Sédentarisation des pygmées Bakas : Péril sur la culture culinaire à Lomié

Sédentarisation des pygmées Bakas : Péril sur la culture culinaire à Lomié

  Scruté de près, ils perdent une partie d’eux-même, de leur humanité en quelque sorte. Une analyse anthropologique de cette situation révèle des conséquences plus qu’inquiétantes pour le Bakas et le monde en général si rien n’est fait.     C’est une Lapalissade de dire que les pygmées en général se nourrissent désormais de tout ce dont vivent les bantous. C’est également pareil lorsqu’on affirme que ceux-ci pratiquent la chasse, la pêche et la cueillette. Ils le font aujourd’hui  comme l’ont toujours pratiqué leurs ascendants. Toutefois, à l’occasion d’une enquête menée du 02 au 06 février 2021 auprès des Bakas de Lomié avec le concours de Rainforest journalism, une Ong spécialisée dans le traitement des questions d’environnement en lien les forêts humide dans le monde, il est fort étonnant de remarquer que les changements opérés dans la tradition culinaire de ces populations autochtones pourraient bien être leur « tombe ». On assiste en effet à une véritable mutation qui va jusqu’à menacer la richesse spirituelle des Bakas qui subissent au passage les affres de la destruction de leur espace vital (la forêt), eux qui doivent dorénavant combiner avec les bantous.       Nouveau mode alimentaire   Ouverts désormais au monde, les Bakas sont surexposés aux produits manufacturés qui s’ajoutent à leurs traditionnelles viandes de brousse et autres produits forestiers non ligneux (Pfnl). Sur la liste non exhaustive des produits de consommation de ces hommes de petite taille, figurent désormais le pain, le beurre, le chocolat, le lait artificiel (pour les bébés surtout), les boissons gazeuses, le riz et particulièrement l’alcool. Ce dernier produit n’est pas inconnu chez les pygmées puisqu’ils en ont toujours consommé, expliquent les chercheurs en science sociale. Noël Eleh, enseignant et diplômé de sociologie note qu’ « on constate que ces hommes sortent de plus en plus de leur milieu naturel. Ils se retrouvent parmi nous. Pour vivre, et pour consommer les produits que nous avons sur place, ils sont obligés de travailler. On leur donne une petite rémunération en dehors des gibiers qu’ils peuvent prendre en brousse et venir vendre aux gens. En les vendant, ils achètent ce que nous produisons ainsi que les produits manufacturés ». Seulement, « quand ils descendent ici, ils s’adonnent tellement à la consommation des whiskies en sachet », ajoute sieur Eleh Noël.     Ce qui n’est pas sans conséquence puisque des cas de carie dentaire ont été répertoriés en lien avec la consommation par exemple des pâtisseries, affirme le docteur Mback Cédric en service à l’hôpital de district de Lomié. Ces produits viennent rallonger la liste des facteurs qui endommagent les dents au même titre que le fait de tailler l’émail des dents ou encore de consommer plus de viande de brousse, souligne le médecin. Ces cas, bien que marginaux, sont devenus malgré tout une réalité chez les Bakas à Lomié. Les statistiques dans ce cas de figure sont faibles. On enregistre de temps en temps des cas de déparasitage, fait-on savoir ici ; encore que les Bakas ne sont pas réguliers à l’hôpital comme l’atteste Irène Azam, enseignante du primaire au campement Payo. « Ils ont des potions adaptées pour que ça ne s’aggrave pas (maux de ventre, ndlr) », affirme celle-ci.     Cependant, le phénomène qui inquiète les autorités sanitaires et les populations, et qui représente une menace réelle à l’existence des pygmées Bakas, c’est la consommation abusive d’alcool que l’on connaît également chez les populations bantoues, rappellent les Bakas eux-mêmes. Elle a des répercussions sociales énormes, indique le personnel médical. « Sur le plan social, on assiste à des débordements qui vont jusqu’à des blessures à la machette », déclare le Dr Mback Cédric. Les hommes Bakas vont jusqu’à blesser leurs femmes avec cet outil tranchant. Ce personnel de l’hôpital soutient qu’il ne se passe pas deux mois sans qu’on en enregistre. A la mairie de Lomié, on fait référence à des cas reportés par la formation hospitalière.     Dur de se nourrir !   Par ailleurs, les produits forestiers ne semblent plus suffire aux Bakas qui ont pu s’adapter à leur nouvel environnement. Le notable Nké Rémi, du village Payo situé à 25 km de Lomié, explique que « ce que tu manges ou prépare en forêt n’est pas comme celui du village ». C’est désormais une affaire de goût, dit-il.   Sur un tout autre plan, c’est une question de survie. Sandja Daniel, le second notable de Payo, revient sur l’histoire de sa sœur qui est décédée à l’accouchement et a laissé un nourrisson. Il a fallu l’alimenter au lait artificiel, dit-il. « On a fait vivre l’enfant avec le lait, et actuellement il est là », affirme Daniel Sandja. Comme quoi, tout paraît aller pour le mieux.   Mais lorsqu’on questionne le rapport au travail rémunéré avec les bantous afin de gagner un peu d’argent et s’offrir le luxe de la ville, c’est à ce niveau que le bât blesse. Traités pratiquement comme des esclaves, les Bakas ne savent plus à quel Saint se vouer. « Nos frères bantous nous piétinent beaucoup », argue Sandja Daniel. « On nous prend la journée de travail à 500 fcfa », explique l’homme d’une cinquantaine d’années. « Celui qui est gentil peut nous donner un sachet de whisky, ou préparer un peu de nourriture ou le Mbotoro (alcool de fabrication artisanale, ndlr), après il donne les 500 fcfa », lâche-t-il.     https://mbethen.wordpress.com/2021/02/17/cameroun-sedentarisation-des-bakas-a-lomie-la-mort-derriere-les-aliments/   Même dans le commerce, le bantou dicte sa loi. Sa majesté Joseph Tindo, chef de village du campement Mouangue le bosquet est catégorique : « on est venu pour tromper les Bakas », déplore-t-il. Les bantous achètent généralement les noyaux de mangues sauvages (mango en langue locale) à 500 fcfa pour deux litres alors qu’en principe, il peut être vendu à 2000 fcfa, critique le chef de village. La chefferie dans son ensemble est en outre en ébullition lorsqu’on parle des produits comme le riz, le pétrole, le savon ou la sardine, vendus par les musulmans détenteurs des boutiques dans le coin et qui se font des bénéfices impressionnants. « C’est cher », lâche les Bakas réunis autour de leur autorité traditionnelle d’autant plus que

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 Performance Académique: L’Université de Yaoundé I Parmi les Meilleures du Monde

Performance Académique: L’Université de Yaoundé I Parmi les Meilleures du Monde

L’université mère du Cameroun a été classée parmi les 2000 meilleures universités du monde.     Selon le “Center for World University Rankings(CWUR)”, qui est le centre des classements mondiaux des universités, l’université de Yaoundé I se distingue pour la période de 2021 à 2022. L’université camerounaise a été classée 1321ème sur un total de 2000 universités retenues par le CWUR, qui a fait une sélection scientifique après un recensement de 19.788 institutions.   L’université de Yaoundé I se distingue sur l’échelle africaine en occupant la 27ème position parmi les 59 universités  du continent noir. Un classement qui laisse percevoir la montée de l’université mère du Cameroun aux rangs des géants du monde.   Le classement du CWUR tel que lu sur son site web est dominé par des universités américaines, tandis que,  parmi les universités du continent africain classées, l’Afrique du Sud et l’Égypte arrivent en pole position.   L’organisme crée en 2012, reconnu pour son classement avéré et sa crédibilité, a établi sa sélection sur plusieurs critères scientifiques. Celles-ci sont : la visibilité des universités sur la toile, les programmes de recherches, la qualité du corps professoral, la qualité des enseignements ainsi que l’employabilité des diplômes délivrés.   La position de l’université de Yaoundé I devant d’autres institutions occidentales a surpris bon nombre de personnes qui ont douté de sa transfiguration depuis quelques années. Cette percée remet au gout du jour la qualité des formations et des enseignements qui sont dispensés dans cette institution  et qui de surcroit est la mamelle de plusieurs talents camerounais.     L’on ne saurait parler de l’université de Yaoundé I sans parler de son Recteur, Professeur Maurice Aurélien Sosso tient les rênes de cette institution depuis 2012. Le Recteur de l’université mère a jusqu’ici initié, avec le concours de sa hiérarchie, de nombreuses innovations au sein de cette grande école et a mis en place plusieurs réformes qui sont visibles tant en interne dans les amphithéâtres qu’à l’externe au sein du campus de Ngoa-Ekelé. Et c’est d’ailleurs l’un des points saillants qui ressort des témoignages de certains étudiants, universitaires et collaborateurs du Recteur qui l’accompagne dans la poursuite de ses missions depuis près de 9 ans.   Cependant, plusieurs questions taraudent les esprits suite à ce classement. Si la visibilité des universités camerounaises sur la toile est consacrée, l’université de Yaoundé I qui a souffert de ne pas être assez visible sur la toile aurait hérité d’un classement plus avancé ? L’on se demande également à quoi ont servi les 2,5 milliards francs CFA que le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur, le Professeur Jacques Fame Ndongo, dit avoir versé à la « Cameroon Telecommunications » (Camtel) l’an dernier ? Des fonds qui selon certaines informations étaient  destinés à la lutte contre la Covid-19, pour la visibilité en ligne des huit universités d’Etat du Cameroun.  Cette visibilité tant attendue n’a pas été perceptible depuis lors au regard de plusieurs analyses. Et pourtant si cela avait été le cas, une autre institution camerounaise aurait bénéficié d’une position ou encore aurait  été sélectionnée dans le cadre de ce classement du CWUR.   Il faut dire qu’en février 2021, l’université de Yaoundé I a été classée 1ère d’Afrique Centrale et 3ème du continent par l’agence Webometrics, qui s’appuie sur la digitalisation des universités.           TimesNews2

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 Coopération Cameroun-BAD : Le PDCVEP en Vitrine demain à Yaoundé

Coopération Cameroun-BAD : Le PDCVEP en Vitrine demain à Yaoundé

Le projet de développement des chaines de valeur d’élevage et de la pisciculture au Cameroun va être officiellement lancé à Yaoundé.        Le ministre de l’élevage, des pêches et des industries Animales, Dr Taïga, préside le jeudi 22 avril 2021 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, la cérémonie de lancement officiel du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture (PDCVEP).     Le PDCVEP, projet né en septembre 2020 vise au cours des cinq (5) prochaines années, l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeur que sont la filière bovine, la filière porcine et la filière piscicole.   Financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), à hauteur de 99,27 millions d’EUR soit 65 milliards de FCFA a pour objectif sectoriel, de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention jusqu’en Septembre 2025.     Cette initiative du gouvernement est fondée sur la nécessité de renforcer la productivité et la compétitivité desdites chaînes de valeurs en vue d’augmenter leur contribution dans le Produit Agricole Intérieur Brut (PIBA). Ces propos ont été réitérés par le Coordonnateur du PDCVEP, Dr Aboubakar Njoya le 17 mars 2021 à Yaoundé, au cours de la toute première session du comité de pilotage dudit projet.     TimesNews2/Celcom PDCVEP

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 Traite des Personnes : Le Minas et l’OIM Ripostent

Traite des Personnes : Le Minas et l’OIM Ripostent

Des résultats de l’étude situationnelle sur la traite des personnes et le trafic illicite des migrants au Cameroun ont été présentés le 07 avril 2021 à Yaoundé au cours d’un atelier.   C’est à travers le projet dénommé : « Évaluation de la traite des personnes et du trafic illicite des migrants au Cameroun » lancé le 23 janvier 2020, que le ministère des affaires sociales(Minas) et l’organisation internationale pour les migrations(OIM) ont mis sur pied cette étude.   Ce projet s’appuie sur le fait que le Cameroun compte parmi sa population de nombreux migrants en détresse, des retournés camerounais des pays du Maghreb tel que la Lybie et du Moyen-Orient et de la sous-région, ainsi que des pays européens. Et le constat est que, nombreux de ces migrants se trouvent dans des situations  complexes. Ils sont pour la plupart victimes du travail forcé et de la traite.   Le Minas, institution étatique en charge de la protection des couches vulnérables, a inscrit comme l’un de ses principaux enjeux, la protection des enfants et des jeunes adultes contre les risques de traite, d’où cette collaboration étroite avec l’OIM.   Tel que présenté lors de l’atelier de restitution tenu à Yaoundé le 07 avril 2021, l’étude réalisée par deux consultants recrutés par l’OIM avait pour régions cibles ; l’Extrême-Nord, l’Adamaoua, le Centre, l’Est, le Littoral, l’Ouest et le Sud. Les situations d’insécurité dans certaines régions du pays telles qu’à l’Est résultant de la crise politique en République Centrafricaine et à l’Extrême-Nord, du fait des exactions de Boko Haram amplifient les risques de traite et trafic illicite, selon les experts. Selon Lydie Essissima, consultante dans le cadre de ce projet, le phénomène est réel malgré les efforts du gouvernement camerounais et ses partenaires techniques et financiers, ainsi que des organisations internationales.   Elle souligne que : « Il existe plusieurs formes de traite notamment l’exploitation sexuelle, le travail forcé, la mendicité forcée. Tel que nous voyons au niveau des grands carrefours, certains petits enfants sont forcés de mendier et ça fait partie des éléments de traite. »   Elle a insisté qu’il existe des instruments juridiques afin d’éradiquer ce phénomène grandissant.   « Le Cameroun est un État qui a ratifié toutes les conventions internationales en matière de protection des droits humains notamment la protection des femmes et des enfants mais également les conventions spécifiques qui concerne l’interdiction de la traite des personnes et de trafic illicite des migrants. Lorsque vous regardez le dispositif interne, il ya une loi de 2011 qui réprime ces fléaux. Et ajouté à cette loi, les dispositions du code pénal, les dispositions du code de travail qui interdissent le travail forcé et vous avez là véritablement un cadre juridique qui lutte contre ce phénomène… »   Pauline Irène Nguene, Ministre des affaires sociales dans ces propos, a fustigé ce phénomène qui consiste à réduire les individus à l’état d’esclaves et à les exploiter au maximum pour en tirer le plus grand profit.  La Ministre indique que c’est un fléau social qui n’épargne aucun pays dans le monde encore moins le Cameroun.   Elle dit : «  Selon des chiffres des organisations internationales, la traite des personnes est une activité criminelle qui génère des profits estimés entre 12 et 32 milliards de dollars US par an. Deux millions de personnes sont l’objet de trafics dont un million d’enfants souvent abusés sexuellement. S’agissant spécifiquement du trafic des migrants, les données issues du Counter Trafficking Data Collaborative(CTDC), font état de Cent huit mille six cent treize (1086613) cas individuels de trafics de personnes dans cent soixante-quatre(164) pays impliquant cent soixante-quatorze(174) nationalités… »   La Ministre des affaires sociales soucieuse de l’impact de ce fléau social a souligné qu’il est plus que jamais temps de doubler les efforts afin de tordre le cou à la traite et au trafic illicite des personnes.   Pauline Irène Nguene n’a pas manqué d’énumérer les quatre composantes développé à travers ce projet conjoint qui veut réduire la courbe.   Il a été indiqué que ces quatre composantes sont centrées sur : la réalisation d’une étude situationnelle de ce fléau ; la vulgarisation du système national de référencement et des procédures standards opératoires pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants au Cameroun ; l’opérationnalisation de la ligne téléphonique verte destinée à la dénonciation des cas ; et la sensibilisation et la mobilisation communautaire.   Dans ces propos, la Minas a également indiqué officiellement le numéro vert (1503) en cours de finalisation qui servira à dénoncer des cas de traite des personnes et de trafic illicite des migrants.   Bien qu’il est difficile de présenter des statistiques précises sur les victimes de la traite, le Minas relève le fait que les facteurs favorisant ce fléau sont liés à la fois à la résurgence des coutumes ancestrales, à la pauvreté et aux avatars de la mondialisation.           TimesNews2 (697.32.09.80)

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 Économie Numérique: Accord Parfait entre HUAWEI et le MINADER

Économie Numérique: Accord Parfait entre HUAWEI et le MINADER

C’est au cours d’une audience que le Ministre de l’agriculture et du développement rural et le Vice-Président en charge des relations publiques pour l’Afrique Sub-saharienne HUAWEI Afrique du Nord ont exploré les vastes chantiers qu’offre l’industrie agricole.   La rencontre qui s’est tenue le 22 mars 2021 à Yaoundé avait pour but de renforcer le partenariat stratégique entre la compagnie HUAWEI et le gouvernement camerounais. Il est question une fois de plus par cette touche de HUAWEI, d’accompagner précisément le ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER), dans sa politique de développement de l’industrie agricole. D’où l’exploration en ligne des différentes services et opportunités de la 5G de HUAWEI.     Durant cette audience accordée au Vice-Président de HUAWEI, le Ministre de l’Agriculture et du développement, Gabriel MBAIROBE a énuméré les différents projets de transformation numérique qui existe au sein du MINADER.    De ses propos l’on retient, la connexion des écoles de formation agricole ; le e-learning ; les systèmes d’informations des marchés climatiques qui permettent non seulement de collecter toutes les données météorologiques et de les centraliser dans un serveur pour permettre d’anticiper un nombre de choses et de vulgariser l’assurance industrielle basée sur la météo et de créer un portail permettant aussi de mettre en relation des producteurs et des acheteurs. Et à terme parvenir à la création d’une brousse agricole au Cameroun entres autre.   Gabriel MBAIROBE lors des échanges avec son hôte a souligné l’importance de cet accompagnement qui s’inscrit en droite ligne avec les politiques mises sur pieds par le gouvernement pour une économie numérique au bénéfice de tous.   Il dit : « Ce sont des relations que nous estimons fructueuses, stratégiques. C’est pour cela que nous sommes très heureux de vous accueillir aujourd’hui avec votre projet AGRI-TECH ou Challenge technologie qui permet l’implication de la Start-up dans le développement du numérique dans le domaine de l’agriculture, car nous avons déjà eu à utiliser les Start-up dans la surveillance phytosanitaire et dans l’estimation des surfaces et des productions à travers les drones. C’est autant de choses que nous mettons en œuvre au MINADER et nous croyons plus que jamais que la digitalisation de l’agriculture est une voie pour le développement de notre agriculture et la rénovation de notre système de formation. Nous sommes donc très heureux au nom du gouvernement camerounais, au nom de toute la famille du MINADER ici représentée de vous accueillir, de vous remercier pour l’amitié et l’honneur que vous nous faites en nous rendant visite. Nous sommes ouverts à toutes les possibilités et nous croyons que notre collaboration sera fructueuse ».   D’entrée de jeu dans son allocution, le Vice-Président en charge des Relations Publiques pour l’Afrique Sub-Saharienne HUAWEI Afrique du Nord, Loise TAMALGO a remercié le Ministre et a par ailleurs exprimé sa satisfaction suite à l’audience que lui a accordé ce dernier. Loise TAMALGO indique que : «Huawei s’inscrit dans l’accompagnement en terme d’innovation et de mobilisation de financement pour les différents gouvernements afin de contribuer à dynamiser leur écosystème pour créer d’abondantes infrastructures de manière à réduire les coûts de connectivité et que les populations aient accès. Le deuxième challenge, étant donné que 85% de la population africaine vit en zone rural, l’on peut déployer les infrastructures dans les villes, mais que fera-t-on de cette marge de la population qui constitue la vraie Afrique ; je suis heureux de voir que votre département met l’accent sur l’agriculture qui touche cette franche de la population. Huawei s’est également concentré en Afrique pour créer les innovations qui sont adaptées au continent africain notamment aux zones rurales. Alors nous nous sommes dit que c’était bien de se tourner vers une solution qui demande moins d’investissements mais qui peut être flexiblement déployée dans ces zones».    En ce qui concerne le projet dénommé : AGRI-TECH, le Vice-Président a par la même occasion dévoilé ses contours.    « L’agriculture constitue aujourd’hui un pan majeur de l’Afrique, nous ne pouvons imaginer le développement d’une Afrique sans l’agriculture comme un levier principal, quand nous savons que 65% de la population est engagée dans l’agriculture que cette agriculture permet de nourrir des villes. Pour soutenir ce secteur, Huawei  a pensé à deux volets : la technologie qui consiste à mettre en place la connectivité à travers la 5G pour la collecte efficace des données avec les drones pour des prises de décision rapides  par exemple et le soutien au développement des Start-ups au niveau local pour faire foisonner l’innovation locale » Dixit Loise TAMALGO.   Il faut dire que l’audience accordée à Loise TAMALGO par Gabriel MBAIROBE s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat stratégique dans le domaine des technologies de l’information et de la communication » signé le 03 septembre 2018 entre le gouvernement camerounais et HUAWEI Cameroun sous la consigne spéciale du Président de la république, Paul BIYA.   En tant que partenaire stratégique et prioritaire du gouvernement dans les domaines tels que la construction des infrastructures de télécommunications avec Camtel, les centrales solaires photovoltaïque dans les zones rurales, ainsi que la ville intelligente avec la DGSN. HUAWEI mène également des investissements dans la formation des jeunes étudiants camerounais dans le domaine des TIC à travers ses fameux programmes que sont: HUAWEI ICT Académie,  HUAWEI ICT Compétition et  SEEDS FOR THE FUTURE.     Fondée en 1987 et avec pour siège social Shenzhen en Chine, l’entreprise des technologies de l’information et de la communication, HUAWEI est un fournisseur de solutions numériques en terminaux, réseaux et Cloud, pour des opérateurs, entreprises et consommateurs. Ses produits et solutions sont déployés dans plus de 170 pays.             Elise Kenimbeni

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 Lutte contre la Tuberculose en milieu Communautaire: La Camnafaw relève le Défi

Lutte contre la Tuberculose en milieu Communautaire: La Camnafaw relève le Défi

Etant le principal récipiendaire du volet communautaire de la tuberculose au Cameroun, la Camnafaw a jusqu’ici comblé plusieurs gaps et fait des avancées remarquables dans ce domaine.       Alors que le monde entier lutte contre la pandémie de la Covid-19 qui a jusqu’ici causé beaucoup de ravages, la journée mondiale de lutte contre la tuberculose qui se célèbre chaque 24 mars vient remettre au gout du jour une maladie respiratoire que beaucoup des  communautés mettent en retrait. Selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS), la tuberculose(TB) est une véritable préoccupation sanitaire au Cameroun avec une incidence de 203 cas pour 100.000 habitants en 2017. L’OMS indique également que l’estimation des cas TB toutes formes confondues est de 48.000 et l’estimation de tuberculose multi-résistante (TB-MR/RR), est de 760.  Le pourcentage TB chez les enfants de moins de 15 ans est de 5,5%, ce qui est inférieur aux estimations internationales de 9 à 12% selon le rapport annuel de 2016 sur la TB au Cameroun. Bien que le Cameroun compte parmi les pays à forte prévalence de coïnfection TB/VIH avec un taux qui baisse lentement et atteint 34% de patients TB co-infectés par le VIH en 2016, le pays a pour défi d’éradiquer la maladie en 2035. Cette volonté d’éradiquer la TB se décline également dans le plan stratégique national de 2020-2024, qui vise à la réduction de 50% l’incidence et de 75% la mortalité de la tuberculose au Cameroun en 2025 par rapport à 2015. Au-delà des avancées enregistrées par le programme national de lutte contre la tuberculose(PNLT) au Cameroun, le gouvernement a par le biais de la Cameroon national association for family welfare(Camnafaw) a accentué la lutte en milieu communautaire. Cette contribution communautaire qui juste avant la désignation de la Camnafaw par le ministère de la santé publique avait un faible taux de réalisation. La Camnafaw, association membre de l’IPPF et principal récipiendaire volet communautaire TB a pour mission principale le suivi des activités d’identification des cas présumés de tuberculose dans les communautés, l’orientation vers les centres de diagnostiques de la tuberculose (CDT), la promotion de l’accès aux services de diagnostic précoce et le soutien psychologique des cas confirmés.   Un cahier de charges bien rempli par la Camnafaw de 2018 à 2020. C’est ainsi qu’au cours de ces trois dernières années, la Camnafaw a pu référer un total de11.103 cas présumés TB au CDT. Sur les 11.103 cas présumés, l’on a enregistré 7.451 cas arrivés au CDT. 1502 cas ont été testés positifs soit un pourcentage de 98%. 1.468 personnes ont été mises sous traitement ainsi que 738 cas d’enfants de moins de 5 ans qui ont été mis sous prophylaxie soit un total 2.206 cas sous traitement prophylaxie.   Des avancées qui témoignent du travail de maître de la Camnafaw qui, durant la phase d’implémentation a œuvré en étroite collaboration avec le ministère de la santé publique, le PNLT, 5 organisations à base communautaire implantées à Yaoundé et  à Garoua, région du Nord. Il faut dire que ces organisations à base communautaire travaillent avec les agents de santé communautaire pour la recherche active de la tuberculose(ACRA). Les ACRA, dans le cadre de leurs activités sur le terrain ont pour mission d’intensifier : la communication pour le changement de comportement, les campagnes de sensibilisation et les campagnes de porte-à-porte. La tuberculose, maladie infectieuse et contagieuse, causée par un micro-organisme appelé « Mycobacterium tuberculosis » ou bacille de Koch (BK) se transmet surtout par voie aérienne, lorsqu’une personne en bonne santé respire de l’air contaminé par une personne souffrant de tuberculose pulmonaire. La TB n’est pas une maladie réservée à une certaine cible, elle frappe toutes les couches sociales. D’où un accent mis sur la sensibilisation et le traitement des patients atteint de TB.                 Elise Kenimbeni

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 Leadership Féminin : Women Empowerment Africa Valorise le Savoir-Faire et la connaissance des Femmes

Leadership Féminin : Women Empowerment Africa Valorise le Savoir-Faire et la connaissance des Femmes

En prélude à la commémoration de la journée internationale de la femme le 08 mars prochain, l’association « Women Empowerment in Africa » organise le 06 mars 2021, deux événements phares au cours desquels la question du leadership féminin sera au centre des échanges.    Après la phase d’inscriptions lancée du 25 février au 01 mars 2021, place ce samedi 06 mars  2021 à Yaoundé du concours Miss Leadership du Cameroun. Cette rencontre qui est à sa 3ème édition se veut être un rendez-vous national et annuel, qui se propose de célébrer la femme leader, de sensibiliser sur la promotion des droits de la femme. Plus qu’un événement récréatif, le concours Miss Leadership du Cameroun ambitionne de : solidifier et renforcer le networking solidaire entre les associations ralliées à la cause de la promotion de la femme et de la jeune fille ; construire une plateforme de sensibilisation sur la promotion de la femme et de la jeune fille au Cameroun et sur le continent africain. Différent des nombreux concepts qui mettent plus la beauté physique en exergue, le concours Miss Leadership du Cameroun, initiative de l’association « Women Empowerment in Africa », vise à promouvoir et à valoriser le leadership féminin. Ce concours apporte une plus-value au concept de « Miss » mis en avant dans les concours de beauté, et de permettre ainsi aux jeunes filles d’exprimer leurs potentiels intrinsèques, mais davantage de mettre en relief leurs capacités à construire une influence positive pour la transformation de la société.  Selon les organisateurs, la Miss Leadership ainsi élue, sera investie d’une mission principale à savoir, initier et accompagner tout au long de l’année, toutes œuvres liées à la promotion du leadership féminin au Cameroun et en Afrique. Le concours Miss Leadership du Cameroun présente à cet effet une particularité. Outre les trois passages traditionnels des différentes candidates (tenues scolaire, traditionnelle et soirée), ces dernières doivent faire la présentation d’un plaidoyer en faveur de l’égalité de Genre, en donnant notamment des indications sur les actions qu’elles mèneront au cours de l’année de leur mandat. A côté du concours Miss leadership, « Women Empowerment in Africa » a mis sur pieds la conférence de la Femme Camerounaise plus connue comme COFEMCA. Le COFEMCA qui est à sa 2ème édition a pour but de rassembler des femmes et des hommes lors des journées internationales des droits de la femme, afin de les édifier et instruire sur les droits des femmes et la nécessité de les respecter et de les promouvoir dans les milieux de vie de la femme tels que la famille, la communauté traditionnelle ou religieuse, les école, lieu de service pour ne citer que ceux-ci. . Cette rencontre qui a une portée plus réflexive et pédagogique, privilégie les échanges avec des personnes ressources sur des sujets d’importance, et le partage d’expériences afin d’inviter les participants à rentrer dans le vécu des femmes et de mieux comprendre leurs réalités. La COFEMCA se tient cette année 06 mars sur le thème : «  Leadership Féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Pour la circonstance, les participants seront entretenus sur trois thématiques à savoir : Femmes Leaders, actrices de changement et de développement ; Leadership féminin : Condition sine qua non au développement intégral et participatif ; Les obstacles à la promotion du leadership féminin dans le contexte de la Covid-19. Des thématiques adaptées aux réalités actuelles sur les plans politiques, économiques et sanitaires que font face notre pays et le monde entier.             TimesNews2

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 Women Empowerment in Africa lance la 3ème Edition de son Concours Miss

Women Empowerment in Africa lance la 3ème Edition de son Concours Miss

Les inscriptions à la 3ème édition du concours miss leadership auront lieu dès le 25 février 2021. Le concours miss leadership  entre dans le cadre des activités marquant la journée internationale de la femme au Cameroun. Les inscriptions qui débutent le 25 février et s’achèvent le 1er mars 2021, sont ouvertes à tous les jeunes filles et femmes. L’initiative  qui est de l’association Women Empowerment in Africa se veut un rendez-vous national, qui permettra de célébrer la femme, de sensibiliser davantage sur la promotion de ses droits et d’élire une miss, image de marque pouvant aider dans les challenges liés à la promotion du leadership féminin au Cameroun et dans le monde. Cette 3ème édition qui va se dérouler le 5 mars 2021 à Yaoundé, a pour objectifs de mobiliser près de 300 personnes ( hommes et femmes confondus) ; accroître la notoriété et la visibilité de l’évènement via une couverture médiatique ciblée et efficace ; de promouvoir la femme à travers les différentes activités qui seront organisées ; solidifier et renforcer le networking entre les associations ralliées à la cause de la promotion de la femme et de construire une plateforme de sensibilisation sur la promotion de la femme au Cameroun. Au-delà de la quête de nouveaux partenaires pour rehausser l’évènement de cette année, Women Empowerment in Africa a prévu un bon nombre d’articulations pour meubler cette journée de célébration. Inscrits au programme des ateliers d’échanges, un défilé de mode avec remise des prix aux lauréates, la visite de stands des partenaires, une foire aux talents qui va mettre en exergue le savoir -faire des femmes camerounaises,  des jeux concours qui visent à encourager la culture générale sur les activités de promotion de la femme aux niveaux national et international, des rencontres « be to be » et pour couronner le tout  une soirée de gala avec remise des prix aux lauréates du concours miss leadership 2021. L’association Women Empowerment in Africa pour toute information répond aux numéros: +237651 47 16 25/ 655 29 55 79 et sur sa page Facebook au compte COMISSLEAD.                 TimesNews2

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 ICT University du Cameroun : Les Journées Portes ouvertes programmées ce 27 Fevrier 2021

ICT University du Cameroun : Les Journées Portes ouvertes programmées ce 27 Fevrier 2021

Le campus de l’université des technologies de l’information et de la communication du Cameroun situé au quartier Messassi à Yaoundé  ouvre ses portes au public ce 27 février 2021. C’est en prélude à la rentrée du printemps de Mars 2021, que l’université des technologies de l’information et de la communication du Cameroun appelé « ICT university Cameroon » organise des journées portes ouvertes pour le public. Elèves, étudiants et professionnels de tout ordre sont invités à faire un tour au campus de Messassi dès 10heures précises pour découvrir les différentes filières qu’offre l’ICT University du Cameroun.   Au programme une visite guidée, un exposé sur les filières professionnalisantes, un cocktail puis divertissements pour enrichir cette journée qui valorise la prestigieuse école des TIC au Cameroun. Au-delà des journées portes ouvertes, il existe des contacts et références pour tous les étudiants désireux de s’inscrire. Ils ont la possibilité de postuler en ligne en suivant simplement le lien : https://ictuniversity.org/application-form ou plus d’informations se rendre sur le site web : www.ictuniversity.edu.cm  et via les contacts : +237 682 388 572/ 678 764 037. A titre de rappel, l’ICT University ou encore l’université des TIC, suit un programme purement américain et ceci avec pour objectif de fournir des TIC de qualité et un développement des capacités humaines de gestion spécialement ciblée pour les pays d’Afrique, d’Amérique Latine, des Caraïbes et l’Asie. Depuis sa création en 2010, l’université des TIC agrée par le ministère de l’enseignement supérieur impulse une dynamique de professionnalisation aux seins de ses programmes. L’université du Professeur Victor Mbarika ne cesse de s’imposer par la qualité des recherches, l’innovation et la formation de chercheurs pertinents dans un contexte de l’économie numérique.             TimesNews2

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 ICT University du Cameroun : La Rentrée de Mars 2021 s’ouvre avec une Section Francophone

ICT University du Cameroun : La Rentrée de Mars 2021 s’ouvre avec une Section Francophone

Cette université de prestige, spécialisée en technologies de l’information et de la communication (TIC) s’est dotée d’une section francophone au grand bonheur des étudiants camerounais.   Située au quartier Messassi à Yaoundé, capitale camerounaise, l’université des TIC plus connue comme ICT university, a lancé récemment sa section d’études en langue française. Une grande première pour les étudiants qui aspirent intégrer cette institution de renom dès Mars 2021, date de reprise des cours. La rentrée qui se prépare actuellement au sein du campus où les inscriptions sont en cours, a en prime des bourses partielles offertes en section francophone. L’université des TIC se distingue par le fait qu’elle offre un apprentissage efficace en ligne et en présentiel au Cameroun ; c’est l’une des institutions universitaires au pays qui fournit tous les documents de recherche pour ses étudiants via la plateforme de bibliothèque électronique à côté de la bibliothèque physique ; et pendant la pandémie du COVID-19,  l’institution a démontré son efficacité en terme de dispensation, de suivi des cours et de ses étudiants. Le semestre de printemps (période de mars prochain) est donc lancé et ouvert à tous étudiants détenteurs d’un Baccalauréat toutes filières confondues, les étudiants détenteurs de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), et de Licences souhaitant poursuivre leurs cursus scolaires sont éligibles aux admissions. Les étudiants désireux de s’inscrire ont la possibilité de postuler suivant le lien : https://ictuniversity.org/application-form et plus d’informations au www.ictuniversity.edu.cm Il faut le dire, l’université des TIC suit un programme purement de type américain et ceci avec pour objectif de fournir des TIC de qualité et un développement des capacités humaines de gestion spécialement ciblée pour les pays d’Afrique, d’Amérique Latine, des Caraïbes et d’Asie. Depuis sa création en 2010, l’université des TIC agréée par le ministère de l’enseignement supérieur impulse une dynamique de professionnalisation aux seins de ses programmes. L’université du Professeur Victor Mbarika ne cesse de s’imposer par la qualité de ses recherches, de l’innovation et de la formation des chercheurs pertinents dans un contexte d’économie numérique.           TimesNews2

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