L’annonce a été faite par le ministre Jules Doret Ndongo lors de la célébration de la journée africaine de la décentralisation.

La 6e édition de la journée Africaine de la décentralisation ce 10 aout 2017 au Cameroun a été placée sous le thème : « Egalité des chances, autonomisation socio-économique et participation des jeunes à la gouvernance locale et au développement local en Afrique ». Les festivités qui entourent cette célébration ont eu lieu à Yaoundé sous l’égide du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation en collaboration avec le FEICOM et le PNDP.

Présidant la cérémonie officielle à l’hôtel de ville de Yaoundé, le Ministre délégué en charge des collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo a énuméré les nombreuses avancées enregistrées par le Cameroun dans le domaine de la décentralisation.

Il dit : « La décentralisation est une politique publique majeure de notre pays. Nous l’avons répété à mainte reprise. Elle fait parti de ces politiques publiques que le Chef de l’Etat porte à cœur et elle bénéficie d’une garantie juridique extraordinaire parce qu’elle est inscrite dans notre constitution. Tel qu’on l’a voit dans son déploiement, beaucoup de précaution ont été prise. C’est des dépenses rationnelles qui ont commencé par l’assise constitutionnelle et ensuite l’assise légale et réglementaire. La mise en place des organes d’accompagnement et ensuite les premiers transferts qui concrétisent le passage du discours à l’action. C’est à dire que  les activités actuellement gérées par le gouvernement à travers ses ministères sont transférées avec des ressources correspondantes aux collectivités territoriales. Nous en somme fiers mais ce qu’il faut savoir c’est que la décentralisation, comme toute politique publique importante est une œuvre de longue haleine ».

Le transfert des ressources et compétences aux communes et aux collectivités territoriales presque achevé est à féliciter selon Jules Doret Ndongo bien que des problèmes émanent dudit processus.

« Nous ne dirons pas que nous avons atteint notre niveau le meilleur. Nous reconnaissons qu’il y’a des difficultés que nous rencontrons. Nous identifions la remontée des informations, la maitrise du transfert des moyens financiers et nous savons également que les communes se plaignent de ne pas recevoir suffisamment des moyens pour implémenter sur le terrain les plans développement qu’elles mêmes mettent en place avec l’aide de nos organisations d’assistance telles que le FEICOM et le PNDP. Ces problèmes sont pris en compte et des solutions sont élaborées. Nous  sommes entrain d’élaborer une stratégie nationale de la décentralisation pour ne pas faire du cas par cas mais pour élaborer quelque chose de cohérent ».

 

Par Elise Kenimbeni

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