En vue de la tenue des élections des conseillers régionaux prévue le 30 novembre 2025, l’organe en charge des élections au Cameroun, ELECAM, a organisé un atelier de formation des formateurs le mercredi 12 novembre à Yaoundé.

Dans le but d’outiller les différents acteurs du processus électoral pour une organisation optimale des élections régionales prévues le 30 novembre 2025 sur toute l’étendue du territoire national, Elections Cameroon (ELECAM) a organisé un atelier de formation des formateurs le mercredi 12 novembre 2025 à l’hôtel Suita de Bastos, Yaoundé.
Les travaux présidés par le Directeur Général adjoint d’ELECAM, Dr Abdoulkarimou, ont permis de réunir une cinquantaine de participants.
En ouvrant l’atelier de formation, Dr. Abdoulkarimou a souligné les contours des travaux, tout en rappelant aux participants les spécificités de ces élections qui mettent en vitrine les conseillers municipaux et les chefs traditionnels.
Enjeux des élections pour les formateurs
Alors que le Cameroun s’apprête à revivre pour une deuxième fois les élections régionales mettant sous le feu des projecteurs les conseillers municipaux et chefs traditionnels, Elections Cameroon (ELECAM) a initié un atelier de formation des formateurs en vue du scrutin.

Tel qu’indiqué, et conformément à l’article 245 du Code électoral qui prévoit notamment que : « Les conseils régionaux se renouvellent intégralement tous les cinq ans. L’élection a lieu au plus tard 20 jours avant l’expiration du mandat des conseils régionaux. Les conditions d’éligibilité sont définies par l’article 175 du Code électoral et la loi de 2006 fixant le mode d’élection… »
Au cours de l’interview accordée aux médias, Dr. Abdoulkarimou dit : « C’est une formation que nous faisons dans le cadre de l’organisation d’élections des conseillers régionaux qui aura lieu le 30 de ce mois. C’est une formation de formateur. On va former des collaborateurs à la tenue de la commission locale de vote. »

Dr. Abdoulkarimou ajoute : « Comme vous le savez déjà, c’est une élection qui a deux modes de scrutin différents, qui a deux collèges électoraux distincts. Donc, il y aura deux urnes, une urne pour chaque bureau de vote, donc pour chaque collège électoral. Donc, c’est une élection assez complexe à ce niveau-là. On va insister sur la tenue de la commission locale de vote dans les bureaux de vote. On va insister également sur l’organisation, le fonctionnement et la responsabilité de la commission régionale de supervision. Il faut le dire, la commission régionale de supervision, c’est elle qui va procéder à la centralisation des résultats, à la vérification des procès-verbaux et à la proclamation des résultats des élections des conseillers régionaux au niveau de chaque département. La base électorale étant le département. Alors, pour chaque département, il y aura deux résultats. Un résultat concernant le collège des conseillers municipaux qui va élire les délégués du département et un résultat qui va concerner le collège des chefs internationaux qui va élire les représentants du commandement traditionnel. »


Dans son interview, le Directeur Général adjoint d’ELECAM a également insisté sur le fait que la formation a été élargie à plusieurs collaborateurs pour un impact positif en vue dudit scrutin.
Il dit : « Tenez, si nous prenons l’exemple de la région du Centre, on aura probablement 10 départements, donc 20 résultats, deux résultats par département. Donc, c’est une question assez simple mais extrêmement délicate. Deux mots discutés distincts pour chaque collège. Nous allons former un certain nombre de collaborateurs. Nous sommes accompagnés par des experts qui vont nous accompagner dans cette tâche-là. On va descendre sur le terrain pour former les membres de la commission régionale de supervision et les membres de la commission locale de vote. »
Dr Abdoulkarimou a tenu aussi a souligné le fait que les documents électoraux ont déjà été imprimés en termes des bulletins, des procès-verbaux, des bureaux de vote, les feuilles de pointage, les listes électorales.
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