Front des Démocrates Camerounais : 2 Ans de Durs Labeurs Politique

Front des Démocrates Camerounais : 2 Ans de Durs Labeurs Politique

C’est ce 9 juillet 2020 à Yaoundé que les militants et sympathisants du Front des démocrates camerounais(Fdc) se sont réunis dans le but de célébrer le deuxième anniversaire du parti. L’occasion faisant le larron, le deuxième anniversaire du Fdc a permis à ses leaders, militants et sympathisants de se retrouver autour du bilan politique du parti et de ses activités après la tenue des législatives et municipales de Février 2020 au Cameroun. En outre, il a été question pour la formation politique de Denis Emilien Atangana de donner sa position sur les grandes questions et les enjeux actuels d’intérêt national et énoncer ses ambitions sous formes de perspectives à court et à moyen terme pour le Cameroun. Le Président national du Fdc, Denis Emilien Atangana dans son propos liminaire s’est attardé sur l’actualité socio-politique qui prévaut au Cameroun. Il a fustigé le régime en place qui, selon lui n’apporte depuis lors, aucune solution pour résoudre les nombreuses crises qui affectent le pays du côté de l’Extrême-Nord et des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il dit : « le fameux Grand National d’octobre/novembre 2019 ou encore les élections municipales et législatives du 09 février 2020 n’ont pas permis aux Camerounais de sortir de l’immense ornière dans laquelle l’a plongé un régime politique fatigué… »  Pour ce qui est du bilan politique du parti Fdc qui est aujourd’hui représenté au conseil communal de Monatélé dans le département de la Lekié, région du Centre, Denis Emilien le décrit de positif. « En deux ans après sa création, nous pouvons dire que le bilan du FDC est globalement positif compte-tenu des ressources diverses dont il dispose et surtout de l’environnement sociopolitique et administratif qui est gravement défavorable à l’émergence d’une force et d’une offre politique consistante et pertinente au Cameroun. Aujourd’hui, le FDC fait partie du cercle restreint des formations politiques qui ont un élu local en leur sein, aussi symboliquement que cela puisse être. Quand on connait en plus toute la désaffection que les jeunes ont pour la politique à cause de la vieille garde qui l’en éloigne, il faut même féliciter le FDC d’avoir osé jouer dans ce marigot de vieux crocodiles qui ne veulent rien lâcher ou céder à la jeunesse camerounaise malgré tous leurs discours lénifiants et stériles. Nous sommes toutefois conscients que ces deux premières années furent celles de l’apprentissage et de l’acquisition d’une certaine expérience et de maturation de notre offre et de notre projet  politique pour le Cameroun. » En terme de perspectives, le président national du Fdc est convaincu qu’une voie de sortie, aux nombreux problèmes que rencontrent le Cameroun,  peut passer par la jeunesse camerounaise qui selon lui est assez dynamique et favorable au changement et au développement. Il a déclaré lors de cette célébration d’anniversaire que son parti travaille à implanter et structurer une base militante solide et à construire un leadership politique approprié pour répondre efficacement aux défis de l’heure. Il ajoute : « Le FDC compte être présent, proposer, initier, critiquer, participer dans tout ce qui relève de l’intérêt général du Cameroun et des Camerounais. Il est animé par sa ferveur patriotique, son idéologie et son projet de société qui doivent prendre corps au sein de la société camerounaise pour propulser ce pays au sommet des nations puissantes d’Afrique et du monde. Nous disposons largement des moyens pour y parvenir, en réglant simplement les questions élémentaires de gouvernance qui ont dépassé le régime qui nous gouverne lamentablement depuis des décennies. ». En guise de propositions, il a élaboré onze points, qu’il souhaite que le gouvernement de Yaoundé adopte. 1-Cessez-le-feu et le dépôt des armes en zones anglophones par les différents belligérants (Bandes armées séparatistes et Armée régulière).  2-Libération ou Amnistie de certaines personnes détenues et/ou condamnées dans le cadre de la Crise Anglophone. 3-Libération ou Amnistie de toutes les personnes détenues et/ou condamnées dans le cadre de la Crise Post-électorale au Cameroun. 4-Débat sur la Forme de l’Etat (après avoir fait le Bilan de l’Etat Unitaire Décentralisé sous le Régime actuel) et Adoption de la nouvelle forme de l’Etat. 5-Organisation de la Grande Conférence de la Diaspora Camerounaise. 6-Application de l’Article 66 de la Constitution relatif à la Déclaration des Biens des Gestionnaires des Fonds Publics au Cameroun. 7-Inventaire de la Lutte contre la Corruption et les Détournements de Fonds publics au Cameroun. 8-Réforme consensuelle du Code Electoral et d’Elections Camerooon (ELECAM) 9-La Désignation d’un Grand Médiateur pour conduire le Grand Dialogue National et veiller à la mise en œuvre de ses résolutions. 10-Mise sur pied d’une Commission Permanente Mixe du Suivi et de la Mise en Application ou en Œuvre des Résolutions du Grand Dialogue National. 11-Mise sur pied d’une Commission Vérité-Réconciliation-Reconstruction.           Elise Kenimbeni

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 Celestin Bedzigui : Une Epine à la Commune de Monatélé ?

Celestin Bedzigui : Une Epine à la Commune de Monatélé ?

Le premier adjoint au maire de la commune de Monatélé crée une situation trouble au sein de l’exécutif communal de sources concordantes.   Depuis quelques jours, la commune de Monatélé fait parler d’elle à travers les médias. Dans les colonnes de certains journaux, l’on découvre le malaise qui se vit  au sein de l’exécutif communal, qui a été plébiscité le 26 février 2020 au cours d’une session de plein droit supervisée par le Préfet du département de la Lekie, Patrick Simou Kamsu. Celestin Bedzigui, premier adjoint au maire et président du parti de l’Alliance Libérale  (PAL), parti d’opposition a récemment sollicité de recevoir des dons de « Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI)» de Maurice Kamto, alors que cette association est jugée illégale par le ministre de l’administration territoriale. Ses activités de facto sont mises en minorité par les pouvoirs publics. Dans le but de lutter contre le coronavirus (COVID-19) dans l’arrondissement de Monatélé, département de la Lekié, région du Centre Cameroun, le premier adjoint au maire a déclaré sa flamme pour l’initiative de SCSI et a pris sur lui de recevoir et distribuer des dons, sans en référer au Maire titulaire, Prosper Mbassi Bessala. Ce dernier dans le journal Essingan paru ce 7 mai 2020 a réagi en disant que la commune n’avait pas besoin de cet « élan de cœur » de SCSI.  Il estime que conformément à l’article  206,  il est le seule habilité à prendre de telles initiatives au sein de la commune. Prosper Mbassi Bessala, maire du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) déclare que depuis son accession à la magistrature municipale, la commune de Monatélé travaille selon les normes de respect de la légalité républicaine, la transparence et une franche collaboration avec les autorités pour le bien-être des populations. Cependant, Celestin Bedzigui est monté au créneau pour fustiger l’action de refus des dons du SCSI par les autorités camerounaises  notamment le Préfet de la Lekié qui a interdit la distribution dudit matériel. Dans un post publié sur les réseaux sociaux, le président du PAL dit : « J’ai sollicité de plusieurs organisations des dons anti-covid-19 dont notamment des masques. J’en ai déjà reçu plusieurs. Celui attendu du SCSI pose problème à certains qui y voient derrière Kamto… Pour moi, un masque, c’est une vie préservée… Pour ces autres-là, tant pis pour les vies brandissons le nom de Kamto comme une amulette épouvantail Kamto… Voilà… » Au-delà des initiatives tous azimuts de Celestin Bedzigui, critiqué par plusieurs conseillers municipaux qui disent qu’il se prend pour le maire titulaire, de nombreuses répliques dans ce sens sont observées sur la scène médiatique à l’instar de celle du président national du Front des Démocrates Camerounais (FDC). Denis Emilien Atangana,  il y’a quelques jours a critiqué la démarche illégale selon lui du président national du PAL. Denis Émilien Atangana, l’un des  conseillers municipaux de cet exécutif à avoir porté Celestin Bedzigui au poste de premier adjoint de la commune de Monatélé, a déclaré sur sa page Facebook qu’il reçoit des menaces et insultes venant du premier adjoint au maire. Il dit : « Pour le seul crime d’avoir rappelé à M. Bedzigui les conditions de recevabilité d’un don dans une commune et sa démarche illégale de se substituer au conseil municipal en acceptant un don sans l’approbation par le conseil municipal au regard des dispositions pertinentes du code général des collectivités territoriales décentralisées qui dispose en son article 168 alinéa 11 que le conseil municipal est le seul organe habilité à connaitre de l’acceptation et du refus des dons, subventions et legs… » Rappelons que ces dons du SCSI ont récemment été refusés par le ministre de la santé publique. Dr Manaouda Malachie a orienté la remise vers le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji. Ce qui a soulevé le courroux de Penda Ekoka le coordonnateur de SCSI et plus loin de Maurice Kamto donateur et Président du MRC qui en fond de décor est par ailleurs le géniteur de ce concept qui met aujourd’hui à mal la sérénité au sein de la mairie de Monatélé.         Elise Kenimbeni

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