Child Protection Code in Cameroon, Advocacy Talks on the Lead as the November Session of Parliament Unfolds

Child Protection Code in Cameroon, Advocacy Talks on the Lead as the November Session of Parliament Unfolds

Despite the fact that several texts already enshrine provisions related to the rights, the protection and responsibility as well as the wellbeing of the child in Cameroon, members of parliament met on Monday November 23, 2020 to push forward advocacy talks on the adoption of the law on the child protection code. The session organized by the parliamentary youth advocacy network known in its French acronym as REJE, the Cameroon child rights civil society organization network (Cam-Crin) with the support of Plan international brought together parliamentarians, government officials and key actors of the child protection system in the country. The main objective of the one day session that took place within the framework of the November session of parliament was to generate a national debate and create more awareness of decision makers on the need to complete the process initiated and aimed at providing Cameroon with a child protection code. During the opening session, stakeholders were called on by Honorable Joshua Osih Nambangi, Coordinator of REJE to lay emphasis on collective responsibility.  “We need to give to the child the sovereignty that is required. We need to protect these children and give them all the rights so that we can see them emancipate, grow and become adults of tomorrow.” Joshua Osih said. According to the Coordinator of REJE, the various existing legal instruments have to be merged as a unique law that safeguards children. He added: “Unfortunately we have disparate and scattered amounts of legal instruments and some are not up to expectations of parents and Cameroonians in our communities. These instruments need to be enhanced and put together  because when you have series of instruments and nobody really knows what the law is, what happens is that you find children been victims of these situations.” On his part, Dr Collins Sayang, interim country Director of Plan International stressed on the fact that, their organization has since 1996 put in place policies that accompany Cameroon’s government in advancing children’s rights especially for the most vulnerable and the girl child, as a means to strive for the reduction of social exclusion, discrimination and injustice. Dr Collins Sayang said: “Our programmes have evolved from charity and assistance to more of a human right-based approach, ensuring children’s right to inclusive quality education, healthy start in life and survival, involving children as active members of their communities as well as reinforcing their participation in decision-making on matters that concern them…” In his address, the interim country director of Plan International equally acknowledged the fact that much efforts are still underway to make some strides in abid  to strengthen the child protection system in Cameroon, especially as the world is entangled with some changes subjected to disasters like the Covid-19 pandemic, conflicts and crises affecting the most vulnerable children notably girls. Pauline Irène Nguene minister of social affairs who took active part at the session praised the initiative and said children need to be protected entirely as they are called on to play an important role in the society. “We didn’t have a code that regroups all legal aspects. So today’s meeting was well placed in order to sensitize MPs before they reflect on the code that will be tabled during the ongoing session”. She said. While chairing the session, Vice Speaker at the national assembly underscored the need to increase incentives that will help to protect children who are victims of arm conflicts. Honorable Emilia Mojowa Lifaka said: “This discussion is coming up at a time where there is an ever increasing evidence that the right of the child is been taken hostage by some interest groups and in the course of the different arm conflicts, the child is the prime victim… As you all are aware, the welfare of our children has always been the center of attention of the Head of state, His Excellency Paul Biya, by investing in educational infrastructures, creating of free education to our children, improving on health facilities that will give better health care to the children …” At the end of the one day session, a call to action was drafted with specific guidelines expected to be followed by the various stakeholders engaged in this advocacy process.                  By Elise Kenimbeni

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 PTS-Jeunes : Clap de Fin pour les Remises d’Appui aux Jeunes par la région du Centre

PTS-Jeunes : Clap de Fin pour les Remises d’Appui aux Jeunes par la région du Centre

La dernière étape de la remise des appuis aux jeunes s’est tenue à Awae dans la région du Centre. Mounouna Foutsou, ministre de la jeunesse et de l’éducation civique accompagnée d’une forte délégation a fait une descente sur un site de production d’ananas dans la commune d’Awae, département de la Mefou et Afamba. Ce premier arrêt avant la cérémonie proprement dite a permis au patron de la jeunesse de toucher du doigt les réalités du terrain notamment en terme de dynamisme des jeunes de cette localité. Joseph Désiré Ondoua,  l’un des jeunes a expliqué au ministre que cette production de 2 hectares est organisée en chaîne de production. « Nous avons un groupe de jeunes chargé de cultiver les ananas et un autre groupe chargé de transformer les fruits » dit-il. Le Ministre a exprimé sa satisfaction face au travail de ces jeunes. Mounouna Foutsou a expliqué que c’est exactement ce qu’il faut faire en terme d’entreprises. Se constituer en chaîne de production pour pouvoir alimenter le marché et trouver son compte. Tout juste après la visite de l’unité de production d’ananas, le ministre et sa délégation se sont rendus à la place des fêtes. Mounouna Foutsou était accompagné de son homologue Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce. La cérémonie a débuté par le discours d’accueil du maire de la commune d’Awae, André Rémy Akono Alinga. Le Maire a présenté la Commune d’Awae en insistant sur le fait qu’elle est composée à 51,95% des jeunes. Ces derniers rythment la vie économique de la localité à travers l’élevage, l’agriculture et le commerce informel. L’appui du Pts-Jeunes va apporter une motivation supplémentaire aux jeunes tel qu’il l’a souligné. Puis s’est tenue la phase d’initiation, les chefs traditionnels à travers un rite ont fait du ministre, un grand notable de la communauté Mvele et citoyen d’honneur de la Commune d’Awae. Après cette phase, parole a été donnée au président régional du conseil national de la jeunesse du Cameroun. Gaël Brice Sop, a saisi cette occasion pour témoigner l’estime du gouvernement à l’endroit de la jeunesse. Il dit : «  la présence des jeunes bénéficiaires est la preuve de la volonté du gouvernement de transformer le tissu économique du Cameroun et de faire des jeunes des Ambassadeurs de bonne moralité et de dynamisme. » Le Président régional a indiqué que de toutes les initiatives gouvernementales en faveur des jeunes, le Pts-Jeunes est le projet par excellence pour l’insertion Socio-économique des jeunes. Il a invité ses pairs jeunes à faire bon usage de ces appuis afin de se montrer digne de la confiance placée en eux par l’État. Parole a été donnée également à un ambassadeur du Youth Connekt dans la région du Centre Ce jeune a indiqué qu’il lui a fallu beaucoup de courage pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Il a encouragé les jeunes à faire de même et leur donne l’assurance à travers son parcours, que la voie de l’entrepreneuriat conduit au succès lorsqu’on y met tout son sérieux. Il leur a confié qu’il est actuellement président d’une coopérative qui fait dans la production de plusieurs produits tels que l’ananas ou encore du riz. Françoise Puene, plus connu comme mamy nyanga, Ambassadrice nationale du Youth Connekt Cameroon a pris part à cette cérémonie. Elle a remercié également le gouvernement pour le Pts-Jeunes. Elle a appelé la jeunesse à saisir toutes les opportunités gouvernementales en leur faveur pour leur insertion Socio- économique. C’est dans cette lancée que l’ambassadrice présente le Youth Connekt Cameroon et l’engagement de sa fondation à accompagner le gouvernement dans ce projet en menant diverses activités en faveur des jeunes. Autre témoignage poignant au cours de cet évènement c’est celui de Stéphane Meye, Directeur Général de Meye Tech-innovation. Il a indiqué que son entreprise a développé le premier antivirus africain doté d’une intelligence artificielle et s’est lancé dans ce projet après avoir constaté que le Cameroun perdait 60 millions de dollars dans le piratage de données et les attaques cybernétiques. C’est fort de ce constat que son entreprise s’est lancée dans cette recherche il y a 3 ans et grâce à l’accompagnement du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, à travers le FONIJ, l’entreprise a grandi et emploie à ce jour 15 personnes à Yaoundé et à Douala. En ce qui concerne la présentation technique du Pts-Jeunes et des équipements d’installation ainsi que les kits de REAMORCE, l’Inspecteur Général des Programmes et Méthodes d’Enseignement et de Formation a éclairé l’assistance. De la présentation faite par Marc Armand Sandjok, on retient que c’est une initiative du Président de la République dont l’ambition est de contribuer à juguler le chômage des jeunes et de dynamiser la croissance économique par l’appui à la création d’entreprises et d’emplois. Le processus de préparation de ce programme a permis d’identifier les activités centrales et charnières qui constituent le socle de la réussite dudit plan. S’agissant des appuis, il a souligné qu’il y’a entre autres ; des machines à coudre, des machines à laver, des extincteurs, un salon pour salle d’attente, des climatiseurs LG, des pistolets de peinture sans fil. S’agissant des kits pour le REAMORCE on a des motos, des groupes électrogènes et une unité de sonorisation L’honorable Roger Melingui, élite de la région du Centre a aussi saisi l’occasion pour dire merci au gouvernement, ceci pour les appuis du Pts-Jeunes. Le représentant des jeunes, Abba Alexandre a remercié le gouvernement. Il dit : «  Beaucoup de jeunes ont cru à une utopie. Aujourd’hui, tout le monde peut se rendre compte que c’est une réalité. Ces appuis produiront à coup sûr des entrepreneurs, qui les utiliseront à bon escient et les fruits de ces entreprises profiteront à toute la société. » Pour clôturer, le ministre Mounouna Foutsou a pris la parole. Après avoir parcouru les 9 autres régions pour toucher du doigt les réalisations des jeunes, le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique indique que de manière générale, les résultats à travers le pays sont encourageants. « Les pouvoirs publics sont néanmoins conscients que beaucoup reste encore à faire,

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 Leadership Féminin en Santé : Dr Menguene, Une Psychiatre Dévouée

Leadership Féminin en Santé : Dr Menguene, Une Psychiatre Dévouée

Dr Laure Justine Menguene Mviena a été primée par le groupe Echos santé dans le cadre du prix de l’excellence du leadership féminin en santé au Cameroun.   Selon le groupe de presse Echos Santé de Joseph Mbeng Boum, Dr Laure Justine Menguene Mviena fait partie des 10 femmes qui se sont démarquées au cours de l’année 2019, d’où sa nomination et le prix qui lui a été décerné le mercredi 18 novembre 2020 à Yaoundé. Un couronnement qui consacre des années de travail en tant que psychiatre accomplie. Après avoir reçu son prix, fruit de ses multiples efforts qui ont permis de mettre en lumière la santé mentale très peu connu du public camerounais, Dr Menguene l’a dédié aux femmes et à tous ces patients. Elle dit : « C’est une très belle initiative, celle de valoriser la femme parce qu’elle en a besoin. Moi particulièrement dans ma position de psychiatre je rencontre au quotidien des femmes qui  sont traumatisées à cause des problèmes conjugaux, familiaux et professionnels. C’est assez difficile   et quand je vois donc des évènements comme ça qui la valorise, qui la met au-devant de la scène. Je pense à toutes ces femmes là et vraiment  je remercie l’association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé (AJC-PROSANTE)  et je leur souhaite bonne continuation et à toutes les femmes beaucoup de courage » Ardeur au travail, efficacité, disponibilité et  humilité sont quelques qualités qui caractérisent le personnage du Dr Menguene. En termes d’actions fortes, Dr Menguene a, à son actif, une pléiade enregistrée au cours de sa carrière. Cette psychiatre dévouée au travail a été désigné par le ministre de la santé publique pour conduire sur le terrain à Kumba, région du Sud-Ouest, une équipe de psychologues pour la prise en charge psychologique des familles affectées par le massacre des enfants du 24 octobre 2020. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19 au Cameroun, elle est responsable de l’unité de prise en charge psychologique des patients au centre des opérations d’urgence de Yaoundé. Elle fait partie de ces figures qui ont marqué  la communication visant à barrer la voie à la pandémie. Consciente de la place de choix qu’occupe la santé mentale dans notre société, elle veut relever le défi de voir se secteur éclore. « Comme difficultés, c’est la charge de travail énorme tant au niveau de l’hôpital que du ministère, et le challenge c’est que la population, les décideurs comprennent réellement ce que c’est que la santé mentale et son impact non seulement sur la santé mais également sur le développement d’un pays. Car sans investissement en santé mentale il ne saurait y avoir développement » Dit-elle. La riche carrière du Dr Menguene débute en 2003 à l’hôpital Jamot de Yaoundé lorsqu’elle est affectée à son premier poste de travail au sein du service psychiatrie sous la direction du regretté  Dr Mbassa Menick. Plus tard en 2008, elle fait ses valises pour le Sénégal. C’est à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qu’elle obtient sa spécialisation et revient au Cameroun en 2011. A peine revenue, elle renoue avec l’hôpital Jamot de Yaoundé où elle est affectée comme psychiatre, puis Chef de psychiatrie B. La psychiatre gravie les échelons et est nommé au ministère de la santé publique comme Chef de service de la promotion de la santé mentale. Puis viendra en 2015 une autre étape de son expérience dans le domaine, elle prend les rênes de la sous-direction de la santé mentale en 2015, cumulativement à ses fonctions de chef de service de psychiatrie B à l’hôpital Jamot de Yaoundé. Il faut dire que le Dr Menguene Laure Justine Mviena est un pure produit du lycée général Leclerc où elle a obtenu son Baccalauréat et ensuite a passé deux ans à l’université de Yaoundé pour préparer le concours du Cuss à l’époque. Au Cuss, elle fait ses sept années à la faculté de médecine et sort en 2003 nanti d’un diplôme de médecin. Continuer à exercer et faire une carrière universitaire afin de rester utile à ses semblables est l’un des leitmotives du Dr Menguene.                         Elise Kenimbeni

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 Accaparement des Terres : Les Élites de Batschenga appellent le Gouvernement à la Rescousse

Accaparement des Terres : Les Élites de Batschenga appellent le Gouvernement à la Rescousse

Réunis à Yaoundé le 17 novembre 2020 lors d’un atelier, ils ont tenu à exprimer leur ras-le-bol. « Nous voulons nos terres ! » tel est le cri de détresse lancé par les élites de Batschenga réunis à Yaoundé le 17 novembre 2020 dans le cadre d’un atelier d’élaboration d’un plan de communication pour la mise en œuvre du plaidoyer pour la sécurisation des terres des populations de cette partie du pays. Un atelier qui s’est achevé par un point de presse, qui a permis aux élites de faire passer ce message de détresse et aussi présenter le plaidoyer qu’ils comptent mener auprès des autorités administratives, notamment le ministre du Cadastre, des domaines et des affaires foncières (Mincadf). Ces actions, qui ne sont pas les premières du genre, viennent à la suite de différentes démarches entreprises par des leaders locaux, qui ont initié entre autres des procès dans les tribunaux et qui n’ont pas abouti. Les élites ne savent plus à quel saint se vouer, elles pleurent et demandent que leurs terres leur soient restituées par ceux qu’elles qualifient de « gros bras ». Ces dernières qui vivent des activités agropastorales disent qu’elles sont menacées de plus en plus. Tout comme les autres élites présentes à cet échange, sa majesté Bruno Bikele Ambomo, chef du village Olembe dans l’arrondissement de Batschenga, s’est confié aux médias. Selon l’autorité traditionnelle, « si on se met au-devant de la scène en tant que chef traditionnel, c’est parce que notre première mission est de protéger nos populations et leurs biens. C’est pourquoi nous tenons à parler de cette affaire de terrain. Après nous cette affaire sera une catastrophe !», déplore-t-il. Pour accompagner ces élites dans leurs actions, l’Institut Africain pour le développement économique et social(Inades-formation) et son partenaire allemand, KZE-Misereor, ont mis en œuvre le projet de lutte contre l’insécurité foncière rurale pour la satisfaction des besoins alimentaires des populations autour des agro-industries et des zones d’implantation des projets dits structurants au Cameroun. Prenant part à la rencontre, Raphael Meigno Bokagne, chef de projet à Inades-Formation, souligne l’importance de ce plaidoyer. « Le plaidoyer ici porte sur l’accompagnement des communautés pour la sécurisation de leur espace vital. Dans la zone de Batschenga, le problème porte beaucoup plus sur les zones accaparées par  les grands projets mais de manière spécifique pour le cas de Batschenga, les questions étant assez délicates, une étude a été menée et un certain nombre de personnes ressources rencontrées et les communautés nous ont sollicité pour  leur venir en appui. Cet appui nous a permis de nous concentrer sur le cas des terres gérées par la défunte SEITA », dit-il. Faut-il le rappeler, les faits remontent depuis 1950, date de création de la société d’exploitation industrielle de tabac et allumette (SEITA) dont les conditions d’installation ont été discutées à l’assemblée représentative du Cameroun(ARCAM). Cette dernière avait pour mission d’élaborer un cahier de charges avec les populations riveraines. La SEITA est passée aux mains des français après le départ des allemands, sous la dénomination de SFCT (société franco-camerounaise de tabac) puis aux mains des camerounais, sous la dénomination de société camerounaise de Tabac (SCT). Au vu de ces différentes mutations, les communautés relèvent que la SEITA a muté le titre foncier à la SFCT, mais cette dernière ne l’a pas muté à la SCT ce qui suscite un flou dans la situation juridique de ces terres. Selon les explications fournies par les élites, la société camerounaise de tabac a fait faillite et une commission de liquidation a été désignée en 1998. Ladite commission de liquidation aurait commencé à vendre les terres de la société, ce qui a alerté les populations riveraines qui sont de plus en plus confrontées à la rareté de la terre. Elise Kenimbeni

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 Samuel Ervé Mandeng Launches Maiden Edition of the Cameroon Digital Boost 2020

Samuel Ervé Mandeng Launches Maiden Edition of the Cameroon Digital Boost 2020

Initiated by Cameroonian born Samuel Ervé Mandeng, the Cameroon Digital Boost 2020 (CDB2020) will hold from the 1st to the 3rd of December in Yaounde and Douala. The event which is the first in its kind has as main objectives that to: promote synergy between key actors of the Cameroonian digital ecosystem and experts from the diaspora, with the aim to build a strong and competitive digital industry. This cometogether entails equally to create a network of economic operators that will greatly contribute in supporting the digital industry, local entrepreneurs in their market developments with Canada and other markets and by the same occasion, to contribute with the ministry of posts and telecommunications (MINPOSTEL) in developing a digital policy in the country. According to the lead organizers, the upcoming event lays emphases on three strategic pillars. The first being the impact of Covid-19 on the world’s economy that could be solved through the development of a digital industry that can help to catch up with budget deficits, exploring new financial opportunities and rescue affected businesses. The second pillar focuses on patriotism and building the image of the diaspora which has been tarnished for some time by actions of ideological radicalization. Such an event is an ideal opportunity to reconstruct the image of a new responsible diaspora. And the third pillar is on the promotion of new avenues created by digital economy. The three day event to take place both in Yaounde and Douala will be marked by a total of six conference, a talk show, B2B discussions and award of certificates to participants like Constant Wette to receive a special prize during the seminar. Highly expected on the panel of the CDB 2020 are key figures and experts such as Dr. Ernest Simo from the United States and former Cameroonian footballer, Enoh Eyong based in Holland. Talking of the brain box behind this initiative, Samuel Ervé Mandeng, Chief Executive Officer of SEM-Services and digital development officer at the Canada-Cameroon chamber of commerce is a seasoned expert. He has several years of experience in intercultural relations, and in the coordination of social and economic development projects in Quebec, Canada.  Samuel Ervé Mandeng is equally well known for his ideologies. He is an activist committed to the defense of blacks’ rights. His academic and professional background has allowed him to develop skills over the past years as a trainer, coach, speaker and coordinator of projects in employment integration, citizen’s participation, leadership and Entrepreneurship. He has a good record as supervisor and coordinator of over 1700 events. Thus, through the CDB 2020, Samuel Ervé intends to sell out the benefits of digital economy as a panacea to crippled economies affected by the Covid-19 pandemic.               Elise Kenimbeni

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 Santé Communautaire : La Campagne Dénommée le Mouvement Continue est sur les Rails

Santé Communautaire : La Campagne Dénommée le Mouvement Continue est sur les Rails

Yaoundé a abrité le jeudi 12 Novembre 2020, une conférence de presse en vue du financement additionnel essentiel pour protéger et maintenir les progrès de lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose en contexte de covid-19 au Cameroun.   C’est à l’initiative de la plateforme mondiale des organisations de la société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME) et le « Global Fund Advocates Network » que cette conférence de presse de sensibilisation et d’engagement a été organisée à Yaoundé, capitale camerounaise. Ceci dans le cadre de la campagne de mobilisation, de sensibilisation et d’engagement populaire dénommée « unis pour lutter contre le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida et la covid-19 : le mouvement continue ». L’objectif principal en ce qui concerne la mobilisation des ressources financières additionnelles est ; d’atténuer l’impact de la Covid-19 sur la santé des populations, le politique et l’économie nationale. Selon les organisations qui portent cette initiative, il est question de mobiliser et d’engager les décideurs, leaders et influenceurs locaux dans le plaidoyer pour la réduction de l’effet de la Covid-19 sur le VIH, le paludisme et la tuberculose à travers un financement supplémentaire essentiel pour cette lutte. C’est dans cette optique que Cabral Libii et Germain Mengue Mezui, deux députés à l’assemblée nationale et Moustik le charismatique, un artiste humoriste bien connu de la scène, ont pris part à cet échange avec les hommes de médias. Honorable Cabral Libii Li Ngue qui s’est engagé à apporter son soutien dans cette campagne a exprimé sa satisfaction bien qu’il a émis sa crainte sur le fait que la pandémie de Covid-19 qui ne cesse de sévir est un frein aux financements car la majorité des pays bailleurs de fonds sont atteint et doivent centrer le peu de ressources financières sur leurs populations. Il dit : « Il urge que lors de la session parlementaire en cours nous réfléchissons sur la vigilance autour des cette question afin que nous puissions nous prendre en charge sous réserve que les choses redeviennent normales. La situation est particulièrement alarmante, c’est pour cela qu’avec d’autres collègues nous avons pris l’engagement de veiller dessus et d’interpeler les gouvernants pour qu’il n’y ait pas une baisse sur la prise en charge de cette maladie. » Olivia Ngu, fondatrice d’Impact Afrique, l’une des organisations qui porte ce plaidoyer au Cameroun estime que la  sensibilisation et la communication doivent être accentuées afin d’informer les différents leaders de cette initiative qui vise à autonomiser les pays africains en terme de ressources pour la prise en charge de ces trois pandémies tueuses que sont : le paludisme, la tuberculose et le VIH/Sida. «  C’est important qu’on ait des systèmes de santé fort, qui soient prêt à riposter non seulement contre les futures pandémies mais aussi contre les maladies les plus meurtrières qui tuent nos enfants, nos femmes, frères et sœurs chaque année depuis bien longtemps comme le paludisme qu’on ne doit pas du tout oublier en cette période. Le VIH/Sida qui continue à être présent tout comme la tuberculose qui continue de faire des ravages dans nos communautés. C’est essentiel pour les leaders camerounais, les parlementaires, les maires et ministres et bien d’autres de  veiller à ce qu’il y’ait une forte augmentation au cours de la session de Novembre dédiée au budget national alloué à la santé. Il est temps que nous les africains nous prenons notre en santé en mains et qu’on développe nos solutions pour faire face à ces maladies qui tuent les populations depuis des années.» Dixit Olivia Ngu. Le plaidoyer est lancé à travers cette campagne, place à la mise en exécution des engagements des différents leaders.                 Elise Kenimbeni  

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 Parliamentary Network for Circular Economy Builds Effective Prospects for Cameroon

Parliamentary Network for Circular Economy Builds Effective Prospects for Cameroon

Members of the parliamentary network for circular economy have been challenged to build a strong force of proposal and set up important issues that will be at the heart of their advocacy talks. The call was made by Theophile Baoro, second vice speaker at the national assembly as a multi-stakeholder dialogue and capacity-building partnership workshop took place on Wednesday November 18, 2020.  The workshop being part of the ongoing November session of parliament was placed under the theme:” circular economy: working towards a sustainable future”. With the covid-19 pandemic hitting the economy worldwide and creating low inputs, the parliamentary network for circular economy (PANCEC) has been reflecting on means that will help in revamping various works of life by partnering with the United Nations. Honorable Ngala Gerard, coordinator of the network said in his key address that it is imperative to put hands together in order to encourage and favour small and medium sized enterprises. Ngala Gerard equally mentioned the fact that circular economy has a great role to play at a moment the country is aligned to achieve sustainable development goals and emergence by 2035 as stated by the Head of state, Paul Biya.  He said: “Circular economy is very important because this is one of the measures put in place to create jobs for the youths and to move the economy of Cameroon to another level. You know well that one of the wishes of the president of the republic is to get Cameroon emergent by 2035 and this could only be done by the decentralization put in place. Now we want to make sure that all decentralized councils are autonomous financially. Councils will make use of circular economy to be make a lot of gains in their communities. Circular economy has come in place in order to create jobs and industries that will help in transforming waste into worth. And make sure that we don’t dump waste onto the land and pollute our environment.” The Yaounde workshop gave room to discussions on the disposal and management of hazardous waste, the production of brewing industries with some local enterprises like the Brasseries, Hysacam, BOCOM, Foncham international just to name these few. According to its members, the parliamentary network for circular economy, PANCEC entails to provide sustainable solutions for linear economy which is outdated. The network created months ago and presented to the public has as main objective to re-invent the parliamentary as well as government’s role in key sectors by prioritizing environmental and climate change issues.                 Elise Kenimbeni

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 Session Parlementaire de Novembre : Célestin Tabouli, intrépide et Prêt à relever de Nouveaux Défis

Session Parlementaire de Novembre : Célestin Tabouli, intrépide et Prêt à relever de Nouveaux Défis

 Au moment où les travaux de la session parlementaire de Novembre 2020 s’ouvrent à Yaoundé, capitale camerounaise, le député du Mayo-Danay Sud compte pleinement porter la voix de ses populations à l’hémicycle.     Honorable Célestin Tabouli, député du Mayo-Danay Sud dans la région de l’Extrême-Nord a pris part à l’ouverture de la session de novembre 2020 de l’assemblée nationale au palais des congrès de Yaoundé. Il estime que l’interpellation du très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’assemblée nationale en ce qui concerne les nombreuses crises qui affectent le pays devraient être au centre des échanges qui vont, entres autres, meubler cette session dédiée à l’examen du budget 2021 de l’Etat. Les crises qui minent le vécu quotidien des populations dans les régions de l’Extrême-Nord où sévit Boko Haram, le Nord-Ouest et Sud-Ouest où les sécessionnistes sèment la terreur, doivent trouver solutions selon le député du Mayo-Danay Sud. Toutefois, il reconnait la résilience des gouvernants face à ces tumultes.  « Le Cameroun est débout, nous devons le maintenir sur cette lancée » dit-il pour corroborer au discours du président de l’assemblée nationale. En ce qui concerne ses attentes durant la session budgétaire qui s’annonce très riche et fastidieuse, le digne fils du Mayo-Danay Sud plaide pour une augmentation des enveloppes allouées aux parlementaires pour des projets de développement. Le souhait de l’honorable Tabouli est de relever le niveau de vie des populations de sa circonscription. « En tant qu’élus, nous souhaitons que les enveloppes en matière d’investissements  publics dans nos zones et surtout nos circonscriptions politiques soient consistantes pour permettre à ce que des travaux soient effectués au profit de la base. Pour permettre justement le relèvement de niveau de vie de ces populations-là afin qu’elles se retrouvent en l’élu que je suis. » Connu pour son dynamisme et ses qualités humaines, le député n’a cessé d’être  sur le terrain, ceci dans les quatre arrondissements de sa circonscription pour palier  certains problèmes auxquels font face ses populations. « En réalité la vie d’un député en inter-sessions ne devrait pas être de tout repos, parce que le député après chaque session devrait se consacrer à d’autres problèmes de développement de sa base. Je pense que c’est à cela que je me suis attelé. J’ai d’abord formé  399 jeunes aux petits métiers générateurs de revenus parce que nous savons aujourd’hui que le chômage est quelque peu ambiant dans notre pays. Il est question à travers notre réseau PROMO-ENTREPREUNARIAT de nous mettre résolument aux côtés des pouvoirs publics pour apporter ce coup de pouce en formant des jeunes qui puissent s’autonomiser dans le cadre des micro-projets. A titre de rappel, l’élu du peuple de la campagne jusqu’aux élections n’a cessé d’être au chevet des populations de sa circonscription dans le Mayo-Danay Sud. Durant des mois, bien avant la session de Juin dernier et celle en cours, l’honorable Célestin Tabouli a été au four et au moulin dans le cadre de la lutte contre la Covid-19,  ceci en distribuant des kits d’hygiène et masques afin de barrer la route au virus. Il a également procédé à la distribution des sacs de mil aux familles nécessiteuses. En termes d’infrastructures, le digne élu du Mayo-Danay Sud a fait parler de lui à travers la construction de la route Yoldeo-Lera, longue de 1kilometre sur l’axe Saotchai-Doukoula, dont le cout des travaux est estimé à 2.690.000 FCFA. Une aubaine pour les populations de cette partie du pays qui depuis plus de 9ans sont dans l’attente du bitume du tronçon attribué à l’entreprise Entrebatt Sarl.Contrat résilié en 2014 du fait de la défaillance de cette entreprise, qui malgré tout s’est vu être attribuée une fois de plus ce marché en 2014 selon des informations recueillies dans le journal hebdomadaire midi libre.             Elise Kenimbeni

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 33% Home Deliveries Hampers Birth Records, Members of Parliament Move In

33% Home Deliveries Hampers Birth Records, Members of Parliament Move In

As activities heighten at the November session of the national assembly in Yaounde-Cameroon, members of parliament diagnose various issues at stakes and among which is the declaration of birth certificates. A special session held on November 16, 2020 and chaired by honorable Hilarion Etong, senior vice speaker at the national assembly, was placed under the theme: “The issue of establishing birth certificates in Cameroon.” Seven communications were made during the session by decentralization and local development minister, public health minister, women’s empowerment and the family minister, minister delegate of justice, the president of united councils, the general manager of the national civil status bureau and the representative of basic education’s minister. Different strategies and actions put in place by the government to ease the process of birth certificate were disclosed to MPs. Despite the fact that the process is hampered at an extent by people who still find it difficult to get their children registered on civil status registry. It said 33% of deliveries in Cameroon occur at home and close to 32% of children in primary schools do not have birth certificates. A situation which has triggered many discussions as members of parliament have identified specific regions were figures were alarming.  They have also amongst others recommended that the period for free issuance of birth certificates should be extended to 180 days after birth. Some MPs have suggested the putting in place of a law that will enable everyone to have a social security number. As soon as a child is born he should be registered. Honorable Koupit Adamou of the Cameroon democratic union believes government has to increase significant campaigns on this issue. And as an MP, he will in his own way lead some activities on the field to get population more informed on birth certificates’ registration. He said: “The solution is in two domains. The preventive and curative solutions could solve this issue of birth certificates registration. I think in the first place, administrative and judicial procedures must be made more accessible than they are now.  And then, we should put a lot of emphasis on sensitization, even in health centres.” The current era of decentralization witnessed by Cameroon has a key role to play in easing the process of birth certificates’ registration as underscored by Ngala Gerard, CPDM MP of the Donga Mantung constituency in the North West region. “We are now talking to mayors to act. As you know, we are in the face of decentralization. Meaning that mayors have to understand the different peculiarities and problems they face in their communities. They can easily come in place and see how to help in such situations. And as members of parliament, we can bring out something general to be applied in the whole nation. We will be studying that and evaluate. And if it is expensive, we will see how to make it affordable, so that all children should be able to have birth certificates. It is very important and yet dangerous for a child to have no birth declaration.” He said. Civil status registration facilitates essential services such as health care, education and social protection and most importantly reduces the risk of statelessness, child mariage and human trafficking.                   By Elise Kenimbeni  

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 North West Region: Mounouna Foutsou Praises Former Ambazonian Fighters for Turning the Back at Terrorism

North West Region: Mounouna Foutsou Praises Former Ambazonian Fighters for Turning the Back at Terrorism

Youth affairs and civic education minister and his delegation were warmly welcomed in Bamenda by administrative and traditional authorities of the North West region. The first phase of Mounouna Foutsou’s official tour was marked by his visit to the deradicalisation, disarmament and re-intertegration centre of Bamenda. Taking the floor to address government officials, the representative of ex-combattants expressed on behalf of his peers their regret for the damages caused in the society. He reiterated their determination to collaborate with government to build the nation.  On his part, the Regional coordinator of the national disarmament, deradicalisation and re-intertegration Centre of the North-West region in his welcome address, expressed his gratitude for actions undertaken to empower young people.  He said the former ambazonian fighters were been trained on how to embrace government’s initiative in order to ensure their effective reintegration in the society. As a father talking to his children, Minister Mounouna Foutsou used words of advice and praise their decision as they decided to turn the back at terrorism. He said: “I prepared a word but I would rather talk to you from my heart. I was really touched from the moment I stepped my feet at the entrance to the centre. I have hope that you will be successful citizens. I congratulate you all. Believe me the partnership we are building is a reliable one and I plead on you to exploit it for your good. My dear children. The Head of State HE PAUL BIYA pleads on you to be Patriotic citizens and he is very happy with the wise decision you took. Be messengers and Ambassadors of peace by relaying this information to other fighters who are still adamant to change”. After meeting the former ambazonian fighters, the Minister and his delegation went to a poultry centre created by young learners involved in poultry farming. The occasion was seized by the minister to exchange on the various stakes and challenges of their business. And later followed the official ceremony to hand over support materials and installation equipment to the young beneficiaries of the three year special youth plan and those engaged in the Reamorce programme. The Mayor of the Bamenda City Council, Paul Achumbong in his key words promised to support the government in empowering youths. In his address, the minister stressed once more on the importance of the three year special youth plan. He said: “The TYSYP aims to be inclusive and integrating, taking into account specific local and regional characteristics. To this end, every youth can register at the national youth observatory wherever he or she is on the national territory, online or in person in multipurpose youth empowerment centres, including those in the diaspora. On the other hand, as regards to the process of moral, civic and entrepreneurial rearmament (Reamorce), which is validated through community service (Voluntary Service), youths have to carry them out in the place where their projects are located, particularly in their sub-divisional MYECs, for a close “liaison” with the local youths and local host communities who need to benefit from the outcomes of such a project.” He equally addressed youths awaiting funding, calling on them to be optimistic and confident towards the government as he reiterates government’s engagement to ensure their empowerment through initiatives like the Youth Connekt Cameroon and it’s components. The different beneficiaries of the TYSYP were at the end handed over materials and cheques.                   By Elise Kenimbeni

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