Cameroun : Protection de l’Enfant, Urgence Signalée

Cameroun : Protection de l’Enfant, Urgence Signalée

Le 10 juin 2020 s’est tenu au ministère des affaires sociales à Yaoundé la deuxième réunion de la plateforme nationale de protection de l’enfant y compris celui en situation d’urgence. Cet évènement a permis de lancer les activités de célébration au Cameroun de la 30ème édition de la Journée de l’enfant Africain.   Malgré le contexte de lutte contre le Coronavirus, la ministre des affaires sociales, Pauline Irène NGUENE a présidé une réunion afin de lancer officiellement les activités marquant la semaine de l’enfant africain. Ce 10 juin 2020 annonce déjà les couleurs de la célébration le 16 Juin prochain de la journée de l’enfant africain. L’occasion de l’évaluation de la plateforme nationale de protection de l’enfant dans sa deuxième session « revêt un caractère spécial » selon la ministre qui a aussi rappelé le contexte du Covid-19 qui impose de « dégager de nouvelles pistes d’interventions, afin que plus que par le passé, nos enfants se sentent davantage protégés, encadrés et pris en main ». La plateforme  Nationale de protection de l’enfant a pour objectif par exemple d’assurer la coordination des actions en matière de protection de l’enfant. Cela passe par une planification stratégique et opérationnelle, renseigne la ministre Pauline Irène NGUENE.  L’enjeu est d’être capable d’anticiper sur les problèmes et les solutions. La plateforme a été créée le 20 Octobre 2016. Elle regroupe divers acteurs issus des administrations publiques, des Organisations Non Gouvernementales, des Organisations de la société civile et des Collectivités Territoriales Décentralisées. La réunion était par ailleurs une rampe de lancement des activités de la 30eme édition de la journée de l’enfant Africain au Cameroun. Le thème de cette année est : « L’accès à une justice adaptée aux enfants en Afrique ».  Une nouvelle fois la protection et la promotion des droits des enfants africains est le fil d’Ariane de cette célébration qui puise sa source dans les évènements de Soweto en Afrique du Sud en 1976. La journée a été instituée le 18 juillet 1990 par l’Organisation de l’unité Africaine aujourd’hui Union Africaine. Cette année 2020 l’objectif déterminé est de mobiliser la communauté nationale et les acteurs de la chaine de la justice juvénile, en vue d’un meilleur respect des droits des enfants en contact avec la loi. Des conférences débats, des causeries éducatives, des campagnes médiatiques et un plaidoyer seront les points centraux de toutes les activités jusqu’au clou du 16 juin 2020.       Jean Patient TSALA

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 Plan Triennal Spécial Jeunes : La phase de Pré-Validation des Bénéficiaires en Exécution

Plan Triennal Spécial Jeunes : La phase de Pré-Validation des Bénéficiaires en Exécution

Le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique a organisé ce 09 Juin 2020 à Yaoundé, une session spéciale de pré-validation de la sélection des projets des jeunes bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes par visioconférence suite aux très hautes prescriptions du Président de la République.     Présidée par Mounouna Foutsou, ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, ladite session qui s’est tenue par visioconférence a permis de réviser les différents contours de ce projet officiellement lancé par le Chef de l’État en janvier 2017. La genèse du plan triennal spécial jeunes (PTS) a été déroulée durant les échanges. C’est une dotation de 102 milliards de Francs CFA, qui a pour but d’accélérer et de faciliter l’insertion socioéconomique des jeunes au Cameroun. Et à date, c’est près d’un million de jeunes qui sont inscrits à l’Observatoire National de la Jeunesse et environ 32.000 plans d’affaires consolidés. Cependant, la crise sanitaire liée au COVID-19 a affecté le budget de l’État qui en retour a paralysé l’exécution du PTS. Le Chef de l’État à travers une correspondance du ministre d’État, Secrétaire Général à la Présidence de la République, datée du 26 mai 2020 a donné des signes positifs en direction des jeunes. L’enveloppe destinée aux financements des projets des jeunes dans le cadre du Plan Triennal « Spécial Jeunes » initialement inscrite dans le budget 2020 du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique va être maintenue à la somme de six (06) milliards de francs CFA comme prévue. Le ministre Mounouna dans son propos liminaire a apprécié cet acte du Chef de l’État. Il a signifié toute sa reconnaissance à l’endroit du Président de la République, qui selon lui tient à offrir aux jeunes plus d’opportunités pour le développement national. « Cette bonne nouvelle du Chef de l’État, de confirmation des crédits alloués aux jeunes vient donc relancer et accélérer le processus de mise en œuvre du PTS-Jeunes qui était jusque-là stoppé par le Covid-19 et le contexte difficile connu de tous. » La présidente du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun(CNJC) a à son tour poussé un ouf de soulagement au vu de l’action entreprise par le Chef de L’État Paul Biya. Selon Fadimatou Iyawa Ousmanou, c’est l’espoir qui renait chez bon nombre de jeunes qui ont cru à un moment à une réduction du budget compte tenu de la lutte contre le coronavirus. La visioconférence a également permis de dévoiler les contours du projet de formation dénommé Réamorce. Une formation qui permettra aux jeunes de se mettre en situation afin de comprendre pourquoi leurs valeurs doivent être orientées vers le sentiment patriotique. Cet aspect garanti alors une utilisation responsable et efficace des fonds mis à leur disposition La Jeunesse de la diaspora n’est pas en reste puisque la cible du Réarmement est constituée des jeunes inscrits à l’Observatoire National de la Jeunesse tel que indiqué par les responsables du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique. En ce qui concerne les projets déjà recensés, l’on note dans la région de l’Est, 2620 projets, enregistrés dans ses quatre départements. 75% dans l’agropastoral, 20% dans les services, 4% dans l’économie numérique et 1% dans les énergies renouvelables. 224 jeunes ont été regroupés dans 12 villages pionniers et 4 clusters. 60 projets dans cette région ont déjà été financés. Dans le Littoral, 80% des projets sont ceux des jeunes déjà en activité et qui ont besoin d’un coup de pouce. Au Centre, l’on enregistre 2771 plans d’affaires, 6 villages pionniers, 18 clusters et 33 industries.         Elise Kenimbeni

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 NDES Foundation and MECUDA France Revamp The Bulu Blind Center With Solar Energy

NDES Foundation and MECUDA France Revamp The Bulu Blind Center With Solar Energy

A 2 Kilowatt solar electrification project has been launched officially on June 6, 2020 in Buea, South West region of Cameroon. The project which emanates from a fruitful  partnership sealed between NDES Foundation and the Meta Cultural and Development Association (MECUDA) France is out to curb the problem of constant power shortages observed within the Buea-based rehabilitation institute for visually impaired persons. The renown institute commonly called Bulu blind center benefits from this humanitarian gesture that acts as a great boost to the health care of the blind trainees and to the entire Bolifamba community. The highly welcomed solar energy initiative was appreciated through a series of key speeches granted during the ceremony. The Director of the Bulu Blind center, acting as the representative of the ministry of social affairs has addressed his guests. In his key message, Godfred Anutemeh has hailed the gesture of the two donors and highlighted the positive impact it will generate in the said institute. « With the 2 Kilowatt solar energy system, all the units of the center such as the health unit, the ICT unit, the girls’ and boys’ dormitory as well as the poultry farm will now boast of constant supply of electricity. And this is great for us » He said. According to Head Nurse of the health unit, Christy Njikang, the move is laudable. She explained how the health unit which serves over 200 patients per month in the entire Bolifamba community has been crippled due to power shortages which  made it so strenuous to store vaccines and to use the autoclave and microscopes. Benefits of this solar electrification project were equally echoed by Benard Achu Quadiga, the Livestock Instructor. He underscored the importance of the solar system in providing uninterrupted supply of electricity to the poultry farm which has a capacity of over 600 fowls.  Speaking on behalf of the President of NDES Foundation, Ruth Sakwe, Vice President of the foundation has outlined how necessary and impactful the project will boost the quality of life of the visually impaired trainees. Ruth Sakwe expressed her satisfaction and noted that, though this was a great realization, more is still needed as the system can be scaled up to supply electricity to the staff quarters and borehole. On her part,  Lizette Ikwoh who represented MECUDA France, expressed the desire of their association to carry out more humanitarian actions. The project jointly initiated by NDES Foundation and MECUDA France led by Stanley Enyih and Henry Fortu respectively enters within the framework of a Memorandum of Understanding(MoU) signed on the 02nd of September 2019. Worthy to note, the rehabilitaion institute for the blind created in 1967, is the sole government institution of its kind in Cameroon. The Bulu blind center currently host Close to 39 visually impaired persons. Age from 6 to 35 years.          Elise Kenimbeni

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 Fight Against COVID-19: CAMASEJ Donates to CHRAPA

Fight Against COVID-19: CAMASEJ Donates to CHRAPA

The Centre for Human Rights and Peace Advocacy(Chrapa) played hosts to many CAMASEJ activities few years back and is still a trustworthy partner of the Media family in the North West. Reason why the Cameroon Association of English Speaking Journalists (CAMASEJ) deemed it necessary for them to be amongst the structures to benefit from the Covid-19 protective gears comprising of bucket taps, hand sanitizers and a littre of liquid soap, donated by the national office, thanks to it’s partners. Speaking briefly while handing over the items today May 28th, NW CAMASEJ president Ambe Macmillan said “We media professionals are not only fighting to protect ourselves. We haveat heart, the interest of our community and partners as well. Chrapa has once serve as a meeting point for CAMASEJ under different leaders and our being here to hand these gears is not a coincidence” Receiving on behalf of the executive director of CHRAPA, Mr Tohmukum George Nkwain, a paralegal serving with chrapa described the gesture as timely, acknowledging that the gift will go a long way to reinforce proactive measures against the pandemic at the institution.             By Martial Gnoukapasi  

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 La CAMNAFAW Et Le Gouvernement Pour Un Retour À l’école Sans COVID-19

La CAMNAFAW Et Le Gouvernement Pour Un Retour À l’école Sans COVID-19

Le ministère des enseignements secondaires et la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW) s’engagent à travers un atelier à prévenir la propagation du Covid-19 dans l’optique de la reprise de l’école le 1er Juin 2020 au Cameroun. C’est une date très attendue par tout le pays après trois mois de lutte contre le Coronavirus. Une pandémie qui a imposé au Cameroun, comme dans d’autres pays, la prise de mesures exceptionnelles, parmi lesquelles la fermeture des écoles. Le gouvernement a néanmoins opté pour un assouplissement des mesures avec entre autre la reprise des cours pour les élèves en classe d’examen.  C’est dans ce contexte qu’a été organisé du 27 au 28 mai 2020 un atelier de renforcement des capacités des acteurs du Ministère des enseignements secondaires (MINESEC) sur la prévention du Covid-19 et le VIH/Sida en milieu scolaire. Les travaux ont eu pour cadre la salle des conférences de la Cellule d’appui à l’action pédagogique. Il s’est agit de préparer une reprise excellente des classes le 1er Juin 2020 dans le respect strict des mesures barrières anti-covid. Des mesures préventives ont été proposées et adoptées contre la pandémie de Covid 19 adaptées à l’environnement scolaire. La session de deux jours a été présidée par le Ministre des Enseignements Secondaires NALOVA LYONGA Pauline EGBE, en présence du Secrétaire Général du même département ministériel et de l’honorable EMAH ETOUNDI Vincent de Paul  qui est le Président Exécutif de la CAMNAFAW. Toutes ces personnalités ont convergé leurs regards autour du même enjeu à savoir bouter le Covid-19 hors des salles de classe et cours de récréation dans le cadre d’un retour à l’école sans risque au Cameroun.         Par Jean Patient Tsala

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 Hygiène Menstruelle : Les Parlementaires tordent le cou aux Mythes et Tabous

Hygiène Menstruelle : Les Parlementaires tordent le cou aux Mythes et Tabous

Alors que la communauté internationale observe ce 28 mai 2020 la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, de nombreux plaidoyers s’intensifient afin de briser les tabous et mythes autour de cette composante importante de la femme et jeune fille. Réunis au sein du réseau des parlementaires de l’Europe avec pour but de protéger la santé et les droits sexuels et reproductifs des plus vulnérables, les élus du peuple portent le flambeau haut pour un changement et un réel développement sur les questions liées à l’hygiène menstruelle de la jeune fille et de la femme. Ce réseau de parlementaires de l’Europe plus connu sous l’appellation “European Parliamentary Forum(EPF)” accentue de plus en plus son plaidoyer à travers l’Europe et l’Afrique, d’où une collaboration étroite avec de nombreux députés africains. Pour la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, certains députés à l’instar de Marie-Rose Nguini Effa du Cameroun ont fait des publications avec pour objectif d’interpeller les décideurs et gouvernements afin d’améliorer les infrastructures sanitaires en milieu scolaire ceci pour permettre d’augmenter la fréquentation scolaire des filles, leur participation et leur maintien à l’école durant la période de leurs règles. Dans sa tribune, l’Honorable Marie-Rose Nguini Effa relève les nombreux tabous qui continuent de peser sur la jeune fille et la femme en Afrique notamment au Cameroun son pays. « L’hygiène menstruelle n’est pas une priorité, les femmes, les jeunes filles sont stigmatisées et soumises aux restrictions et aux croyances diverses perpétrées depuis des lustres (une jeune fille ne doit pas cuisiner certains mets sous prétexte qu’ils ne seront pas cuits pendant ses règles). Une jeune fille sur dix manque les cours pendant ses règles, on estime à 20% le temps scolaire perdu par ces dernières. Il faut briser le silence sur les menstruations cet omerta qui oblige les jeunes filles à se cacher car c’est un sujet tabou. » Dans certaines communautés en Afrique tout comme au Cameroun, la question de l’hygiène menstruelle est rarement abordée. Que ce soit à l’école ou à la maison, on en parle rarement. Les personnes qui ont leurs règles sont quant à elles considérées comme sales, impures ou vulnérables. Les jeunes filles n’ont souvent aucune idée de ce qui leur arrive lorsqu’elles commencent à avoir leurs règles, ce qui les amène à considérer ce processus purement physiologique comme une chose dont il faut avoir honte et qu’il faut cacher. Au-delà des tabous et mythes autour de la question d’hygiène menstruelle, il existe plusieurs difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes filles et femmes. Selon des témoignages et vécues tel que le souligne Marie-Rose Nguini Effa, la plupart des filles et des femmes vivant dans la pauvreté n’ont pas accès à des produits hygiéniques abordables tels que des tampons ou des serviettes jetables ou  réutilisables. Elle dit : « Le problème d’hygiène menstruelle fragilise la santé des jeunes filles car la plupart du temps elles n’ont pas les moyens de s’acheter des protections. Le paquet de serviettes hygiéniques coûte 600 Francs CFA au Cameroun et pour les familles cela représente la ration journalière d’une famille entière ce qui fait du budget des protections hygiéniques un achat non prioritaire. Les jeunes filles utilisent des morceaux de tissus usés des vieux draps pour se protéger. » Marie-Rose Nguini Effa souhaite que l’hygiène menstruelle soit considérée comme une problématique de santé publique afin de permettre de réduire les inégalités basées sur le genre et l’autonomisation de la femme. Ajouté aux nombreuses difficultés auxquelles font face les femmes et jeunes filles durant leurs périodes, il y’a le manque d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable, l’assainissement social économique selon Madame Nguini Effa qui se penche  notamment sur le document de stratégie pour la croissance et l’emploi élaboré par le gouvernement de son pays. « Il est vrai qu’au Cameroun le document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) 27 révèle l’intention d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en améliorant les conditions de vie des populations. La DSCE reprend à son compte la cible 7.C de l’OMD numéro 7 visant à ‘réduire de moitié la proportion de la population qui n’a pas accès à l’eau potable’. Cet engagement de l’État du Cameroun porte sur plusieurs aspects parmi lesquels trois principaux points pertinents :Porter le taux direct d’accès des ménages du milieu urbain à l’eau potable de 29% pour un nombre d’abonnés estimé à 226638 à 75% en 2020 ; Mener des actions prioritaires dont la réalisation de 700 000 branchements en milieu urbain, de 40 000 équivalents point d’eau en milieu rural, et de 1,2 millions de latrines ; et la réhabilitation de 6000équivalents points d’eau en milieu   rural pour la même échéance ;Porter le taux d’accès aux infrastructures d’assainissement de 15 à 60% à l’horizon de la stratégie, en mettant en place un programme d’installation de blocs de latrines avec points d’eau dans les établissements publics et en passant à l’échelle dans la mise en œuvre du programme d’assainissement total piloté par les communautés (ATPC) » Cependant, la gestion de l’hygiène menstruelle reste un véritable challenge. Il est question d’éduquer toute les parties prenantes et briser ces tabous qui portent atteinte à la jeune fille et la femme. Selon le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), en Afrique 66% des filles ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’être confrontées à leurs premières règles, ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante. Sur le continent africain, une fille en âge de scolarisation sur dix s’absente régulièrement de l’école pendant ses règles. La journée mondiale de l’hygiène menstruelle chaque 28 mai n’a pas été choisie de façon anodine car le 28ème jour du mois est la durée moyenne d’un cycle menstruel. Le mois de mai est quant à lui le 5ème de l’année, soit le nombre de jours moyen de la durée des règles.         Par Elise Kenimbeni

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 Droits des Femmes et Filles, Cheval de Bataille de l’IPPF Région  Afrique en plein Covid-19 !

Droits des Femmes et Filles, Cheval de Bataille de l’IPPF Région Afrique en plein Covid-19 !

La Directrice Régionale de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale bureau Afrique (IPPF-RA), s’est exprimée sur le sujet après la publication le 7 mai 2020, du guide destiné aux États africains pour la protection des Droits des femmes et filles pendant la pandémie du COVID-19.   Marie-Evelyne Petrus Barry, la Directrice Régionale de l’IPPF Bureau Afrique dans une publication éditoriale, a souligné les nombreux défis à relever en matière de Droits des  femmes et la fille en cette période de pandémie du Covid-19. Cette férue des questions de santé sexuelle et reproductive et militante engagée des Droits de l’Homme qui est depuis décembre 2019 à la tête de cette prestigieuse organisation internationale œuvrant dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive et droits y afférents, à joint sa voix aux multiples appels de la société civile afin de mettre en exergue la cause des couches les plus vulnérables. Elle indique que les femmes sont dans une large mesure, plus durement touchées que les hommes par la crise du Covid19  en raison des normes patriarcales existantes et profondément ancrées dans la culture qui attribuent des rôles traditionnels basés sur le genre et qui perpétuent ainsi les inégalités et les  discriminations dans la société « Ce sont les femmes qui portent le plus lourd fardeau de l’épidémie, car dans leurs rôles traditionnels de femmes au foyer, de mères et d’épouses, elles sont responsables de veiller à ce que la vie continue même si tout ce qui les entoure s’effondre. Dans leurs rôles de soutien et de dispensatrices de soins, les femmes doivent prendre soin des membres de la famille touchés par la maladie. Elles représentent également  la majorité des agents de santé dans les hôpitaux et sont exposées de manière disproportionnée à ce virus dévastateur. » Dit-elle. Un des faits majeurs observé et souligné également par la Directrice Régionale de l’IPPF-RA est les insuffisances dans la qualité du plateau technique destiné à offrir une gamme complète de services de santé sexuelle et reproductive de qualité. Cette situation inquiétante qui se vit à travers plusieurs pays africains a des répercussions chez la femme et la fille comme l’indique Marie-Evelyne Petrus Barry.  « Lorsque toutes les ressources humaines et médicales disponibles, y compris les sages-femmes, sont déployées pour lutter contre l’épidémie du coronavirus, les femmes rencontrent d’énormes difficulté à accéder aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de santé maternelle essentiels à leur survie, ce qui les expose à un risque accru de grossesses non désirées. Le manque d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive accroit le risque d’infection au VIH et autres maladies sexuellement transmissibles, les avortements à risque et les décès lors de l’accouchement.  Les violences domestiques et basées sur le genre sont en forte augmentation et les recours, déjà difficiles en situation habituelle deviennent quasiment impossibles en période de pandémie, ce qui laisse présager un recul des grandes avancées qui avaient été faites dans ce domaine.» Selon Madame Petrus Barry, la pandémie qui ne cesse de menacer plusieurs ménages a un véritable impact économique sur les femmes.  Elle souligne que  le fait qu’en Afrique plus de 75% des femmes vivent et survivent grâce à l’économie informelle –  soit comme vendeuses de rue, commerçantes du marché ou autres travaux précaires de subsistance – la survenue de cette pandémie a pour conséquence majeure qu’elles sont désormais incapables de subvenir correctement aux besoins de leur famille, car leurs petites entreprises ont été affectées par les mesures de restriction associées à la  prévention du Covid-19,  telles que les quarantaines, les confinements, la limitation des voyages et l’impératif de distanciation sociale. Cette prise de position de la Directrice Régionale de IPPF-AR est un plaidoyer à l’endroit des leaders africains. Un plaidoyer qui tire sa source du guide destiné aux États africains pour la protection des Droits des femmes et filles pendant la pandémie du Covid-19. Ce guide destiné aux États africains a été publié le 07 mai 2020 dernier, et est le fruit d’un engagement conjoint de trois ONG internationales à savoir ; le Bureau régional pour l’Afrique de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale(IPPFRA), Amnesty International et Women’s Link Worldwide. Ces trois organismes internationaux ont élaboré des directives pour aider les autorités et agences gouvernementales nationales et locales, ainsi que les organisations sous régionales et régionales, à mieux comprendre leurs obligations et à adopter des mesures adéquates en matière de droits des femmes et des filles pendant la pandémie du Covid-19. Ledit guide qui contient cinq piliers clés est une feuille de route avec des lignes directrices énumérées à l’intention des États africains, Il souligne entre autres : l’obligation des États à garantir le droit de vivre à l’abri de la violence ou toute autre forme de discrimination ; l’accès aux services, produits et informations de santé sexuelle et reproductive, l’accès à la justice y compris pour les femmes et filles se trouvant dans un contexte de migration et de mobilité humaine. Tel que  mis en exergue dans le  guide, il est important de donner un  large écho, à la nécessité des interventions d’urgence qui doivent garantir la protection des femmes et filles ainsi, que celle des personnes  réfugiées, migrantes ou déplacées à l’intérieur de leurs pays. Les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive, tout comme les services de soutien psychosocial et de protection contre les violences sexuelles et sexistes y sont  donc perçus comme prioritaires.         Elise Kenimbeni

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 Christel Youbi, Newly Elected President of JCI Cameroon

Christel Youbi, Newly Elected President of JCI Cameroon

On Saturday April 11, 2020, the Elective General Assembly of the JCI Cameroon National Office 2020 was held under the leadership of the Steering Committee set up by World Headquarters. Election chaired by Jaycee LAYE MBUNKUR, recognized as Legal Representative of JCI Cameroon according to the decree N ° 00000187 / A / MINATD / SG / DAP / SDLP / SAC of December 06, 2016 which experienced crowning of the Jaycee CHRISTEL YOUBI as 2020 National President. She will be assisted in her task by the members of her Executive Board constituted as follows: – WETCHE YOUBI Christel Diane : National President; – KOUATCHA SIMO Flavien : Immediate Past President; – NZOYOUM Raoul : Chief Executive Assistance; – Boutchouang Nghomsi C.: National Executive Vice-President; – Adama Awa: Legal Advisor; – Talla Larissa: National Treasurer. Read the entire press release below:   PRESS RELEASE DIRCOM

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 JCI Cameroun: Christel Youbi est la nouvelle Présidente Nationale

JCI Cameroun: Christel Youbi est la nouvelle Présidente Nationale

La Jeune Chambre Internationale-Cameroun informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il s’est tenu le samedi 11 Avril 2020, l’Assemblée Générale Elective du Bureau National 2020 de la JCI-Cameroun sous la conduite du Steering Committee mis en place par le Siège Mondial. Cette élection a été présidée par l’Ami LAYE MBUNKUR, en sa qualité de représentant Legal de la JCI Cameroun conformément à l’arrêté N°00000187/A/MINATD/SG/DAP/SDLP/SAC du 06 décembre 2016. Au terme du scrutin, l’Amie Christel YOUBI a été élue Présidente Nationale 2020. Elle sera assistée durant son mandat par les membres du Bureau Exécutif constitué de : – WETCHE YOUBI Christel Diane : Présidente Nationale – KOUATCHA SIMO Flavien : Président Sortant – NZOYOUM Raoul : Chief Assistant Exécutif – BOUTCHOUANG NGHOMSI C. : Vice-Président Exécutif Nationale – ADAMA Awa : Conseillère Juridique – TALLA Larissa : Trésorière Nationale. Tout en rassurant ses partenaires, sponsors et mécènes de la continuité sereine des activités pour un impact positif durable des communautés, la JCI-Cameroun invite ces derniers à dorénavant se référer uniquement à la Présidente Nationale 2020, l’Amie Christel YOUBI, seule autorité légale de l’organisation. Contact : (+237) 674879098 / 656878398 Email : cameroon@jci.cc Voici le communiqué de la Jeune Chambre Internationale: Communique radio press      

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 Cameroun : Les Surcharges Refont Surface à Yaoundé

Cameroun : Les Surcharges Refont Surface à Yaoundé

L’une des mesures barrières édictées par le gouvernement afin de lutter contre le Covid-19 est l’interdiction des surcharges dans les transports publics. Alors que la pandémie de coronavirus (Covid-19) continue de faire des victimes dans le monde entier et particulièrement au Cameroun où le nombre de cas confirmés est de 2954 et de décès 139(en date du 13/05/20). A l’entrée de Yaoundé, capitale du Cameroun, certains chauffeurs observés dérogent aux mesures barrières du gouvernement qui interdisent entre autre les surcharges. Samedi 9 mai 2020, du côté de Nkozoa aux environs de 18heures, deux voitures de couleur jaunes sont en surcharge. Les motos qui défilent ont chacune trois personnes à leur bord. C’est la routine habituelle. Personne ne se soucie de la propagation du Covid19. Certains chauffeurs de taxis à Yaoundé qui jouent aux malins, optent pour la surcharge en soirée lorsque les forces de l’ordre ne sont plus de service en majorité sur des grands axes. Ils espèrent faire le chiffre d’affaire au détriment de la santé des usagers. Un chauffeur de moto rencontré au quartier Ngousso, nous dit ouvertement que la maladie est finie au Cameroun. Il surcharge ses passagers surtout que beaucoup paient mal. « Lorsqu’on nous informe que les activités reprennent à plus de 18heure ça veut dire beaucoup de choses. Nous avons déjà assez souffert comme ça depuis deux mois avec l’affaire de corona ci. D’ailleurs qu’on ne s’en sort pas avec le carburant à la station et vous voulez qu’on ne surcharge pas pourquoi ? Si je porte deux personnes de 100Francs CFA pour avoir 200Francs CFA pour chaque tour. Qu’est-ce que je gagne en fin de journée ? Rien ! Bon, sil y’a donc la maladie, on va lutter à notre manière. En plus de cela, je porte un masque. Où est le problème ? » Dixit le chauffeur de moto. Pour les responsables des syndicats de transports, les usagers et les forces de maintien de l’ordre ont un rôle à jouer pour éviter la propagation. A Mokolo, lieu-dit gare routière, les associations de conducteurs de mototaxis se sont organisés à lutter contre cette pandémie. La surcharge est interdite depuis l’annonce des 13 mesures du gouvernement. Malgré l’assouplissement des mesures, ils poursuivent leur action de lutte contre les surcharges. Selon Augustin Ngangoua, président du syndicat national des conducteurs routiers, urbains, ruraux, périurbains et interurbains du Cameroun(Syncrurpicam), il faut sévir. La police doit sanctionner ces actes qui exposent la vie des personnes. « C’est la tolérance administrative. Que font les forces de maintien de l’ordre ? La surcharge est un délit. Même ces conducteurs qui surchargent à leur risque est péril doivent savoir qu’ils exposent les usagers. Pourquoi dans notre pays on accepte toujours ce qui n’est pas bon ? Nous savons que les conditions de travail dans le secteur des transports ne sont pas bonnes mais est-ce pour autant que nous devons cautionner cela ? Non ! Il revient aux forces de maintien de l’ordre d’être efficace sur le terrain. Cependant, nous avons fait des tracts que nous avons partagés aux taximen et même à travers les réseaux sociaux pour sensibiliser nos camarades sur les méfaits de la surcharge. Et je pense que si nous avions plus de moyens matériels et financiers, nous aurions pu toucher du doigt la réalité sur le terrain. Les syndicats de transports n’ont pas été mis en contribution. Depuis la pandémie, le ministère des transports ne nous a associé à aucune activité à ce jour. Et vous savez c’est un secteur très sensible et qui touche la vie des citoyens comme l’a reconnu le Premier Ministre, Chef du gouvernement lors d’une réunion avec les acteurs de la société civile. Avec l’assouplissement des mesures beaucoup ont recommencé à tricher, chose que nous déplorons… » Les syndicats de transports souhaitent tout de même que le gouvernement prennent davantage en compte leurs doléances et des décisions qui pourront impacter positivement leur secteur au Cameroun.         Elise Kenimbeni

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