L’artiste musicienne camerounaise se révèle davantage au publique à travers une série de spectacles qu’elle donne dans son pays.
Jy Junelle, de son vrai nom BIKE Legrand Junelle est une chanteuse et danseuse aux capacités scéniques de haut vol. Elle représente aussi bien physiquement que musicalement un métissage de plusieurs régions. Née à Garoua dans la région du nord au Cameroun, Jy Junelle ne cesse de promouvoir sa musique sur les médias africains et européens et compte mettre officiellement l’album intitulé « ABENG » sur le marché discographique en mai 2017.Un opus Produit par Intel production basé au Cameroun et représenté par Danswing production en France, aux Etats-unis et à Londres en Angleterre.
Jy Junelle est de père métis Italo-camerounais et de mère camerouno-allemande avec des attaches familiales maternelles et paternelles de Bertoua à l’Est et de Sangmélima au Sud du Cameroun. Son enfance dans la région du nord l’a imprégné de la culture locale, ceci lui permet de s’exprimer et chanter couramment en fulfude dialecte local. L’ensemble des terroirs,dont le sang de ces ancêtres qui coule dans ses veines, a contribué à lui procurer une force et un charisme emprunts de traditions locales qui ne laissent personne indiffèrent lors de ses prestations scéniques. Elle s’est lancée dans le chant et la danse en 2003 suite à son engouement pour la musique et c’est lors d’une caravane intitulée « NO SIDA » qu’elle se démarque sur scène. Tina Turner, Britney spears, Beyoncé et Madonna sont quelques artistes musiciennes qui inspirent Jy Junelle surtout en ce qui concerne la danse. Une activité qu’elle pratique au quotidien pour maintenir sa silhouette de diva.
Pour Jy Junelle partager sa passion et transmettre la joie de vivre valent tout l’or du monde. Aujourd’hui elle est présente de plus en plus sur la scène camerounaise dans l’optique de communier avec d’autres artistes musiciens de la trempe du groupe X-maleya ainsi qu’avec ses frères et sœurs afin de leurs transmettre les cultures et traditions des régions de l’Est, du Nord et du Sud à travers le chant.
Par Elise Kenimbeni