Society

Education : Plan International Cameroon au Chevet des Jeunes Réfugiés et Déplacés Internes à travers le Projet READ

Les enjeux de ce projet ont été dévoilés le 29 Septembre 2023 à Yaoundé, au cours de la première réunion du comité national de pilotage.

Education et Développement des Réfugiés, READ en abrégé, est le projet mis en œuvre par l’organisation non-gouvernementale, Plan International Cameroon.

Le projet READ survient à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire dans le bassin du Lac Tchad ; l’épidémie de choléra déclarée dans la région de l’Extrême-Nord ; les attaques des groupes armés, les pillages, les kidnappings, les attaques des écoles, les incendies ; les manifestations, les émeutes, les mouvements liés au contexte socio-politique et économique, ainsi que les conflits intercommunautaires et les aléas climatiques.

Ce projet qui est plutôt salvateur au vu des différentes crises qui affectent la scolarisation des enfants et jeunes dans ces parties du pays, va permettre notamment aux jeunes filles de renouer avec les salles de classes.

Ce projet qui court du 22 juillet 2022 au 31 mars 2027 soit une durée de 4,5 ans vise directement près de 39.859 enfants et jeunes de 5 à 18 ans dont 52% de filles et au Cameroun précisément 10,263 enfants.

En effet, le projet READ répond à un besoin urgent et croissant des enfants de 5 à 18 ans particulièrement des filles et des adolescentes dans les régions du Nord Cameroun et de l’Est du Niger touchées par le conflit, de poursuivre leurs études à un moment ou l’insurrection menace leurs droits à une éducation sûre, sensible au genre et protectrice.

Il a été également indiqué que le projet READ va soutenir jusqu’à 100 organisations des réfugiés et personnes déplacées a l’intérieur du pays afin de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques, d’offrir des programmes d’éducation de qualité, surs et inclusifs et de mener des actions collectives et des activités de plaidoyer.

Durant les travaux qui se sont tenus le 29 septembre au siège de Plan International Cameroun à Bastos, Yaoundé, Hervé Atangana Kouna, représentant du Ministère de l’Education de Base (MINEDUB) a présidé les travaux de tout premier comité national de pilotage dudit projet.

Le Représentant du MINEDUB par ailleurs, Chef de la cellule de coopération a souligné le fait que ce projet est un grand ouf de soulagement pour les cibles des sites choisis.

Il dit :« Plan International Cameroon à travers la mise en œuvre de ce projet, se propose d’autonomiser les réfugiés via des financements mais il faut savoir qu’il y a une règlementation qui encadre ce type d’activités. »

« Des actions de plaidoyer ont été mises en place auprès des différentes autorités compétentes telles que le MINREX et le MINAT afin de trouver des voies et moyens, et surtout réfléchir sur des dispositions qui permettront que les ressources mobilisées, arrivent aux véritables bénéficiaires qui sont ces réfugiés. » a indiqué le Manager du projet READ, Antoine Richard Mvomo.

Selon Monsieur Ongono Fabien, Programme Manager à Plan International Cameroon, l’heure est à la formation des organisations ciblées pour une mise en œuvre effective sur le terrain.

« Notre plus grande victoire au prochain comité serait déjà qu’on ait eu l’accord de l’Etat pour financer ces groupes parce qu’ils doivent eux-mêmes manager leurs ressources. Ce n’est pas Plan International qui gère les ressources mais nous allons former les différentes organisations à manager personnellement leurs ressources. C’est ça notre défi et ceci entre dans notre stratégie mondiale 2023-2027. »

Faut-il le rappeler, ce projet financé par Affaires Mondiales Canada (AMC) et mise en œuvre par Plan International Cameroon promeut l’accès à l’éducation de qualité et à l’apprentissage continu pour les enfants et les jeunes réfugiés âgés de 5 à 18 ans.

L’organisation entend s’appuyer sur ces partenaires à l’instar de Public Concern (PC), l’Association de lutte contre les violences faites aux Femmes dans l’Extrême-nord (ALVF-EN) et ainsi que des organisations collectives dirigées par des réfugiés.

Ayouba Nsangou

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