les facteurs favorisant ce fléau sont liés à la fois à la résurgence des coutumes ancestrales, à la pauvreté et aux avatars de la mondialisation.           TimesNews2 (697.32.09.80)

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