Le président du l’Union démocratique du Cameroun (UDC) a néanmoins fustigé le comportement du ministre de la communication et a parlé des vertus du dialogue franc et sincère.

 

Lors d’une conférence de presse donnée le 17 Août 2017 à Yaoundé, capitale du Cameroun, Adamou Ndam Njoya a annoncé le retour de son parti politique, l’Union démocratique du Cameroun (UDC) à l’émission « Espace politique » dédié aux partis politiques. Il s’agit d’un programme diffusé sur la radio et la télévision nationale. A cette occasion, celui-ci a profité pour faire un tour d’horizon sur les questions qui font et défont l’actualité au Cameroun.

Le président de l’UDC a fustigé le laxisme du Ministre de la communication (MINCOM) qui n’a pas encore résolu la requête déposée par son parti politique à propos des différentes censures qui entourent le programme d’expression des formations politiques.

Dans la même logique, Adamou Ndam Njoya a indiqué que le dialogue constitue un élément essentiel qui a toujours présidé à la résolution des conflits au Cameroun et même dans le monde. Ce fut d’ailleurs le choix des pères-fondateurs de la République du Cameroun qui, lors des conférences de 1961 à Foumban et de 1991 relativement à la tripartite de laquelle est issue l’actuelle Constitution. C’est également cette logique qui est à l’origine du « pardon» réconciliant dans des pays comme l’Afrique du Sud.

Le président de l’UDC est sommairement revenu sur la crise qui secoue le Cameroun depuis le 21 novembre 2016. En tout cas, on aura compris, même si Adamou Ndam Njoya n’a pas voulu le dire, que le Cameroun traverse une mauvaise passe.

 

Par Hervé Ndombong

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