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PDCVEP : Mise en place des Grandes Infrastructures pour l’Accroissement des Produits Bovins, Porcins & Piscicoles au Cameroun

La 3eme session du comité de pilotage du PDCVEP s’est tenue le Lundi, 30 janvier 2023 à Yaoundé, capitale du Cameroun sous l’égide du Ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, Dr. Taïga.

Les travaux qui se sont tenus le lundi 30 janvier 2023à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé au Cameroun, ont été présidés par le Dr. Taïga, Ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales.

Dans son propos liminaire, le Ministre a relevé le fait que les travaux de la 3eme session du comité de pilotage (COPIL) du projet de développement des chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture (PDCVEP), se déroulent à la suite d’une série de conventions d’assistance technique et des partenariats signés le 23 février 2022.

Il a indiqué que : « La session qui nous réunit ce jour est donc l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement de ces importantes infrastructures qui vont permettre l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins, piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs. Il s’agit en clair d’évaluer le travail fait par l’équipe du projet et l’ensemble des partenaires de mise en œuvre de ces activités. »

Le Ministre Taïga a également souligné le fait que la politique d’import substitution telle que voulu par le Chef de l’Etat, accorde une place importante au sous-secteur de l’élevage et de la pisciculture au vu de sa représentation significative dans l’économie, la création d’emplois, la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.

Dr Taïga dit : « Le projet de développement des chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture s’inscrit donc parmi les outils de mise en œuvre de cette politique. Je réitère pour ma part, ma disponibilité à tout mettre en œuvre afin que le PDCVEP soit un succès pour les filières bovines, porcines et piscicoles en particulier et pour le Cameroun en général… »

Le Coordonnateur du PDCVEP, Dr Aboubakar Njoya au cours des échanges avec les médias partenaires dudit projet a souligne le fait que les travaux de la 3eme session du COPIL font un état de lieux des activités de 2022 tout en se penchant sur les activités de 2023 qui seront davantage dédiés aux dossiers d’appels d’offres pour la mise en place des grands abattoirs industriels.

Selon le Dr Njoya, il est question de soumissionner des grandes entreprises internationales qui sont spécialisées dans la construction des abattoirs industriels.

Il dit : « 2022 a été une année de travail sur des dossiers techniques afin de pouvoir passer au niveau des passations des marchés avec les entreprises qui seront sélectionnées pour faire les travaux de construction des abattoirs industriels. »

Dr Njoya a aussi saisi l’occasion de cette autre session riche en échanges pour indiquer aux hommes et femmes de médias que le PDCVEP ne cesse de se mouvoir pour accélérer la production locale de ces trois filières clés.

Le patron du PDCVEP dit : « Au niveau de la filière bovine, nous sommes entrain de travailler sur les spécifications techniques et les dossiers d’appels d’offres pour construire trois (3) centres de productions bovines pour pouvoir faciliter l’insémination artificielle des vaches au niveau national… »

Il ajoute que : « L’on aura plus besoin d’importer les semences de l’étranger parce que ça coute chère et la quantité importée ne permet pas de satisfaire la demande nationale. »

En ce qui concerne la filière porcine, Dr Njoya Aboubakar a souligné le fait que le PDCVEP est entrain de finaliser le marché pour l’importation de 360 géniteurs grand parentaux pour les mettre à la disposition des fermes pilotes qui vont multiplier ces animaux pour booster la production porcine au niveau national.

« Actuellement nous avons publié un appel a manifestation d’intérêt pour sélectionner les éleveurs qui souhaitent recevoir ces animaux grands parentaux et qui sont des animaux qui coutent chers et qui sont de grande qualité pour permettre d’augmenter considérablement la production nationale. » a insisté le Coordonnateur du PDCVEP.

Parlant de la filière piscicole, Dr Njoya dit : « Sur la filière piscicole, là également notre partenaire technique ici c’est l’IRAD qui doit importer au niveau des centres internationalement connus des animaux qui ont une certaine traçabilité pour les multiplier et mettre à la disposition des bénéficiaires qui vont produire des alevins… »  

A titre de rappel, ledit projet est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) à hauteur de 99,27 millions d’EUR soit 65 milliards de FCFA.

Il a pour objectif sectoriel de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention jusqu’en Septembre 2025.

Le projet se focalise sur les maillons qui entravent le bon fonctionnement des chaînes de valeur des filières ciblées et limitent leur compétitivité, à savoir : amélioration génétique ; embouche et engraissement ; abattage et conservation ; transport, transformation et distribution de la viande ; élevage, conservation, stockage et transformation du poisson.

Elise Kenimbeni

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