PTS-Jeunes : Mounouna Foutsou Offre une Fleur aux Juniors Entrepreneurs

PTS-Jeunes : Mounouna Foutsou Offre une Fleur aux Juniors Entrepreneurs

Le lancement officiel de la plateforme du REAMORCE en ligne couplée a la remise des kits d’installation aux juniors-entrepreneurs consultants et aux jeunes installés dans les clusters innovants de l’économie numérique et des énergies renouvelables s’est tenu ce 14 janvier 2020 à Nkol-Anga, région du Centre.     C’est le campus de l’Institut Africain d’Informatique(IAI) situé à Nkol-Anga, dans la région du Centre Cameroun qui a abrité la cérémonie de lancement officiel  de la plateforme du REAMORCE en ligne couplée à la remise des kits d’installation aux juniors-entrepreneurs consultants et aux jeunes installés dans les clusters innovants de l’économie numérique et des énergies renouvelables. Une cérémonie présidée par le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou et qui s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan Triennal Spécial (Pts) Jeunes. Une seconde entrée en matière pour le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique (Minjec) qui après les cérémonies très courues de remises de kits Pts Jeunes dans les dix régions du pays passe au réarmement moral, civique et entrepreneurial (REAMORCE) des jeunes susceptibles de bénéficier du Pts-Jeunes. Selon les experts du Minjec, le REAMORCE a pour objectif, d’assainir et de restaurer la morale, le comportement incivique du citoyen camerounais et du jeune en particulier, en lui insufflant une dose de motivation nécessaire pour assumer de manière efficace et efficiente ses futures missions de manager et d’entrepreneur. A travers cette phase du REAMORCE, il est question de booster les valeurs morales, civiques et entrepreneuriales des jeunes de manière à leur permettre de tendre vers un modèle de jeune qui, par ses manières de faire, de penser et d’agir, contribue activement et positivement au développement politique, social, économique et culturel de sa localité, de sa région et du Cameroun. La cérémonie qui s’est tenue en deux phases a débuté en salle avec la présentation de la plateforme du REAMORCE en ligne. Et cette présentation a été conduite par Hamidou Sadjo, Chef de département de la mobilisation, de l’orientation et de la formation à l’agence du service civique national et de participation pour le développement. Le volet technique dudit programme a été présenté par Thierry Vaho. L’on retient de la prise de parole de l’expert Thierry Vaho qu’il s’agit d’une interface interactive de e-learning qui présente des courtes vidéos permettant d’évaluer ses connaissances en ligne sur les valeurs civiques et morales. Cette plateforme est bilingue et les cours sont en ce moment accessibles partout pour une durée de quatre semaines et appuyées par une évaluation en ligne et des versions gratuites de l’application sont en cours de réalisation a-t-il souligné. Après les exposés en salle, place a été donnée à la remise des kits d’installation aux juniors entrepreneurs consultants et aux jeunes installés dans les clusters innovants de l’économie numérique et des énergies renouvelables. Ouvrant le bal des discours, l’élu de la municipalité de NkolAfamba, Jean François Ondigui Owona a exprimé son satisfecit et s’est dit ému de recevoir autant de personnalités dans sa commune d’où dépend le campus de l’IAI. Jean François Ondigui Owona s’est également réjouis que les pouvoirs publics puissent continuer à fournir des efforts en vue du développement local notamment dans sa localité. A son tour, Madame Bikoue Eone, Sous-directeur de la Promotion de l’Entrepreneuriat au Minjec a présenté le projet. Pour ce qui est des Clusters «Cabinets Conseils» ; « Energies Renouvelables» et «Maintenance informatique», elle a précisé le fait que ce sont des modèles d’installation des jeunes retenus au sein des projets filières d’insertion des jeunes du programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U) et financés dans le cadre du Pts Jeunes. L’on retient en général que dans un premier temps, le cluster « Cabinets Conseils », issus du Projet de Promotion des Juniors Entreprises Post-Formation, est une société de coopérative d’activité et d’emploi (SCAE) qui regroupe en son sein huit jeunes diplômés, Juniors Entrepreneurs Consultants, installés dans les métiers du Conseil Juridique, du Conseil fiscal, du Conseil en Entrepreneuriat et Management, du Conseil en Communication et Marketing, du Conseil Agropastoral, de la  Psychologie de l’Entreprise et de la Santé, de l’Ingénierie Conseil, et enfin de l’Ingénierie de Procédé.  Ceux-ci sont localisés dans les 58 départements du pays à raison de huit jeunes par département, pour un total de 464 Jeunes diplômés Juniors Entrepreneurs Consultants, puis installés en Sociétés Coopératives d’Activités et d’Emplois (SCAE), au sein des Pépinières d’Entreprises des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes du Programme « CMPJ Incubator » ; ils constituent ainsi un maillon important du dispositif d’accompagnement des jeunes bénéficiaires du plan Triennal Spécial Jeunes.  En somme, ce modèle d’installation donnera ainsi la possibilité aux jeunes diplômés d’expérimenter leurs connaissances académiques et professionnelles, et de mettre en branle leur inventivité pour devenir leur propre employeur au sein d’un groupe mutuel des ressources de production. Quant au cluster « Energies renouvelables », issus du Projet d’installation des jeunes dans les métiers des Energies Renouvelables, concerne l’installation des jeunes ayant une formation dans les métiers des énergies renouvelables, à raison d’un jeune par département, soit au total 58 jeunes. A la suite de Madame Bikoue Eone, le représentant résident de l’IAI au Cameroun a pris la parole. Armand Claude Abanda a salué les nombreux efforts entrepris par le Ministre Mounouna Foutsou dans le but d’autonomiser les jeunes. Il a saisi la perche tendue afin d’exhorter les jeunes étudiants de l’IAI-Cameroun à être optimiste et à profiter des opportunités offertes par le Minjec. Dans son propos liminaire, le Ministre Mounouna Foutsou a invité les jeunes au respect des valeurs civiques et morales raison pour laquelle le programme REAMORCE trouve toute sa source. Il dit : « En effet, dans le mécanisme d’insertion du PTS-Jeunes, après l’inscription à l’Observatoire National de la Jeunesse, le jeune est obligatoirement soumis à des séances de Réarmement Moral, Civique et Entrepreneurial. L’objectif est non seulement de le mettre en confiance, mais surtout de lui inculquer des valeurs civiques, citoyennes et patriotiques, afin de le préparer à une conduite efficiente de son entreprise envisagée, ainsi qu’au respect

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 Plan Triennal Jeunes : Buea au Cœur de la Concrétisation

Plan Triennal Jeunes : Buea au Cœur de la Concrétisation

La capitale régionale du Sud-Ouest a abrité le 31 octobre 2020, la cérémonie de remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du PTS-Jeunes.     Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a franchi à Buea samedi 31 octobre 2020, la deuxième étape de son périple qui consiste à la remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires, dans le cadre du programme Plan triennal spécial Jeunes (PTS-Jeunes). Cette journée a permis au ministre et sa suite de rendre un vibrant hommage aux enfants tués à Kumba dans la région du Sud-Ouest au moment où le pays tout entier observait la journée nationale de deuil décrétée par le Chef de l’État, Paul Biya. L’événement qui s’est tenu à l’hôtel de ville de Buea a permis à différents interlocuteurs clés de s’exprimer tour à tour. Le président du conseil national de la jeunesse pour le Sud-Ouest a saisi cette pour témoigner ses hommages aux familles éprouvées. Il a dans son discours condamné cet acte et invité les jeunes à plus de patriotisme. Une minute de silence a été observée par l’assistance. Et suivi du propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou. Comme durant la cérémonie de Douala, le Ministre a rappelé aux jeunes la nécessité de faire bonne usage de ces kits offerts dans le cadre du plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes). Cette cérémonie  toute comme les autres qui vont s’ensuivre, s’inscrivent dans la logique de l’accélération et de la concrétisation de la promesse du Chef de l’État à la jeunesse camerounaise tel que l’a indiqué le ministre Mounouna Foutsou. Il a confié aux médias une fois de plus que le PTS-Jeunes est à sa phase d’exécution à travers le territoire national. « Cette promesse du Chef de l’État est de plus en plus concrète. Les jeunes sont déjà installés. Des milliers reçoivent des financements à commencer par ces cérémonies. Ce que je leur demande c’est de mettre en exergue ce qu’on leur a enseigné pendant leurs formations sur le réarmement moral, civique et entrepreneurial, à savoir d’être des patriotes, d’être engagés dans leurs projets. Et pour ceux qui attendent, de rester optimiste et avoir confiance aux actions du gouvernement. » Dixit le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique. Depuis son lancement en janvier 2017, et à l’issue de plusieurs rencontres stratégiques, des milliers de projets de jeunes regroupés en trois cuvées dans les quatre domaines prioritaires dudit plan que sont : l’agriculture, l’industrie/l’artisanat, l’économie numérique et l’innovation, ont été maturés et validés par le comité mis en place pour l’exécution dudit plan. Selon le Ministre, plusieurs jeunes ont déjà bénéficié de l’accompagnement nécessaire pour la mise en œuvre de leurs projets sur l’ensemble du territoire national et sont aujourd’hui de plus en plus autonomes financièrement, pour ne pas dire qu’ils emploient d’autres jeunes Camerounais. Le PTS-Jeunes annoncé en Février 2016 émane de la volonté du Chef de l’Etat à créer des emplois en milieu jeunes.   Rédaction TimesNews2  

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 Afrikpay : Plateforme de Référence de l’Inclusion Financière au Cameroun

Afrikpay : Plateforme de Référence de l’Inclusion Financière au Cameroun

Afrikpay est la plateforme numérique qui accompagne le projet « Digital Youth Service Center » lancé officiellement au Cameroun le 03 juillet 2020 par le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique.   C’est une entreprise 100% camerounaise, dont le fondateur et tous les employés sont des produits des universités camerounaises. Afrikpay a pour spécificité d’être la plateforme de référence de l’inclusion financière au Cameroun et en Afrique. Elle a été présentée au grand public le 03 juillet 2020 au cours de la cérémonie marquant officiellement le lancement de la phase pilote du projet « Digital youth service center (Dysc) ». Selon les explications techniques d’Alain Blaise Njomo, Président Directeur Général de Afrikpay SAS, l’entreprise qui porte la plateforme Afrikpay, ce projet est le visage de l’économie numérique pour la jeunesse et par la jeunesse. Dans sa présentation, il met l’accent sur le fait que  « l’économie numérique est mangée à toutes les sauces. » Il dit : «Ce jour nous lançons la composante inclusion financière du projet Dysc. Les jeunes de cette première vague au nombre de 500 répartis sur Yaoundé et Douala constituent la phase pilote d’un projet qui créera à terme 30 000 emplois jeunes sur l’étendue du territoire national. L’inclusion financière est socle sur lequel viendront se poser les autres projets DYSC. Cette composante permet d’agréger les factures (ENEO, Camwater), les crédits téléphoniques, le mobile money, les droits universitaires et scolaires, les dons, etc. Ces jeunes vont se déployer en ambulatoire, dans les kiosques multiservices et dans leurs propres structures pour ceux qui en ont. Ils vont servir de proximité aux clients dans les quartiers. Au travers de ces jeunes désormais, vous allez faire de l’économie numérique quel que soit le moyen de paiement que vous avez (espèces, mobile money, portemonnaies électroniques internationaux)… » Il est question dans les prochains jours, d’accentuer la commercialisation des produits, offrir des services via l’espace cybernétique et surtout créer des emplois jeune, afin de répondre efficacement à la restriction des déplacements que nous impose la pandémie mondiale de la covid-19 explique Alain Blaise Njomo. Le président directeur général de Afrikpay SAS indique par exemple que toute personne pourra désormais commander son repas préféré sur la plateforme Dysc ; un jeune exerçant dans la restauration sur cette plateforme recevra la commande, validera ; une moto viendra chercher le repas, ira vous livrer votre plat commandé dans les délais. Il ajoute : « De même vous aurez bientôt votre service de moto taxi : commandez une moto de chez vous en indiquant la destination ; payez. Elle vient vous chercher et vous dépose à destination ; D’ici peu ce sera fini les cauchemars avec les pannes d’électricité, d’eau, de chaussures, petite maçonnerie à la maison, etc. Une plateforme de petits métiers ou d’artisans sera mise à votre disposition. Une serrure en panne, quelques soit l’heure. Saisissez votre téléphone, allez sur le portail Dysc, décrivez votre problème, vous obtenez plusieurs devis, vous faites votre choix, vous commandez, un jeune reçoit votre commande. Viens sur place vous dépanner et happy end. L’agriculture (et même l’élevage) ne restera pas dans les champs. Elle va rejoindre les étagères virtuelles du numériques : ainsi cette plateforme va permettre de vendre les produits de l’agriculture des jeunes, mais aussi faire de la mise en relation dans l’écosystème constitué autour de l’agriculture : jeunes agriculteurs, vendeurs d’intrants agricoles, acheteurs, intermédiaires de produits agricoles. Cette plateforme permettra enfin aux agriculteurs de vendre avant de récolter. » Pour pallier les  nombreuses embuches qui pourront s’opposer à cette plateforme technologique, il souligne le fait que des kiosques multiservices seront desservis dans plusieurs zones du pays. «Si vous n’avez pas de téléphone portable ou internet, ne vous inquiétez pas…allez voir un de ces jeunes dans les kiosques multiservices. Vous passerez votre commande et vous serez servis là où vous voulez. Il faut noter que les plateformes seront interconnectées de manière à ce que le jeune restaurateur pourra commander son plantain, son poulet directement sur la plateforme d’agriculture ; utiliser le livreur de la plateforme des motos taxis pour faire livrer ses repas, ainsi de suite. Nous sommes en plein dans l’air du sharing business où chacun apporte sa contribution à la chaîne de valeurs ajoutées». Au-delà des emplois indirectes que ce projet  va créer via la plateforme Afrikpay, il va permettre aux acteurs des écosystèmes des différentes filières de se retrouver à travers le portail Dysc.             Elise Kenimbeni

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 Économie Numérique: Insertion de 30.000 Jeunes via le Projet Digital Youth Service Center

Économie Numérique: Insertion de 30.000 Jeunes via le Projet Digital Youth Service Center

Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou a procédé au lancement officiel du projet pilote le vendredi 03 juillet 2020 à Yaoundé. Le « Digital Youth Service Center » est un projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan Triennal Spécial Jeunes doté de 102 milliards Francs CFA. Il fait partie des projets filières d’insertion socio-économique des jeunes implémentés par le Programme d’Appui à la Jeunesse Rurale et Urbaine (PAJER-U) qui est sous la coordination du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique. C’est une initiative intégrée d’insertion socio-économique, qui a pour cible les jeunes camerounais des deux sexes, âgés de 15 à 35 ans déscolarisés, non scolarisés, diplômés ou non avec pour objectif général, celui de contribuer durablement à l’insertion socio-économique des jeunes dans l’exploitation et la fourniture des biens et services du numérique. Selon le chargé du projet « Digital youth service center(Dysc) », il est question de mobiliser et accompagner 30.000  jeunes en quête d’auto-emplois dans les métiers du numérique autour des kiosques multifonctions. D’après les explications de Nfon Gilles, le projet Dysc est un concept nouveau et innovant qui va dans un premier temps permettre d’installer les jeunes dans des kiosques multiservices. Il dit : « A chaque kiosque seront rattachés plusieurs jeunes qui feront dans des métiers divers du numérique (le dépannage de téléphones, la vente des accessoires de téléphones, la vente de crédits téléphonique, les transactions mobile money…). Dans un deuxième temps, les kiosques Dysc serviront de vitrine ou de marché virtuel à d’autres jeunes installés dans d’autres projets filières du PAJER-U et également à tous les jeunes qui ont des services à offrir et qui adhèrent à la plateforme du projet Dysc. Enfin, la plateforme DYSC permettra d’interconnecter les jeunes entre eux et les jeunes avec les consommateurs de leurs produits.»  Ce projet est placé sous le label Afrikpay qui est une entreprise 100% camerounaise et dont le fondateur et tous les employés sont des produits des universités camerounaises. Le Président Directeur  Général de King Triple Sarl, Alain Ndjomo dans sa présentation a souligné le bien-fondé de la plateforme Afrikpay. « Ce jour nous lançons la composante inclusion financière du projet Dysc. Les jeunes de cette première vague au nombre de 500 répartis sur Yaoundé et Douala constituent la phase pilote d’un projet qui créera à terme 30 000 emplois jeunes sur l’étendue du territoire national. Ce projet est révolutionnaire pour le Cameroun car en plus de créer des emplois directs, il crée également des emplois indirects » dit-il. Il a également indiqué le fait qu’Afrikpay possède des plateformes spécialisées par métiers, qui répondent également à la restriction des déplacements que nous impose la pandémie du Covid-19. Durant cette cérémonie, les jeunes bénéficiaires de ce projet pilote ont exprimé leur gratitude. Marie Michelle Ngono, porte-parole des bénéficiaires dans ses propos, souligne qu’ils sont conscients de leur responsabilité et comptent donner une autre vision à l’économie camerounaise à travers cette solution innovante. De même, ils s’engagent  à réaliser les activités pour lesquelles les plans d’affaires ont été sélectionnés et dont ils ont reçu les kits d’installation le 03 juillet 2020. Prenant la parole en guise de lancement officiel, le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a précisé que ce projet intervient dans un contexte de digitalisation des opérations financières et va créer par la même occasion des emplois décents et durables aux jeunes en quête d’insertion socio-économique. Mounouna Foutsou dans son propos liminaire dit : « Le Projet DYSC se propose de substituer aux call-box actuels, des kiosques numériques multiservices à plusieurs valeurs ajoutées, afin d’installer durablement les jeunes de ce secteur et favoriser leur migration vers le secteur formel. Ce projet contribue donc ainsi à l’insertion socioéconomique des jeunes par la création d’emplois dans le domaine de l’économie numérique à travers le développement des plateformes de commerce en ligne et la promotion des offres de produits et services à distance, dans les petits métiers du secteur informel, notamment la restauration rapide, la vente à la sauvette, l’artisanat, la coiffure, la plomberie, la couture, la cordonnerie, les buyam sellam, les conducteurs de moto taxi, et j’en passe. Ce projet vient par conséquent consacrer la nécessité d’insuffler un nouveau souffle à l’économie camerounaise, notamment le volet numérique, impactée par la crise du COVID 19. En effet, face à la menace permanente de la pandémie du coronavirus qui a confiné une partie des populations et limité les déplacements… » Plusieurs articulations ont meublé cet évènement qui s’est tenu au centre multifonctionnel de promotion des jeunes de référence de Madagascar-Yaoundé.             Elise Kenimbeni

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 Concours Administratifs : Une Nouvelle Plateforme de Collaboration entre le MINFOPRA et MINJEC

Concours Administratifs : Une Nouvelle Plateforme de Collaboration entre le MINFOPRA et MINJEC

Une plateforme de collaboration entre le ministère de la fonction publique et de la réforme administrative et le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique a été établie ce 16 juin 2020 à Yaoundé au cours d’une cérémonie officielle.     Pour cette nouvelle collaboration qui a vu le jour ce 16 juin 2020 entre les deux ministères, le cadre choisi à Yaoundé était la salle de conférence de l’observatoire national de la jeunesse (ONJ).En effet, c’est un processus de dématérialisation des inscriptions aux concours et recrutements administratifs qui se mettent en place à travers l’observatoire national de la jeunesse. L’observatoire va servir de facilitateur aux jeunes notamment dans des zones rurales, qui éprouvent des difficultés à s’inscrire aux concours et recrutements lancés par l’Etat. Le coordonnateur de l’ONJ, Armand Mveme Atangana dans sa présentation a fait état des différentes activités qui sont entreprises dans les centres multifonctionnels de promotion des jeunes et de l’observatoire national de la jeunesse. Il a souligné l’apport de l’ONJ crée à la suite de la mise en place du plan Triennal Spécial Jeunes (PTS) est qui est une interface entre les jeunes et les programmes et projets gouvernementaux et non gouvernementaux d’insertion socio-économique. L’ONJ d’après Thierry Vaho, assistant technique de la plateforme, mobilise les opportunités et la cartographie des jeunes. L’ONJ permettra au ministère de la fonction publique et de la réforme administrative(Minfopra) de savoir dans quelle partie du pays se trouvent les jeunes dont les compétences sont requises pour accéder à certains concours administratifs. Les patrons des deux ministères présents à cette cérémonie ont chacun apprécié l’initiative qui se veut pérenne et bénéfique pour l’ensemble des jeunes qui forment  68% de la population active tel que l’indique le coordonnateur de l’ONJ. Joseph Anderson LE, ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, a salué l’engagement de son collègue, le ministre Mounouna Foutsou dans ce processus. Il a tenu à souligner que cette initiative s’inscrit dans la visée de l’amélioration de la qualité de service aux usagers et une décentralisation effective pour le bonheur de la jeunesse qui peut désormais s’inscrire aux concours administratifs via l’ONJ. La signature officielle de cette nouvelle plateforme de collaboration a été marquée par une visite guidée du CMPJ de référence de Yaoundé. Avec cette convention signée par les ministres de la fonction publique, de la jeunesse et de l’éducation civique, désormais les candidats aux concours administratifs peuvent avoir amples informations sur leurs dossiers en se rapprochant des 434 antennes de l’observatoire de la jeunesse de leurs localités respectives, logées au sein des centres multifonctionnels de promotion des jeunes présents dans tous les arrondissements du pays.         Rédaction TimesNews2

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 JCI Cameroun: Christel Youbi est la nouvelle Présidente Nationale

JCI Cameroun: Christel Youbi est la nouvelle Présidente Nationale

La Jeune Chambre Internationale-Cameroun informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il s’est tenu le samedi 11 Avril 2020, l’Assemblée Générale Elective du Bureau National 2020 de la JCI-Cameroun sous la conduite du Steering Committee mis en place par le Siège Mondial. Cette élection a été présidée par l’Ami LAYE MBUNKUR, en sa qualité de représentant Legal de la JCI Cameroun conformément à l’arrêté N°00000187/A/MINATD/SG/DAP/SDLP/SAC du 06 décembre 2016. Au terme du scrutin, l’Amie Christel YOUBI a été élue Présidente Nationale 2020. Elle sera assistée durant son mandat par les membres du Bureau Exécutif constitué de : – WETCHE YOUBI Christel Diane : Présidente Nationale – KOUATCHA SIMO Flavien : Président Sortant – NZOYOUM Raoul : Chief Assistant Exécutif – BOUTCHOUANG NGHOMSI C. : Vice-Président Exécutif Nationale – ADAMA Awa : Conseillère Juridique – TALLA Larissa : Trésorière Nationale. Tout en rassurant ses partenaires, sponsors et mécènes de la continuité sereine des activités pour un impact positif durable des communautés, la JCI-Cameroun invite ces derniers à dorénavant se référer uniquement à la Présidente Nationale 2020, l’Amie Christel YOUBI, seule autorité légale de l’organisation. Contact : (+237) 674879098 / 656878398 Email : cameroon@jci.cc Voici le communiqué de la Jeune Chambre Internationale: Communique radio press      

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 Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Les réseaux et associations des jeunes du continent mettent la toile en branle pour lutter contre cette pandémie.   Face à la crise sanitaire qui affecte le monde entier, des réseaux et associations des jeunes qui œuvrent dans les domaines de l’humanitaire, la santé sexuelle et reproductive, ont mis en place une série de causeries éducatives en ligne pour sensibiliser leurs paires. Le réseau africain des jeunes et adolescents en population et développement plus connu sous l’appellation AfriYAN, a initié à travers le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), une  conférence en ligne.  Durant deux jours, un séminaire virtuel (webinar) a été organisé dans le but d’apporter une réponse communautaire pertinente à la jeunesse africaine, afin de lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19). De centaines de jeunes ont été mobilisés pour cet exercice qui a connu la participation de différents experts des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre.  Au niveau du Cameroun, la branche AfriYAN a initié une campagne digitale de 14 jours. Deux semaines pour sensibiliser la jeunesse sur des questions de santé sexuelle liées au Covid-19 souligne la Secrétaire Exécutive Annie Matsida Kamta. « Il est question pour nous de sensibiliser les jeunes sur le coronavirus, partager et vulgariser des bonnes pratiques pour qu’ils se protègent contre la maladie et vivent mieux en confinement.» Explique-t-elle. Selon Nadine Noa Tsouna, point focal communication à AfriYAN Cameroun, la campagne digitale menée par le réseau des jeunes du pays a consisté à partager une thématique précise sur Facebook et Twitter et les jeunes en débattent. Pendant cette campagne digitale par exemple : Les symptômes du Covid-19, l’importance du port du masque de protection, Covid-19 et le potentiel des jeunes, Covid-19 et la réponse humanitaire, Covid-19 et la santé maternelle sont entre autre thèmes mis en lumière par AfriYAN Cameroun. Pour AfriYAN Cameroun, cette campagne digitale qui n’est  pas la première du genre, est une façon de passer un message d’espoir et de courage à la  jeunesse camerounaise qui est qualifiée de forte et résiliente face à de nombreux fléaux qui minent la société notamment en cette période de coronavirus. « La perte des emplois, par conséquent l’augmentation du chômage jeune, du fait des difficultés des entreprises qui envoient leur personnel en chômage technique pour les plus chanceux et licencient pour les moins chanceux. Nous sommes dans une période, où les entreprises ne recrutent plus et même avec la reprise, l’année 2020 pourrait être la pire en matière de chômage dans le monde. Aux États-Unis, on parle déjà de plus de 5 millions de chômeurs. La crise économique, qui découle de cette pandémie impactera encore, malheureusement la jeunesse en matière d’emploi d’où nos actions de sensibilisation. Cependant, Dieu a toujours le dernier mot.» Le mouvement d’actions jeunes(MAJ) du Cameroun, chapoté par la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW), a également initié des causeries éducatives à travers Facebook et ses groupes whatsapp. « Puisque plusieurs jeunes sont à la maison, ils passent beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux. Et pour les occuper, nous avons mis l’accent sur la sensibilisation digitale afin qu’ils ne s’égarent pas pendant cette période délicate. Nous avons pu créer des images attractives que nous postons sur les réseaux sociaux avec des messages clés.» Explique Siego Jacqueline, Présidente du MAJ Cameroun. Du côté du Benin, on observe une mobilisation des jeunes sur la toile. Ceux-ci prennent part à des séances de tweet-ups. Le mouvement d’actions des jeunes du Benin sensibilisent sur les questions de santés sexuelles et Droits reproductifs. Selon les membres du MAJ Benin, il y’a nécessité d’éduquer et d’informer leurs paires sur des sujets tels que les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida, le Genre, la Diversité etc. Kifayath Toko Chabi, l’une des membres du MAJ Benin, passionnée des questions de santé sexuelle souligne le fait que l’initiative né des craintes d’un flux de grossesses non désirées ou précoces en milieu jeunes.  Elle dit : « Lorsque les adolescents et jeunes sont laissés sans surveillance et sans d’informations, ils se retrouvent à faire des choix non avertis sur leur sexualité. Nous avons engagé des actions de sensibilisation. On ne peut apporter d’assistance physique ni mener des activités de rassemblement alors nous nous sommes servis de la digitalisation. Nous avons créé des cohortes en ligne où nous développons les notions d’éducation sexuelle complète(ESC). C’est une approche du MAJ Benin appelé E-ECS.» Aussi, Kifayath a mis en place des initiatives personnelles dans le but d’aider les jeunes à une sexualité responsable. « Personnellement je travaille sur ma page avec les adolescents et jeunes. Elle s’appelle @Let Parlons. Elle vise à servir de canal de diffusion de la bonne information sur les changements physiologique, morphologique et psychologique qui surviennent à l’adolescence et pendant la jeunesse , ainsi que les Droits en Santé Sexuelle de l’IPPF à travers les réseaux sociaux qui sont mieux utilisés en période de confinement.» Des sujets autour de la scolarisation ne sont pas en reste durant les échanges en ligne, nous confie ces jeunes. Ils invitent les jeunes à profiter de cette période de confinement pour améliorer leurs connaissances scolaires et d’éviter de se lancer dans des comportements déviants. Pour ces jeunes africains qui jouent les rôles de paires éducateurs et leaders, il est question de combattre à tout prix l’oisiveté, qu’ils décrivent comme un vice auquel il ne faut pas céder. Par Elise Kenimbeni

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