Les événements du 13 novembre à Paris ont a coup sur marqués les esprits à Yaoundé.

La capitale camerounaise est restée pantois devant le drame français. Certes le sentiment anti français ambiant à raffermi quelques esprits, mais la mort de nombreux innocents à fini par calmer cette colère sourde. Malgré la visite en juillet dernier de François Hollande dans le pays et l annonce par ce dernier de la mise en branle d une procédure de déclassification des archives plus de cinq décennies après la guerre d’indépendance certains camerounais ont encore en travers de la gorge le rôle joué par la France dans l histoire douloureuse du pays.

C est de ces appréhensions que l appréciation des attaques de Paris s est opéré au sein de l opinion camerounaise. Le pays en proie à la guerre contre la nébuleuse nigériane Boko Haram à toujours soupçonné la France de connivence avec les terroristes. Une perception qui pourtant à toujours été contredite par Yaoundé et Paris qui ont jusque la cheminé ensemble sur le plan diplomatique pour répondre a la menace Boko Haram.

Les attaques de Paris ont pourtant confirmé que nul n’est à l abris du terrorisme. Le Cameroun prend la mesure du danger et la sécurité présidentielle à par exemple été renforcée. En plus de garde présidentielle, toutes les sorties du président de la république Paul Biya ont été renforcées par une présence des forces militaires traditionnelles. Dispositif renforcé au tour du chef de l État mais aussi dans la plupart des sites stratégiques. Toutefois les attaques de Boko Haram dans la région de l extrême nord sont restées permanentes. Le drame de la capitale française  à fait sortir du bois de nombreux analystes du régime qui n hésitent pas à reprendre l appel de Paul Biya à une réponse globale et mondiale face a la menace terroriste et ainsi justifié la clairvoyance politique du numéro un camerounais…

 

Par Jean Patient Tsala

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