Les membres du conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM) étaient réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Yaoundé pour leur quatrième session de plein droit en vue de l’élection des conseillers régionaux du 30 novembre prochain.

Trois jours après la tenue de l’élection présidentielle, les membres du conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM) se sont réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Yaoundé dans le cadre de la quatrième session de plein droit du Conseil Électoral en vue de l’élection des conseillers régionaux programmée pour le 30 novembre 2025.
Dans son propos liminaire, le président du conseil électoral d’ELECAM a tout d’abord indiqué le fait que l’élection présidentielle du dimanche 12 octobre dernier, d’après les observateurs et le public, s’est déroulée de manière calme, paisible et transparente malgré quelques incidents.
Dr Enow Abrams Egbe a également saisi cette occasion pour renouveler ses vives félicitations à la direction générale et à l’ensemble du staff d’ELECAM pour son professionnalisme et de même à tous les acteurs politiques qui ont fait preuve de maturité durant le scrutin.

Se penchant sur l’objectif principal de cette rencontre, le Président du conseil électoral d’Elections Cameroon, Dr Enow Abrams Egbe a souligné que : « L’objectif général, s’il en était encore besoin, est de garantir un suivi de proximité des différentes étapes de la préparation afin de s’assurer que tout est mis en œuvre au niveau régional pour un fonctionnement conforme aux normes institutionnelles. En assurant une veille et une vigilance régulières, nous maintenons et renforçons non seulement la supervision technique, mais également le contact direct avec les réalités qui façonnent l’organisation des élections régionales sur le terrain. »
Parlant de l’importance de cette échéance électorale qui va se tenir dans un mois, le président du conseil électoral a indiqué qu’elle contribue significativement à une gouvernance participative, et a par ailleurs tenu à appeler les différents acteurs du processus électoral à faire preuve de civisme et de maturité politique.

« L’élection des conseillers régionaux du 30 novembre 2025 constitue une étape essentielle dans la consolidation du processus de décentralisation si cher à notre pays. Parce qu’elle contribue au renforcement de la gouvernance participative et à la promotion d’un développement local, cette élection doit refléter les aspirations réelles et profondes de nos concitoyens à l’échelle locale. En notre qualité d’organisme indépendant chargé de l’organisation, de la supervision et de la gestion des élections, nous avons le devoir collectif de garantir que ce scrutin, à l’instar de l’élection présidentielle, soit crédible, inclusif et se déroule dans un environnement serein et apaisé. À cet égard, je continue d’inviter tous les acteurs politiques, les candidats, les organisations de la société civile, les professionnels des médias et les électeurs, comme le veut la tradition républicaine dans notre pays, à faire preuve de civisme, de maturité politique, ainsi que d’un profond sens de l’unité et de la cohésion nationales. »
Les membres du conseil électoral qui ne sommeillent pas ces derniers temps préparent sereinement les régionales avec un suivi minutieux sur toutes les activités qui se tiennent sur le terrain.

Ils ont déjà adopté lors des dernières assises une feuille de route permettant de mettre sur les rails les premières actions et validé le budget nécessaire pour la tenue de ces élections sur tout l’étendue du territoire national.
Dans son allocution, Dr Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral, a tenu à transmettre un message crucial, celui de la promotion de la paix et de la lutte contre les discours de haine, au vu du contexte actuel, juste au lendemain de la présidentielle du 12 octobre.
« Rejetons systématiquement tous les discours de haine, la désinformation et toute tentative de manipulation de l’opinion publique susceptible de compromettre l’intégrité du processus électoral et la stabilité de la nation. Comme nous l’avons toujours prêché, l’élection doit rester un instrument porteur de paix, de cohésion et d’expression d’une démocratie inclusive et apaisée. »
Elise Kenimbeni
 
								 
						 
             
            