Politics

Josuha Osih…echec et mat pour le SDF

Le candidat du social démocratique front (SDF) est tombé les armes à la main au cours de la présidentielle du 7 octobre 2018  au Cameroun.

 

 

« Je suis le seul à blâmer » déclare celui qui a obtenu un score de 3,35% des suffrages au cours du récent scrutin. Classé quatrième sur neufs candidats, il est sur le plan de l’histoire du SDF le candidat qui aura réalisé pour le moment le pire résultat à l’élection présidentielle depuis celle de 1992 au cours de laquelle Ni John Fru Ndi, actuel président du parti était sorti officiellement deuxième derrière Paul Biya du RDPC.

« Je ne suis pas de ceux qui tombent et qui restent à terre » ajoute t il au cours de la réunion d’évaluation de la présidentielle, le 3 novembre dernier à Yaoundé. Une rencontre au cours de laquelle il est fusillé par les critiques. Certains de ses camarades de l’appareil exécutif du parti, le « national exécutive commitee », vont jusqu’à demander sa radiation pour avoir reconnu la victoire du candidat Paul BIYA. Joshua Osih se dit néanmoins confiant et prêt à s’engager pour les échéances à venir.

Les élections législatives et municipales de 2019 sont un objectif important pour le SDF. Il faudra faire le plein des communes et des 180 sièges à l’assemblée Nationale. L’enjeu est surtout de remettre d’aplomb cette organisation qui à mordu la poussière devant les forces montantes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et le regain du jeune Cabral Libii. Préserver la posture de parti leader de l’opposition ne sera pas un long fleuve tranquille. Depuis le retour du Cameroun au multipartisme en 1990, le parti crée le 26 mai de la même année, n’avait connu un tel naufrage.

Des sources concordantes renseignent que l’une des causes de l’échec du candidat Josuha Osih est l’absence de consensus autour de son investiture qui avait pourtant fait l’objet d’une élection interne. Ce jeu plutôt tumultueux en interne s’est donc soldé par une défaite devant  ce qui ressemblait curieusement à un jeu d’échec.

 

Par Jean Patient Tsala

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *