Fight Against COVID-19: CAMASEJ Donates to CHRAPA

Fight Against COVID-19: CAMASEJ Donates to CHRAPA

The Centre for Human Rights and Peace Advocacy(Chrapa) played hosts to many CAMASEJ activities few years back and is still a trustworthy partner of the Media family in the North West. Reason why the Cameroon Association of English Speaking Journalists (CAMASEJ) deemed it necessary for them to be amongst the structures to benefit from the Covid-19 protective gears comprising of bucket taps, hand sanitizers and a littre of liquid soap, donated by the national office, thanks to it’s partners. Speaking briefly while handing over the items today May 28th, NW CAMASEJ president Ambe Macmillan said “We media professionals are not only fighting to protect ourselves. We haveat heart, the interest of our community and partners as well. Chrapa has once serve as a meeting point for CAMASEJ under different leaders and our being here to hand these gears is not a coincidence” Receiving on behalf of the executive director of CHRAPA, Mr Tohmukum George Nkwain, a paralegal serving with chrapa described the gesture as timely, acknowledging that the gift will go a long way to reinforce proactive measures against the pandemic at the institution.             By Martial Gnoukapasi  

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 La CAMNAFAW Et Le Gouvernement Pour Un Retour À l’école Sans COVID-19

La CAMNAFAW Et Le Gouvernement Pour Un Retour À l’école Sans COVID-19

Le ministère des enseignements secondaires et la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW) s’engagent à travers un atelier à prévenir la propagation du Covid-19 dans l’optique de la reprise de l’école le 1er Juin 2020 au Cameroun. C’est une date très attendue par tout le pays après trois mois de lutte contre le Coronavirus. Une pandémie qui a imposé au Cameroun, comme dans d’autres pays, la prise de mesures exceptionnelles, parmi lesquelles la fermeture des écoles. Le gouvernement a néanmoins opté pour un assouplissement des mesures avec entre autre la reprise des cours pour les élèves en classe d’examen.  C’est dans ce contexte qu’a été organisé du 27 au 28 mai 2020 un atelier de renforcement des capacités des acteurs du Ministère des enseignements secondaires (MINESEC) sur la prévention du Covid-19 et le VIH/Sida en milieu scolaire. Les travaux ont eu pour cadre la salle des conférences de la Cellule d’appui à l’action pédagogique. Il s’est agit de préparer une reprise excellente des classes le 1er Juin 2020 dans le respect strict des mesures barrières anti-covid. Des mesures préventives ont été proposées et adoptées contre la pandémie de Covid 19 adaptées à l’environnement scolaire. La session de deux jours a été présidée par le Ministre des Enseignements Secondaires NALOVA LYONGA Pauline EGBE, en présence du Secrétaire Général du même département ministériel et de l’honorable EMAH ETOUNDI Vincent de Paul  qui est le Président Exécutif de la CAMNAFAW. Toutes ces personnalités ont convergé leurs regards autour du même enjeu à savoir bouter le Covid-19 hors des salles de classe et cours de récréation dans le cadre d’un retour à l’école sans risque au Cameroun.         Par Jean Patient Tsala

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 COVID-19 : CAMASEJ Launches Donation of Equipments in the North West Region

COVID-19 : CAMASEJ Launches Donation of Equipments in the North West Region

The national bureau of the Cameroon Association of English speaking journalists (CAMASEJ) has donated anti COVID-19 kits to the North West  chapter of the association. Presenting them today May 8th 2020 during a CAMASEJ North West chapter meeting at Blue Pearl hotel in Bamenda, the national secretary general, Wanchia Cynthia and public relations officer, Jato Richard disclosed that the items were secured through a deal with Orange Cameroon. The duo also extended a congratulatory message from the national president, Viban Jude to the chapter for all its contribution to the growth of the profession. While reviewing the items, Ambe Macmillian, CAMASEJ North West chapter president appreciated the gesture that has to a great extent reawakened hope on members who were hitherto skeptical about the output of the national bureau. Present at the handing over ceremony was also Tayong Fah Elvis, the national adviser of CAMASEJ. Based on the membership of the North West chapter of the association, the items donated were 3 wash hand buckets, 3 litres of liquid soap, 70 face masks and 70 hand sanitisers. Members were called upon to put the items into proper use so that no one should fall prey to COVID-19.         Fongoh Ayeh (CAMASEJ North West region)

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 Celestin Bedzigui : Une Epine à la Commune de Monatélé ?

Celestin Bedzigui : Une Epine à la Commune de Monatélé ?

Le premier adjoint au maire de la commune de Monatélé crée une situation trouble au sein de l’exécutif communal de sources concordantes.   Depuis quelques jours, la commune de Monatélé fait parler d’elle à travers les médias. Dans les colonnes de certains journaux, l’on découvre le malaise qui se vit  au sein de l’exécutif communal, qui a été plébiscité le 26 février 2020 au cours d’une session de plein droit supervisée par le Préfet du département de la Lekie, Patrick Simou Kamsu. Celestin Bedzigui, premier adjoint au maire et président du parti de l’Alliance Libérale  (PAL), parti d’opposition a récemment sollicité de recevoir des dons de « Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI)» de Maurice Kamto, alors que cette association est jugée illégale par le ministre de l’administration territoriale. Ses activités de facto sont mises en minorité par les pouvoirs publics. Dans le but de lutter contre le coronavirus (COVID-19) dans l’arrondissement de Monatélé, département de la Lekié, région du Centre Cameroun, le premier adjoint au maire a déclaré sa flamme pour l’initiative de SCSI et a pris sur lui de recevoir et distribuer des dons, sans en référer au Maire titulaire, Prosper Mbassi Bessala. Ce dernier dans le journal Essingan paru ce 7 mai 2020 a réagi en disant que la commune n’avait pas besoin de cet « élan de cœur » de SCSI.  Il estime que conformément à l’article  206,  il est le seule habilité à prendre de telles initiatives au sein de la commune. Prosper Mbassi Bessala, maire du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) déclare que depuis son accession à la magistrature municipale, la commune de Monatélé travaille selon les normes de respect de la légalité républicaine, la transparence et une franche collaboration avec les autorités pour le bien-être des populations. Cependant, Celestin Bedzigui est monté au créneau pour fustiger l’action de refus des dons du SCSI par les autorités camerounaises  notamment le Préfet de la Lekié qui a interdit la distribution dudit matériel. Dans un post publié sur les réseaux sociaux, le président du PAL dit : « J’ai sollicité de plusieurs organisations des dons anti-covid-19 dont notamment des masques. J’en ai déjà reçu plusieurs. Celui attendu du SCSI pose problème à certains qui y voient derrière Kamto… Pour moi, un masque, c’est une vie préservée… Pour ces autres-là, tant pis pour les vies brandissons le nom de Kamto comme une amulette épouvantail Kamto… Voilà… » Au-delà des initiatives tous azimuts de Celestin Bedzigui, critiqué par plusieurs conseillers municipaux qui disent qu’il se prend pour le maire titulaire, de nombreuses répliques dans ce sens sont observées sur la scène médiatique à l’instar de celle du président national du Front des Démocrates Camerounais (FDC). Denis Emilien Atangana,  il y’a quelques jours a critiqué la démarche illégale selon lui du président national du PAL. Denis Émilien Atangana, l’un des  conseillers municipaux de cet exécutif à avoir porté Celestin Bedzigui au poste de premier adjoint de la commune de Monatélé, a déclaré sur sa page Facebook qu’il reçoit des menaces et insultes venant du premier adjoint au maire. Il dit : « Pour le seul crime d’avoir rappelé à M. Bedzigui les conditions de recevabilité d’un don dans une commune et sa démarche illégale de se substituer au conseil municipal en acceptant un don sans l’approbation par le conseil municipal au regard des dispositions pertinentes du code général des collectivités territoriales décentralisées qui dispose en son article 168 alinéa 11 que le conseil municipal est le seul organe habilité à connaitre de l’acceptation et du refus des dons, subventions et legs… » Rappelons que ces dons du SCSI ont récemment été refusés par le ministre de la santé publique. Dr Manaouda Malachie a orienté la remise vers le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji. Ce qui a soulevé le courroux de Penda Ekoka le coordonnateur de SCSI et plus loin de Maurice Kamto donateur et Président du MRC qui en fond de décor est par ailleurs le géniteur de ce concept qui met aujourd’hui à mal la sérénité au sein de la mairie de Monatélé.         Elise Kenimbeni

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 Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Les réseaux et associations des jeunes du continent mettent la toile en branle pour lutter contre cette pandémie.   Face à la crise sanitaire qui affecte le monde entier, des réseaux et associations des jeunes qui œuvrent dans les domaines de l’humanitaire, la santé sexuelle et reproductive, ont mis en place une série de causeries éducatives en ligne pour sensibiliser leurs paires. Le réseau africain des jeunes et adolescents en population et développement plus connu sous l’appellation AfriYAN, a initié à travers le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), une  conférence en ligne.  Durant deux jours, un séminaire virtuel (webinar) a été organisé dans le but d’apporter une réponse communautaire pertinente à la jeunesse africaine, afin de lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19). De centaines de jeunes ont été mobilisés pour cet exercice qui a connu la participation de différents experts des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre.  Au niveau du Cameroun, la branche AfriYAN a initié une campagne digitale de 14 jours. Deux semaines pour sensibiliser la jeunesse sur des questions de santé sexuelle liées au Covid-19 souligne la Secrétaire Exécutive Annie Matsida Kamta. « Il est question pour nous de sensibiliser les jeunes sur le coronavirus, partager et vulgariser des bonnes pratiques pour qu’ils se protègent contre la maladie et vivent mieux en confinement.» Explique-t-elle. Selon Nadine Noa Tsouna, point focal communication à AfriYAN Cameroun, la campagne digitale menée par le réseau des jeunes du pays a consisté à partager une thématique précise sur Facebook et Twitter et les jeunes en débattent. Pendant cette campagne digitale par exemple : Les symptômes du Covid-19, l’importance du port du masque de protection, Covid-19 et le potentiel des jeunes, Covid-19 et la réponse humanitaire, Covid-19 et la santé maternelle sont entre autre thèmes mis en lumière par AfriYAN Cameroun. Pour AfriYAN Cameroun, cette campagne digitale qui n’est  pas la première du genre, est une façon de passer un message d’espoir et de courage à la  jeunesse camerounaise qui est qualifiée de forte et résiliente face à de nombreux fléaux qui minent la société notamment en cette période de coronavirus. « La perte des emplois, par conséquent l’augmentation du chômage jeune, du fait des difficultés des entreprises qui envoient leur personnel en chômage technique pour les plus chanceux et licencient pour les moins chanceux. Nous sommes dans une période, où les entreprises ne recrutent plus et même avec la reprise, l’année 2020 pourrait être la pire en matière de chômage dans le monde. Aux États-Unis, on parle déjà de plus de 5 millions de chômeurs. La crise économique, qui découle de cette pandémie impactera encore, malheureusement la jeunesse en matière d’emploi d’où nos actions de sensibilisation. Cependant, Dieu a toujours le dernier mot.» Le mouvement d’actions jeunes(MAJ) du Cameroun, chapoté par la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW), a également initié des causeries éducatives à travers Facebook et ses groupes whatsapp. « Puisque plusieurs jeunes sont à la maison, ils passent beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux. Et pour les occuper, nous avons mis l’accent sur la sensibilisation digitale afin qu’ils ne s’égarent pas pendant cette période délicate. Nous avons pu créer des images attractives que nous postons sur les réseaux sociaux avec des messages clés.» Explique Siego Jacqueline, Présidente du MAJ Cameroun. Du côté du Benin, on observe une mobilisation des jeunes sur la toile. Ceux-ci prennent part à des séances de tweet-ups. Le mouvement d’actions des jeunes du Benin sensibilisent sur les questions de santés sexuelles et Droits reproductifs. Selon les membres du MAJ Benin, il y’a nécessité d’éduquer et d’informer leurs paires sur des sujets tels que les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida, le Genre, la Diversité etc. Kifayath Toko Chabi, l’une des membres du MAJ Benin, passionnée des questions de santé sexuelle souligne le fait que l’initiative né des craintes d’un flux de grossesses non désirées ou précoces en milieu jeunes.  Elle dit : « Lorsque les adolescents et jeunes sont laissés sans surveillance et sans d’informations, ils se retrouvent à faire des choix non avertis sur leur sexualité. Nous avons engagé des actions de sensibilisation. On ne peut apporter d’assistance physique ni mener des activités de rassemblement alors nous nous sommes servis de la digitalisation. Nous avons créé des cohortes en ligne où nous développons les notions d’éducation sexuelle complète(ESC). C’est une approche du MAJ Benin appelé E-ECS.» Aussi, Kifayath a mis en place des initiatives personnelles dans le but d’aider les jeunes à une sexualité responsable. « Personnellement je travaille sur ma page avec les adolescents et jeunes. Elle s’appelle @Let Parlons. Elle vise à servir de canal de diffusion de la bonne information sur les changements physiologique, morphologique et psychologique qui surviennent à l’adolescence et pendant la jeunesse , ainsi que les Droits en Santé Sexuelle de l’IPPF à travers les réseaux sociaux qui sont mieux utilisés en période de confinement.» Des sujets autour de la scolarisation ne sont pas en reste durant les échanges en ligne, nous confie ces jeunes. Ils invitent les jeunes à profiter de cette période de confinement pour améliorer leurs connaissances scolaires et d’éviter de se lancer dans des comportements déviants. Pour ces jeunes africains qui jouent les rôles de paires éducateurs et leaders, il est question de combattre à tout prix l’oisiveté, qu’ils décrivent comme un vice auquel il ne faut pas céder. Par Elise Kenimbeni

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 Cameroun : Travailleuses de Sexe et Coronavirus entre corps et âme !

Cameroun : Travailleuses de Sexe et Coronavirus entre corps et âme !

Depuis l’annonce le 18 mars 2020 par le gouvernement camerounais, des 13 mesures barrières pour lutter contre le Coronavirus, l’activité des travailleuses de sexe tourne au ralenti.   Yaoundé, capitale camerounaise,  quartier Melen, lieu-dit mini-ferme, les couloirs sont presque déserts en soirée et dans la nuit c’est le calme plat. Les travailleuses de sexe plus connues comme des filles de joie sont en vacances forcés. Conséquences, mesures barrières et distanciation sociale afin de combattre le coronavirus (covid-19), qui a fait son nid à travers le monde. Plusieurs d’entre elles ont opté pour de nouvelles stratégies de survie dans leur activité quotidienne, d’autres sont à la maison en attendant la fin de cette pandémie. Dans un couloir entre deux habitations de mini-ferme,  alors que nous effectuons notre enquête, certaines travailleuses de sexe(TS) se sont confiées à nous. C’est le cas de Marie-Jeanne, qui se fait généralement appelée « la maitresse ». Cette TS  la trentaine révolue, a trois enfants et une grande famille à sa charge, connait en ce moment une période sombre dans son activité. Habituée à percevoir des bonnes sommes d’argent par jour, « la maitresse » se contente de 2000francs CFA de bénéfice depuis la crise sanitaire. Marie-Jeanne dit que la majorité des clients du couloir se font rares. Le plus difficile pour elle à cette période, est d’avoir au moins l’argent de taxi et de nutrition pour sa famille. « Les cotisations sont arrêtées. C’est dur ! Les clients fidèles viennent me demander des services gratuits. Certains me disent que le dehors est dure et me disent qu’on les a chassé du travail et me supplient de ne pas les laisser comme ça. Je refuse des services gratuits parce que je vis aussi de ça. Mon bailleur m’attend avec l’argent du loyer, les enfants m’attendent avec leur petit-déjeuner. » Danielle, mère d’un enfant, travailleuse de sexe qui habite le quartier Mimboman et officie à mini-ferme dit que leur auberge a été fermée mais ses collègues et elles fonctionnent dans une maison de passe. « Nous avons une maison de passe où nous payons par fille 1500francs CFA. Certaines d’entre nous, les anciennes dorment là-bas car nous avons des heures de travail différentes. Je débute parfois entre 5heures et 6 heures. Et comme c’est une période morte, nous avons des registres où nous avons noté des numéros des clients fidèles. On appelle tout simplement. Tu appelles même tes dix clients fidèles et tu as un bon retour parfois. J’appelle… Bonjour, c’est comment ? Tu m’as oublié ? Et certains me répondent ; Non, je suis là, juste le foirage et le coronavirus. Je les incite à venir et on négocie le prix. A travers les appels, tu peux avoir trois clients qui viendront. L’avantage est qu’en journée je fais parfois dans l’hôtellerie et la restauration sinon ce n’est pas facile.» Ayant aussi officié dans des villes comme Kye-ossi dans la région du Sud, Danielle trouve la situation actuelle très difficile au vu des entrées financières qu’elle a pour habitude de faire par jour. « Il y’a des jours qui te sourient. Avant la maladie, tu pouvais avoir 10.000 à 15.000 Francs CFA. Actuellement c’est très difficile pour nous.» dit-elle.   Gestes barrières Avec cette crise sanitaire, plusieurs travailleuses de sexe qui exercent en ce moment à l’instar de « la maitresse » disent avoir mis en place des mesures barrières pour éviter d’être contaminée par un client. « Je quitte désormais de chez moi à 16heures pour venir travailler mais quand on nous chasse en bordure de route, je retourne dans mon couloir. Chaque client vient avec son masque et son désinfectant. Et, à l’entrée de mon auberge il y’a un seau d’eau avec du savon. Chaque client est obligé de laver ses mains avant qu’on entre dans la chambre.» explique  « la maitresse ». Pour Danielle, qui a une expérience dans ce domaine depuis 2015, le coronavirus est juste venu renforcer les méthodes de prévention de lutte contre les maladies. Danielle nous confie : « Avant le coronavirus, j’employais déjà des méthodes d’hygiène. Je mets de l’eau de javel dans un grand seau d’eau et j’utilise un autre petit seau pour que mes clients se désinfectent les mains. Moi, également puisque je fume je me désinfecte dans mes toilettes où les clients n’ont pas accès. Pendant l’acte sexuel, on évite de se toucher les corps et ils portent leurs masques. Ceux qui les enlèvent durant l’acte doivent me payer un montant de plus. Et après passage d’un client, il faut nettoyer la chambre.»   Contribution des OBC Certaines organisations à base communautaires, ayant pour cibles consacrées les travailleuses de sexe (TS) et leurs clients ont mis sur pied une batterie de mesures afin de combattre la propagation de cette épidémie au Cameroun. C’est le cas de l’ONG Horizons Femmes, qui malgré la Covid-19, à travers le projet CHAMP (Continuum of Prevention, Care and Treatment for Most at Risk Population in Cameroon), poursuit depuis 2014, la réduction des infections à VIH/IST, la morbidité et mortalité entre autres. Selon Rosalie Pasma Ngoumjouen, Drop-in-center Manager à l’ONG Horizons Femmes, les activités de masse en communauté ont été suspendues pour faire place à plus de counseling à l’endroit des bénéficiaires par petits groupes ou par appels téléphoniques. « Nous avons orienté les activités de counseling des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en direction du Covid-19. Il y’a eu récemment des groupes d’echanges avec pour thématique : COVID-19 : AIDER LES PVVVIH A NE PAS SE VERSER DANS LA PANIQUE PENDANT CE MOMENT DE CRISE SANITAIRE. Les participants ont marqué un intérêt particulier sur les questions autour de cette maladie durant la rencontre. La responsable du Drop-in-Center  souligne le fait que tous les acteurs impliqués dans la chaine du projet contactent les bénéficiaires par appel. Il y’a plus un travail virtuel qui est fait au sein de leur organisation. « Nous suivons par téléphone nos bénéficiaires en ce qui concerne le suivi communautaire. On se rassure que les (PVVIH) font leurs charges virales. Nous motivons certains bénéficiaires à venir faire leur dépistage et suivi dans nos laboratoires en les offrant gratuitement des masques. »

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 Covid-19, Le Cameroun Décrispe son Confinement Partiel

Covid-19, Le Cameroun Décrispe son Confinement Partiel

Le 30 avril 2020, le Président de la République du Cameroun, a décidé d’assouplir certaines mesures prisent dans le cadre de la riposte contre la pandémie du coronavirus et rendu public des mesures d’accompagnement.   La mesure qui fait des émules est celle qui annonce « l’ouverture au-delà de 18 heures des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale ». Cette première mesure d’assouplissement anime le corps social camerounais. Les habitués des débits de boisson par exemple n’hésitent pas à dire leur joie de renouer avec la consommation d’alcool. Jean Pierre rencontré au quartier Essos à Yaoundé déclare que : « il était temps de retrouver nos veilles habitudes ». Mais derrière cette joie, c’est la reprise des activités nocturnes qui se présente comme la véritable bonne nouvelle pour les entrepreneurs de cette tranche horaire de la journée. Dans le secteur des transports le Président Paul Biya instruit « la levée de la mesure réduisant le nombre réglementaire de passagers dans tous les transports en commun par bus et par taxis. Le port du masque restant obligatoire et la surcharge interdite.» Pour couronner le tout, les transporteurs se voient exonérer de l’impôt libératoire et de la taxe de stationnement pour les taxis et la taxe à l’essieu au titre du deuxième trimestre. Une mesure qui pourrait être étendue au reste de l’année 2020 précises le Chef de l’état à travers le Premier Ministre, chef du Gouvernement qui a rendu public les décisions présidentielles. L’objectif de ces mesures est de « soulager les secteurs durement impactés par cette crise sanitaire ». D’autres volets comme ceux des allocations familiales qui sont augmentées de 2800 Francs CFA à 4500 Francs CFA, du paiement des cotisations sociales, de l’augmentation de 20% du niveau des anciennes pensions n’ayant pas bénéficié de la revalorisation automatique survenue du fait de la réforme de 2016. Les revendeurs de vivre ne sont pas en reste, ils bénéficient « d’une exonération de l’impôt libératoire et des taxes communales (droits de marchés, etc.) » au titre du 2eme trimestre. Le paiement de la taxe foncière est reporté au 30 septembre 2020 pour l’exercice de l’année en cours. Par ailleurs, les entreprises profitent « d’une allocation d’une enveloppe spéciale de 25 milliards de Francs CFA pour l’apurement des stocks de crédits de TVA en attente de remboursement ». A cela se greffent d’autres mesures d’assouplissement qui viennent faire respirer, un bol d’air frais, aux entreprises qui suffoquaient littéralement depuis le début de la crise au coronavirus.       Par Jean Patient Tsala

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 COVID-19 : Social Affairs’ Minister Strives for Massive Relocation of Street Children in Cameroon

COVID-19 : Social Affairs’ Minister Strives for Massive Relocation of Street Children in Cameroon

The Ministry of social affairs has withdrawn about 82 children from the streets of the Cameroonian capital, Yaounde.   The move is part of a pilot operation launched on April 1, 2020 and aimed at relocating the children to the Listening and Transit Center of Yaounde, where they would enjoy a minimum daily care and support package. In the course of this voluntary withdrawal, the children are being screened on the spot before been transported. On the various relocation sites, medical care are offered by teams mobilized by the ministry of public health. During her tour of the transit centers in Yaounde, Social affairs’ Minister, Pauline Irène Nguene took time to interact with the children that have been relocated to the facilities this morning. She came in as a mother to grant them more advice, support and show them the good sides of their resettlement in a more conducive and appropriate site. For a track record and smooth run of this operation, Minister Pauline Irène Nguene, equally paid a working visit to the video surveillance unit of the police in Yaounde. According to information gotten from the ministry of social affairs, these children will be inserted in many social and recreational programmes. They will have to take active part in educational talks, individual or group interviews. They will be able to eat, refresh themselves, and receive care and moreover there will be follow-ups with regards to their detoxification as most are drugs addicts. Planned for a 3 month period in the various centers of Yaounde I, II, IV and V, these activities will unfold gradually and according to the evolution of children’s behaviour. The children will be taken off the streets and will be re-socialized through four possibilities being: a return to the family, placement in a workshop initiation to trade, educational placement for those who meet the conditions and placement in a rehabilitation center for minors. This activity will initially be extended to the cities of Douala and Bafoussam in the days ahead. In view of the complex and transversal nature of the fight against the phenomenon of street children, the operation benefits from the support of institutional partners such as the ministry of public health, national employment fund, local councils and most especially the Delegation for national surety. Bracing up the challenges at this moment of COVID-19 is one of the major preoccupations of the ministry of social affairs who intends to pursue government’s fight against this pandemic disease in its own way.       Elise Kenimbeni  

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 COVID-19 : Mako Industries brings its support to Cameroon’s Government

COVID-19 : Mako Industries brings its support to Cameroon’s Government

During an audience granted to the Executive staff of Mako industries, it has been disclosed that some local products will be made available to fight against coronavirus (COVID-19). The audience held on March 30,2020 at the ministry of youth affairs and civic education in Yaounde, gave root to new venues that will help boost the ongoing civic education campaign launched to fight against the pandemic disease. Minister Mounouna Foutsou praised the initiative of this young enterprise. He said the move of Mako industries should be inciteful as government needs more actions from the civil society organizations inabid to positively fight back COVID-19. Dr Kouatchou, Executive manager of Mako industries said his 6 years-old company is ready to support the government in the current battle. The company is expected to provide amongst others ; masks, toilet tissue, handkerchiefs, biodegradable plastic bags etc. Dr Vandi, Director of the pharmacy in the ministry of public health said the aid comes at a moment the government is faced with the problem of local production of such products. He said the initiative of Mako industries is laudable. Yet, the ministry of public health will undertake some inspections on the field in order to measure the standards and quality of  these products. Taking part at the audience, the High council of Cameroonians living abroad through its President, Dr Dongmo Samuel has announced  a contribution worth 100 million FCFA from the diaspora in the upcoming days. As one of the missions inscribed in its roadmap, the ministry of youth affairs and civic education  is always greatly encouraging youth entrepreneurship as a means to curb unemployment and create income generating activities.     Elise Kenimbeni

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 Cameroon : Youth Affairs’ Minister Ushers Campaign Teams In COVID-19 Field Sensitization

Cameroon : Youth Affairs’ Minister Ushers Campaign Teams In COVID-19 Field Sensitization

Preaching by the good example as Head of the ministry of youth affairs and civic education, Mounouna Foutsou, laid grounds for the nationwide civic education campaign against the pandemic Coronavirus (COVID-19). The field sensitization launched officially on March 25, 2020 by Minister Mounouna Foutsou took place in three phases. The first phase and stop-over was at the simbock chieftaincy and Mendong  Market in the Yaounde VI subdivision. The second phase took place at the Tsinga market in the Yaounde II subdivision and the third and last lap was at the Etoudi market in Yaounde I. At the start of his field trip, the Minister in a simple note advised people to strictly follow the 13 measures of government to fight against the COVID-19. He said : « I’m here  to let you know that Coronavirus is a reality. The Head of state, H.E Paul Biya is asking you  to respect the measures edicted by the government. Only civic respect can help us move out of this pandemic situation. Do it for you, for your relatives and for Cameroon ». Alongside youth affairs’ and civic education minister, some heads of health districts were associated to the move. For instance, Dr Lucien Mama, head of the Cité verte health district, on his part exchanged with the mob. He called on the population to respect basic hygiene rules, saying failure to do so, is an open way to the virus. The same messages were transmitted to people encountered in the different laps of this civic education campaign. Mounouna Foutsou said : « If we don’t do anything to fight back this virus, we shall all disappear and no one wishes it.». In a sad note, he outlined the fact that Cameroon is today mourning one of its outstanding son and artist  musician, Manu Dibango due to COVID-19. He said everybody is deeply touched by this lost. « Dear brothers and sisters, you are not used to see me here at the Etoudi market. If I’m here, it’s simply to tell you that this pandemic is a reality. No more jokes ! » He added. Urban and rural mobile mass animation teams (EMAPUR) and community mediators who are at the heart of this campaign, have been instructed by Mounouna Foutsou to inform the population about the 13 measures laid down by the government. They have to show them the various hygiene methods to scrupulously follow to kick-out coronavirus. The Minister granted to each group of EMAPUR and community mediators a set of kits composed of hydro-alcoholic solutions for disinfection, loudspeakers to address the public and a circular that contains the 13 edicted measures of government. To ease communication with people in the ongoing sensitization campaign against COVID-19, humorist, known as Kegue Kegue International was engaged in the course.       Elise Kenimbeni

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