Stop aux Violences Basées Sur Le Genre : SOGOC Lance Sa Campagne

Stop aux Violences Basées Sur Le Genre : SOGOC Lance Sa Campagne

La Société des Gynécologues du Cameroun, SOGOC, a procédé au lancement de ses activités le jeudi 23 Novembre 2023 à Yaoundé dans le cadre des 16 jours d’activismes contre les violences basées sur le genre cette année 2023. Le point de départ était l’esplanade du siège de l’Ordre Nationale des Médecins du Cameroun au quartier Nkol-Eton au cœur de Yaoundé la capitale du pays. Cette première activité, qui donne le ton des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, a connu la participation de plusieurs acteurs des médias et autres partenaires de la SOGOC. Un évènement décliné en deux étapes. Une marche de dénonciation et de plaidoyer que les participants ont effectué sur un itinéraire spécifique. Ce dernier a permis d’arpenter la route Nkol-Eton – Rond-point Nlongkack – lycée Charles Atangana – Eglise Orthodoxe et retour à l’Esplanade du siège de l’Ordre National des Médecins du Cameroun. Durant ce parcours les participants vêtus de tee-shirts et casquettes de couleurs orange ont scandé « Non aux Violences basées sur le genre » le bras droit levé et la pomme de main ouverte en signe de protestation mais surtout de sensibilisation des populations qui, d’un œil curieux, regardaient et parfois se prononçaient en donnant leurs avis divergents sur la question des violences basées sur le genre. Après ce périple très animé, un échange de questions réponses a conduit le deuxième point de l’activité. Cette étape a été marquée par le mot de circonstance prononcé par le Pr Essiben Félix, Président de la SOGOC dans la région du Centre qui déclare : « Au Cameroun, la prévalence de la violence basée sur le genre est étroitement liée à la santé et aux droits sexuels et reproductifs de la femme camerounaise. Certaines des conséquences de la violence sexiste, violence domestique, viol, mutilation génitale, sur la santé de reproductive de la femme ne sont généralement pas soigneusement prises en compte. Prenons par exemple le cas d’une grossesse résultant d’un viol. C’est l’un des domaines restreints dans lesquels le système pénal autorise l’avortement sans risque. En un mot, l’autorisation de l’avortement au Cameroun est étroitement liée aux violences basées sur le genre et nous ne pouvons donc pas traiter chacun des sujets en exclusivité absolue. Aujourd’hui, la SOGOC se joint au monde pour mettre en lumière la fin des violences basées sur le genre et ses effets néfastes sur la santé de la femme camerounaise. » Il ajoute : « Nous appelons tous nos partenaires et non – partenaires travaillant sur les violences sexistes à s’engager activement dans ces activités et à avoir l’intention d’inclure des services liés à l’avortement pour les survivantes de viol. » Le thème mondial des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre est : « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ». Les activités vont se dérouler du 25 Novembre au 10 Décembre 2023. La SOGOC a prévu des activités de sensibilisation et des actions de communication par le truchement des médias sociaux ou classiques. La vision de la SOGOC se résume en cette phrase « Un Cameroun ou les soins de la santé de reproduction optimums seront disponibles, accessibles et abordables pour tous ». On estime que 736 millions de femmes, soit près d’une sur trois dans le monde, ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, de violences sexuelles d’un autre partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie. Selon une étude mondiale réalisée par le Economist Intelligence Unit, 38 % des femmes ont eu des expériences personnelles de violence en ligne, et 85% des femmes qui passent du temps en ligne ont été témoins de violence numérique contre d’autres femmes. Le Pr Essiben Félix précise par ailleurs que : « Le droit des femmes et des filles de vivre sans violence est inaliénable et fondamental. Elle est inscrite dans le droit international des droits de l’homme et dans le droit humanitaire. Bien que l’égalité entre les femmes et les hommes soit garantie dans la constitution camerounaise, trop souvent les femmes se voient refuser la justice et la protection contre la violence. Cet échec ne vient pas d’un manque de connaissances mais plutôt d’un manque d’investissement et de volonté politique pour répondre aux besoins des femmes et protéger leurs droits fondamentaux. Il est temps de prendre ses responsabilités et ce moment est venu » Dénoncer et faire des plaidoyers pour que la loi soit coercive pour que les victimes entrent dans leurs droits et les bourreaux punis, toutefois, pour la SOGOC il faut aussi prévenir ces violences par exemple par l’investissement dans l’éducation des enfants dès le bas âge et sensibiliser globalement la société.    Jean-Patient Tsala

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 Shipments to African Countries Herald Final steps Toward Broader Vaccination Against Malaria

Shipments to African Countries Herald Final steps Toward Broader Vaccination Against Malaria

• More than 330,000 doses of WHO-recommended RTS, S malaria vaccine arrived last night in Cameroon- a historic step towards broader vaccination against one of the deadliest diseases for African children. • Malaria burden is the highest on the African continent, which accounted for approximately 95% of global malaria cases and 96% of related deaths in 2021. • With several African countries now finalizing rollout plans, an additional 1.7 million doses are set for delivery to Burkina Faso, Liberia, Niger and Sierra Leone in the coming weeks. • These shipments signal that malaria vaccination is moving out of its pilot phase, and lay the groundwork for countries to begin vaccinations through Gavi- supported routine immunization programmes in Q1 2024. GENEVA/NEW YORK/COPENHAGEN, 22 November 2023 – Shipments of the world’s first WHO-recommended malaria vaccine, RTS, S, have begun with 331,200 doses landing last night in Yaoundé, Cameroon. The delivery is the first to a country not previously involved in the malaria vaccine pilot programme and signals that scale-up of vaccination against malaria across the highest-risk areas on the African continent will begin shortly. Nearly every minute, a child under five dies of malaria. In 2021, there were 247 million malaria cases globally, which led to 619,000 deaths. Of these deaths, 77 per cent were children under 5 years of age, mostly in Africa. Malaria burden is the highest on the African continent, which accounts for approximately 95% of global malaria cases and 96% of related deaths in 2021. A further 1.7 million doses of the RTS,S vaccine are expected to arrive in Burkina Faso, Liberia, Niger and Sierra Leone in the coming weeks, with additional African countries set to receive doses in the months ahead. This reflects the fact that several countries are now in the final stage of preparations for malaria vaccine introduction into routine immunisation programmes, which should see first doses administered in Q1 2024. Comprehensive preparations are needed to introduce any new vaccine into essential immunisation programmes – such as training of healthcare workers, investing in infrastructure, technical capacity, vaccine storage, community engagement and demand, and sequencing and integrating rollout alongside the delivery of other vaccines and health interventions. Delivering the malaria vaccine has the added challenge of a four-dose schedule which requires careful planning to effectively deliver. Since 2019, Ghana, Kenya, and Malawi have been administering the vaccine in a schedule of 4 doses from around 5 months of age in selected districts as part of the pilot programme, known as the Malaria Vaccine Implementation Programme (MVIP). More than 2 million children have been reached with the malaria vaccine in the three African countries through MVIP – resulting in a remarkable 13% drop in all-cause mortality in children age-eligible to receive the vaccine, and substantial reductions in severe malaria illness and hospitalizations. Other key findings from the pilot programme show that vaccine uptake is high, with no reduction in use of other malaria prevention measures or uptake of other vaccines. MVIP is coordinated by WHO in collaboration with UNICEF and other partners, and funded by Gavi, the Global Fund, and UNITAID, with donated doses from GSK, the manufacturer of the RTS,S vaccine. The data from the pilot have shown the impact and safety of the RTS,S vaccine and provided important evidence on vaccine acceptability and uptake that helped inform the recent WHO recommendation of a second malaria vaccine – R21, manufactured by the Serum Institute of India (SII). Results of a phase 3 trial for R21 showed that the vaccine has a good safety profile in the clinical trial setting and reduces malaria in children. It is expected that, like RTS,S, when R21 is implemented it will have similar high public health impact. The choice of which vaccine to be used in a country should be based on programmatic characteristics, vaccine supply, and affordability. The R21 vaccine is currently under review by WHO for prequalification. The availability of two malaria vaccines is expected to increase supply to meet the high demand from African countries and result in sufficient vaccine doses to benefit all children living in areas where malaria is a public health risk. In preparation for scaled-up vaccination, Gavi, WHO, UNICEF and partners are working with countries that have expressed interest and/or have confirmed rollout plans on the next steps. These developments mean that broad implementation of malaria vaccination in endemic regions has the potential to be a gamechanger for malaria control efforts, and could save tens of thousands of lives each year. However, malaria vaccines are not a standalone solution. They should be introduced in the context of the WHO-recommended package of malaria control measures which include insecticide-treated nets, indoor residual spraying, intermittent preventive treatment in pregnant women, antimalarials, effective case management, and treatment, all of which have helped to reduce malaria-related deaths since 2000. Importantly, the MVIP showed that delivering vaccines alongside non-vaccine interventions can reinforce the uptake of other vaccines and the use of insecticide treated nets, and overall boost access to malaria prevention measures. “The world needs good news – and this a good news story,” said David Marlow, CEO of Gavi, the Vaccine Alliance. “Gavi is proud that our Alliance of stakeholders, with African countries at the forefront, took the decision to invest in the malaria vaccine as a public health priority, and that this support has played a part in the availability of a new tool that can save the lives of thousands of children each year. We are excited to rollout this historic vaccine through Gavi programmes and work with partners to ensure it is delivered alongside other vital measures.” “This could be a real game changer in our fight against malaria,” said UNICEF Executive Director Catherine Russell. “Introducing vaccines is like adding a star player to the pitch. With this long-anticipated step, spearheaded by African leaders, we are entering a new era in immunization and malaria control, hopefully saving the lives of hundreds of thousands of children every year.” “This is another breakthrough moment for malaria vaccines

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 16 Jours d’Activisme au Cameroun : Le RADD Mobilise Pour Une Pétition en Faveur des Femmes de l’AFRISE victimes d’Abus

16 Jours d’Activisme au Cameroun : Le RADD Mobilise Pour Une Pétition en Faveur des Femmes de l’AFRISE victimes d’Abus

Dans le cadre de la campagne 16 jours contre les violences faites aux femmes et aux filles, le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD) mobilise pour la signature de la pétition des femmes de l’AFRISE victimes d’abus. APPEL A LA SOLIDARITÉ A L’ENDROIT DES FEMMES VIOLENTEES  Il y a des VBG virulentes, instaurées dans ce système et malheureusement ignorées, négligées, pourtant fortement destructrices des générations de femmes autour de la SOCAPALM au Cameroun. Cette entreprise plante le palmier à huile autour des cases des femmes et la plantation s’étend sur des centaines de milliers d’ha, confisquant ainsi toutes les terres cultivables de ces femmes rurales, détruisant toutes les forêts, polluant l’eau, l’air et ce, sans aucunes compensations. Or, ces femmes doivent continuer à nourrir leur famille au quotidien. Tout ce qui leur reste donc à faire, pour essayer de joindre les deux bouts, c’est d’entrer frauduleusement dans la plantation pour voler les noix tombées après la coupe. Et, parce que l’incursion dans la plantation leur est strictement interdite, elles subissent des violences physiques, morales, psychologiques ou sont obligées de céder leur corps aux gardiens pour être autorisées d’y accéder. Ainsi, plus de 80/100 de femmes riveraines connaissent des abus sexuels, des viols sur le chemin de la quête des moyens de survie pour la famille. À l’occasion des 16 jours d’activisme sur les violences basées sur le genre, les femmes de l’AFRISE (Association des Femmes Riveraines de la Socapalm d’Edéa) vous invite à se joindre à elles pour demander à la SOCAPALM de ne plus replanter le palmier à huile jouxtant leurs cases et sur les tombes de leurs ancêtres. Elles veulent que l’entreprise leur laisse un espace vital conséquent afin qu’elles soient capables de développer des activités agricoles et nourrir dignement leurs familles. Exprimons notre solidarité vis à vis des femmes d’AFRISE en signant leur pétition. Merci pour ce soutien.  Ensemble, pour éliminer toutes formes de violences faites aux femmes ! Formulaire pour signer la pétition : https://forms.gle/gBKbFCv2Bizzpfbt7

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 Lutte Contre le VIH : Des Leaders et Promoteurs d’Organisations de Couches Vulnérables Outillés pour la Sensibilisation

Lutte Contre le VIH : Des Leaders et Promoteurs d’Organisations de Couches Vulnérables Outillés pour la Sensibilisation

Le Ministre des Affaires Sociales, Pauline Irene NGUENE a procédé le jeudi 23 Novembre 2023 à Yaoundé, au lancement officiel des ateliers régionaux de formation des leaders et promoteurs d’organisations d’encadrement communautaire des jeunes en situation de handicap ou présentant d’autres types de vulnérabilités sociales. L’objectif de ces ateliers est de renforcer les capacités des leaders et promoteurs d’organisations d’encadrement communautaire des jeunes en situation de handicap ou présentant d’autres types de vulnérabilités sociales sur divers domaines relatifs à la pair-éducation en contexte de lutte contre le VIH/SIDA. C’est donc 300 pairs-éducateurs, soit 30 par région, âgés entre 15 et 35 ans, qui seront outillés afin de relayer efficacement des messages de sensibilisation et de prévention adaptés aux spécificités et modes de communication des Personnes Socialement Vulnérables (PSV). En procédant au lancement officiel des ateliers de formation, la Ministre des Affaires Sociales, Madame Pauline Irene Nguene a fait savoir que : « Malgré une prévalence à la baisse dont le taux est passé de 5,4% en 2004 à 2,7 % en 2018 ; le taux de prévalence dans 6 régions du Cameroun reste au-dessus de la moyenne nationale. Il s’agit des régions du Sud, de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Centre, et dont la prévalence est la plus élevée chez les jeunes et les femmes”. La lutte contre le VIH/SIDA reste un véritable problème de santé publique au Cameroun. “De nombreuses cibles du Ministère des Affaires Sociales présentent une vulnérabilité accrue à la pandémie à l’instar des personnes en situation de handicap, mais également des jeunes détenus, des consommateurs de drogues, des personnes déplacées ou refugiées, des orphelins et autres enfants vulnérables” l’a également mentiontionné Pauline Irene Nguene dans son propos liminaire. Les études de références rendues publiques par HANDI-VIH ont révélé qu’au Cameroun en plus d’être victimes de marginalisation et de stigmatisation, les personnes vivants avec un handicap, notamment celles ayant des déficiences sensorielles présentent un risque d’infection au VIH égale, voire, supérieure à celui des personnes valides. Pour le MINAS, ces ateliers sont une occasion opportune de s’impliquer davantage pour la promotion et l’inclusion sociale de cette cible qui figure parmi les populations prioritaires de la lutte car davantage affectées ou exposées à la pandémie. Présent à cette cérémonie, Thomas Francis Mongona Beng, le président de l’association des personnes handicapées de Bengbis s’est dit satisfait et honoré des efforts consentis par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie des couches vulnérables. La cérémonie s’est déroulée en présence des partenaires financiers et techniques à l’instar de l’ONG CARE-CAMEROUN, représenté par son Coordonnateur, Gilbert Andrianandrasana qui a renouvelé son engagement dans la lutte contre la stigmatisation des personnes vulnérables. Au Cameroun, en appliquant le ratio du Rapport Mondial sur le Handicap au résultat officiel du 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat publié en 2010, les personnes handicapées sont estimées à près de deux millions neuf cent mille (2 910 000) dont neuf cent mille (900 000) personnes sourdes et malentendantes. Du fait de leur ouïe réduite, les déficients auditifs, dans le monde, éprouvent bien des difficultés en matière d’accès à une éducation de qualité afin d’accéder, avec une même égalité de chance, au marché de l’emploi, et de vivre de façon autonome en vue leur pleine participation dans la société. Marie-Noël Njamen

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 Phase II de l’Initiative BESNET : Les Parties Prenantes Engagées à Faire de la Biodiversité un Levier de Développement Durable au Cameroun

Phase II de l’Initiative BESNET : Les Parties Prenantes Engagées à Faire de la Biodiversité un Levier de Développement Durable au Cameroun

C’est le bien fondé de l’atelier de deux jours qui a été officiellement ouvert le 23 novembre 2023 dans l’arrondissement de Mbankomo, région du Centre, Cameroun, en vue du lancement de la deuxième phase du projet d’évaluation de la biodiversité et des services écosystémiques (BesNet 2). La bonne maitrise de la biodiversité et des écosystèmes pourrait être un atout considérable pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable au Cameroun. C’est la conclusion que l’on peut tirer des déclarations du Dr Martin ZEH-NLO, Représentant Résident Assistant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) lorsqu’il souligne : « …les valeurs de la biodiversité sont recherchées. Je parlerais des mesures qui sont liées à l’agriculture pour développer et renforcer les valeurs qu’on peut tirer des espèces sauvages qui desservent à l’alimentation et autre. Donc ces réservoirs de biodiversité, ne peuvent pas être valorisés si en amont, les données, leur analyse et la capitalisation de leur analyse au niveau des politique informelles et les politiques en termes de directives, ne se font pas. C’est la raison pour laquelle le PNUD est aux côtés du gouvernement, pas seulement pour le ministère de l’environnement mais aussi au niveau du ministère de l’économie et les autres ministères. »  Il est donc question pour le Cameroun qui est enrôlé dans le projet BesNet, de produire et de rendre disponibles ses données sur la biodiversité et les services écosystémiques dans l’optique d’en faire de véritables leviers pour l’atteinte des ODD 2030. Le Cameroun : Pays pilote de la phase 2 du projet BesNet En guise de rappel, le Cameroun est l’un des huit pays à savoir : Cameroun, Colombie, Ethiopie, Kazakhstan, Kenya, Nigeria, Trinidad, Tobago et Vietnam, au niveau global, qui bénéficient du soutien de BES Solution Fund au titre de l’initiative « Biodiversity and Ecosystem Services Network – BESNet), sous la coordination du Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED), la contribution stratégique et financière du PNUD à travers BESNet et l’appui du PNUE-WCMC. Ceci étant, la participation remarquable du Cameroun qui a présenté son premier rapport national sur l’état de la biodiversité et des services écosystémiques au cours de ces travaux tenus en 2021 à Hanoi au Vietnam, n’est pas passée inaperçue. Le pays a pu ainsi bénéficier de son admissibilité à la deuxième phase aux côtés de 3 autres pays dont la Colombie, l’Ethiopie et le Vietnam. Une fois de retour, les participants de ce pays n’ont pas dormi sous leurs lauriers. En effet, le Cameroun est le premier, des quatre pays sélectionnés, à mettre en place une plateforme nationale science politique au sein du MINEPDED. Le pays a par ailleurs bénéficié d’un financement en vue de la réalisation de l’évaluation nationale de la biodiversité et des services écosystémiques ; ce qui est fait à nos jours. En clair ce document est un outil qui permet aux parties prenantes de faire une évaluation en termes de production et de disponibilité des données de la biodiversité et des services écosystémiques par les Etats. Ce rapport est, selon Joséphine Eloundou, point focal biodiversité au MINEPDED : « C’est un outil qui permet maintenant de donner l’état des lieux de la biodiversité au Cameroun ; Il nous a permis de voir quelles étaient les menaces. Des scenarios en termes des pays en développement ont été faits par rapport à nos orientations stratégiques au développement. » Selon le Point Focal, il était question de savoir « Si on reste dans le statuquo ou si on projette dans le cadre du développement durable, qu’est-ce que le Cameroun perdrait en termes de biodiversité et qu’est ce qu’on gagnerait en asseyant de joindre la conservation au développement. » C’est tenant compte du fait que les données sus-évoquées sont relevées sur le terrain, que cet atelier a réuni les différents intervenants que sont : les administrations qui représentent le politique ; les secteurs de la recherche dont la science que sont : les universités, et également les praticiens, c’est-à-dire ceux qui sont sur le terrain à savoir les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et tous ces experts qui sont au quotidien en contact avec la biodiversité. Les attentes à l’issue de ces travaux Au terme de cet atelier de deux jours, il est question de mettre en vitrine les nombreuses attentes soulignées par les parties prenantes. Il y’a dans un premier temps au niveau global : l’appropriation par les parties prenantes institutionnelles clés, de l’environnement global de la phase II du projet BesNet renforcé, pour un démarrage et une mise en œuvre harmonieuses. Aux niveaux spécifiques il y’a entre autres : Les résultats de la première phase du projet BesNet II présentés pour garantir la compréhension des éléments en faveur d’une deuxième phase ; Les Composantes de la deuxième phase et de leur contenu, avec les rôles et responsabilités des cibles appropriées par les parties prenantes institutionnelles ciblés ; les Mesures et actions à prendre pour accélérer la mise en œuvre de la deuxième phase, y compris les opportunités de partenariats à établir ainsi que les obligations liées et identifiés ; le Cadre opérationnel de coordination, suivi et évaluation, y compris les mesures correctives adoptées. Martin Ngane

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 JCI International : Christel-Diane Youbi « Je Suis Vice-Présidente ! »

JCI International : Christel-Diane Youbi « Je Suis Vice-Présidente ! »

La camerounaise a été élue en Suisse au terme d’un processus électoral âprement disputé.  « Je suis ravie d’annoncer ma victoire en tant que Vice-Présidente de la JCI. Je suis touchée et honorée par le soutien indéfectible que j’ai reçu tout au long de cette campagne. Votre confiance en moi est un honneur immense et je suis impatiente de relever ce défi avec dévouement. Je tiens à exprimer ma gratitude à tous ceux qui m’ont soutenu, encouragé et cru en moi. Votre soutien m’a donné la force et la détermination pour mener à bien cette campagne. Merci du fond du cœur pour cette opportunité de servir. J’ai hâte de travailler main dans la main avec vous tous », Christel -Diane Youbi exprime son sentiment au sortir d’un scrutin qu’elle a remporté haut la main. La Jeune lionne indomptable qui a eu le soutien de plusieurs de ses camarades s’est distinguée parmi les nombreuses candidats à ce prestigieux poste. Christel-Diane remporte la couronne comme une véritable camerounaise en plein champs de bataille. Déterminée à relever le défi, elle ajoute : « Je vous remercie du plus profond de mon cœur pour cette opportunité de servir, et je suis impatiente de travailler main dans la main avec vous. » Présidente nationale de la Jeune Chambre Internationale (JCI) en 2020 au Cameroun, elle a été élue Présidente du Sénat JCI Cameroun en 2021. Depuis 2022, Christel-Diane Youbi est responsable des partenariats JCI et cette année 2023, elle a occupé le poste de Conseillère de la Croissance et du développement au sein de ce grand mouvement de jeunes. Son engagement dans ce réseau mondial lui permet de former et d’inspirer les jeunes leaders de demain. Aujourd’hui, elle est couronnée par cette élection au poste de Vice-Présidente de la Jeune Chambre International sur le plan mondial. Son nouveau positionnement stratégique lui permet de dérouler sa palette en termes d’expériences et de connaissances acquises durant sa riche trajectoire. Son expertise en communication, en marketing et en leadership est un atout supplémentaire dans l’accomplissement de son nouveau challenge de Vice-Présidente de la Jeune Chambre Internationale (JCI). Son esprit entrepreneurial est un atout qui lui permet de créer son propre groupe, qui est connu sous le nom de A&M GROUP AFRICA, une agence de communication et de marketing digital. Sa créativité et sa réactivité aux besoins des clients ont permis à son entreprise de se démarquer parmi les entreprises de ce domaine. En sa qualité de fondatrice et PDG d’A&M GROUP AFRICA, elle met en place des stratégies de marketing et de communication pour renforcer la visibilité et la marque de sa clientèle. Sa trajectoire illustre, par ailleurs, son impact qui ne se limite pas au monde professionnel. Christel-Diane est Ambassadrice de Youth Conneckt Cameroun, consultante pour le plan présidentiel camerounais pour la jeunesse, Ambassadrice de la paix auprès de l’UNESCO et blogueuse reconnue. À travers des séminaires, des conférences et d’autres plateformes, elle utilise son expertise pour impacter positivement la vie des jeunes. Elle va irradier la JCI de sa superbe et faire office de rampe de lancement d’une vision encore plus maturée et affinée de cette organisation qui se réinvente à chaque mutation et offre aux jeunes plus d’opportunités. C’est une leader dynamique et pleine de ressources qui prend les reines de la Vice-Présidence de la Jeune Chambre International.  Jean-Patient Tsala

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 World Children’s Day: Gov’t, Plan Int’l Cameroon Accentuate Calls for Inclusivity, Respect of Fundamental Rights

World Children’s Day: Gov’t, Plan Int’l Cameroon Accentuate Calls for Inclusivity, Respect of Fundamental Rights

The calls were made on November 20, 2023, in Yaounde during the official celebration of World Children’s Day. Esther Anaïs Bengono is a 7-year-old girl who dreams of a society without violence, child exploitation, and abuse. She depicts the world in colors and as a secure place for the well-being of children. Through a beautiful poem, Esther Anaïs raised all the harmful practices that hamper children’s growth worldwide. She said children are born to grow in a safe environment, they have the right to have a family, to be educated, to be cared for in case of sickness, and to have the right to life. Yet, as outlined in her poem, Esther Anaïs decries the current ills plaguing society in general and children in particular. She denounced the numerous harmful practices to which children are exposed, even though, many children are entangled in wars, and crises and are unable to pursue their dreams. The poem delivered by the 7-year-old champion was not only a call to action but also an advocacy towards the government in a bid to accentuate actions aimed at protecting children and promoting their rights in all spheres of life. The celebration of World Children’s Day at the National Rehabilitation Center for Persons with Disabilities in Etoug-Ebe, Yaounde 6 was also an occasion to commune with children from orphanages and social centers. Godwin Dinaye, a junior parliamentarian in the Yaounde II constituency outlined the fact that World Children’s Day celebrated every November 20 is an important date simply because it reminds us of how children are treated in society and it is a day aimed at reinforcing actions that will greatly impact on their education. Several calls to action were highlighted by children who on behalf of their peers also decried the fact that many are still suffering from rejection, stigmatization, and discrimination. Country Director of Plan International Cameroon, Mohamed Bah in his speech underscored the supportive contribution of Plan International all over the world since its creation. “Today in more than 85 countries around the world and Cameroon for more than 26 years, Plan International continues to support all the players in the childhood protection chain and the government of Cameroon in its respective strategies to protect the rights of children…” Talking to the media after the official celebration he added: “Plan International Cameroon is here to accompany the government, families and communities. We help them to identify the weak areas and the rights that are not respected. And once we identify those areas, we tailor our programs to ensure that these rights are made concrete because all the children whenever they are, have rights. So, we accompany everyone, we provide technical assistance to the government, and local communities and we also provide financial assistance whenever it is possible, we raise awareness of the need for each of us to be very active in making these rights complete for children in crises, children living with disabilities and those from very poor families…” UNICEF’s Resident Representative, Mrs Perrault Nadine said the celebration of World Children’s Day is also geared towards reminding all stakeholders to leave no one behind. “Through this celebration, we want to raise awareness about the fact that, in many things sometimes we forget children living with disabilities. We should not leave any child behind. Every child whatever their condition has the right to all the rights that were enshrined in the convention…” She said. In her keynote address, Cameroon’s Minister of Social Affairs emphasized this year’s theme is: “For Every Child, Every Right”. She also insisted on the fact that the day serves as a reminder to highlight all the rights of children which are most often trampled. Social Affairs Minister said the day is dedicated to the sensitization of all actors who are involved in Childhood protection. Pauline Irene Nguene said the Ministry of Social Affairs has continuously fought for the respect of children’s rights in Cameroon. She said: “We know that we have so many challenges, a lot has been done by the government but we think that we still have a lot of challenges to uplift. Knowing what is happening around us in the environment today, we think that this sensitization should go further, we have to intensify such actions so that the rights of children are respected.  Children in general should have access to education, health, and life. At the level of the government, several incentives were undertaken, many have been realized so far and some are still to be concretized. This is the reason why we have put an accent on sensitization and together with all our partners we are going to accelerate this challenge which is ours.” Let us recall that, World Children’s Day is celebrated on November 20 each year to promote international togetherness, and awareness among children worldwide, and to improve children’s welfare. November 20th is an important date as it is the date in 1959 when the United Nations General Assembly adopted the Declaration of the Rights of the Child. It is also the date in 1989 when the UN General Assembly adopted the Convention on the Rights of the Child. Since 1990, World Children’s Day also marks the anniversary of the date that the UN General Assembly adopted both the Declaration and the Convention on Children’s Rights. Elise Kenimbeni

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 Championing Children’s Rights: Plan International Cameroon Mobilizes Advocates at a Media Corner

Championing Children’s Rights: Plan International Cameroon Mobilizes Advocates at a Media Corner

As part of activities to mark the International Day of Children’s Rights observed every November 20, Plan International Cameroon organized a media corner in Yaounde. On Friday 17th of November 2023, the head office of Plan International Cameroon in Bastos, Yaounde played host to a media corner that focused on promoting and advocating for children’s Rights. The media corner initiated by Plan International Cameroon was aimed at dissecting the legal frameworks governing the rights of children in Cameroon; reflecting on key achievements that have impacted the children’s rights and lives and spotlighting child activists’ initiatives in line with their protection. To open discussions at this one-day event that gathered officials from the Ministries of Justice, Women’s Empowerment and Social Affairs as well as advocates from civil society organizations and the media, Dr. Eddy Patrick Donkeng, Head of Communication and Influencing department at Plan International Cameroon said this initiative will go a long way and shall henceforth be inscribed in the humanitarian organization’s agenda. According to Dr. Donkeng, the media corner will act as a safe space for sharing best practices and communicating on untold issues that affect children, young girls, and boys in general. He said media men as key actors have been embarked on board due to the impact of communication and most importantly because Plan International is an initiative set up by a journalist. Speaking on behalf of Mohamed Bah, the Country Director of Plan International Cameroon, the Director of Programmes said the media corner could today be described as a gathering of experts meeting for concrete actions. Yenji Mairou said Plan International Cameroon values the media and keeps working in collaboration with journalists to enhance children’s rights. The Director in charge of Programmes at Plan International Cameroon stated that activities in line with the International Day of Children’s Rights are prior, with regard to the organization’s vision.  “When you look at the International Day of Children’s Rights, it is in line with the vision of the organization which deals with advancing the rights of children and equality for girls. Through this initiative, we want to ensure that 200.000.000 girls can read, can learn, can decide, and can strive.” She indicated. Striving to promote Children’s Rights Young parliamentarians and championing children’s rights were equally part of the conversation. Issues plaguing children’s education, sexual harassment, abuse, early and forceful child marriages, and child labor just to name a few were highlighted in the course of the conversation. Zita, a female junior parliamentarian in the Center region of Cameroon and who has the status of refugee said the media corner grants her the opportunity to speak on behalf of her mates who suffer from stigmatization and discrimination. Joel Mefigue and Donald Arsene Ndongo, two young parliamentarians who were equally part of the round table discussions took advantage of the event to spell out the different problems which hinder children’s development. It was disclosed that several children are subjected to ill practices and are abused but cannot voice out. Hadia Kasim, a champion for children’s rights and student in Terminal C of the Francophone sub-system of education was given the floor to express herself during the session. The young female student stressed on an inclusive education for all children. Hadia believes a society that seeks development can advance with all children, both girls and boys, be they normal or physically challenged. She said no one should be left aside, children living with disabilities are filled with dreams but are most often marginalized. The future can only be bright when children have the same and equal opportunities as she underscored. Also during the media corner session, renowned gospel artist, Indira Baboke through a video invited all stakeholders in charge of children’s rights to double efforts to protect them. She promised to reiterate the call for child protection in her songs. As a young female gospel artist, Indira Baboke uses her songs to educate people and channels amongst other messages of faith, encouragement, and perseverance. Experts and child activists who were taking part in the discussions castigated malpractices and ills to which children are exposed in society. Adolf Mbonyam, leader of CASAF, a civil society organization that advocates for children’s rights said tackling issues affecting children is a collective engagement. He said: “We have to continue working to make sure that every child is given the freedom to succeed both in school and in life. We have to join hands to tackle all forms of violence, be it sexual abuse, corporal punishment, and even online exploitation…” On his part, Leon Enama of CAM-CRIM insisted on childhood protection. He said it is at an early age that children dream of their future and if children are deprived of such dreams their future will be jeopardized. In his presentation, Mr. Sandjio Herve from the Ministry of Justice outlined the different legal frameworks that protect children in Cameroon and stated that the law prevails in terms of sanctions. Impacting through communication Amongst the panelists was Moity Uwaifo, a skilled and experienced journalist working for CRTV, the national media outlet. Moity projected a video report that upskilled the audience on dyslexia disease. Through this report, it was disclosed that many children are affected by this illness which has to do with learning difficulty that primarily affects the skills involved in accurate and fluent word reading and spelling. According to Moity, this is one of the issues that need to be spread out for people to understand that some children are not dull but could be facing such illness. Moity narrated: “As journalists we must inform, educate, and entertain and we can sometimes go beyond these three duties of ours to advocate for vulnerable persons like children. We as journalists are always called to be partial but we can’t be partial in the face of children facing difficulties. There are subjects which we can dig into more and highlight to the public.” At the end of the session, Mrs. Yenji Mairou, Representative of the Country Director expressed

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 Développement des Chaines de Valeurs, le Fonds de Facilitation Désormais Actif

Développement des Chaines de Valeurs, le Fonds de Facilitation Désormais Actif

La deuxième session du comité interministériel de supervision du Fonds de Facilitation de l’offre de crédit pour le développement des chaines de valeurs agricoles, de l’élevage et de la pisciculture (2 FC-CVAEF) s’est tenue le 9 Novembre 2023 à Yaoundé au Cameroun. Les travaux qui se sont déroulés le 9 novembre 2023 au Djeuga palace de Yaoundé ont été co-présidés par, Jaji Manu Gidado, Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage, des Pêches et de l’Industrie Animale (MINEPIA) et Grace Annih Bambot, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER). Aux côtés de ces personnalités, il y’avait le Coordonnateur National du Programme Développement des Chaines de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture (PDCVEP), Dr Aboubakar Njoya et la coordonnatrice Nationale du Projet de Développement des Chaines de Valeurs Agricoles, PDCVA, Marie Jeanine Nkodo Atanga. Les principaux points stratégiques de la mise en œuvre du Fonds de Facilitation de l’offre de crédit pour le développement des chaines de valeurs agricoles, de l’élevage et de pisciculture ont été passés au peigne fin par les responsables du comité interministériel. L’objectif est d’aboutir à la création d’un tissu entrepreneurial dans les chaines de valeurs pastorales et halieutiques. Le principal cheval de bataille est la modernisation de ce domaine. Il est donc question d’opérationnaliser le Fonds avec la validation du plan de mise en œuvre de l’assistance technique pour sa gestion, l’appropriation de la chek-list des critères de base pour l’examen de la demande des crédits des établissements de microfinance. La coordonnatrice Nationale du Projet de Développement des Chaines de Valeurs Agricoles, PDCVA, Marie Jeanine Nkodo Atanga déclare : « Nous avons besoin de revenir vers le comité interministériel de supervision du Fonds de facilitation de l’offre de crédit pour qu’il puisse nous donner un certain nombre de quitus notamment sur l’utilisation de l’assistance technique et aussi sur un certain nombre de formations qu’il faudra adresser non seulement à ceux qui gèrent le fonds c’est-à-dire le coté administration et des microfinances parce que nous sommes dans un secteur spécifique » Les fonds seront mobilisés à hauteur de 75 milliards de FCFA en faveur du PDCVA et de 65 milliards de FCFA pour le Projet de Développement des Chaines de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture, PDCVEP, la provision est issue des financements conjoints Etat du Cameroun Banque Africaine de Développement, BAD, pour une durée de 5 ans. Les deux projets couvrent les dix régions du Cameroun et ont pour cible les éleveurs, les pisciculteurs, les producteurs et vendeurs d’intrants qui en sont bénéficiaires au même titre que les diplômés de l’enseignement supérieur qui seront formés et installés comme chefs d’entreprises mais également les structures de type coopératif ou mutualiste, les Petites et Moyennes Entreprises, les jeunes diplômés impliqués ou désirant se lancer dans ces filières d’élevage et disposant d’un plan d’affaires bancable. Parmi les résultats attendus, il y a la disponibilité des races et espèces bovines, porcines de fortes performances génétiques et une bonne alimentation des animaux et poissons. La mise sur pieds des infrastructures pour faciliter l’accès à l’abattage et aux marchés et l’accompagnement des établissements de microfinance et banques commerciales par la mise en place de mécanismes de garantie et de refinancement pour accroitre l’offre et l’accessibilité au crédit. Dans le développement de sa vision le PDCVEP entend faciliter l’intégration des différents maillons des chaines de valeur de l’élevage e de la pisciculture, expérimenter à titre pilote, des mécanismes de financement inclusif pour stimuler l’investissement privé et l’entreprenariat des jeunes par l’incubation et initier l’extension de la protection sociale en milieu rural et renforcer le confort des jeunes qui souhaitent s’impliquer dans l’agriculture. Le Fonds de Facilitation de l’accès au crédit des Entreprises, chaines de valeurs agricoles, de l’élevage et de la pisciculture et une contribution à l’amélioration du ratio des crédits agricoles dans le portefeuille des Etablissements de microfinance et Banques commerciales. C’est par ailleurs un mécanisme de crédit aux entreprises agricoles, de l’élevage et de la pisciculture conduit conjointement par le Projet de Développement des Chaines de Valeur de l’élevage et de la Pisciculture grâce aux accords de prêts de la Banque Africaine de Développement, BAD, au gouvernement du Cameroun. Jean-Patient Tsala

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