Politics

Démocratie en Afrique : l’intelligentsia Camerounaise revisite un concept souvent mal interprété

C’était à l’occasion de la dédicace de l’ouvrage « La démocratie reste mal partie… Rectifions le tir » du docteur Olivier, qui est par ailleurs par ailleurs le président de l’union pour la fraternité et la prospérité (UFP), a dédicacé son ouvrage.

 

C’est une alerte qui rappelle que les Etats africains se sont approprié un modèle de gestion de la société qu’ils connaissaient déjà et qui a subi l’effet du temps, avec ses avaries, sans pour autant avoir totalement, ou volontairement, maîtrisé les tenants et les aboutissants d’un système polysémique.

Par conséquent, l’ouvrage du Dr Bilé olivier nous rappelle que la nature des régimes autoritaires en Afrique, n’est en réalité que la face visible d’un processus socio-temporel qui a des effets dévastateurs. Encore qu’il ressorte du travail du scientifique et de l’homme politique que l’Afrique a toujours été travaillée par des courants de pensées qui constituent la clé de voûte de la complexification de son système de gestion local actuel.

Démocratie en contexte

Toujours est-il que les années d’observations et de pratique démocratique en Afrique observées par le Dr olivier Bilé, laisse apparaître, sinon transparaître, les indicateurs de pesanteurs de types égoïstes (voire tribales), loin des réalités de la « vrai » démocratie. Encore que cette dernière, qui ressemble étrangement une utopie (pour ne pas dire à un véritable serpent de mer pour certains), et tant il est vrai que s’interroger sur la démocratie, ouvre la voie à plus de questions encore que lorsque l’on a décidé d’effectuer une étude de la question.

Du coup, on s’est retrouvé dans un magma de faits qui ont permis:

– de définir ce que c’est que la démocratie, son héritage pour l’Afrique actuelle, et ce que sont devenus nos Etats africains aujourd’hui,

– de jeter un regard sur la culture démocratique en Afrique, de s’appesantir sur les origines de la démocratie en Afrique (modèle importé ou exporté puis mal compris/incompris), de s’interroger sur le poids des contraintes internationales partagées entre politique, économie et culture,

-de revenir sur les aspects théoriques et pratiques de la pratique politique en Afrique obstrué par des questions de types démocratie greffée attachée à une démocratie avariée.

Régal intellectuel

En tout cas, cette dédicace aura été un moment de pur bonheur intellectuel pour des hommes de science : Cabral Libii ( à la modération), le Pr Alawadi Zelao (préfacier No 1), le Pr Eric Mathias Owona Nguini préfacier No 2), le Pr Sindjoun Pokam (postfacier), le Dr Jacques Koukam (directeur de l’Harmattan), l’hôte du jour, le Dr Olivier Bilé qui a confirmé son humilité et sa réserve, sa connaissance du champ politique en Afrique tant théorique que pratique, devant autant de « têtes bien pleines ». On ne saurait oublier l’immense public qui a profité des savoirs de l’intelligentsia camerounaise.

Hervé Ndombong

 

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