La plateforme foret et communauté demande aux parties prenantes du processus de ne pas rompre le contrat signé en 2010.
Parvenu à six ans de mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire entre le Cameroun et l’Union Européenne une conjoncture inquiétante s’est prise du processus mettant en danger ce dernier. La note de position de la plateforme forêt et communauté renseigne que malgré cette situation de crise des acquis sont à consolider. Grace à l’APV FLEGT la transparence forestière a été améliorée, la promotion de la participation des communautés et de la société civile au processus de gestion forestière est devenue une réalité au Cameroun, la prise en compte des droits des communautés aussi…
De nombreux défis restent à relever précisent les acteurs de la société civile. L’opérationnalisation du système informatisé de gestion de l’information forestière deuxième génération, le renforcement de la sécurisation des droits substantiels des locales et autochtones, la prise en compte de la spécificité genre dans la mise en œuvre de l’APV FLEGT, l’introduction du bois de conversion forestière, la coordination intersectorielle entres autres.
Pour toutes ces raisons, la société civile encourage un renouvellement tacite de l’accord de partenariat volontaire entre le Cameroun et l’Union Européenne. Le plan d’action FLEGT adopté en 2003 par la commission européenne a engagé l’UE dans un processus de négociation et de conclusion d’accords de partenariat volontaire avec les pays producteurs de bois et produits dérivés parmi lesquels le Cameroun.
L’accord prévoit principalement que tout bois vendu sur l’espace de l’union européenne fasse l’objet d’un marquage préalable pour prouver sa légalité. L’enjeu est de sécuriser l’exploitation des forêts et d’en découdre définitivement avec l’exploitation sauvage et illégale des forêts Camerounaises.
Par Jean Patient TSALA