


Violations des Droits Humains : Le Cri de Détresse des Défenseurs Camerounais
Les défenseurs des Droits Humains au Cameroun appellent à briser le silence face aux nombreuses violations que subissent les populations clés. Alors que des voix s’élèvent de plus en plus au quotidien pour dénoncer les nombreux abus et cas de violences dont sont victimes les personnes vulnérables, populations clés ou «key populations », les défenseurs des droits humains au Cameroun veulent briser le silence. Hormis le 15 juillet, journée dédiée aux défenseurs des droits humains, ces défenseurs des sans voix le font savoir à travers des ateliers, séminaires et réunions d’échanges qui portent sur les questions de droits humains. Les défenseurs ne cessent de pousser des cris de détresse et interpellent le gouvernement sur leur situation en général. Pour ces acteurs des droits de l’homme, briser le silence au départ dans les foyers, en communauté et dans l’environnement aiderait à faire des pas d’éléphant pour promouvoir les droits humains. Le Directeur Exécutif de Humanity first Cameroun, Jean Paul Enama, fervent défenseur des droits humains fustige les nombreuses arrestations arbitraires que subissent ces acteurs au Cameroun. Le cas de l’activiste décédé en 2013, Eric Ohena Lembebe qui est au centre de cette journée dédiée à ces défenseurs ne saurait être négligé le rappelle-t-il. Une affaire qui jusqu’ici a été classée sans suite alors que ce dernier aurait subi des tortures et ensuite retrouvé assassiné dans son domicile souligne-t-il. Nickel Kamen Liwandi, défenseur des droits humains se souvient encore de l’arrestation d’environ 25 jeunes dans un vidéo club de la ville de Yaoundé en 2018. Ces derniers selon lui ont été accusés de regarder des films à caractère sexuel. Ils ont été enfermés dans différents commissariats de police et les négociations n’étaient pas faciles. Nickel dit : « Il a fallu négocier cas par cas. Ça été une situation difficile parce qu’il fallait réussir à trouver des commissaires de police plus ouverts et à qui nous avons présenté des vices de procédures et vices de formes et qui comprenaient comme il n’ya pas eu de respect de procédures il fallait libérer les personnes. Autre chose, il y’a d’autres qui étaient réfractaires et qui savaient que derrière ce types d’arrestations ils devaient se faire beaucoup d’argent. Nous avons dû mobiliser un grand nombre d’alliés et il a fallu beaucoup de plaidoyers de couloirs d’ensemble. » Étant membre de la plateforme Unity et par ailleurs Directeur Exécutif de la Cameroon foundation for Aids (Camfaids), Nickel Kamen Liwandi soutient le fait que la faible appropriation du concept des droits humains au Cameroun surtout par les forces de maintien de l’ordre est l’un des maux qui minent les actions de ces défenseurs des droits humains. Il indique la nécessité d’une mise en place d’un cursus sur les droits humains dans le cadre de la formation des forces de l’ordre. Un plaidoyer qui s’ajoute d’ailleurs aux nombreux autres véhiculés par ces acteurs de la société civile. Ils estiment que le gouvernement devrait également revoir des textes qui encadrent les droits humains au Cameroun. Beaucoup de vides en matière de textes restent à combler soulignent -ils. Le rôle des défenseurs des droits humains est pour la plupart du temps très mal perçu tel que le souligne Nickel. Il dit : « Il y’a cette idée qui anime beaucoup d’esprits. Beaucoup pensent que lorsque vous défendez les droits humains c’est pour promouvoir un ordre social ou qu’il y’a quelqu’un derrière vous ou encore c’est pour déstabiliser l’État. Lorsque que j’ai un membre du gouvernement ou une autorité devant moi, je leur dit qu’un climat des droits humains propice rassure les investisseurs. Les investisseurs ne viennent pas dans un pays où ils risquent tous le temps d’être victimes des violations des droits humains. Ou s’il doit faire venir un personnel expatrié, ce personnel expatrié peut tomber sur des lois qui sont discriminantes et pour eux ce sera difficile d’investir au Cameroun parce que la situation des droits humains est liée à la confiance que les investisseurs ont dans un pays…Il est du devoir du Cameroun d’améliorer l’environnement des droits humains ce qui permet d’avoir une image plus reluisante et attirer plusieurs touristes…» D’autres acteurs ajoutent le fait que les défenseurs des droits de l’homme sont des leviers de développement qui accompagnent les gouvernants dans leurs activités. « Le défenseur des droits de l’homme est celui-là qui défend les personnes marginalisée et défavorisées…Le défenseur des droits de l’homme n’est pas celui qui travaille contre l’État mais avec l’État pour garantir justement les droits humains et de libertés en général » dixit Yves Patrick Tonkeu, responsable droits humains à l’ONG Humanity First Cameroon. Selon Abanda Naga de l’association Empower Cameroon, il y’a un aspect qui mine la promotion des droits humains. C’est aspect est celui de la stigmatisation au sein de la cellule familiale qui est une véritable épine en matière des droits humains surtout lorsque cette personne est jugée être l’opposé des autres membres de sa famille. « Au-delà des entraves policières il y’a ce rejet familial et les stigmatisations et discriminations que subissent ces populations clés au quotidien » dit-il. Les violations des droits humains qui sont de tout ordre devraient être traitées à tous les niveaux notamment à la base dans les ménages. Winnie Eyono qui milite pour les droits humains dit que le volet violences basées sur le genre(VBG) est une souche à ne pas négliger. De par son expérience, les femmes sont beaucoup exposées. La chargée VBG à l’association Sourire de femme dit : « Lorsqu’on fait connaitre par exemple aux femmes leurs droits, nous leur faisons savoir qu’elles n’ont pas de droit de subir des violences et certains hommes nous traitent de rebelles. Ils disent que nous rendons leurs femmes insoumises et que nous ne voulons pas qu’elles écoutent leurs points de vue. Et il y’a ce phénomène dehors. A chaque fois que nous rencontrons des victimes des violences basées sur le genre, les familles de celles-ci sont réticentes. Lors des causeries avec des victimes que nous allons rencontrer, nous sommes parfois chassées. Certains nous traitent même de sectaires» S’appuyant sur l’article premier de la
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Journalists counselled on Human Rights Reporting in Cameroon
Journalists have been urged to uphold professionalism and operate within the confines of the law as they execute their duties of disseminating information. This came to light during a four-day workshop on Press Freedom and Human Rights that attracted about 30 journalists from various regions of Cameroon in Douala. The workshop that took place from October 13 to 16, 2020 under the banner of local based network “Journalistes en Afrique pour le dévelopement” (JADE) was aimed at launching the project dubbed press freedom to promote Human Rights. Barrister Solange Tchamba Mbianga said journalists who practice outside the framework defined by the law are liable to offenses and consequently incur various sanctions. She said: “we cannot publish everything, write on everything and communicate on everything in the name of press freedom and the right to information. Press freedom and social communication is not an absolute right. A journalist while carrying his duties must respect public order, good moral and people’s freedom…” She implored journalists to be careful with what they publish or say while on air adding that a good reporter should not invade people’s privacy in a bid to seek fame. The Barrister further outlined that article 74 of the 1990 law on social communication, notably on press offenses refers to the provisions of the penal code for the penalties applicable to offenses committed by means of the media and audiovisual communication. “This law also provides for certain offenses, the violation of which is punishable by fines. Under the banner of the anti-terrorism law, many journalists are arrested and prosecuted in special courts. Also the activity of media professionals on social networks can also engage their responsibility. The national communication council can also pronounce prohibitions, suspensions of exercise.” She said. The opening session that gathered some lawyers and forces of order was marked by the presentation of the project by Etienne Tasse, coordinator of JADE. He underscored some key points of this 3 year incisive project and expectations awaited from the 30 media engaged in the process. Etienne Tasse said this workshop which is a meeting point is intended to create trust between administrative authorities, the police, the gendarmerie and actors of the judicial system, necessary for the emergence of journalism based on Human Rights. In his opening remarks delivered online via zoom, European Union (EU) Representative, Enrico Sborgi praised the initiative and called on all the media practitioners present to take advantage of such trainings for them to acquire necessary tools in human rights reporting. During various presentations, it was revealed that there is little space given to human rights stories in Cameroon, as revealed by a study carried out by JADE from the 15th of June to the 31st July 2020 and which focused on 23 media entities (11 print, 8 radios and 4 TV stations). Veteran journalist Louis Le Meter also shared his experience and called on practicing journalists to put aside their ego and respect deontology and ethics governing the profession Contributing virtually on the state of press freedom in Cameroun, the 75-year-old, who currently leads an association known as “Caractères sans frontières,” cited the 1918 journalism charter which states: “the journalist does not confuse his role with that of a justice”. Beatrice Kaze of JADE delivered a presentation on how to produce human rights reports for the TV and radio. Added to that, she embraced some sensitive issues which are expected to be taken into account by journalists in cases of conflicts and crises and that capturing images, videos and audios are very necessary for journalists working for the audiovisual. She stressed that a good story is well expressed through feeds and captions gotten by a reporter. Hints on how to cover a public protest linked to Human rights and other interesting stories were also brought out by Etienne Tasse. The JADE coordinator unveiled some key questions to be strictly followed by media practitioners when embarking on Human rights reporting. “When informed about a violation of Human rights, questions such as: How is topic or story linked to human rights? Who is responsible of the act? Has any inquiry be opened by authorities in order to punish the author of the act according to our laws?” He said. More practical facts were underscored by participants who have shown a great interest in accompanying this fruitful project led by JADE and its international partners. As part of experience sharing some journalists used in reporting on human rights issues highlighted the various stories and obstacles encountered on the field such as the recent cases of the 22nd protest orchestrated by political leader of CRM, Maurice Kamto and the Anglophone crisis rocking the North West and South West regions of Cameroon. Amongst other important points discussed during this workshop were the Dos and Don’ts of a good reporter. This opened more discussions which gave root to the setting up of strategies and collaborative venues between journalists trained in the course of this project and JADE. The workshop ended with various recommendations and the creation of an online working platform designed to help and ease pitching of stories. Elise Kenimbeni
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Nations Unies : Le Nouveau Coordonnateur Résident En Visite Officielle Chez Mounouna Foutsou
Le nouveau Coordonnateur résident du système des nations unies au Cameroun était l’hôte du ministre de la jeunesse et de l’éducation civique ce 22 octobre 2020 à Yaoundé. Officiant depuis le 1er Septembre 2020 comme nouveau Coordonnateur résident du système des nations unies au Cameroun, Matthias Zana Naab est celui qui remplace Allegra Baiocchi. Il a été reçu en audience ce 22 octobre 2020 par Mounouna Foutsou, le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique. Une audience qui a permis au ministre d’entrée de jeu de dérouler le tapis et présenter les nombreux programmes et projets destinés à l’insertion socio-économique des jeunes au Cameroun. Dans sa prise de parole, Matthias Zana Naab a indiqué que bien qu’il soit Ghanéen d’origine et nationalisé américain, il apprécie le Cameroun notamment sa gastronomie. Le Coordonnateur a tenu à rassurer le ministre sur la poursuite et le renforcement de la collaboration entre les deux entités. Matthias Zana Naab a insisté sur la vision du Cameroun à l’horizon 2035 dans le secteur jeunesse et a affirmé que le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique a le nécessaire pour mener à bien cette mission. Faisant le round up des projets menés avec le ministère notamment le Youth Connekt Cameroon, le Coordonnateur résident a souligné le fait que sa structure va appuyer le ministère pour développer des stratégies de mobilisation de ressources. Tout en saluant le ministre pour les nombreuses actions entreprises en faveur de la Jeunesse, Matthias Zana Naab a émis le vœu que le volet volontariat figure dans le plan de développement national en passe d’être voté Mounouna Foutsou a son tour a remercié le Coordonnateur résident pour son engagement à accompagner le gouvernement dans sa politique jeunesse. D’après le patron de la jeunesse, cette politique doit être vulgarisée afin que les jeunes saisissent les opportunités gouvernementales pour leur plein épanouissement. Pour cela, les jeunes doivent être informés, sensibilisés et accompagnés. Plusieurs outils sont dédiés à cette cause, notamment l’Observatoire National de la Jeunesse, le Youth Connekt Cameroon ou encore le U-Report. Cette audience a également permis à Matthias Zana Naab de faire une rétrospective de la Journée Internationale de la Paix. Il a indiqué que le Cameroun à travers le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique est le pays qui a le mieux commémoré cette journée au point d’être classé 1er. Raison pour laquelle un lot symbolique a été remis au ministre Mounouna Foutsou. Durant les échanges, il s’est attardé sur trois axes qui serviront de boussole pour une meilleure coopération. Il a souligné le renforcement de la relation entre les agences du système des nations unies et le gouvernement camerounais, une meilleure synergie d’action entre toutes les agences et une meilleure capacité à mobiliser les moyens pour accompagner le gouvernement dans ses missions. Aux sorties de l’audience le Coordonnateur résident a confié à la presse qu’il est venu rencontrer le ministre pour poursuivre les actions déjà mises sur pieds. Il dit : « Je suis venu échanger avec monsieur le ministre de la jeunesse compte tenu du fait que ce ministère travaille étroitement avec beaucoup d’agences du système des nations unies et cela fait partie également de mes visites de courtoisie. J’ai choisi de venir ici parce que je sais que ce ministère tient à représenter l’espoir de plusieurs jeunes camerounais. Nous avons échangé sur le processus de travail de nos interventions avec le gouvernement et voir comment le système des nations unies peut renforcer son partenariat avec le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique. » Elise Kenimbeni
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Le Cameroun, Ambassadeur de l’Afrique aux Huawei ICT compétition 2020
Les étudiants camerounais se sont distingués parmi les meilleurs en Afrique subsaharienne. Ils prendront part à la grande finale qui va se dérouler en ligne le 31 octobre 2020. L’entreprise de technologies, d’informations et de communications, Huawei une fois de plus fait parler d’elle à travers son programme dénommé “Huawei ICT academy”. Un programme qui met en vitrine des talents en TIC sélectionnés dans de grandes écoles du pays. Pour cette compétition 2020, trois étudiants camerounais vont porter le flambeau. L’annonce a été faite le 16 octobre 2020 par la firme chinoise, Huawei. Ils sont : Loïc Cédric Meli Songmene étudiant de 3e année en Administration et Sécurité des Réseaux (ASR) à l’IUT de Douala, Gaétan Daryl Ngniawo Mopi également en 3e année en Administration et Sécurité des Réseaux (ASR) à l’IUT de Douala et Malcolm X Hassler Gninghaye Guemandeu, étudiant de 5e année en Génie informatique à l’école nationale supérieure polytechnique (ex FGI). Ces trois étudiants camerounais viennent d’accéder à l’étape mondiale. Ils vont représenter l’Afrique à la finale du Huawei ITC Academy 2020. Une compétition va se dérouler en ligne le 31 octobre prochain. Le trio camerounais à affronter durant quatre heures d’horloge, une épreuve qui a consisté à configurer un réseau avec des équipements et un laboratoire virtuels tel qu’appris au cours de leur formation. Il a été question pour les jeunes talents de Huawei de programmer routing, switching et autres configurations de pare-feu. Lors d’une interview accordée le 13 octobre dernier, Loïc Cédric Meli a confié que la tâche ne sera pas facile. Il dit : « Le niveau est très élevé. Nous participons avec plusieurs pays d’Afrique et c’est très élevé… » Le jeune talent camerounais a également souligné le fait qu’ils auraient souhaité compétir en présentiel. « Nous aurions aimé faire ce concours en présentiel. Cela nous aurait donné l’occasion de voyager pour la Chine ». Dit-il. Depuis la demi-finale, les étudiants camerounais ont pu démontrer leur savoir faire face aux étudiants issus de la cote d’ivoire et du Sénégal éliminés au cours de cette étape. Ces génies seront dont face à d’autres étudiants de l’Egypte, du Maroc, l’Algérie et de la Tunisie. Il faut souligner que, les universités et écoles partenaires de Huawei ont organisé des « primaires » au sein de leur établissement. Les meilleurs se sont affrontés au cours de l’étape nationale qui a mis aux prises les écoles et universités partenaires afin de choisir ceux qui iront à l’étape régionale. Cette compétition a été lancée en 2015. La 3e édition (2017-2018) a attiré plus de 40.000 participants venus de 32 pays différents, révèle les organisateurs. Au final, 23 équipes ont participé à la finale mondiale à Shenzhen en Chine, en mai 2019. Et cette année, malgré la Covid-19, le concours n’a pas été annulé, des mesures ont été prises d’où la stratégie de compétition en ligne. Elise Kenimbeni
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Lutte contre la Covid-19 : Huawei aux côtés du gouvernement camerounais
C’est au cours d’une audience qu’a accordé le Premier Ministre, Chef du gouvernement le 16 octobre 2020 à Yaoundé, que l’entreprise de technologies a affirmé une fois de plus son soutien à l’endroit de l’État camerounais. Joseph Dion Ngute, premier ministre, chef du gouvernement sur haute instructions du président de la république a reçu le 16 octobre 2020 à l’immeuble étoile de Yaoundé, le président de la région Afrique du Nord du groupe Huawei, CAO JIBIN. Cette rencontre entre le représentant du Chef de l’Etat et l’émissaire de Huawei a été une fois de plus une occasion renouvelée pour affirmer le soutien que l’entreprise de technologies, d’informations et communications continue à apporter au Cameroun. Les deux points saillants de cette audience étaient notamment le don accordé par Huawei à la présidence de la république du Cameroun pour le fond de solidarité de lutte contre l’épidémie de Covid-19 et la promesse de formation en TIC gratuite au profit de 2000 candidats dans le cadre du programme Huawei ICT academy avec des universités partenaires. Une poursuite des chantiers déjà entamés jusqu’ici par la firme Huawei. Au cours des échanges, le président de la région Afrique du Nord de Huawei a souligné que le gouvernement du Cameroun a conduit les populations à lutter courageusement contre la pandémie du Covid-19, ceci en protégeant la santé et la sécurité de tout le peuple camerounais, y compris Huawei au Cameroun. ”Grâce à la direction avisée du président de la République et aux efforts remarquables du gouvernement camerounais en matière de prévention des épidémies, les écoles du Cameroun ont repris les cours le 5 octobre en toute sérénité “. Cao JIBIN a également indiqué, qu’en tant qu’entreprise citoyenne responsable du Cameroun, Huawei a fait don de plus de 15.000 masques à diverses institutions et communautés du Cameroun après le déclenchement de l’épidémie. Huawei a donné du matériel de vidéoconférence aux ministères de la santé publique, de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’énergie et à d’autres agences gouvernementales. Aussi, des centaines d’employés locaux et de partenaires de Huawei ont régulièrement et gratuitement reçus du matériel de protection contre l’épidémie. Malgré la crise sanitaire qui a secoué le monde et bouleversé plus activités notamment le système éducatif, Huawei a trouvé des mesures palliatives pour assurer la continuité de ses programmes. L’entreprise de TIC a créé des plateformes pour continuer à fournir des formations en ligne aux enseignants et aux étudiants, dont plus de 100 étudiants qui ont obtenus le certificat technique professionnel certifié par le siège social de Huawei en ligne. Huawei a créé des cours conjoints d’enseignement en ligne dont Huawei ICT Academy depuis 2018 avec les établissements supérieur à savoir : l’école nationale supérieure des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC), l’école nationale supérieure polytechnique (ENSP) de Yaoundé, l’institut universitaire de la Côte(I.U.C), et l’université de Douala. Dans son propos liminaire, Joseph Dion Ngute, premier ministre, chef du gouvernement a exprimé les félicitions du chef de l’État et du gouvernement camerounais a la société Huawei pour son grand geste de solidarité. Il dit : « Le Président de la République me charge de vous remercier, et il est très conscient que vous êtes notre partenaire, nous apprécions l’aide de Huawei et de la Chine qui ont permis de contrôler et de réduire la propagation du COVID-19 au Cameroun. Votre Société est un partenaire de choix pour le Cameroun et le Cameroun en est particulièrement fière. Vous nous avez aidé dans plusieurs domaines et dans plusieurs projets…» Tout en saluant le professionnalisme, l’expertise, la bravoure de Huawei, Joseph Dion Ngute a une fois remercié la firme qui accompagne le gouvernement dans le cadre de la formation des jeunes camerounais en TIC et des opportunités offertes à ces derniers pour éclore leurs génies. Cette rencontre à l’immeuble étoile était une aubaine pour Huawei de détailler des progrès significatifs de certains de ses projets au Cameroun. Tenez par exemple, dans le domaine du développement national de la large bande, de la construction de villes intelligentes, de l’électrification solaire en zones rurales et dans d’autres domaines. CAO JIBIN n’a pas manqué de réitérer qu’en tant qu’entreprise citoyenne responsable, Huawei a toujours adhéré à la philosophie “In Cameroon, for cameroon” et est tenu d’assumer sa responsabilité sociale. En guise de fin, il a déclaré au Chef du gouvernement, représentant du Président de la république, que Huawei est fier d’être le partenaire stratégique du Cameroun en matière de TIC. Huawei considère comme mission, celle d’aider le Cameroun à devenir une puissance régionale en matière de TIC et d’aider le Cameroun à développer son économie numérique. Elise Kenimbeni
Read MoreNGO SEKTEURA Compensates Needy Children in Cameroon
The non-governmental organization known as SEKTEURA handed over on October 4, 2020 series of school kits to needy children and students living in the Yaounde V sub-division in Cameroon. The set of kits granted enters within the framework of the 4th edition of the Réalengo Prize. To mark this 2020 edition that took place a day before the official launch of the 2020/2021 back to school in Cameroon, representatives of the association SEKTEURA have gathered children, pupils, students and families in a solemn ceremony that was praised by the beneficiaries and other officials invited. As representatives, Clovis Kamto and Jean Marc Noubissi while chairing the ceremony unveiled in the first place the main objective of this fruitful project created on December 2018 in Germany by Cameroonian born Leopold Fanguem. Tackling poverty in a sustainable way thereby granting to children from underprivileged households the opportunity to have a better future through education is the raison d’etre of this initiative. Jean Marc Noubissi in his key address made a balance sheet of activities carried out by the NGO during the period of 2019/2020. According to this balance sheet, aspects such as: the endowment of wardrobes in nursery schools, the funding of a student’s sewing apprenticeship within the micro-project dubbed: “Projet Vacance”, offering breakfast to all children of the primary school during classes and granting lessons’ rehearsals to the needy were highlighted. The occasion was once more seized to throw more light on the various criteria that make up the Réalengo Prize. It had been underscored that a Primary grade of 15/20 or grade “A” is considered for a reward. As concerns students of secondary schools, they are expected to bridge up to have a 12/20 and in the same way, they have to pass an official exam notwithstanding the criteria linked to residence in the various neighborhoods targeted. “We reward best students every year, we organize refresher courses for needy pupils and students. We provide breakfast everyday to primary school children, we organize health awareness campaigns and open discussions with parents.” Said the organizers. Consistent packages made up of books, textbooks and other didactic materials were given to pupils of the primary school and students of the secondary level. Young Manga stephane who had the CEP exam in the francophone sub system of education was handed over a school uniform worth 10.000CFA francs. While other students like Claire Nwaha, Moutcheu Tchanda, Tchamtchie Manuella and Mawabo Layana who succeeded in BEPC examination still part of the francophone sub system of education were each granted envelops worth 13.000CFA francs. Kakanou Jordan who suceeded in the Bccalauraet examination had an envelop of 50.000CFA francs representing his annual university’s fees. Representatives of SEKTEURA outlined the fact that the criteria were not strictly followed due to the coronavirus which crippled many activities notably the education system. “Here it must be explained that the first two criteria were not observed this year because of the coronavirus. Next year it won’t be the same.” Due to the Covid-19 pandemic, this year’s event witnessed some slight changes. The NGO equally focused on granting a minimum package with basic commodities to some households in order to put a smile on their faces Education being a key player in the development of a human being and a nation has been valued by members of SEKTEURA who intend to stand more than ever beside the needy for a bright future as they underscored. One of the major motivations of the founding leader of SEKTEURA is that of giving a chance to those who believe in their dreams but are hindered by financial means. Leopold Fanguem believe through this philanthropic acts to wipe the tears of the needy. He says: “I left the neighborhood, but the neighborhood did not come out of my heart” Apart from education, the association is engaged in several field of works such as health, labour and the promotion of unity in the country. Elise Kenimbeni .
Read MoreSeeds For Future : Et de 5 pour la promotion des Talents
Ils sont honorés depuis le 09 octobre 2020. Ceci au cours d’une cérémonie très courue à Yaoundé. C’est une cérémonie riche en couleurs qui a été organisée à Yaoundé, capitale camerounaise par l’entreprise de technologies d’informations et de communications, Huawei. La firme de TIC a tenu à célébrer pour la cinquième année consécutive les lauréats issus du programme dénommé « seeds for the future ». Plusieurs officiels, représentants du Premier Ministre, des ministres des enseignements supérieurs et des postes et télécommunications ont pris part à l’évènement qui a eu pour cadre l’hôtel djeuga palace. Ces lauréats qui sont au total 40 cette année se sont démarqués dans le cadre de ce programme qui vient éclore le génie de plusieurs étudiants de grandes écoles du pays. Le Vice-Président des relations publiques de Huawei, Région Afrique Sub-saharienne, Loise Tamalgo, dans son discours a expliqué la vision et les missions futuristes dont s’est dotée la compagnie de technologies. Il dit : « La vision de Huawei est d’apporter le numérique à chaque personne, chaque famille et chaque organisation pour construire un monde intelligent où tout est connecté. Depuis son entrée au Cameroun en 2005, Huawei s’est engagé à aider le peuple camerounais à combler le fossé numérique ». Dans la même lancée, Loise Tamalgo a dévoilé le bien fondé du programme « seeds for the future » qui est à sa cinquième édition au Cameroun et qui cibles de certaines grandes écoles de TIC. En ce qui concerne ces écoles, il s’agit de l’école nationale supérieure des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la Communication (SUP’PTIC), l’école nationale supérieure Polytechnique (Ensp) de Yaoundé, institut universitaire de la côte et l’université de Douala. Loise Tamalgo souligne le fait que l’ère est aux défis numériques : « Pour faire face aux défis de l’industrie des TIC de demain, Huawei a développé des normes mondiales de certification des talents des TIC, mis en œuvre un programme de responsabilité sociale globale – le programme ‘’ HUAWEI Seeds for the Future’’, et joint ses forces avec les établissements d’enseignement supérieur » L’un des points saillants de cette cérémonie qui a également permis aux nombreux invités de découvrir les prouesses de la firme de technologies est, la projection vidéo faite depuis Shenzhen, le siège de Huawei en Chine. Huawei à travers cette rencontre a une fois de plus réaffirmé au gouvernement camerounais, son accompagnement qui entre dans le cadre d’un accord de partenariat stratégique dans le domaine des technologies de l’information et de la communication signé entre le gouvernement du Cameroun et la firme des TIC en septembre 2018 à Beijing lors de la visite du Président de la république Paul Biya en Chine. A titre de rappel, le programme « seeds for the future » a été lancé et inauguré en 2008 par la Thaïlande. Pour cette année, Huawei offre aux 40 lauréats sélectionnés l’opportunité de découvrir d’une part, la langue et la civilisation chinoise et de s’immerger dans l’économie numérique sur les plateformes d’apprentissage en ligne dédiées. Malgré la pandémie du Covid-19, les cours de formation et de certification des étudiants camerounais qui ont débuté au mois de janvier 2020 dans les amphithéâtres ont été basculés en ligne via des plateformes dédiées et baptisées « Huawei learn-on ». Présent dans plus de 180 pays, l’entreprise Huawei est l’une des plus puissantes et performantes compagnie de télécommunications au monde. Huawei est fournisseur de solutions numériques par terminaux, réseau et Cloud pour des opérateurs. Elise Kenimbeni
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