Le communiqué est signé du Secrétaire Général à la présidence de la république, sur ordre du Chef de l’Etat.

Le suspens vient de prendre fin. Le chef de l’Etat a ordonné l’arrêt des poursuites contre l’avocat Nkongoh Felix Agbor et l’universitaire Fontem Aforteka’a Neba. Sur la liste également des personnes ayant bénéficiées de l’arrêt des poursuites, le magistrat Paul Ayah Abine et certains personnes impliquées dans la crise qui secoue depuis le 21 Novembre 2016 les deux régions majoritairement d’expression anglaise du Cameroun.

Le communiqué qui a été lu sur les ondes de la radio nationale, est signé du Secrétaire Général à la présidence de la République. Cela vient ainsi lever un mystère qui commençait à faire long feu.

Jusqu’ici, c’est au tribunal militaire que chacune des personnes suscitées étaient auditionnées puisqu’un procès contre eux était en cours. Les personnes alors arrêtées dans le cadre de cette crise courraient le risque d’un emprisonnement à vie.

Dans le communiqué, le Gouvernement insiste sur sa volonté à combattre tous ceux qui pourraient s’ériger en des menaces pour la paix sociale au Cameroun.

Toutefois, les leaders anglophones avaient introduit auprès du président de grande instance du Mfoundi, une requête en Habeas Corpus ou libération immédiate. L’audience y relative n’a pas pu se tenir et a été reportée au 5 Septembre 2017.

La décision du Chef de l’Etat vient ainsi rompre avec l’initiative des leaders anglophones interpellés en même temps qu’elle ouvre la voie à la libération de ceux-ci.

Rappelons que plusieurs actions ont été prises à la fois par les pouvoirs publics, les syndicats professionnels et les personnes arrêtées afin de parvenir à ce résultat qui est un heureux aboutissement pour beaucoup et le début d’une nouvelle histoire pour le Cameroun.

Par Hervé Ndombong