JCI Cameroun : Boutchouang Nghomsi et sa Team chez le MINJEC
Le bureau de la Jeune Chambre Internationale du Cameroun a été reçu en audience le 04 octobre 2023 par le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique. Les membres du bureau de la Jeune Chambre Internationale du Cameroun (JCI Cameroun) ne cessent d’être au four et au moulin. Ils se démarquent par une multitude d’activités sur le terrain, et font partie de ces jeunes qui militent pour un développement participatif. Ce 4 octobre 2023, la team qui est pilotée depuis quelques mois par Boutchouang Nghomsi Chancelin était chez le Ministre Mounouna Foutsou, patron du département ministériel de la jeunesse et de l’éducation civique au sein du gouvernement camerounais. Pour mettre le Ministre ainsi que ses collaborateurs à la page, la JCI Cameroun a été présentée. « La Jeune Chambre internationale, communément appelée JCI, est une organisation non gouvernementale internationale à but non lucratif regroupant des jeunes âgés de 18 à 40 ans. Il compte des membres dans environ 134 pays et des organisations régionales ou nationales. Elle est fondée par Henry Giessenbier, le 13 octobre 1915, Saint-Louis, Missouri aux États-Unis. Il est soutenu par quatre piliers à savoir : le développement personnel de ses membres ; l’offre des opportunités de développement de la responsabilité sociétale et la création de changements positifs par le biais de projets civiques au sein de la communauté de vie ; l’entrepreneuriat, le management et le leadership ; la promotion de la jeunesse à l’international… » L’équipe de la Jeune Chambre internationale a également indiqué qu’elle collabore avec le MINJEC et le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC). Christelle-Diane Wetche Youbi, candidate au poste de Vice-Présidente mondiale dit : « La JCI-Cameroun collabore avec le CNJC et le MINJEC sur toutes les questions qui concerne la Jeunesse. Il faut relever que c’est depuis 2016 que nous travaillons en synergie avec le CNJC pour trouver des solutions palpables aux problèmes que traversent les jeunes. C’est la raison pour laquelle j’ai travaillé activement avec la DPEJ dans le cadre du PTS-Jeunes, ainsi que dans la mise en œuvre du projet Youth Conneckt Cameroun pour ne citer que ceux-là. » Au cours de l’audience accordée à l’équipe de JCI Cameroun, Christelle-Diane Wetche Youbi, a saisi l’occasion pour dérouler leurs attentes de l’équipe. Parmi les attentes citées, Christelle-Diane Youbi dit : « Nous avons besoin d’un accompagnement institutionnel à travers la signature d’une lettre de parrainage ; de l’appui à l’organisation d’une mission économique qui se tiendra en marge du congrès ; du paiement des billets d’avion et autres frais de séjour pour la délégation camerounaise et un appui à la mobilisation des ressources auprès des partenaires… » Au-delà de la candidature de Christelle-Diane Wetche Youbi, la team a présenté son plan d’action qu’elle va porter au congrés mondial de cet instance lors des prochaines élections. Prenant la parole, le Président de la JCI Cameroun, Boutchouang Nghomsi a indiqué que dans le cadre de leurs prochaines activités, ils souhaitent développer des partenariats afin de mettre sur pied des projets, notamment dans le domaine de l’Agroalimentaire, la transformation du bois, et de la transformation du textile, ceci pour favoriser l’insertion des jeunes et les encourager à entreprendre. David Ketem, Chef de la cellule de communication a souligné au cours de l’audience que la cellule de communication du ministère entend bien accompagner la JCI Cameroun dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie de communication visant à valoriser et à vulgariser leurs activités. Le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou à dans un premier temps félicité les responsables de JCI-Cameroun pour les valeurs qui sous-tendent cette organisation, leur leadership et surtout pour la qualité de leurs contributions aux côtés du gouvernement en matière de développement du capital humain jeune qui a un impact considérable sur la société. Dans son propos liminaire, Mounouna Foutsou a tenu à rappeler le partenariat entre la JCI et le MINJEC, et qui a un intérêt particulier pour la jeunesse camerounaise. Selon le Patron du MINJEC, les dispositifs de participation citoyenne et d’insertion portés par le MINJEC à l’instar du PARIJEDI constituent une opportunité à travers laquelle les potentiels investisseurs pourraient identifier les ressources humaines éventuelles. Le Ministre a ajouté qu’il entend mettre tout en œuvre pour faciliter les conditions de travail de la JCI Cameroun et surtout pour les accompagner afin qu’elle puisse briguer un mandat de vice-présidence internationale en l’honneur du Cameroun. Avec cette marque d’estime accordée par le Ministre à ses convives, le président de la JCI Cameroun, Boutchouang Nghomsi a, à son tour exprimé les remerciements de sa team au patron du MINJEC qui a écouté avec attention leurs différentes préoccupations. Il dit :« Merci monsieur le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique pour cette opportunité que vous nous avez accordé. C’est en tant que lions Indomptables que nous entendons bien mouiller le maillot pour atteindre les objectifs qui sont les notre afin de hisser bien haut les couleurs du Cameroun. » Elise Kenimbeni
Read More
Education : Plan International Cameroon au Chevet des Jeunes Réfugiés et Déplacés Internes à travers le Projet READ
Les enjeux de ce projet ont été dévoilés le 29 Septembre 2023 à Yaoundé, au cours de la première réunion du comité national de pilotage. Education et Développement des Réfugiés, READ en abrégé, est le projet mis en œuvre par l’organisation non-gouvernementale, Plan International Cameroon. Le projet READ survient à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire dans le bassin du Lac Tchad ; l’épidémie de choléra déclarée dans la région de l’Extrême-Nord ; les attaques des groupes armés, les pillages, les kidnappings, les attaques des écoles, les incendies ; les manifestations, les émeutes, les mouvements liés au contexte socio-politique et économique, ainsi que les conflits intercommunautaires et les aléas climatiques. Ce projet qui est plutôt salvateur au vu des différentes crises qui affectent la scolarisation des enfants et jeunes dans ces parties du pays, va permettre notamment aux jeunes filles de renouer avec les salles de classes. Ce projet qui court du 22 juillet 2022 au 31 mars 2027 soit une durée de 4,5 ans vise directement près de 39.859 enfants et jeunes de 5 à 18 ans dont 52% de filles et au Cameroun précisément 10,263 enfants. En effet, le projet READ répond à un besoin urgent et croissant des enfants de 5 à 18 ans particulièrement des filles et des adolescentes dans les régions du Nord Cameroun et de l’Est du Niger touchées par le conflit, de poursuivre leurs études à un moment ou l’insurrection menace leurs droits à une éducation sûre, sensible au genre et protectrice. Il a été également indiqué que le projet READ va soutenir jusqu’à 100 organisations des réfugiés et personnes déplacées a l’intérieur du pays afin de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques, d’offrir des programmes d’éducation de qualité, surs et inclusifs et de mener des actions collectives et des activités de plaidoyer. Durant les travaux qui se sont tenus le 29 septembre au siège de Plan International Cameroun à Bastos, Yaoundé, Hervé Atangana Kouna, représentant du Ministère de l’Education de Base (MINEDUB) a présidé les travaux de tout premier comité national de pilotage dudit projet. Le Représentant du MINEDUB par ailleurs, Chef de la cellule de coopération a souligné le fait que ce projet est un grand ouf de soulagement pour les cibles des sites choisis. Il dit :« Plan International Cameroon à travers la mise en œuvre de ce projet, se propose d’autonomiser les réfugiés via des financements mais il faut savoir qu’il y a une règlementation qui encadre ce type d’activités. » « Des actions de plaidoyer ont été mises en place auprès des différentes autorités compétentes telles que le MINREX et le MINAT afin de trouver des voies et moyens, et surtout réfléchir sur des dispositions qui permettront que les ressources mobilisées, arrivent aux véritables bénéficiaires qui sont ces réfugiés. » a indiqué le Manager du projet READ, Antoine Richard Mvomo. Selon Monsieur Ongono Fabien, Programme Manager à Plan International Cameroon, l’heure est à la formation des organisations ciblées pour une mise en œuvre effective sur le terrain. « Notre plus grande victoire au prochain comité serait déjà qu’on ait eu l’accord de l’Etat pour financer ces groupes parce qu’ils doivent eux-mêmes manager leurs ressources. Ce n’est pas Plan International qui gère les ressources mais nous allons former les différentes organisations à manager personnellement leurs ressources. C’est ça notre défi et ceci entre dans notre stratégie mondiale 2023-2027. » Faut-il le rappeler, ce projet financé par Affaires Mondiales Canada (AMC) et mise en œuvre par Plan International Cameroon promeut l’accès à l’éducation de qualité et à l’apprentissage continu pour les enfants et les jeunes réfugiés âgés de 5 à 18 ans. L’organisation entend s’appuyer sur ces partenaires à l’instar de Public Concern (PC), l’Association de lutte contre les violences faites aux Femmes dans l’Extrême-nord (ALVF-EN) et ainsi que des organisations collectives dirigées par des réfugiés. Ayouba Nsangou
Read More
Cameroun : 500 Jeunes Ambassadeurs Formés pour Promouvoir la Paix
Ils ont pris part au forum national des jeunes pour la paix organisé ce 28 septembre 2023 à Yaoundé, capitale du Cameroun. Les prolongations de la journée internationale de la paix qui est célébrée chaque 21 septembre se poursuivent à Yaoundé avec des activités. Parmi ces multiples activités, il ya celle du forum national des jeunes pour la paix qui s’est tenue le jeudi 28 septembre 2023. Et pour ce, le Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique (MINJEC) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont permis à l’ONG MDDT, de mettre sur pied ledit forum national des jeunes pour la paix, où les différents ambassadeurs venus de toutes les régions du Cameroun ont été outillés sur comment sensibiliser leurs communautés respectives. Ce forum a été placé sous le thème :« Ensemble, luttons contre la radicalisation des jeunes au Cameroun ». L’objectif de ce forum tel qu’indiqué par les promoteurs est de : « créer un espace à nos frères jeunes camerounais de réfléchir ensemble, de renforcer leurs capacités, de faire des propositions sur comment la jeunesse camerounaise peut participer dans le processus de la paix et prévenir la radicalisation des jeunes camerounais, parce qu’on a constaté que dans les régions en crise sont radicalisées et utilisées pour promouvoir la violence. » a expliqué l’Ambassadeur de l’Union Africaine pour la paix et par ailleurs l’un des initiateurs dudit projet, Christian Achaleke. L’un des ambassadeurs de la région de l’Extrême-nord, Hamadou Ahmadou a souligné le précieux caractère de la paix qui est un facteur de développement dans notre société. Hamadou Ahmadou dit : « Nous savons tous que la paix est un élément indispensable pour le bon fonctionnement d’une société. Durant ces journées de formation, nous avons appris plusieurs choses. Nous avons compris que la paix est indispensable pour tout le monde et nous devrons être unis et solidaires, nous devons propager la paix autour de nous. Dès que nous rentrerons dans nos localités respectives, nous allons organiser les groupes de travail et également leur informer des dispositifs pour la paix. » Conscient que la population du Cameroun est constituée de plus de 70% des jeunes, ce forum est une aubaine pour cette tranche d’âge qui pourra porter le message auprès des autres. D’où le parrainage du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique. Le Conseiller technique n°2 Pr Pascal Kum Awah représentant du patron du Ministre a fait savoir que ledit forum est pour bâtir un pays de paix. Au cours de cette cérémonie, les différents discours tenus se sont situés autour des messages de conscientisation et de développement. Depuis ces derniers temps, le monde entier est secoué par des crises qui mettent à mal les populations. Face à ces situations déplorables, le PNUD n’est pas resté indifférent. « Au PNUD, nous pensons que la journée internationale de la paix est l’une des plus importantes journées qu’il faut célébrer. Nous voyons bien dans les actualités, les dommages si importants que le manque de paix apporte. En dehors des souffrances physiques de ceux qui vivent en situations de conflit, il y a tous les impacts comme nous actuellement ici au Cameroun, toutes ces inflations de plus de 20% par rapport à l’alimentation à cause de la guerre en Ukraine. Imaginez-vous que les personnes pauvres se trouvent encore plus pauvres. Donc pour nous, c’est une journée très importante à célébrer et qui va en droite ligne avec l’esprit du message du Secrétaire Général des Nations Unies et qui appelle à inciter toutes les parties prenantes à agir » a indiqué Mme Mondongou Camara Ginette, Chargée des Affaires au bureau du PNUD Cameroun. Des propositions ont été faites pour permettre au gouvernement à travers le MINJEC de prendre les jeunes comme les partenaires de la paix, de donner les financements à la jeunesse afin de promouvoir la paix et bien d’autres. Nsangou Ayouba
Read More
Santé de Reproduction des Adolescents :Plan International Plaide Pour Une Plus Grande Implication De Tous les Acteurs
Une réunion de plaidoyer et de dissémination des documents de la santé de reproduction des Adolescents (SRA) avec les parties prenantes s’est tenue le 27 septembre 2023 à Yaoundé au Cameroun. Un atelier d’un jour qui a rassemblé autour de la table, les responsables du Ministère de la Santé Publique (MINSANTE) et plusieurs partenaires techniques et financiers, parmi lesquels Plan International. L’objectif est de mobiliser et engager les décideurs ainsi que les partenaires techniques et financiers dans l’amélioration de l’accès et la qualité des soins et services pour les adolescents et les jeunes dans les formations sanitaires. Concernant les principales recommandations des travaux, il faudra élaborer une cartographie des interventions et services offerts, renforcer les capacités des personnels de santé mis à disposition des centres médico-scolaires et infirmeries scolaires et investir les camps de réfugiés dans le souci d’élargir le spectre d’intervention. Depuis 2022, le Ministère de la Santé Publique a rendu fonctionnel 31 unités cliniques d’adolescents au sein des formations sanitaires dans les régions du Centre, de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord. Ces unités de prise en charge restent encore à parfaire selon les experts qui en ont déterminé les limites dans les domaines de l’accueil et de l’orientation. Trois documents stratégiques, qui vont servir de guide dans la promotion et la protection de la santé des adolescents, ont été présentés aux participants. Ils ont été produits sur le plan technique par Plan Cameroon International. Il s’agit du plan de communication en santé des adolescentes et des jeunes au Cameroun 2023-2026, le Manuel de référence du fonctionnement des services de santé adaptés aux adolescents et jeunes dans les formations sanitaires et autres points de prestations des services et le Manuel de formation des prestataires sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, et l’offre des services adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes. Ces documents souscrivent à la volonté d’harmonisation des interventions sur la santé de reproduction des Adolescents (SRA) dans tout le pays. Un travail qui part du constat établit que les adolescents et les jeunes affrontent un ensemble de problèmes liés à la sexualité avec les IST/VIH, les grossesses et mariages précoces, la consommation des stupéfiants ou encore les violences basées sur le genre. Le faible accès aux informations et aux services de santé de qualité et le recul de l’encadrement familial sont entre autres freins à l’épanouissement de la santé des adolescents et des jeunes. Durant les travaux, un aperçu holistique de la situation de la SRA au Cameroun a été présentée, tout comme les résultats des recherches effectuées par Plan Cameroun International sur la SRA dans 5 régions du Pays et les documents opérationnels de la SRA réalisés au mois de Mai 2023 dans les régions du Centre, de l’Est, du Nord-Ouest et de l’Extrême Nord. Des adolescents de 15 à 19 ans et des jeunes de 20 à 24 ans issus d’un échantillon de 466 adolescents et jeunes ont été interviewés durant la recherche. Les documents qui sanctionnent cette étude ont été officiellement remis aux représentants des régions, à divers partenaires techniques et de la société civile, aux départements ministériels en charge des questions de jeunesse et aux médias. Une dissémination qui devrait toucher prochainement les camps de réfugiés comme celui de Minawao qui abrite près de 80% de réfugiés parmi lesquels de milliers d’adolescents et de jeunes. Monsieur Boukar, Inspecteur General des Services Administratifs, représentant de Monsieur le Ministre de la Santé Publique, a présidé l’atelier de plaidoyer. Il a déclaré : « La santé reproductive des adolescents est une préoccupation majeur du gouvernement. Préoccupation partagée par le Chef de département ministériel de la santé. Ce que nous pensons véritablement de cette étude, nous sommes satisfaits des conclusions qui ont été délivrées ce jour à travers un certain nombre de recommandations qui ont été formulées à la suite des constats qui ont été faits. Nous avons noté qu’effectivement la santé reproductive des adolescents doit pouvoir être examinée avec un certain nombre d’attentions parce que les adolescents c’est la population de demain. Le Président de la République souligne toujours que la jeunesse est le fer de lance de la Nation donc autant on prépare en amont la bonne santé de ces adolescents autant on aura une population dans l’avenir qui est en bonne santé » La santé des adolescents est une préoccupation majeure pour Plan Cameroun International car rentrant dans sa Stratégie Pays qui est l’objectif numéro 2 qui veut que les adolescents soient au centre des décisions. Cette étude est l’aboutissement d’un long processus y afférant. Jean Patient Tsala
Read More
Centre Educatif Triso-Cœur : Un Havre d’Espoir et de Vie pour Enfants en Difficulté d’Apprentissage au Cameroun
Le centre éducatif Triso-cœur met en vitrine de nouveaux programmes pour faciliter l’éducation des enfants en difficulté d’apprentissage à Yaoundé. Situé au quartier Mendong, lieu-dit TKC carrefour entrée prodige, le centre éducatif Triso-cœur fait partie des quelques écoles spécialisées pour enfants en difficulté d’apprentissage dans la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun. Créé le 21 Février 2022 par une jeune dame, au nom de Vanessa Kengne Mechin, le centre éducatif Triso-cœur a pour vocation la prise en charge les enfants nés d’une trisomie et de paralysie cérébrale. Pour un accompagnement efficient et de qualité de ces enfants en difficulté, qui très souvent développent un quotient intellectuel au fil des années, le centre éducatif Triso-cœur a une équipe de deux (2) éducatrices spécialisées, une psychomotricienne et une orthophoniste, ceci pour un total de 8 enfants à ce jour. Le centre éducatif Triso-cœur, qui au départ est né et légalisé sous l’association du même nom, le 17 janvier 2020, a mis sur pied une gamme de programmes parmi lesquels : le « after school », qui vise à permettre à l’enfant en difficulté d’apprentissage de mieux suivre ses encadreurs dans des écoles classiques ou inclusives. Le programme « after school » du centre Triso-cœur qui se tient lundi, mercredi et vendredi de 14 heures à 17 heures, comprend entre autres : l’éducation spécialisée, la neuro-psychomotricité et des cours d’orthophonie à la demande des parents. Un véritable challenge pour Vanessa Kengne qui se déploie dans l’optique de voir ces enfants vivants avec un handicap à l’école. Efficacité des programmes Il est 9 heures passé 30 minutes ce mardi matin lorsque nous assistons à un cours de psychomotricité. Nadège Magnie, jeune psychomotricienne formée fait une séance avec la petite Reine Elie âgée de 8 ans. Cette dernière lit les lettres de l’alphabet français. Par la suite, la petite Reine Elie est soumise à une activité d’écriture et de reconstruction des lettres, tandis que les éducatrices suivent très attentivement les autres enfants qui sont aussi soumis à des exercices de tri, rassemblement de bâtonnets, de construction de puzzle etc. Les enfants du centre éducatif, qui sont âgés de 5 à 10 ans, suivent un apprentissage qui respecte les normes d’une salle de classe en fonction des capacités des uns et des autres. Ils ont également, au quotidien, des heures de cours et des pauses sous l’œil vigilant des encadreurs au vu des différents comportements observés. La patience des encadreurs est exemplaire car il n’est pas facile de tenir certains enfants. Les humeurs matinales, les caprices et parfois le refus de coopérer avec les éducatrices doivent être gérées. Certains veulent repartir avec leurs parents juste pour aller dormir ou visionner la télévision à la maison. Selon la promotrice du centre, il y a beaucoup d’enfants que les parents viennent déposer le matin et reviennent chercher le soir juste pour remplir les formalités. Elle indique que : « La plupart sont découragés ils ne croient pas à un changement, or c’est faisable. Il ya des enfants qui sont arrivés ici ils n’arrivaient pas à se socialiser avec les autres pourtant aujourd’hui ils rient et jouent ensemble. » Elle ajoute : Nous avons, en quelques semaines, observés les comportements de chaque enfant et nous savons qu’est ce qui bloque chez chacun d’entre eux, nous savons comment chacun réagit. Beaucoup veulent juste jouer et ne veulent pas travailler, ils font montre de paresse lorsqu’ils sont soumis à des exercices parce que de retour à la maison les parents ou tuteurs ne les soumettent pas à ces exercices et bien encore il y’a le fait que certains quand ils rentrent à la maison, le parent estime qu’il doit se reposer. En réalité, c’est une éducation continuelle… » Une cause, une passion Vanessa Kengne, qui a le cœur dévoué à la tâche est une jeune camerounaise, la trentaine révolue, qui a dû abandonner ses études et ses rêves ainsi que plusieurs autres activités pour se consacrer à ce projet de rééducation des enfants atteints de trisomie et de paralysie cérébrale. Tout commence un 7 septembre dans la maternité d’un hôpital de la place, Vanessa vient d’accoucher et apprend qu’elle est maman d’une fille. Toute heureuse et éblouie, elle veut voir son enfant, cependant une infirmière lui annonce, d’un ton calme, que l’enfant a une malformation et a une trisomie. Lorsque Vanessa découvre l’enfant, au premier regard c’est le désespoir, elle pleure et refuse d’accepter cela nous confie-t-elle lors de nos échanges. La jeune maman abandonnée à son propre sort par tous ses proches va devoir affronter les réalités de la vie. C’est au fil du temps et avec l’aide de Dieu, déclare Vanessa « qu’elle a pu surmonter et transgresser ces barrières psychologiques et morales ». Vanessa a appris à aimer ce don reçu de Dieu. La petite Reine Elie Ndzie, âgée de 8 ans est la source de bonheur et d’inspiration de Vanessa. Grâce à Reine, elle s’est battue contre vents et marées pour mettre sur pied ce projet. Durant l’interview, elle nous révèle que beaucoup n’ont pas cru en elle au départ, lorsqu’elle décide de dédier sa vie à la cause des enfants atteints de trisomie. Elle a dû puiser dans ses petites économies pour créer l’association puis le centre éducatif. Le matériel d’apprentissage bien que coûteux et pas à la portée du citoyen lambda a été acquis au fil du temps. La jeune Vanessa, il y a trois ans (2020) lorsqu’elle lançait ce projet, a été motivée par le fait que sa fille Reine n’avait pas une école appropriée consacrée au suivi des enfants atteints de la même pathologie. Selon Vanessa, il ya eu des situations de refus et de rejet dans des écoles dites inclusives, sa fille n’était pas admise en salle de classe. Elle a dû batailler pour que cette dernière intègre une école privée du quartier Mendong mais ce n’était pas une cause gagnée au vu du type d’enseignement. La petite Reine Elie ne se retrouvait pas avec les autres enfants. Il a fallu que Vanessa Kengne crée une école spécialisée afin d’aider sa fille et
Read More
Scaling Up Humanitarian Response: Plan International Maps Out Strategies for In-depth Actions in Crises Zones
Central and West Africa’s Directors of Plan International granted a press conference on September 22, 2023, after a 5-day strategic meeting in Yaoundé, Cameroon. Leading humanitarian organization that advances children’s rights and equality for girls, intends to intensify its humanitarian impact in fragile and security-sensitive contexts with regard to the growing scale and complexity of the challenges faced by children, particularly girls and young women in the Central and West Africa region. This was officially announced on Friday 22nd of September 2023 by Directors of Plan International who gathered in Yaoundé from September 18 to 22, within the framework of their regional leadership management meeting. The said come-together brought from 15 countries, Directors of Plan International of Central and West Africa, Europe, the Americas, the Regional Bureau, and the International Head office. The Yaoundé 2023 meeting as it was dubbed has been organized in Cameroon for strategic reasons and its humanitarian setting context. Mrs. Fatoumata Haidara, Regional Director of the Sahel and Lake Chad reassured the media. In a one-hour presser, the Regional Director for Sahel and Lake Chad, Mrs. Fatoumata Haidara, and Country Director of Plan International Cameroon, Mr. Mohamed Bah responded to some saliant questions raised by media men as concerns some punctual activities to be undertaken in crisis-affected zones of the Central and West Africa regions. In his introductory note, the Country Director of Plan International, Mohamed Bah disclosed that Plan International which is a non-governmental, humanitarian and development organization striving for children’s rights and equality for girls worldwide for over 85 years now, was founded in 1937 during the Spanish Civil War by late British Journalist, John Langdon-Davies. According to Mr. Bah, Plan International is first and foremost a heritage of the media. He said journalists have to support actions of the organization, be abreast of its community-led activities, and channel crucial information to the public. “You the media, you are the vehicle. We have expertise in writing projects that can mobilize resources for action and in these projects, we put the necessary resources for you to transmit the information. We can do it; we just need to sit down together and agree on how to go and get the framework…” Mohamed Bah narrated. Mr. Bah added that the organization has the zeal to do more with the few resources at hand. He said: “We want to provide more quality protection for girls, more quality education to be sure that even in circumstances of crisis, the rights of girls to education, protection, and their dignity are assured…” Fatoumata Haidara seized the occasion of the press conference to reaffirm the fruitful and longstanding cooperation ties existing between their organization and the government. Answering the question on how the humanitarian organization envisages to fully implement its actions in conflicting areas like the North-West and South-West regions, Mrs. Fatoumata Haidara said the government and other international partners work closely with them for effective and impactful results. “We are not working alone; we have the government. We work closely with communities; we have partners on the field and we do everything to reach the most vulnerable, especially children and girls. We are well grounded and we cannot do anything without all our partners.” She said. Added to Mrs. Haidara’s response, Cameroon’s Country Director made mention of the organization’s presence in the country since 1996, which is proof of its notoriety. Plan International’s team also insisted on the fact that media practitioners should mainstream information to communities, especially that of vulnerable youths who are the core targets in the organization’s agenda. Mohamed Bah went further to request from media practitioners present at the press conference, to see how they can explore collaborative avenues with Plan International. He is convinced media men throughout their various trade unions and associations could champion key topics concerning young people and the girlchild in particular. Representative of young people at the 5-day meeting, Miss Beltivate who is part of the regional youth advisory panel said youths are highly involved in the decision-making processes of Plan International. She saluted the initiative of Plan International which is devoted to their cause and said they will keep monitoring youth activities. Togo’s Country Director, Mrs. Awa Faly Ba who was charged with reading the final recommendations outlined some main issues among which are: Plan International’s commitment to working well together to deliver its regional value proposition (lead, protect, serve, connect); working with and across the region, country offices, and clusters, with clear accountabilities and mutually reinforcing leadership behaviors and rely on the support of local partners to better their operations on the field. As indicated, by scaling up its humanitarian impact, Plan International wishes to pursue its 2022-2027 Global Strategy dubbed: “All Girls Standing Strong Creating Global Change”. Elise Kenimbeni
Read More
Stabilization Facility for the Lake Chad Basin: Stakeholders Evaluate Realizations, Commit to Tackle Challenges Before Phase III Launch
The Yaounde Hilton hotel played host on September 20, 2023, to the 4th National Steering Committee meeting of the Regional Stabilization Facility-Cameroon window. The 4th National Steering Committee Meeting of the Regional Stabilization Facility-Cameroon window held in Yaounde on Wednesday, 20th September 2023 was chaired by the Minister of Economy, Planning and Regional Development, Alamine Ousmane Mey. The key objective of this fourth cometogether was to evaluate the degree of implementation of the project and to develop strategic guidelines for the implementation of upcoming phases. Added to the main objective, this 4th National Steering Committee meeting of the RSF- Cameroon window was aimed at presenting the principal challenges and constraints, as well as opportunities identified in the implementation of the upcoming Phases of the project. Apart from the Minister of Economy, Planning and Regional Development who presided at the meeting, it was attended by Aliou Mamadou Dia, Resident Representative of United Nations Development Programme, UNDP in Cameroon, Minister of Basic Education, Laurent Serge Etoundi Ngoa, Minister of Women’s Empowerment and the Family, Marie-Thérèse ABena Ondoa, Minister of Youth Affairs and Civic Education, Mounouna Foutsou, Minister Delegate incharge of Justice, Jean de Dieu Momo, diplomatic representatives and other local authorities. The Meeting Proper The Meeting which lasted for close to 3 hours mainly focused on realizations and perspectives as phase II of the RSF-Cameroon window drops curtains to give root to phase III. The localities of Fotokol, Hile-Alifa, Kolofata, Logone-Birni, Makari, Mokolo, and Mozogo are the areas targeted for the second phase. In his welcome address, UNDP’s Resident Representative, Mr. Aliou Mamadou Dia praised the fruitful and existing collaboration between the government and the United Nations Agency in Cameroon. In an interview granted to media practitioners, Mr. Aliou Mamadou Dia outlined the fact that more needs to be undertaken in the Far-North region of the country as the third phase of the RSF-Cameroon Window is to be launched in the days ahead. According to UNDP’s patron in Cameroon, the realizations that are underway in some targeted areas of the Far-North region are palpable. Taking the floor to officially open discussions at the meeting, Minister Alamine Ousmane Mey, set the pace by appreciating the work carried out so far in the first and second phases of the project, which to him are the results of contributive actions of technical and development partners not putting aside authorities which have been very instrumental. The Minister noted that three key areas have been targeted; the first is the safety and security of the population and their goods, the second is the construction of infrastructures and extending this infrastructure to be able to create the right conducive environment for development and the well-being of people and lastly, the economic empowerment of women, youth through income generating activities. “I think that all these key areas of action are going to bring back, serenity, and confidence from the people because of the situation they were witnessing. This time around they have very strong confidence in their future. They envisage their development and we want to believe that Cameroon in all its regions is moving towards becoming an emergent country in a very balanced manner. Otherwise, we will not be able to attain our goals in terms of becoming an emergent country” Alamine Ousmane further stated. After the opening session, a descriptive presentation of activities already carried out during phase II was made by the Head of the Stabilization project, Christophe Charbon. It was disclosed that many different projects have been realized in 7 localities of the Far North region among which are: the rehabilitation of health centers, security, and justice infrastructure built or rehabilitated and equipped as well as education infrastructure built/rehabilitated and equipped. In his presentation, Mr. Charbon said some of the projects will be completed in August 2024. Yet, he stressed the need for more Gendarmerie Posts to be constructed in a bid to tackle one of their challenges, that of destruction. The meeting also served as an opportunity for the Youth Affairs and Civic Education Minister to raise some key issues concerning youths of this part of the country. Minister Mounouna Foutsou said young people in these targeted areas need more training opportunities that will help highlight their skills. On behalf of the Governor of the Far-North region, Nchotu Abraham Tembei, Inspector in charge of deconcentrated technical services said the rate of realizations of phase II has been very concrete and this has already brought great relief to the populations. Also, during the meeting, Mr. Nchotu expressed the wish for the reconstruction of destroyed homes to be taken into consideration in the drafting of Phase III of the RSF-Cameroon window. About the Regional Stabilization Facility The Regional Stabilization Facility (RSF) is a financing facility developed by the United Nations Development Programme (UNDP), with support from Germany, Sweden, the UK, the Netherlands, the European Union (EU), and the African Development Bank (AFDB) to facilitate the implementation of the (RSS of the Lake Chad Basin Region. The facility, which is being implemented in the four affected countries (Cameroon, Chad, Niger, and Nigeria), focuses specifically on four pillars of interventions under the RSS. They include Governance and social Contract; Socio-economic Recovery and Environmental Sustainability; Preventing Violent Extremism and Building Peace and Empowerment and Inclusion of Women and Youth. The RSF was launched on 18 July 2019 on the margins of the Second Lake Chad Basin Governors’ Forum in Niger. It is a multi-donor basket fund, seeking to mobilize an estimated budget of USD100m to carry out stabilization interventions in the affected territories. The RSF has two types of components; four national windows, providing immediate stabilization (for 18 months) in the specific target areas in the four affected countries, and a regional window that provides extended support for implementing the RSS. Elise Kenimbeni
Read More
