Déclarations des Nations Unies sur les Droits des peuples autochtones, le Cameroun  fera d’ailleurs le bilan de leur mise en œuvre dans les prochains jours.

 

Du 02 au 04 septembre 2017, les représentants des populations autochtones, les acteurs de la société civile et de l’Administration étaient réunis à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun afin de préparer une série d’activités relative aux dix années de mise en œuvre la déclaration des Nations Unies pour le droit des populations autochtones (DNUDPA). C’était sous les auspices du Centre pour l’environnement et le développement (CED).

Ont été examinés entre autres l’éducation, l’emploi, l’indemnisation des populations riveraines des espaces exploitées, la consultation et le consentement libre informé préalable (CLIP), ont laissé apparaître des limites.

Lors de l’atelier, les Bororos, les pygmées Baka et les administrations concernés associées aux acteurs de la société civile ont pu relever des avancées au rang desquelles l’effectivité des formations suivies d’insertions socioprofessionnelle, des réparations (même si ce n’est pas toujours à la hauteur des attentes), la prise en compte des avis et autres initiatives en faveur de la santé.

Selon les principaux concernés, des mesures pour la consolidation des programmes et des projets doivent être couplés à des actions visant le renforcement des capacités. On note cependant la présence des communautés pygmées ou Bororos dans les instances de décision même si leurs voix ne soient pas souvent prises en compte.

Les défis qui s’imposent sont entre autres l’application du principe du CLIP exigé tant par la DNUDPA que par les autres instruments internationaux ratifiés par le Cameroun et le non aboutissement des processus amorcés au rang desquels figurent les memoranda d’entente et autres accords envisagés entre certaines communautés autochtones et, soit les administrations publiques soit les compagnies privées.

A titre de rappel, c’est en septembre 2007 que le Cameroun a signé la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones. Ceux-ci représentent environ 370 millions de personnes regroupés dans près de 90 pays, soit 5 % de la population mondiale. Ils constituent également 15 % des individus les plus marginalisés de la planète.

 

Par Hervé Ndombong

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