PTS-Jeunes : Action et Concrétisation du MINJEC à Nyambaka

PTS-Jeunes : Action et Concrétisation du MINJEC à Nyambaka

Les bénéficiaires du Pts-Jeunes ont été honorés le 9 novembre 2020 au cours de la cérémonie qui a drainé des foules dans la commune de Nyambaka dans la région de l’Adamaoua. Nyambaka, commune située dans la région de l’Adamaoua précisement dans le département de la Vina a été au centre de la remise des kits d’appui et chèques aux jeunes. Tout débute par la visite du village pionnier agropastoral de Galdi. Ce village pionnier de Galdi  a une superficie totale de 5 hectares réservés à la pratique simultanée de l’agriculture et de l’élevage. Dans son propos de bienvenue, le maire de Nyambaka a exprimé la gratitude des populations de sa commune pour les efforts inlassables fournis par le gouverneur via le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, ceci pour l’encadrement de sa jeunesse également confrontée au problème de chômage. Pour illustrer son propos, le magistrat municipal indique que 49 jeunes porteurs de projets ont été formés et plus de 28 emplois directs sont attendus à la suite de réalisations desdits projets. Quelques doléances ont été émises notamment la création des champs expérimentaux pour allier la théorie à la pratique, la création d’une unité de production animale et aquacole entre autres. Aboubacar Mohamadou, Secrétaire général, représentant le président du conseil régional de la jeunesse a souligné qu’en dépit de la constante assistante de la tutelle, cet organe faîtière de la jeunesse au niveau régional connaît malheureusement encore quelques difficultés qui freinent son fonctionnement optimal. Or, dit-il, les fléaux auxquels font face les jeunes de l’Adamaoua continuent d’être légions. Il a énuméré des maux qui minent la jeunesse, à savoir la sexualité précoce, le chômage, etc. Après le témoignage d’une “success story” de l’Adamaoua investie dans l’industrie d’habillement, quelques jeunes parmi les 100 volontaires ayant participé aux chantiers de volontariat se sont vus remettre des attestations. Des chèques d’installation ont également été remis à des porteurs de projets pour des montants allant au-delà de 4 millions de FCFA. Abdoul Karim Nassourou, le Directeur de la Promotion Économique des jeunes au Minjec a, comme lors des étapes précédentes, fait le bilan de la mise en œuvre du Pts-Jeunes dans la région de l’Adamaoua. En ce qui concerne le bilan de cette région, il est à noter que lors du lancement officiel du Pts-Jeunes en janvier 2017, trois jeunes originaires de l’Adamaoua ont bénéficié d’un appui de plus de quinze millions qui ont abouti à la création de neuf emplois directs. Par la suite, une autorisation du Comité de suivi a permis le financement de 1.141 projets de jeunes de la première cuvée à hauteur d’un milliards et demi de FCFA. Pour la phase actuelle, plus de 200 millions de FCFA sont destinés au financement de 55 projets de jeunes pour une projection de 165 emplois directs projetés. Prenant la parole devant le parterre des jeunes, le ministre Mounouna Foutsou a invité ces derniers à fréquenter les centres multifonctionnels de promotion de la jeunesse (CMPJ), qui sont des lieux d’information par excellence sur les opportunités existantes. Pour ceux des jeunes qui attendent de voir le financement de leurs projets, il leur a été demandé d’explorer les autres structures publiques et privées offrant des facilités similaires à celles du Pts-Jeunes. Aux collaborateurs des structures décentralisées du Minjec, il leur a été indiqué que les Kits du programme Reamorce qui leur aient attribué sont la résultante de leur acharnement au travail. Une invite à plus d’engagement et de travail pour promouvoir des programmes en direction de la jeunesse tel que souligné par le ministre Mounouna Foutsou.               TimesNews2

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 PTS-Jeunes : 5e Étape Validée par le MINJEC à l’Extrême-Nord

PTS-Jeunes : 5e Étape Validée par le MINJEC à l’Extrême-Nord

C’est la place des fêtes de la ville de Mémé qui a abrité cette cérémonie de remise des kits d’appui aux jeunes de la région de l’Extrême-Nord. La visite de travail du Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique s’est poursuivie ce 07 novembre 2020 dans la région de l’Extrême-Nord du pays.  La première escale était au village pionnier de Mangave Gio Gio au sortir de la visite du  Centre régional de désarmement, de démobilisation et de réinsertion de l’Extrême-Nord. Le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou accompagné de son homologue de l’élevage, de la pêche et des industries animales, Dr Taiga ont échangé avec les jeunes dudit village pionnier en pleine activité de repiquage des plants d’oignons. Après la visite du village pionnier de Mangave Goi Goi, le ministre et sa suite ont pris place à la place des fêtes de Mémé pour la cérémonie de remise des appuis multiformes aux jeunes bénéficiaires du Pts-Jeunes et des kits de REAMORCE aux structures déconcentrées du ministère. En début de cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire des victimes des récents évènements malheureux de Kumba. Le président du conseil régional de la jeunesse a, à sa suite, invité ses pairs à tourner le dos aux jérémiades de toutes sortes et de se mettre au travail. En sa qualité d’ambassadeur de la jeunesse dans la région de l’Extrême-Nord, M Djagara a promis de continuer à participer à la promotion de la paix et des valeurs positives. A son tour, Irène Yanpelda, Ambassadrice de l’initiative Youth Connekt dans la région de l’Extrême-Nord a saisi l’occasion pour dévoiler une fois de plus les contours du Youth Connekt et son intérêt pour les jeunes de cette région. Aussi,  a-t-elle invité les bénéficiaires du Pts-Jeunes à faire bon usage des appuis à eux destinés pour  favoriser la réussite de leur insertion socio-économique afin de susciter de l’émulation au sein de la jeunesse locale. Des jeunes ayant participé aux sessions de réarmement moral, civique et entrepreneurial ont reçu des mains des autorités  administratives leurs attestations de formation qui couronnent leurs efforts. Prenant la parole comme à chaque étape, Abdoul Karim Nassourou, le Directeur de la Promotion Économique des Jeunes au ministère de la jeunesse et de l’éducation civique a présenté le niveau de mise en œuvre du Pts-Jeunes dans l’Extrême-Nord. A cette occasion, il a  déroulé les trois phases d’accompagnement des bénéficiaires du Pts-Jeunes en insistant sur la mise en œuvre des villages pionniers du Cameroun, mis en place en collaboration avec les collectivités territoriales décentralisées. Abdoul Karim Nassourou s’est aussi attardé sur l’intérêt du REARMORCE qui est centré sur l’appropriation des valeurs citoyennes et patriotiques des bénéficiaires. L’on retient que près de 205 projets des jeunes de l’Extrême-Nord reçoivent, en cette circonstance, des financements d’un montant de plus de 500 millions pour environs 615 emplois directs projetés, conclut Abdoul Karim Nassourou. L’élite locale, à travers son représentant Halidou Mall Oumar, a tenue à dire sa satisfaction pour les efforts fournis par l’Etat pour l’encadrement des jeunes de l’Extrême-Nord. En se réjouissant de la création du Village Pionnier de Mangave Goi Goi qui est présenté comme un instrument de lutte contre l’oisiveté. Occasion saisie également par Mall Oumar Halidou pour solliciter la construction d’un centre multifonctionnel des jeunes dans la localité de Mémé. Dans son propos liminaire, le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a encouragé le co-accompagnement des bénéficiaires du Pts-Jeunes par les différents départements ministériels. Mounouna Foutsou appelle les jeunes enrôlés dans les mouvements extrémistes à suivre l’exemple de leurs congénères désormais pris en mains dans les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration.  S’adressant aux chefs traditionnels de la région d’accueil, le Ministre a plaidé pour la mise à disposition des espaces destinés à être érigés en villages pionniers.  Quant aux jeunes bénéficiaires, ils sont invités à se mettre d’arrache-pied au travail pour honorer la promesse de remboursement des fonds à eux concédés. Les cadres du ministère pour leur part ont été remerciés pour les efforts fournis dans l’encadrement des jeunes bénéficiaires du Pts-Jeunes, à travers une dotation en matériels roulants pour faciliter leur travail sur le terrain. La cérémonie s’est achevée avec la remise officielle des différents kits aux jeunes bénéficiaires.                 Elise Kenimbeni

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 Plan Triennal Spécial Jeunes : Le Sud est dans le Pipe !

Plan Triennal Spécial Jeunes : Le Sud est dans le Pipe !

C’est la place des fêtes de la ville de Meyomessala dans la région du Sud Cameroun qui a abrité le 02 novembre 2020, la remise des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du PTS-Jeunes.   Accompagné d’une délégation composée des cadres du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique ainsi que des  jeunes leaders, le ministre Mounouna Foutsou a franchi lundi 02 novembre 2020 la troisième étape de son périple. L’étape de Meyomessala dans la région du Sud entre dans le cadre des appuis aux jeunes bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes (Pts-Jeunes) financé à hauteur de 102 milliards de Francs CFA. La première escale du Ministre et sa délégation a été marquée par la visite du village pionnier de Nnemeyong 3 en présence des autorités locales et des jeunes bénéficiaires du Pts-Jeunes. Ensuite Mounouna Foutsou a profité de cette descente pour inaugurer le nouveau bâtiment du centre multifonctionnel pour la promotion des jeunes (CMPJ) de meyomessala. Une cérémonie qui a déroulé le tapis tour à tour à plusieurs intervenants notamment le magistrat municipal de la commune et ville d’accueil Christian Mebiame Mfou’ou. Le Maire s’est dit satisfait de la matérialisation et concrétisation de ce programme mis sur pieds pour l’autonomisation des jeunes. A son tour, l’un des jeunes bénéficiaires du Pts-Jeunes de la région en 2017 a pris la parole pour témoigner les bienfaits de ce projet. Tonny Obam, entrepreneur et tout premier bénéficiaire du PTS jeunes dit être un millionnaire à ce jour grâce aux Pts-Jeunes. Dans ses propos, il a remercié sincèrement le ministre Mounouna Foutsou pour son soutien et son accompagnement. Les jeunes de la localité ont également exprimé leurs remerciements au Ministre qui pilote ce projet initié par le Chef de l’Etat. Ils ont fait un serment officiellement. Mounouna Foutsou comme de tradition a invité les jeunes à une minute de civisme et par la suite les a appelé à être des modelés pour leurs paires. « Soyez des modèles pour vos pairs qui sont sur vos traces, pour votre environnement immédiat et pour le Cameroun, votre patrie. Mettez-vous au travail, car très bientôt, vous serez appelés à rembourser ces crédits qui vous sont accordés par l’État. Faites preuves de patriotisme économique pour que d’autres jeunes puissent aussi bénéficier du même accompagnement à partir du « Revolving Fund » que vont générer les remboursements attendus de vous. » Dixit le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique. Le Ministre Mounouna Foutsou dans son discours a interpellé ses collaborateurs. Il a indiqué que les kits du programme Réamorce reçu par ces derniers témoignent d’une nécessité à abattre davantage sur le terrain un travail ardu pour la formation des nombreux jeunes pour leurs inculquer des valeurs civiques et moraux. Le Ministre dit : « Il s’agit par ce geste hautement symbolique, de la reconnaissance du travail d’encadrement de la population que vous abattez sur le terrain au quotidien dans les villages, les quartiers et j’en passe. Autant ce matériel consacre vos efforts, autant il vous appelle à en fournir davantage. Faites-en bon usage conformément au cahier de charges que vous serez appelés à signer, afin de garantir la maintenance et l’entretien régulier de ce patrimoine de l’Etat mis à votre disposition. Je tiens à souligner que ceux qui sauront les garder en bon état, pourraient bénéficier de sa réforme au terme du programme, et que par contre, ceux qui les détruiraient abusivement, pourraient se voir imputer la responsabilité de remboursement dudit matériel par mise en débet. Par ailleurs, évitez toute compromission dans le processus d’accompagnement et des déblocages des financements des jeunes. Aussi, je vous invite à poursuivre l’implémentation de nos missions de manière générale dans la probité morale absolue et sans complaisance. La réussite du Pts-Jeunes passera ainsi par votre acharnement au travail propre et professionnel. » La cérémonie s’est achevée par la remise de différents kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du programme triennal spécial jeunes.                     Elise Kenimbeni  

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 Plan Triennal Jeunes : Buea au Cœur de la Concrétisation

Plan Triennal Jeunes : Buea au Cœur de la Concrétisation

La capitale régionale du Sud-Ouest a abrité le 31 octobre 2020, la cérémonie de remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du PTS-Jeunes.     Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a franchi à Buea samedi 31 octobre 2020, la deuxième étape de son périple qui consiste à la remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires, dans le cadre du programme Plan triennal spécial Jeunes (PTS-Jeunes). Cette journée a permis au ministre et sa suite de rendre un vibrant hommage aux enfants tués à Kumba dans la région du Sud-Ouest au moment où le pays tout entier observait la journée nationale de deuil décrétée par le Chef de l’État, Paul Biya. L’événement qui s’est tenu à l’hôtel de ville de Buea a permis à différents interlocuteurs clés de s’exprimer tour à tour. Le président du conseil national de la jeunesse pour le Sud-Ouest a saisi cette pour témoigner ses hommages aux familles éprouvées. Il a dans son discours condamné cet acte et invité les jeunes à plus de patriotisme. Une minute de silence a été observée par l’assistance. Et suivi du propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou. Comme durant la cérémonie de Douala, le Ministre a rappelé aux jeunes la nécessité de faire bonne usage de ces kits offerts dans le cadre du plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes). Cette cérémonie  toute comme les autres qui vont s’ensuivre, s’inscrivent dans la logique de l’accélération et de la concrétisation de la promesse du Chef de l’État à la jeunesse camerounaise tel que l’a indiqué le ministre Mounouna Foutsou. Il a confié aux médias une fois de plus que le PTS-Jeunes est à sa phase d’exécution à travers le territoire national. « Cette promesse du Chef de l’État est de plus en plus concrète. Les jeunes sont déjà installés. Des milliers reçoivent des financements à commencer par ces cérémonies. Ce que je leur demande c’est de mettre en exergue ce qu’on leur a enseigné pendant leurs formations sur le réarmement moral, civique et entrepreneurial, à savoir d’être des patriotes, d’être engagés dans leurs projets. Et pour ceux qui attendent, de rester optimiste et avoir confiance aux actions du gouvernement. » Dixit le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique. Depuis son lancement en janvier 2017, et à l’issue de plusieurs rencontres stratégiques, des milliers de projets de jeunes regroupés en trois cuvées dans les quatre domaines prioritaires dudit plan que sont : l’agriculture, l’industrie/l’artisanat, l’économie numérique et l’innovation, ont été maturés et validés par le comité mis en place pour l’exécution dudit plan. Selon le Ministre, plusieurs jeunes ont déjà bénéficié de l’accompagnement nécessaire pour la mise en œuvre de leurs projets sur l’ensemble du territoire national et sont aujourd’hui de plus en plus autonomes financièrement, pour ne pas dire qu’ils emploient d’autres jeunes Camerounais. Le PTS-Jeunes annoncé en Février 2016 émane de la volonté du Chef de l’Etat à créer des emplois en milieu jeunes.   Rédaction TimesNews2  

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 Le MINJEC Communie avec Les Jeunes du CNDDR de Buea

Le MINJEC Communie avec Les Jeunes du CNDDR de Buea

Le centre national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (Cnddr) a abrité le 31 Octobre 2020 à Buea une cérémonie de remise des kits d’appui aux jeunes.     Après l’étape de Douala dans la région du Littoral, le ministre de l’éducation civique et sa suite se sont rendus à Buea, capitale régionale du Sud-Ouest. A son arrivée, le ministre Mounouna Foutsou est accueilli par Bernard Okala Bilai, gouverneur de la région qui a suggéré une visite du centre national de désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (CNDDR). Ce centre accueille à ce jour tous les ex-combattants des groupes terroristes qui ont instigué la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique dans son propos liminaire a tout d’abord félicité les ex-combattants et désormais pensionnaires du Cnddr qui ont laissé les armes afin de s’aligner dans les rangs des acteurs du développement. Une initiative à saluer et à encourager tel que souligné par le ministre. Il a saisi cette occasion pour inviter d’autres jeunes encore dans le camp des terroristes à déposer les armes. Comme il sait bien le faire, le Ministre a utilisé le ton d’un père pour rassurer ces jeunes de croire aux multiples actions du gouvernement et des projets mis en œuvre par le Président de la République pour accroitre l’emploi. Mounouna Foutsou a remis une enveloppe symbolique aux jeunes du Cnddr. Et sur une note de fin, la cérémonie de visite s’est achevée par une photo de famille.                 Elise Kenimbeni

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 PTS-Jeunes : Des Kits d’Appui Remis Par Mounouna Foutsou Dans le Littoral

PTS-Jeunes : Des Kits d’Appui Remis Par Mounouna Foutsou Dans le Littoral

Le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a présidé samedi 31 octobre 2020, la remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du PTS-Jeunes.     C’est la toute première étape d’une série de remises des kits aux jeunes bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes(PTS-Jeunes) qui s’est déroulée ce samedi 31 octobre 2020  à Bonaberi dans la ville de Douala, région du Littoral. Une cérémonie courue qui a rassemblé plusieurs autorités de la capitale économique du Cameroun notamment le gouverneur de la région Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Ces appuis aux jeunes bénéficiaires du Plan Triennal Spécial-Jeunes (PTS-Jeunes), du matériel destiné au ‘’Réarmement Moral, Civique et Entrepreneurial’’ (REAMORCE) aux Services déconcentrés du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique(Minjec) ont été présentés par le Directeur de la Promotion économique des Jeunes, ABDOUL-KARIM il NASSOUROU. Les jeunes bénéficiaires ont exprimé leur satisfecit et ont apprécié cette concrétisation du gouvernement à leur égard. Concernant ce programme spécifiquement dans la région du Littoral, depuis le lancement officiel du PTS-Jeunes, 117 projets de jeunes installés en micro activités ont été financés à hauteur de 106.437.500 FCFA et 103 projets en juniors entreprises, à hauteur de 678.205. 895 FCFA. Il est indiqué que dans le cadre de l’accélération dudit PTS-Jeunes en 2020, un village pionnier pour l’installation de 104 jeunes est en cours de viabilisation dans l’arrondissement de Ngambe, précisément dans les villages Botko et Bakombe, pour un financement de 20.000.000 FCFA et une dizaine de clusters allant de la production à la transformation et la commercialisation, dont les financements seront déclenchés dès le mois de novembre prochain.  Aucun jeune inscrit n’est délaissé a souligné le ministre de la jeunesse, Mounouna Foutsou dans son discours de circonstance.  Mounouna Foutsou dit : «Je dois malheureusement faire observer que les jeunes inscrits à l’Observatoire National de la Jeunesse, s’impatientent. Ils estiment que jusque-là, le financement de leurs projets ne se fait pas à un rythme souhaité. Ils font entendre leurs voix par les canaux de communication à leur disposition et singulièrement sur les réseaux sociaux. Des revendications légitimes peut-être ! Cependant, il est important de relever que les crises sécuritaires et sanitaires ont complexifié la mise en œuvre de plusieurs Grands Chantiers structurels et le Plan Triennal Spécial-Jeunes n’est pas en reste. Eu égard à toutes ces situations, le Gouvernement du Cameroun s’est retrouvé dans l’obligation de procéder à la réduction du budget annuel de l’Etat de 11 % dans le cadre du Correctif budgétaire de juin 2020 dernier. » Le Ministre a également relevé le fait que ce plan présidentiel prend en compte toutes les parties prenantes inscrites à travers l’observatoire national de la jeunesse. » Il dit : « les jeunes du Littoral sont effectivement pris en compte dans les financements PTS-Jeunes, sans oublier la construction des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (Cmpj) en cours à Njombe-penja, Mouanko, Douala 2ième et Melong, pour un montant de FCFA 95. 000. 000, pour l’édification de chacun desdits Centres. A titre de rappel, la construction des CMPJ constitue la 3ème composante du Plan Triennal Spécial Jeunes.         Toutefois, nous sommes conscients que beaucoup reste à faire pour les Jeunes de la capitale Economique. La réussite des chantiers d’insertion socioéconomique des jeunes engagés par le Gouvernement, nécessite une participation active de tous les acteurs de la société, y compris les jeunes eux-mêmes. Ainsi, Chers Jeunes, je vous invite à oser, à explorer les secteurs innovants et à orienter vos projets vers la valorisation du grand potentiel qu’offre la Région du Littoral à travers la mer, la mangrove, les bas-fonds, les énergies renouvelables, et même la forte densité de la population, qui est une opportunité à travers la restauration et les fournitures de services divers. Il faut donc, chers filles et fils du Littoral, savoir vous engager et saisir toute opportunité locale qui s’offre à vous. »   Faut-il le rappeler, la mise sur pieds du  PTS-Jeunes a été officiellement annoncée en Février 2016 par le Président de la République. Le Plan Triennal Spécial-Jeunes a pour ambition de renforcer les stratégies gouvernementales visant à juguler le chômage des jeunes et de dynamiser la croissance économique par l’appui à la création d’entreprises et d’emplois décents au profit des jeunes.                     Elise Kenimbeni

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 Lutte Contre les Drogues : CAMNAFAW Pour Une Sensibilisation Accrue

Lutte Contre les Drogues : CAMNAFAW Pour Une Sensibilisation Accrue

La Cameroon national association for family welfare (CAMNAFAW) a organisé au lycée technique Charles Atangana de Yaoundé, une conférence sur les drogues et leurs méfaits en milieu scolaire.   Mobilisés en grand nombre dans une salle de classe du lycée technique Charles Atangana de Yaoundé, les chefs de classes de cet établissement scolaire ont pris part à une conférence sur les drogues et leurs méfaits en milieu scolaire. Une activité qui a permis de tester les connaissances des élèves sur les drogues. « Le yamo, le ngué, le banga » sont là quelques noms attribué à ces substances en milieu jeunes. Une présentation visuelle a été faite par Paul Martin Kana du comité national de lutte contre les drogues. Il a dans son exposé présenté les méfaits des drogues sur le corps humain et l’impact négatif sur le plan scolaire et à l’avenir. En des termes très simple, il a invité les élèves à ne pas succomber à des tensions qui peuvent venir étant au quartier. Paul Martin Kana indique que les drogues ont des conséquences sanitaires et sociales. Lorsque les jeunes prennent des drogues cela impacte la famille et  les performances scolaires.   Il dit : « La drogue rode en milieu scolaire. Ça impacte à la vie scolaire, à la vie des jeunes et à leur avenir. Un  mouvement d’éducation de masse doit être mené pour emmener les jeunes à dire non aux drogues. Une mobilisation sociale doit être faite. La communauté éducative doit être mobilisée également accompagner ces jeunes. » Au cours de cette conférence, il a été observé que beaucoup des jeunes sont conscients que ces drogues existent en milieu scolaire et sont nocives pour la santé. Certains en posture de sensibilisateur l’ont dit à leurs camarades à travers des petits jeux et concours de danse organisés par Cédric Nzenang, point focal de la lutte contre les drogues au sein de la coordination Centre-Sud-Est de la CAMNAFAW. Cette activité était l’occasion de véhiculer les messages de la CAMNAFAW  dans le cadre de cette campagne qui s’étend depuis des mois à travers le pays et de mesurer la maitrise des notions de prévention par les élèves concernant ce fléau qui mine la société. Selon le proviseur du lycée technique Charles Atangana les différentes sensibilisations ont permis de faire régresser les cas de drogues.   Bernadette Ebela souligne que : « Dans les années antérieures nous mettions la main sur des élèves détenteurs des drogues mais depuis l’année dernière ce n’est plus vraiment le cas. La descente de ce matin par exemple nous aide réellement. Nous continuons la sensibilisation en leur disant de ne plus toucher à la cigarette, la drogue et ces substances néfastes. C’est pour cela que nous avons invité la CAMNAFAW à venir faire une sensibilisation de grande masse lundi pendant le rassemblement général. » Cette sensibilisation passe aussi par des causeries et des stratégies pédagogiques. Raison pour laquelle l’ONG camerounaise pour le bien être familiale et ses partenaires notamment le comité national de lutte contre les drogues ne lésinent pas sur cette approche qui jusqu’ici porte des fruits tels que l’indique le bilan d’activités sur ce volet. « Le retour est très positif et satisfaisant en terme de sensibilisations déjà effectuées sur le terrain. Nous avons des témoignages des élèves, des étudiants et des responsables des établissements qui veulent que de temps à temps nous revenons dans leurs écoles pour pérenniser ce genre d’activités. » Dixit Cédric Nzenang, point focal à la CAMNAFAW.   La sensibilisation se déroule à travers le triangle national entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé accélération de la prévention des nouvelles infections liées aux VIH/SIDA, en vue de réduire le taux de mortalité et de morbidité d’ici 2020. Un projet financé par le fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.           Elise Kenimbeni   .

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 Carrefour SUR : Nouvelle Réponse Pour Le Développement Durable Au Cameroun

Carrefour SUR : Nouvelle Réponse Pour Le Développement Durable Au Cameroun

Ce projet a été officiellement lancé le 28 octobre 2020 au carrefour terminus Mimboman à Yaoundé.   Carrefour SUR tel que son nom l’indique est un projet mis sur pieds dans les carrefours. Il est conduit par l’association Moto Action Cameroun dans le but de sensibiliser les populations des grands carrefours urbains de Yaoundé sur les enjeux du développement durable, de la préservation de l’environnement et du renforcement de l’hygiène et de la salubrité publique en déconstruisant les idées reçues sur les déchets. Les carrefours étant des lieux de rencontres, d’échanges et de connexions sociales au quotidien, ils ont été ciblés pour plus d’impact dans le programme. Ce projet s’appuie sur trois points d’où le ‘SUR’ qui résume les termes : Sensibilisé, Up-cyclé, Recyclé. Ces termes ont été repris durant la cérémonie de lancement du programme qui s’est tenue au carrefour terminus mimboman situé dans l’arrondissement de Yaoundé 4. Ayant une forte population, ce carrefour a été ciblé comme « starting point » du programme carrefour SUR. Marie-Thérèse Bamabilatena, chargé dudit projet à Moto Action Cameroun a d’entrée de jeu déroulé les contours de cette initiative qui va améliorer le cadre sanitaire et environnemental des carrefours urbains, tout en s’appuyant sur les populations telles que les conducteurs de motos taxi et les vendeuses. Elle dit : « C’est le tout premier projet environnement porté par l’association Moto Action et qui vient compléter le volet santé que nous avons bien avant. C’est pour cela que nous avons tenu à intégrer d’autres acteurs qui sont déjà dans le domaine de l’environnement. Il faut le dire c’est un projet pilote et nous voulons le mettre à l’échelle sur plusieurs carrefour de Yaoundé et pourquoi pas du pays. » Sous les regards attentifs des uns et autres, Simine Borner, Coordinatrice junior et chargé des programmes Jeunesse à Moto Action Cameroun a expliqué à l’ensemble des bénéficiaires présent comment se fait le tri des déchets pour une décharge et évacuation dans les bacs à ordures. Ensuite, s’est tenue la phase de distribution des kits aux différents bénéficiaires de ce programme. L’un des bénéficiaires qui est un conducteur de mototaxi dans le coin a apprécié le fait qu’il soit impliqué dans ce projet. Mbame Yves plus connu sous le nom de monsieur le maire a souligné que c’est un véritable soulagement d’être dans un milieu sain désormais.  « Je trouve que ce projet viendra apporter beaucoup de changement dans nos habitudes et comportements surtout dans la manière d’utiliser les déchets. Parce qu’au carrefour terminus mimboman on a toujours eu à jeter les ordures partout et les gens ne savant comment garder le carrefour propre. Nous qui avons été impliqués dans ce programme, on compte à notre niveau sensibiliser et dialoguer avec nos collègues parce qu’on ne se comprend pas toujours facilement. Et là nous allons les expliquer pourquoi et comment garder notre carrefour sain» Dit-il. La présence remarquée de l’ambassade de France à cet évènement s’est fait ressentir. En tant que partenaire financier du projet Carrefour SUR, ils sont venus toucher du doigt les réalités du terrain et échanger avec les bénéficiaires et associations qui accompagnent Moto Action dans l’implémentation de cette activité.   Mathieu Sette, l’attaché de coopération de l’ambassade de France a confié aux médias que l’ambassade soutient ce projet dans le cadre d’un fonds d’appui qui s’appelle le PISCCA. Il dit : « C’est un fond d’appui à la société civile du Cameroun. Cette année nous avons soutenu à travers le pays 10 projets et il y’avait notamment deux thématiques sur l’environnement et c’est la thématique environnant et sensibilisation aux populations urbaines qui a été sélectionné. Ce projet a une spécificité parce qu’il a un cadre partenarial à la fois avec l’association qui est chef de fil mais avec deux autres partenaires qui se sont exprimés aussi. Et l’autre spécificité est que ce projet s’adresse directement à des bénéficiaires concrets, des jeunes motos taximen, des jeunes filles qui vont travailler sur le quartier et l’ensemble des usagers du carrefour urbain. » Contribution des motos taximen Selon Moto Action Cameroun qui a mis en œuvre ce projet, les motos taximen sont estimées à près de 350.000 au Cameroun avec une grande majorité en centre urbain dans les villes de Yaoundé et Douala. Cette cible importante constitue une population « lien social » incontournable jouant un rôle essentiel pour désenclaver les zones isolées comme pour assurer le transport urbain en agglomération. Convaincus du rôle que jouent les motos taximen dans la mobilisation communautaire et de leur potentiel à être un relais d’informations citoyennes, l’association franco-camerounaise travaille depuis plusieurs années avec eux dans le domaine de la prévention santé et routière. Une approche de terrain qui a permis à l’association de les connaître, les impliquer et les sensibiliser aussi bien en zones urbaines qu’en zone rurales ou fortement enclavées.   Partenaires du projet Ce programme qui s’étend sur une durée d’une année est principalement piloté par Moto Action Cameroun. Crée en 2006, Moto Action Cameroun est une association de droit qui met en œuvre depuis 11 ans des programmes de prévention de proximité pour les populations isolées géographiquement ou socialement. Son expertise dans le domaine de la mobilisation communautaire y compris à travers la dynamique des conducteurs de motos taxis, de la réalisation d’activités et d’outils de sensibilisation originaux pertinents et ciblés, intégrant les problématiques de Genre & VIH, auprès de populations vulnérables, géographiquement ou socialement isolées est prouvée de par son bilan à ce jour. Aux côtés de Moto Action Cameroun se trouve deux autres partenaires locaux (Tam-Tam mobile et J2D-Afrique). En ce qui concerne Tam-Tam Mobile, c’est une association créée en 1997 sur l’initiative d’un groupe d’éducateurs et de communicateurs et légalisée en 2000. Elle a pour objectif d’informer, former, éduquer et accompagner les couches sensibles de la population que sont les femmes, les jeunes, et les enfants des milieux défavorisés avec pour mission de contribuer à leur développement social, économique, et culturel durable. Quant à Jeunesse et Développement Durable pour l’Afrique (J2D-Afrique), c’est une association laïque, à but non lucratif et apolitique créée

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