Normes et Valeurs : Staff et Volontaires de la Camnafaw s’approprient des Politiques de l’IPPF

Normes et Valeurs : Staff et Volontaires de la Camnafaw s’approprient des Politiques de l’IPPF

Réunis à Kribi, région du Sud durant trois jours, les volontaires, prestataires et le personnel de la Camnafaw ont été capacités sur la clarification des valeurs et la transformation des attitudes et les politiques de l’IPPF.     Au moment où la Cameroon national association for family welfare (Camnafaw) amorce une nouvelle année pleine de défis et de challenges avec un nouvel exécutif, de nouveaux volontaires et de nouvelles recrues, l’administration a pensé qu’il était de bon ton de renforcer les capacités de son staff et de ses volontaires. Pour ce, la Camnafaw a organisé du 10 au 12 mars 2021, dans la ville balnéaire de Kribi, département de l’Océan région du Sud, un atelier sur la clarification des valeurs et la transformation des attitudes. Dans les échanges conduits par le Dr Bayi Franklin, Coordonnateur du projet WISH à la Camnafaw, de nombreuses thématiques ont été abordées. La présentation de la Camnafaw, le projet WISH qui a initié cet atelier, les accords internationaux et la législation camerounaise sur l’avortement, les grossesses non désirées, les méthodes contraceptives, la clarification des valeurs et la transformation des attitudes, le code de conduite de la Camnafaw, le respect au travail,  la protection des enfants et adultes vulnérables, le signalement des problèmes, la confidentialité et le partage de l’information et les principes de l’emploi entre autres étaient les présentations qui ont meublé ces trois jours d’atelier. Cet atelier qui se décrit comme un socle afin de favoriser davantage un environnement serein et un cadre de travail propice au sein de la Camnafaw, a permis aux différents participants de s’exprimer sur des situations auxquelles ils font face au quotidien. C’était l’occasion choisie pour souligner quelques difficultés sur le terrain et de relever quelques manquements au niveau des soins de santé. Il en découle que la Camnafaw, ONG spécialisée en santé de reproduction au Cameroun se positionne davantage dans la qualité de ses services afin d’accompagner le gouvernement dans sa politique sanitaire. Selon le Dr Bayi Franklin, cet atelier a permis d’outiller de la plus belle des manières, les volontaires et le staff de la Camnafaw. Il dit : « Après cette session de trois jours que l’esprit des différents participants surtout les prestataires de santé ainsi que les membres des différents bureaux exécutifs régionaux est désormais un plus ouvert sur les questions portant sur la contraception et celles portant sur la sauvegarde. Ce qui était encore des notions bien abstraites notamment la sauvegarde. La Camnafaw tout comme sa fédération mère, l’IPPF a, à cœur d’implémenter des politiques qui permettent une responsabilité individuelle de chacun des staffs tout comme chacun de ses volontaires afin que désormais rayonne encore plus haut au firmament et de la plus belle des façons l’image la Camnafaw, arrimée aux standards internationaux. » Les participants venus des différentes régions notamment les exécutifs de la Camnafaw qui ont pris part à ces travaux, ont par leur présence enrichie les échanges. Ils ont chacun souligné des cas pratiques et les réalités de leur environnement. La présidente du bureau exécutif régional du Nord a apprécié la qualité des échanges. Madame Haoua a indiqué le cœur de cible de la Camnafaw qui doit être toujours mis en avant dans toute politique de santé en interne.  «Vous savez les personnes vulnérables sont au centre de notre préoccupation notamment les femmes et enfants pour qui nous mettons un accent sans toutefois oublier les hommes qui sont inclus dans nos programmes de santé. Il est important de donner aux personnes vulnérables des soins de santé de qualité, nous sommes là pour les défendre au niveau de leurs droits et leur permettre de faire des choix libre sur leur planification familiale. » Dit-elle. Quant au Professeur Mpoche Kizitus, président du bureau exécutif régional dans le littoral, le fait d’avoir évoqué ouvertement avec les prestataires de santé, des sujets sensibles dont la Camnafaw traite sont à saluer. Il  souligne : « Beaucoup de choses m’ont marqué durant cet atelier. L’une de ces choses c’est le principe de la confidentialité dans le cadre du travail des prestataires de la Camnafaw. Vous voyez, nous avons de plus en plus beaucoup de personnes qui s’intéressent à nos cliniques qui sont d’ailleurs basées dans des quartiers des personnes vulnérables. Et ces personnes qui viennent pour des services ont très souvent plusieurs maladies. Et vous savez qu’un malade parfois préfère mourir à la maison que d’aller s’exposer et faire savoir qu’il souffre d’une quelconque maladie parce qu’il y’a la stigmatisation. Donc ce point de confidentialité qui est très sensible doit être mis en exergue tout comme celui sur les cas de soins après avortement qui sont souvent mal perçus par la population. Et en tant qu’exécutif, dès notre retour dans la région du littoral, nous allons disséminer ces informations et notions acquises pendant nos réunions statutaires et ensuite faire remonter ces éléments à l’exécutif national qui est présidé par l’Honorable Gaston Komba. » Cependant le plaidoyer de plusieurs volontaires reste au niveau de l’extension des services de la Camnafaw.  « Je pense que beaucoup de choses ont été dites durant les échanges mais notre plaidoyer au niveau du Nord reste encore que nous ayons une clinique Camnafaw. Nous avons fait beaucoup de recrutements de qualité. Nous avons des délégués de santé retraités, nous avons des médecins généralistes, gynécologues et sages-femmes prêts à offrir leurs services aux populations. La mise en place d’une clinique Camnafaw dans la région du Nord et particulièrement à Garoua est une préoccupation majeure. Surtout que l’antenne du Nord couvre les régions de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord. Vous voyez un peu combien est large notre champs d’action et combien il est donc nécessaire de donner des soins de qualité à ces personnes vulnérables. »Dixit Madame Haoua, présidente du bureau Nord. La voix du Sud a été portée par Nadine Carole Manga, trésorière régionale. Cette dernière dans une interview nous a accordé que si l’on se dit volontaire, personnel rémunéré ou partenaire de la Camnafaw,  l’on est appelé à adhérer à ses politiques et à sa vision. Elle dit : « Garantir la non-discrimination, la

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 IPPF Calls for The Protection of Children’s Rights in Africa

IPPF Calls for The Protection of Children’s Rights in Africa

In a press release signed on June 16, 2020, the International Planned Parenthood Federation (IPPF) Africa region has seized the occasion of the Day of the African Child (DAC) to reiterate its numerous advocacy initiatives for the development and protection of children’s Rights. The leading sexual and reproductive health service delivery organization based in Nairobi, Kenya underscores the need to invest on children as they are among the most vulnerable populations prone to the ongoing COVID-19 crisis. IPPF Africa region through its various member associations keeps championing the Comprehensive Sexuality Education (CSE) programme. As stated in the release, children and other authorities continue to be made aware of their rights and respective legal provisions. The rights-based information given to children is done so in a manner relevant with their age and maturity, and in a language that is gender and culturally sensitive. From information, member associations of IPPF Africa region have an active role to play in the implementation of many policies. “Member Associations continue to play a significant role at national levels with regard to the development of policies and legislations that call for the safeguarding of children’s rights. We continue to partner with local leaders and champions to ensure that children get justice. Similarly, IPPFAR continues to give its invaluable input at the regional and global levels through various advocacy engagements.” Read the entire press release below: IPPFAR PRESS RELEASE_DAY OF THE AFRICAN CHILD_ENGLISH  

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 Joyce Ayong : Volontaire CAMNAFAW Désormais Membre au Conseil d’Administration d’IPPF

Joyce Ayong : Volontaire CAMNAFAW Désormais Membre au Conseil d’Administration d’IPPF

  La jeune volontaire du Mouvement Action Jeunes(MAJ) de la CAMNAFAW a été officiellement recrutée le 15 mai 2020 au sein du conseil d’administration de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF). Jeune volontaire depuis 2013 au sein de la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW), Joyce Ayong Tchonang est la représentante du MAJ et conseillère au sein du Bureau exécutif national. L’entrée de cette jeune volontaire de 21 ans au sein du conseil d’administration d’IPPF est une grande première et une victoire qui s’inscrit dans les annales de l’histoire de l’association membre-CAMNAFAW. Faisant partie désormais des 15 membres que compte le conseil d’administration d’IPPF, Joyce Ayong est satisfaite de ce coup de pouce dans son parcours professionnel, surtout après avoir goutté aux premiers travaux en équipes qui se sont tenus le 17 mai dernier par visioconférence. Une percée qui lui rappelle sa détermination à être volontaire à tout prix. Elle dit : « En 2013 lorsque je découvre CAMNAFAW par le biais d’une amie d’enfance, je venais de composer mon examen-BEPC. Je n’ai pas pu être très active car mes études étaient une énorme priorité pour moi cependant, en 2016 après l’obtention de mon Baccalauréat, j’ai décidé d’être plus présente dans les activités du volontariat à la CAMNAFAW. Ce qui m’a conduit en 2018 à me présenter aux élections régionales du MAJ en tant que délégué régionale du MAJ Centre donc automatiquement conseillère, représentante du MAJ. J’ai accepté de devenir volontaire à la CAMNAFAW car, j’ai été très séduite par le dynamisme des jeunes du MAJ en particulier et en général par le fait qu’à la CAMNAFAW, parler de sexualité n’est pas un sujet tabou. Je suis motivée davantage à m’investir dans la santé de reproduction quand je vois le degré de connaissances que j’ai pu acquérir en si peu de temps. Et, j’ai choisi la santé de reproduction et pas autre chose car je suis une jeune fille et par conséquent vulnérable, donc poussée par le désir de connaitre tout ce qui concerne ma santé sexuelle afin de sauver ma vie et celle de ceux qui m’entourent. » En tant qu’Administrateur au conseil d’administration de l’IPPF, Joyce Ayong Tchonang se dit prête à relever de nombreux défis. Elle compte prioritairement ; œuvrer pour que les jeunes aient davantage une place de choix dans leurs communautés ; œuvrer pour que l’IPPF implique les jeunes dans tous les projets qu’ils mettront sur pieds et œuvrer pour que l’IPPF soutienne au maximum leurs associations membres. En rappel, le nouveau cadre stratégique de l’IPPF (2016-2022) démontre comment la Fédération inclut les jeunes en tant que partenaires et évolue vers une approche plus centrée sur les jeunes. Ceci en renforçant son engagement à prêter une attention particulière aux jeunes et en s’adaptant à veiller à ce que ces jeunes soit véritablement au centre de toutes leurs actions. L’IPPF continue à montrer l’exemple d’une organisation qui s’implique de manière concrète au service des jeunes.       Elise Kenimbeni

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 Droits des Femmes et Filles, Cheval de Bataille de l’IPPF Région  Afrique en plein Covid-19 !

Droits des Femmes et Filles, Cheval de Bataille de l’IPPF Région Afrique en plein Covid-19 !

La Directrice Régionale de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale bureau Afrique (IPPF-RA), s’est exprimée sur le sujet après la publication le 7 mai 2020, du guide destiné aux États africains pour la protection des Droits des femmes et filles pendant la pandémie du COVID-19.   Marie-Evelyne Petrus Barry, la Directrice Régionale de l’IPPF Bureau Afrique dans une publication éditoriale, a souligné les nombreux défis à relever en matière de Droits des  femmes et la fille en cette période de pandémie du Covid-19. Cette férue des questions de santé sexuelle et reproductive et militante engagée des Droits de l’Homme qui est depuis décembre 2019 à la tête de cette prestigieuse organisation internationale œuvrant dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive et droits y afférents, à joint sa voix aux multiples appels de la société civile afin de mettre en exergue la cause des couches les plus vulnérables. Elle indique que les femmes sont dans une large mesure, plus durement touchées que les hommes par la crise du Covid19  en raison des normes patriarcales existantes et profondément ancrées dans la culture qui attribuent des rôles traditionnels basés sur le genre et qui perpétuent ainsi les inégalités et les  discriminations dans la société « Ce sont les femmes qui portent le plus lourd fardeau de l’épidémie, car dans leurs rôles traditionnels de femmes au foyer, de mères et d’épouses, elles sont responsables de veiller à ce que la vie continue même si tout ce qui les entoure s’effondre. Dans leurs rôles de soutien et de dispensatrices de soins, les femmes doivent prendre soin des membres de la famille touchés par la maladie. Elles représentent également  la majorité des agents de santé dans les hôpitaux et sont exposées de manière disproportionnée à ce virus dévastateur. » Dit-elle. Un des faits majeurs observé et souligné également par la Directrice Régionale de l’IPPF-RA est les insuffisances dans la qualité du plateau technique destiné à offrir une gamme complète de services de santé sexuelle et reproductive de qualité. Cette situation inquiétante qui se vit à travers plusieurs pays africains a des répercussions chez la femme et la fille comme l’indique Marie-Evelyne Petrus Barry.  « Lorsque toutes les ressources humaines et médicales disponibles, y compris les sages-femmes, sont déployées pour lutter contre l’épidémie du coronavirus, les femmes rencontrent d’énormes difficulté à accéder aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de santé maternelle essentiels à leur survie, ce qui les expose à un risque accru de grossesses non désirées. Le manque d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive accroit le risque d’infection au VIH et autres maladies sexuellement transmissibles, les avortements à risque et les décès lors de l’accouchement.  Les violences domestiques et basées sur le genre sont en forte augmentation et les recours, déjà difficiles en situation habituelle deviennent quasiment impossibles en période de pandémie, ce qui laisse présager un recul des grandes avancées qui avaient été faites dans ce domaine.» Selon Madame Petrus Barry, la pandémie qui ne cesse de menacer plusieurs ménages a un véritable impact économique sur les femmes.  Elle souligne que  le fait qu’en Afrique plus de 75% des femmes vivent et survivent grâce à l’économie informelle –  soit comme vendeuses de rue, commerçantes du marché ou autres travaux précaires de subsistance – la survenue de cette pandémie a pour conséquence majeure qu’elles sont désormais incapables de subvenir correctement aux besoins de leur famille, car leurs petites entreprises ont été affectées par les mesures de restriction associées à la  prévention du Covid-19,  telles que les quarantaines, les confinements, la limitation des voyages et l’impératif de distanciation sociale. Cette prise de position de la Directrice Régionale de IPPF-AR est un plaidoyer à l’endroit des leaders africains. Un plaidoyer qui tire sa source du guide destiné aux États africains pour la protection des Droits des femmes et filles pendant la pandémie du Covid-19. Ce guide destiné aux États africains a été publié le 07 mai 2020 dernier, et est le fruit d’un engagement conjoint de trois ONG internationales à savoir ; le Bureau régional pour l’Afrique de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale(IPPFRA), Amnesty International et Women’s Link Worldwide. Ces trois organismes internationaux ont élaboré des directives pour aider les autorités et agences gouvernementales nationales et locales, ainsi que les organisations sous régionales et régionales, à mieux comprendre leurs obligations et à adopter des mesures adéquates en matière de droits des femmes et des filles pendant la pandémie du Covid-19. Ledit guide qui contient cinq piliers clés est une feuille de route avec des lignes directrices énumérées à l’intention des États africains, Il souligne entre autres : l’obligation des États à garantir le droit de vivre à l’abri de la violence ou toute autre forme de discrimination ; l’accès aux services, produits et informations de santé sexuelle et reproductive, l’accès à la justice y compris pour les femmes et filles se trouvant dans un contexte de migration et de mobilité humaine. Tel que  mis en exergue dans le  guide, il est important de donner un  large écho, à la nécessité des interventions d’urgence qui doivent garantir la protection des femmes et filles ainsi, que celle des personnes  réfugiées, migrantes ou déplacées à l’intérieur de leurs pays. Les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive, tout comme les services de soutien psychosocial et de protection contre les violences sexuelles et sexistes y sont  donc perçus comme prioritaires.         Elise Kenimbeni

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