Les anti-balaka font régner la terreur au sein de la population centrafricaine avec des tueries et des enlèvements.
L’enlèvement de la vice présidente du conseil national de transition (cnt) en milieu du mois d’Octobre par les anti-balaka fait craindre le pire dans le processus de retour à la paix en Centrafrique.
Lea koyassoum Doumta de retour d’un enterrement à 90 km au nord de Bangui, lorsque les éléments armés se revendiquant des anti-balaka ont intercepté sa voiture. Retenue pendant près de deux heures par ses kidnappeurs le vice président à finalement été relaxé après moult discussion avec des ravisseurs. Ces hommes d’une cinquantaine selon Léa Koyassoum Doumta, ont aussi tenu en respect les deux personnes chargées d’assurer sa protection. Par la suite, les anti-balaka ont kidnappé et désarmé six gendarmes centrafricains ces derniers ont été libéré grâce à la médiation du gouvernement.
La criminalité est à la hausse en RCA après les violences de fin Septembre, les anti-balaka sont au centre de tous ces évènements qui rendent minces les chances d’un retour à la paix dans ce pays. Des groupes d’armés au sein desquels on note une situation confuse ces derniers mois.
Au moins sept morts ont été enregistrés et plusieurs maisons incendiées dans le village Malary dans la sous préfecture de Bongolo à 120 km de Bangui la capital c’était à l’issue des affrontements violents entre deux groupes armés antibalaka le 22 Octobre 2015. Toutes fois les nations unies mettent en gardes tous ceux qui veulent prendre le pourvoir par les armes. Le représentant du secrétaire général de l’ONU pour la RCA et chef de mission des nations unies dans ce pays Parfait Onanga Anyanga a réaffirmé au cours d’une conférence de presse que la Centrafrique est à quelques mois seulement de sortie de crise « en décembre nous aurons entamé un processus électoral, avec un référendum et un 1er tour » a t- il poursuivi.
Par Anie Lisette Ambassa