Society

Cameroun : Salon du Mobilier National l’Expertise Féminine au Service du Bois

« Place de la femme dans la transformation du bois » c’est le thème retenu pour la 5e édition du salon du mobilier « made in Cameroon ». Le Salon du Mobilier et Produits Forestiers Non ligneux (PFNL) aura lieu du 26 Juin au 4 Juillet 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé.

L’annonce a été faite ce 11 Mai 2022 au cours d’une conférence de presse donnée par la Présidente de l’Association Artisan au Féminin, Hélène Mapoko Engohe au Centre de l’Artisanat de Yaoundé.

Elle précise : « (…) aujourd’hui, quand on prend un objet travaillé par une femme et qu’on passe la main dessus on a l’impression de passer la main sur la joue d’un bébé, on se rend compte que la place de la femme c’est dans la transformation du bois. Il y a le chômage pourquoi aller s’engouffrer dans les métiers qui sont déjà saturés alors que le bois ne manque pas de métier. »

Hélène Mapoko Engohe, valorise ainsi la vision d’un entreprenariat féminin diversifié et efficace. Concrètement, l’un des objectifs spécifiques est la valorisation des réalisations des entreprises camerounaises de la transformation du bois et des PFNL, la démonstration du savoir-faire se fera par 10 ou 20 femmes durant ce salon national parmi la cinquantaine de femmes formées dans les métiers du bois par l’Association des Artisans Féminin.

En dehors des produits forestiers non ligneux que l’on retrouve dans le foret et qui ne sont pas du bois, d’autres essences de bois non connues par la population seront mis au-devant de la scène de ce salon qui va offrir un ensemble d’opportunités ajoutent les membres du comité d’organisation.

Les principaux partenaires du 5e Salon du Mobilier National sont les Ministères des Petites et Moyennes Entreprises, de l’économie sociale et de l’Artisanat, des Forets et de la Faune, de la Promotion de la Femme et de la Famille et l’Agence Française de Développement. De centaines de visiteurs sont attendus par les organisateurs qui entendent promouvoir l’expertise féminine.

Par Ayouba Nsangou

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