Lutte contre le Covid-19: Le HCCE octroie un chèque de 1500 Dollars

Lutte contre le Covid-19: Le HCCE octroie un chèque de 1500 Dollars

Le Haut conseil des camerounais de l’extérieur (Hcce), branche du Kenya et Afrique de l’Est a officiellement donné un chèque de 1500 dollars au consul du Cameroun à Nairobi.     Sous la houlette de Harrison Ouafo, Président de la branche Hcce Kenya et Afrique de l’Est, une délégation des membres du haut conseil des camerounais de l’extérieur a été reçue le Lundi 7 Septembre 2020 au consulat du Cameroun à Nairobi. Au cours de cette cérémonie officielle, la délégation du Hcce Kenya a échangé avec Madame la Consule du Cameroun à Nairobi et lui a remis un chèque d’une valeur de 1500 dollars Américain en guise de contribution pour aider la population camerounaise dans son combat contre la pandémie. La Consule du Cameroun à Nairobi a été très reconnaissante et a promis de transmettre le chèque dès que possible aux autorités compétentes du Cameroun (à qui de droit comme elle l’a dit elle-même) afin que cet argent puisse être utilisé aux fins prévues. Ce geste du Hcce branche Kenya vient à la suite de la donation d’un chèque de 5000 dollars américain par la branche Hcce Etats unis au mois d’Aout 2020. Dirigée actuellement par Dr Samuel Dongmo, President du Hight Council of Cameroonians Abroad(HCCA) en français Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur(Hcce), cette organisation a été créée le 22 mai 2019 afin de fédérer les énergies au sein de la diaspora.                   TimesNews2

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 Covid-19 : le virus ne passera pas par la CAMNAFAW !

Covid-19 : le virus ne passera pas par la CAMNAFAW !

Une campagne de dépistage anonyme et gratuit au Covid-19 ainsi que la désinfection des bureaux de la Cameroon National Association for Family Welfare ont été organisées ce 22 juin 2020 au sein de son siège à Elig-Essono, Yaoundé.   Tel que l’indique la note de service signé par Arouna Ngounga Tena, Directeur Exécutif par intérim de la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW), la campagne vise à barrer la voie à la pandémie du coronavirus qui sévit dans le monde et en particulier au Cameroun.  C’est ainsi que durant trois heures d’horloge, l’unité de riposte contre le Covid-19 de la délégation régionale de la santé du Centre a passé au peigne fin tous les bureaux, les alentours et a ensuite conduit une séance de dépistage gratuit sur le personnel, les volontaires et partenaires de l’ONG Camnafaw. Le Directeur des programmes par intérim, Armel Nyadjo a déroulé lors de notre interview la raison d’être de cette campagne. Armel Nyadjo explique que la Camnafaw reste dans une lutte constante depuis le début du premier cas déclaré au Cameroun le 5 mars 2020. « Nous nous sommes rendu compte que les statistiques ne font qu’augmenter et à ce jour nous sommes à près de 11.000 cas. Il  était important pour nous à l’ONG de faire dépister le personnel de manière volontaire et de désinfecter les locaux parce que depuis cette période les activités continuent d’être mises en œuvre vu que nous sommes un acteur inconditionnel dans le domaine de la santé au Cameroun. Cette activité qui s’est déroulée de manière chaleureuse permet donc à tout un chacun de connaitre son statut et nous allons continuer à respecter les mesures barrières telles que prescrites par l’OMS et le gouvernement et poursuivre notre travail de sensibilisation afin de vaincre ce virus. » Selon le point focal Covid-19 au sein de la Camnafaw, c’est une satisfaction totale au vu des 100 tests effectués et qui ont été tous négatifs. Dr Olivier Obah indique que l’engouement observé en cette journée de dépistage démontre à suffisance l’intérêt qu’il y’a dans cette lutte qui fait des ravages à travers le monde. Il dit : « La Camnafaw et ses partenaires sont résolument engagés aux côtés de l’État pour faire reculer cette maladie.» Pour les partenaires de l’association membre de l’IPPF au Cameroun, c’est une initiative à encourager. L’ONG Femmes Santé et Développement (FESADE) par la voix de son coordonnateur du projet Fonds Mondial, a tenu à saluer cette initiative. Guy Victor Mbogba dit : «  Ceci permet de renforcer davantage la cohésion et la collaboration entre les différentes organisations partenaires du projet Fonds Mondial. Aujourd’hui nous rentrons très satisfait. L’ensemble du staff de FESADE présent ce jour à la direction exécutive de la Camnafaw est satisfait surtout après avoir reçu  des informations de pré et post counseling qui aident à lutter non seulement contre ce virus mais aussi à prendre des dispositions pour continuer à combattre cette pandémie ». Une mobilisation tout azimut et très appréciée de par le fait qu’elle a permis de réunir une centaine de personnes au sein du bureau exécutif  de l’ONG, tel que l’a souligné le responsable logistique de la Camnafaw, Massango Ngolle. L’ONG Camnafaw qui ne lésine pas sur les moyens de protection de son personnel compte tordre le cou au virus.           Elise Kenimbeni

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 Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Les réseaux et associations des jeunes du continent mettent la toile en branle pour lutter contre cette pandémie.   Face à la crise sanitaire qui affecte le monde entier, des réseaux et associations des jeunes qui œuvrent dans les domaines de l’humanitaire, la santé sexuelle et reproductive, ont mis en place une série de causeries éducatives en ligne pour sensibiliser leurs paires. Le réseau africain des jeunes et adolescents en population et développement plus connu sous l’appellation AfriYAN, a initié à travers le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), une  conférence en ligne.  Durant deux jours, un séminaire virtuel (webinar) a été organisé dans le but d’apporter une réponse communautaire pertinente à la jeunesse africaine, afin de lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19). De centaines de jeunes ont été mobilisés pour cet exercice qui a connu la participation de différents experts des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre.  Au niveau du Cameroun, la branche AfriYAN a initié une campagne digitale de 14 jours. Deux semaines pour sensibiliser la jeunesse sur des questions de santé sexuelle liées au Covid-19 souligne la Secrétaire Exécutive Annie Matsida Kamta. « Il est question pour nous de sensibiliser les jeunes sur le coronavirus, partager et vulgariser des bonnes pratiques pour qu’ils se protègent contre la maladie et vivent mieux en confinement.» Explique-t-elle. Selon Nadine Noa Tsouna, point focal communication à AfriYAN Cameroun, la campagne digitale menée par le réseau des jeunes du pays a consisté à partager une thématique précise sur Facebook et Twitter et les jeunes en débattent. Pendant cette campagne digitale par exemple : Les symptômes du Covid-19, l’importance du port du masque de protection, Covid-19 et le potentiel des jeunes, Covid-19 et la réponse humanitaire, Covid-19 et la santé maternelle sont entre autre thèmes mis en lumière par AfriYAN Cameroun. Pour AfriYAN Cameroun, cette campagne digitale qui n’est  pas la première du genre, est une façon de passer un message d’espoir et de courage à la  jeunesse camerounaise qui est qualifiée de forte et résiliente face à de nombreux fléaux qui minent la société notamment en cette période de coronavirus. « La perte des emplois, par conséquent l’augmentation du chômage jeune, du fait des difficultés des entreprises qui envoient leur personnel en chômage technique pour les plus chanceux et licencient pour les moins chanceux. Nous sommes dans une période, où les entreprises ne recrutent plus et même avec la reprise, l’année 2020 pourrait être la pire en matière de chômage dans le monde. Aux États-Unis, on parle déjà de plus de 5 millions de chômeurs. La crise économique, qui découle de cette pandémie impactera encore, malheureusement la jeunesse en matière d’emploi d’où nos actions de sensibilisation. Cependant, Dieu a toujours le dernier mot.» Le mouvement d’actions jeunes(MAJ) du Cameroun, chapoté par la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW), a également initié des causeries éducatives à travers Facebook et ses groupes whatsapp. « Puisque plusieurs jeunes sont à la maison, ils passent beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux. Et pour les occuper, nous avons mis l’accent sur la sensibilisation digitale afin qu’ils ne s’égarent pas pendant cette période délicate. Nous avons pu créer des images attractives que nous postons sur les réseaux sociaux avec des messages clés.» Explique Siego Jacqueline, Présidente du MAJ Cameroun. Du côté du Benin, on observe une mobilisation des jeunes sur la toile. Ceux-ci prennent part à des séances de tweet-ups. Le mouvement d’actions des jeunes du Benin sensibilisent sur les questions de santés sexuelles et Droits reproductifs. Selon les membres du MAJ Benin, il y’a nécessité d’éduquer et d’informer leurs paires sur des sujets tels que les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida, le Genre, la Diversité etc. Kifayath Toko Chabi, l’une des membres du MAJ Benin, passionnée des questions de santé sexuelle souligne le fait que l’initiative né des craintes d’un flux de grossesses non désirées ou précoces en milieu jeunes.  Elle dit : « Lorsque les adolescents et jeunes sont laissés sans surveillance et sans d’informations, ils se retrouvent à faire des choix non avertis sur leur sexualité. Nous avons engagé des actions de sensibilisation. On ne peut apporter d’assistance physique ni mener des activités de rassemblement alors nous nous sommes servis de la digitalisation. Nous avons créé des cohortes en ligne où nous développons les notions d’éducation sexuelle complète(ESC). C’est une approche du MAJ Benin appelé E-ECS.» Aussi, Kifayath a mis en place des initiatives personnelles dans le but d’aider les jeunes à une sexualité responsable. « Personnellement je travaille sur ma page avec les adolescents et jeunes. Elle s’appelle @Let Parlons. Elle vise à servir de canal de diffusion de la bonne information sur les changements physiologique, morphologique et psychologique qui surviennent à l’adolescence et pendant la jeunesse , ainsi que les Droits en Santé Sexuelle de l’IPPF à travers les réseaux sociaux qui sont mieux utilisés en période de confinement.» Des sujets autour de la scolarisation ne sont pas en reste durant les échanges en ligne, nous confie ces jeunes. Ils invitent les jeunes à profiter de cette période de confinement pour améliorer leurs connaissances scolaires et d’éviter de se lancer dans des comportements déviants. Pour ces jeunes africains qui jouent les rôles de paires éducateurs et leaders, il est question de combattre à tout prix l’oisiveté, qu’ils décrivent comme un vice auquel il ne faut pas céder. Par Elise Kenimbeni

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 Cameroun : Travailleuses de Sexe et Coronavirus entre corps et âme !

Cameroun : Travailleuses de Sexe et Coronavirus entre corps et âme !

Depuis l’annonce le 18 mars 2020 par le gouvernement camerounais, des 13 mesures barrières pour lutter contre le Coronavirus, l’activité des travailleuses de sexe tourne au ralenti.   Yaoundé, capitale camerounaise,  quartier Melen, lieu-dit mini-ferme, les couloirs sont presque déserts en soirée et dans la nuit c’est le calme plat. Les travailleuses de sexe plus connues comme des filles de joie sont en vacances forcés. Conséquences, mesures barrières et distanciation sociale afin de combattre le coronavirus (covid-19), qui a fait son nid à travers le monde. Plusieurs d’entre elles ont opté pour de nouvelles stratégies de survie dans leur activité quotidienne, d’autres sont à la maison en attendant la fin de cette pandémie. Dans un couloir entre deux habitations de mini-ferme,  alors que nous effectuons notre enquête, certaines travailleuses de sexe(TS) se sont confiées à nous. C’est le cas de Marie-Jeanne, qui se fait généralement appelée « la maitresse ». Cette TS  la trentaine révolue, a trois enfants et une grande famille à sa charge, connait en ce moment une période sombre dans son activité. Habituée à percevoir des bonnes sommes d’argent par jour, « la maitresse » se contente de 2000francs CFA de bénéfice depuis la crise sanitaire. Marie-Jeanne dit que la majorité des clients du couloir se font rares. Le plus difficile pour elle à cette période, est d’avoir au moins l’argent de taxi et de nutrition pour sa famille. « Les cotisations sont arrêtées. C’est dur ! Les clients fidèles viennent me demander des services gratuits. Certains me disent que le dehors est dure et me disent qu’on les a chassé du travail et me supplient de ne pas les laisser comme ça. Je refuse des services gratuits parce que je vis aussi de ça. Mon bailleur m’attend avec l’argent du loyer, les enfants m’attendent avec leur petit-déjeuner. » Danielle, mère d’un enfant, travailleuse de sexe qui habite le quartier Mimboman et officie à mini-ferme dit que leur auberge a été fermée mais ses collègues et elles fonctionnent dans une maison de passe. « Nous avons une maison de passe où nous payons par fille 1500francs CFA. Certaines d’entre nous, les anciennes dorment là-bas car nous avons des heures de travail différentes. Je débute parfois entre 5heures et 6 heures. Et comme c’est une période morte, nous avons des registres où nous avons noté des numéros des clients fidèles. On appelle tout simplement. Tu appelles même tes dix clients fidèles et tu as un bon retour parfois. J’appelle… Bonjour, c’est comment ? Tu m’as oublié ? Et certains me répondent ; Non, je suis là, juste le foirage et le coronavirus. Je les incite à venir et on négocie le prix. A travers les appels, tu peux avoir trois clients qui viendront. L’avantage est qu’en journée je fais parfois dans l’hôtellerie et la restauration sinon ce n’est pas facile.» Ayant aussi officié dans des villes comme Kye-ossi dans la région du Sud, Danielle trouve la situation actuelle très difficile au vu des entrées financières qu’elle a pour habitude de faire par jour. « Il y’a des jours qui te sourient. Avant la maladie, tu pouvais avoir 10.000 à 15.000 Francs CFA. Actuellement c’est très difficile pour nous.» dit-elle.   Gestes barrières Avec cette crise sanitaire, plusieurs travailleuses de sexe qui exercent en ce moment à l’instar de « la maitresse » disent avoir mis en place des mesures barrières pour éviter d’être contaminée par un client. « Je quitte désormais de chez moi à 16heures pour venir travailler mais quand on nous chasse en bordure de route, je retourne dans mon couloir. Chaque client vient avec son masque et son désinfectant. Et, à l’entrée de mon auberge il y’a un seau d’eau avec du savon. Chaque client est obligé de laver ses mains avant qu’on entre dans la chambre.» explique  « la maitresse ». Pour Danielle, qui a une expérience dans ce domaine depuis 2015, le coronavirus est juste venu renforcer les méthodes de prévention de lutte contre les maladies. Danielle nous confie : « Avant le coronavirus, j’employais déjà des méthodes d’hygiène. Je mets de l’eau de javel dans un grand seau d’eau et j’utilise un autre petit seau pour que mes clients se désinfectent les mains. Moi, également puisque je fume je me désinfecte dans mes toilettes où les clients n’ont pas accès. Pendant l’acte sexuel, on évite de se toucher les corps et ils portent leurs masques. Ceux qui les enlèvent durant l’acte doivent me payer un montant de plus. Et après passage d’un client, il faut nettoyer la chambre.»   Contribution des OBC Certaines organisations à base communautaires, ayant pour cibles consacrées les travailleuses de sexe (TS) et leurs clients ont mis sur pied une batterie de mesures afin de combattre la propagation de cette épidémie au Cameroun. C’est le cas de l’ONG Horizons Femmes, qui malgré la Covid-19, à travers le projet CHAMP (Continuum of Prevention, Care and Treatment for Most at Risk Population in Cameroon), poursuit depuis 2014, la réduction des infections à VIH/IST, la morbidité et mortalité entre autres. Selon Rosalie Pasma Ngoumjouen, Drop-in-center Manager à l’ONG Horizons Femmes, les activités de masse en communauté ont été suspendues pour faire place à plus de counseling à l’endroit des bénéficiaires par petits groupes ou par appels téléphoniques. « Nous avons orienté les activités de counseling des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en direction du Covid-19. Il y’a eu récemment des groupes d’echanges avec pour thématique : COVID-19 : AIDER LES PVVVIH A NE PAS SE VERSER DANS LA PANIQUE PENDANT CE MOMENT DE CRISE SANITAIRE. Les participants ont marqué un intérêt particulier sur les questions autour de cette maladie durant la rencontre. La responsable du Drop-in-Center  souligne le fait que tous les acteurs impliqués dans la chaine du projet contactent les bénéficiaires par appel. Il y’a plus un travail virtuel qui est fait au sein de leur organisation. « Nous suivons par téléphone nos bénéficiaires en ce qui concerne le suivi communautaire. On se rassure que les (PVVIH) font leurs charges virales. Nous motivons certains bénéficiaires à venir faire leur dépistage et suivi dans nos laboratoires en les offrant gratuitement des masques. »

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 Covid-19, Le Cameroun Décrispe son Confinement Partiel

Covid-19, Le Cameroun Décrispe son Confinement Partiel

Le 30 avril 2020, le Président de la République du Cameroun, a décidé d’assouplir certaines mesures prisent dans le cadre de la riposte contre la pandémie du coronavirus et rendu public des mesures d’accompagnement.   La mesure qui fait des émules est celle qui annonce « l’ouverture au-delà de 18 heures des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale ». Cette première mesure d’assouplissement anime le corps social camerounais. Les habitués des débits de boisson par exemple n’hésitent pas à dire leur joie de renouer avec la consommation d’alcool. Jean Pierre rencontré au quartier Essos à Yaoundé déclare que : « il était temps de retrouver nos veilles habitudes ». Mais derrière cette joie, c’est la reprise des activités nocturnes qui se présente comme la véritable bonne nouvelle pour les entrepreneurs de cette tranche horaire de la journée. Dans le secteur des transports le Président Paul Biya instruit « la levée de la mesure réduisant le nombre réglementaire de passagers dans tous les transports en commun par bus et par taxis. Le port du masque restant obligatoire et la surcharge interdite.» Pour couronner le tout, les transporteurs se voient exonérer de l’impôt libératoire et de la taxe de stationnement pour les taxis et la taxe à l’essieu au titre du deuxième trimestre. Une mesure qui pourrait être étendue au reste de l’année 2020 précises le Chef de l’état à travers le Premier Ministre, chef du Gouvernement qui a rendu public les décisions présidentielles. L’objectif de ces mesures est de « soulager les secteurs durement impactés par cette crise sanitaire ». D’autres volets comme ceux des allocations familiales qui sont augmentées de 2800 Francs CFA à 4500 Francs CFA, du paiement des cotisations sociales, de l’augmentation de 20% du niveau des anciennes pensions n’ayant pas bénéficié de la revalorisation automatique survenue du fait de la réforme de 2016. Les revendeurs de vivre ne sont pas en reste, ils bénéficient « d’une exonération de l’impôt libératoire et des taxes communales (droits de marchés, etc.) » au titre du 2eme trimestre. Le paiement de la taxe foncière est reporté au 30 septembre 2020 pour l’exercice de l’année en cours. Par ailleurs, les entreprises profitent « d’une allocation d’une enveloppe spéciale de 25 milliards de Francs CFA pour l’apurement des stocks de crédits de TVA en attente de remboursement ». A cela se greffent d’autres mesures d’assouplissement qui viennent faire respirer, un bol d’air frais, aux entreprises qui suffoquaient littéralement depuis le début de la crise au coronavirus.       Par Jean Patient Tsala

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