Huawei Cameroun et Camtel ont célébré la journée mondiale des télécommunications à travers un match de football qui s’est joué le 17 mai 2022 à Yaoundé.
Dans le cadre des activités marquant l’édition 2022 de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information le 17 mai, le géant des TIC, Huawei, branche du Cameroun a organisé une rencontre de football au stade Olembe de Yaoundé.
La rencontre de football a mis aux prises les employés du géant des télécoms, Huawei face aux employés de l’opérateur de téléphonie nationale, Camtel (Cameroon telecommunications).
Durant le match de football qui a permis de mettre en exergue les talents sportifs des employés des deux entreprises, l’ambiance et la chaleur a pu se ressentir à travers cette rencontre amicale et fraternelle qui lie désormais les deux structures. Youyous et danses ont également meublés la rencontre, ainsi que l’échange des cadeaux entre les représentants des deux entreprises.
La représentante de la Directrice Générale de Camtel à cette rencontre du vivre ensemble a exprimé la joie d’un partenariat qui existe entre les deux équipes.
Porteuse d’un message d’amitié de la Directrice Générale de Camtel, Mme Judith Yah Sunday épse Achidi, la conseiller technique numéro 2 de la Camtel, Madame Fadimatou Aboubakar, a souligné le fait que : « Huawei est aujourd’hui un partenaire sur de Camtel. Un allié de longue date. Aujourd’hui avec Huawei, nous sommes très loin des parafeurs… »
Partenariat entre Huawei et Camtel
La société Camtel détentrice de la 4eme licence GSM du Cameroun depuis septembre 2014 a choisi en 2015 l’équipementier chinois Huawei, pour un partenariat fructueux depuis des années sur le téléphone filaire afin de construire son réseau GSM à travers le pays.
Avec Huawei à ses cotes, Camtel, opérateur de téléphonie mobile locale a pu intensifier sa connectivité et sa fibre optique pour le bonheur de ses populations.
Nul ne doute que Huawei, firme chinoise de renom ne cesse d’accroitre à travers le monde et particulièrement en Afrique, au Cameroun de nombreux projets afin de booster les TIC.
Suprématie de Huawei au Cameroun
Au Cameroun, Huawei a su s’imposer de par la qualité de sa technologie et de ses compétences en TIC. Il faut dire que d’énormes projets de modernisation du secteur des télécommunications ont été concrétisés. De ce fait, le pays n’a pas hésité à jeter son dévolu sur des partenaires d’élite comme Huawei et la Banque d’import-export de Chine, deux maillons essentiels de la coopération sino-camerounaise sur le plan spécifique des télécommunications. Des projets palpables tels que la fibre optique. Huawei assuré la pose de plus de 6 000 km de fibre optique qui permettront de couvrir l’ensemble du territoire national, ce qui fait du Cameroun un leader dans la sous-région d’Afrique centrale. Il faut dire par exemple que projet de Backbone a fait l’objet d’un accord de prêt qui avoisine 52 millions de dollars, défini entre les gouvernements camerounais et chinois. Depuis la signature du contrat de Backbone en 2009, plus de 6 000 km de câble ont déjà été posés : Douala bénéficie de la première boucle optique. Il faut également signaler que le Tchad et le Cameroun sont interconnectés via la fibre optique. Les autres pays d’Afrique centrale sont les prochains en liste. Depuis 2015, le Cameroun avoisine plus de 10 000 kilomètres de câble de fibre optique.
Selon un article de Chinafrique qui retrace la fructueuse coopération entre le Cameroun et la firme chinoise, beaucoup de projets à ce jour ont déjà pu être capitalisés. Installée au Cameroun depuis 2005, l’entreprise Huawei dispose d’une valeur marchande très favorable dans les hautes sphères décisionnelles du Cameroun. Cette appréciation de l’élite dirigeante à l’endroit de Huawei est la résultante logique des prouesses initiées par ce géant des télécoms en terre camerounaise, ainsi que pour sa participation active à la formation de la jeunesse estudiantine camerounaise dans les activités des TIC, contribuant ainsi au transfert de technologies qui a toujours été le vœu ardent des autorités camerounaises.
Elise Kenimbeni