Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Santé Sexuelle : Les Jeunes à travers la Sensibilisation Virtuelle s’opposent au COVID-19 En Afrique

Les réseaux et associations des jeunes du continent mettent la toile en branle pour lutter contre cette pandémie.   Face à la crise sanitaire qui affecte le monde entier, des réseaux et associations des jeunes qui œuvrent dans les domaines de l’humanitaire, la santé sexuelle et reproductive, ont mis en place une série de causeries éducatives en ligne pour sensibiliser leurs paires. Le réseau africain des jeunes et adolescents en population et développement plus connu sous l’appellation AfriYAN, a initié à travers le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), une  conférence en ligne.  Durant deux jours, un séminaire virtuel (webinar) a été organisé dans le but d’apporter une réponse communautaire pertinente à la jeunesse africaine, afin de lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19). De centaines de jeunes ont été mobilisés pour cet exercice qui a connu la participation de différents experts des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre.  Au niveau du Cameroun, la branche AfriYAN a initié une campagne digitale de 14 jours. Deux semaines pour sensibiliser la jeunesse sur des questions de santé sexuelle liées au Covid-19 souligne la Secrétaire Exécutive Annie Matsida Kamta. « Il est question pour nous de sensibiliser les jeunes sur le coronavirus, partager et vulgariser des bonnes pratiques pour qu’ils se protègent contre la maladie et vivent mieux en confinement.» Explique-t-elle. Selon Nadine Noa Tsouna, point focal communication à AfriYAN Cameroun, la campagne digitale menée par le réseau des jeunes du pays a consisté à partager une thématique précise sur Facebook et Twitter et les jeunes en débattent. Pendant cette campagne digitale par exemple : Les symptômes du Covid-19, l’importance du port du masque de protection, Covid-19 et le potentiel des jeunes, Covid-19 et la réponse humanitaire, Covid-19 et la santé maternelle sont entre autre thèmes mis en lumière par AfriYAN Cameroun. Pour AfriYAN Cameroun, cette campagne digitale qui n’est  pas la première du genre, est une façon de passer un message d’espoir et de courage à la  jeunesse camerounaise qui est qualifiée de forte et résiliente face à de nombreux fléaux qui minent la société notamment en cette période de coronavirus. « La perte des emplois, par conséquent l’augmentation du chômage jeune, du fait des difficultés des entreprises qui envoient leur personnel en chômage technique pour les plus chanceux et licencient pour les moins chanceux. Nous sommes dans une période, où les entreprises ne recrutent plus et même avec la reprise, l’année 2020 pourrait être la pire en matière de chômage dans le monde. Aux États-Unis, on parle déjà de plus de 5 millions de chômeurs. La crise économique, qui découle de cette pandémie impactera encore, malheureusement la jeunesse en matière d’emploi d’où nos actions de sensibilisation. Cependant, Dieu a toujours le dernier mot.» Le mouvement d’actions jeunes(MAJ) du Cameroun, chapoté par la Cameroon National Association for Family Welfare (CAMNAFAW), a également initié des causeries éducatives à travers Facebook et ses groupes whatsapp. « Puisque plusieurs jeunes sont à la maison, ils passent beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux. Et pour les occuper, nous avons mis l’accent sur la sensibilisation digitale afin qu’ils ne s’égarent pas pendant cette période délicate. Nous avons pu créer des images attractives que nous postons sur les réseaux sociaux avec des messages clés.» Explique Siego Jacqueline, Présidente du MAJ Cameroun. Du côté du Benin, on observe une mobilisation des jeunes sur la toile. Ceux-ci prennent part à des séances de tweet-ups. Le mouvement d’actions des jeunes du Benin sensibilisent sur les questions de santés sexuelles et Droits reproductifs. Selon les membres du MAJ Benin, il y’a nécessité d’éduquer et d’informer leurs paires sur des sujets tels que les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida, le Genre, la Diversité etc. Kifayath Toko Chabi, l’une des membres du MAJ Benin, passionnée des questions de santé sexuelle souligne le fait que l’initiative né des craintes d’un flux de grossesses non désirées ou précoces en milieu jeunes.  Elle dit : « Lorsque les adolescents et jeunes sont laissés sans surveillance et sans d’informations, ils se retrouvent à faire des choix non avertis sur leur sexualité. Nous avons engagé des actions de sensibilisation. On ne peut apporter d’assistance physique ni mener des activités de rassemblement alors nous nous sommes servis de la digitalisation. Nous avons créé des cohortes en ligne où nous développons les notions d’éducation sexuelle complète(ESC). C’est une approche du MAJ Benin appelé E-ECS.» Aussi, Kifayath a mis en place des initiatives personnelles dans le but d’aider les jeunes à une sexualité responsable. « Personnellement je travaille sur ma page avec les adolescents et jeunes. Elle s’appelle @Let Parlons. Elle vise à servir de canal de diffusion de la bonne information sur les changements physiologique, morphologique et psychologique qui surviennent à l’adolescence et pendant la jeunesse , ainsi que les Droits en Santé Sexuelle de l’IPPF à travers les réseaux sociaux qui sont mieux utilisés en période de confinement.» Des sujets autour de la scolarisation ne sont pas en reste durant les échanges en ligne, nous confie ces jeunes. Ils invitent les jeunes à profiter de cette période de confinement pour améliorer leurs connaissances scolaires et d’éviter de se lancer dans des comportements déviants. Pour ces jeunes africains qui jouent les rôles de paires éducateurs et leaders, il est question de combattre à tout prix l’oisiveté, qu’ils décrivent comme un vice auquel il ne faut pas céder. Par Elise Kenimbeni

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 Cameroun : Travailleuses de Sexe et Coronavirus entre corps et âme !

Cameroun : Travailleuses de Sexe et Coronavirus entre corps et âme !

Depuis l’annonce le 18 mars 2020 par le gouvernement camerounais, des 13 mesures barrières pour lutter contre le Coronavirus, l’activité des travailleuses de sexe tourne au ralenti.   Yaoundé, capitale camerounaise,  quartier Melen, lieu-dit mini-ferme, les couloirs sont presque déserts en soirée et dans la nuit c’est le calme plat. Les travailleuses de sexe plus connues comme des filles de joie sont en vacances forcés. Conséquences, mesures barrières et distanciation sociale afin de combattre le coronavirus (covid-19), qui a fait son nid à travers le monde. Plusieurs d’entre elles ont opté pour de nouvelles stratégies de survie dans leur activité quotidienne, d’autres sont à la maison en attendant la fin de cette pandémie. Dans un couloir entre deux habitations de mini-ferme,  alors que nous effectuons notre enquête, certaines travailleuses de sexe(TS) se sont confiées à nous. C’est le cas de Marie-Jeanne, qui se fait généralement appelée « la maitresse ». Cette TS  la trentaine révolue, a trois enfants et une grande famille à sa charge, connait en ce moment une période sombre dans son activité. Habituée à percevoir des bonnes sommes d’argent par jour, « la maitresse » se contente de 2000francs CFA de bénéfice depuis la crise sanitaire. Marie-Jeanne dit que la majorité des clients du couloir se font rares. Le plus difficile pour elle à cette période, est d’avoir au moins l’argent de taxi et de nutrition pour sa famille. « Les cotisations sont arrêtées. C’est dur ! Les clients fidèles viennent me demander des services gratuits. Certains me disent que le dehors est dure et me disent qu’on les a chassé du travail et me supplient de ne pas les laisser comme ça. Je refuse des services gratuits parce que je vis aussi de ça. Mon bailleur m’attend avec l’argent du loyer, les enfants m’attendent avec leur petit-déjeuner. » Danielle, mère d’un enfant, travailleuse de sexe qui habite le quartier Mimboman et officie à mini-ferme dit que leur auberge a été fermée mais ses collègues et elles fonctionnent dans une maison de passe. « Nous avons une maison de passe où nous payons par fille 1500francs CFA. Certaines d’entre nous, les anciennes dorment là-bas car nous avons des heures de travail différentes. Je débute parfois entre 5heures et 6 heures. Et comme c’est une période morte, nous avons des registres où nous avons noté des numéros des clients fidèles. On appelle tout simplement. Tu appelles même tes dix clients fidèles et tu as un bon retour parfois. J’appelle… Bonjour, c’est comment ? Tu m’as oublié ? Et certains me répondent ; Non, je suis là, juste le foirage et le coronavirus. Je les incite à venir et on négocie le prix. A travers les appels, tu peux avoir trois clients qui viendront. L’avantage est qu’en journée je fais parfois dans l’hôtellerie et la restauration sinon ce n’est pas facile.» Ayant aussi officié dans des villes comme Kye-ossi dans la région du Sud, Danielle trouve la situation actuelle très difficile au vu des entrées financières qu’elle a pour habitude de faire par jour. « Il y’a des jours qui te sourient. Avant la maladie, tu pouvais avoir 10.000 à 15.000 Francs CFA. Actuellement c’est très difficile pour nous.» dit-elle.   Gestes barrières Avec cette crise sanitaire, plusieurs travailleuses de sexe qui exercent en ce moment à l’instar de « la maitresse » disent avoir mis en place des mesures barrières pour éviter d’être contaminée par un client. « Je quitte désormais de chez moi à 16heures pour venir travailler mais quand on nous chasse en bordure de route, je retourne dans mon couloir. Chaque client vient avec son masque et son désinfectant. Et, à l’entrée de mon auberge il y’a un seau d’eau avec du savon. Chaque client est obligé de laver ses mains avant qu’on entre dans la chambre.» explique  « la maitresse ». Pour Danielle, qui a une expérience dans ce domaine depuis 2015, le coronavirus est juste venu renforcer les méthodes de prévention de lutte contre les maladies. Danielle nous confie : « Avant le coronavirus, j’employais déjà des méthodes d’hygiène. Je mets de l’eau de javel dans un grand seau d’eau et j’utilise un autre petit seau pour que mes clients se désinfectent les mains. Moi, également puisque je fume je me désinfecte dans mes toilettes où les clients n’ont pas accès. Pendant l’acte sexuel, on évite de se toucher les corps et ils portent leurs masques. Ceux qui les enlèvent durant l’acte doivent me payer un montant de plus. Et après passage d’un client, il faut nettoyer la chambre.»   Contribution des OBC Certaines organisations à base communautaires, ayant pour cibles consacrées les travailleuses de sexe (TS) et leurs clients ont mis sur pied une batterie de mesures afin de combattre la propagation de cette épidémie au Cameroun. C’est le cas de l’ONG Horizons Femmes, qui malgré la Covid-19, à travers le projet CHAMP (Continuum of Prevention, Care and Treatment for Most at Risk Population in Cameroon), poursuit depuis 2014, la réduction des infections à VIH/IST, la morbidité et mortalité entre autres. Selon Rosalie Pasma Ngoumjouen, Drop-in-center Manager à l’ONG Horizons Femmes, les activités de masse en communauté ont été suspendues pour faire place à plus de counseling à l’endroit des bénéficiaires par petits groupes ou par appels téléphoniques. « Nous avons orienté les activités de counseling des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en direction du Covid-19. Il y’a eu récemment des groupes d’echanges avec pour thématique : COVID-19 : AIDER LES PVVVIH A NE PAS SE VERSER DANS LA PANIQUE PENDANT CE MOMENT DE CRISE SANITAIRE. Les participants ont marqué un intérêt particulier sur les questions autour de cette maladie durant la rencontre. La responsable du Drop-in-Center  souligne le fait que tous les acteurs impliqués dans la chaine du projet contactent les bénéficiaires par appel. Il y’a plus un travail virtuel qui est fait au sein de leur organisation. « Nous suivons par téléphone nos bénéficiaires en ce qui concerne le suivi communautaire. On se rassure que les (PVVIH) font leurs charges virales. Nous motivons certains bénéficiaires à venir faire leur dépistage et suivi dans nos laboratoires en les offrant gratuitement des masques. »

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 Covid-19, Le Cameroun Décrispe son Confinement Partiel

Covid-19, Le Cameroun Décrispe son Confinement Partiel

Le 30 avril 2020, le Président de la République du Cameroun, a décidé d’assouplir certaines mesures prisent dans le cadre de la riposte contre la pandémie du coronavirus et rendu public des mesures d’accompagnement.   La mesure qui fait des émules est celle qui annonce « l’ouverture au-delà de 18 heures des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale ». Cette première mesure d’assouplissement anime le corps social camerounais. Les habitués des débits de boisson par exemple n’hésitent pas à dire leur joie de renouer avec la consommation d’alcool. Jean Pierre rencontré au quartier Essos à Yaoundé déclare que : « il était temps de retrouver nos veilles habitudes ». Mais derrière cette joie, c’est la reprise des activités nocturnes qui se présente comme la véritable bonne nouvelle pour les entrepreneurs de cette tranche horaire de la journée. Dans le secteur des transports le Président Paul Biya instruit « la levée de la mesure réduisant le nombre réglementaire de passagers dans tous les transports en commun par bus et par taxis. Le port du masque restant obligatoire et la surcharge interdite.» Pour couronner le tout, les transporteurs se voient exonérer de l’impôt libératoire et de la taxe de stationnement pour les taxis et la taxe à l’essieu au titre du deuxième trimestre. Une mesure qui pourrait être étendue au reste de l’année 2020 précises le Chef de l’état à travers le Premier Ministre, chef du Gouvernement qui a rendu public les décisions présidentielles. L’objectif de ces mesures est de « soulager les secteurs durement impactés par cette crise sanitaire ». D’autres volets comme ceux des allocations familiales qui sont augmentées de 2800 Francs CFA à 4500 Francs CFA, du paiement des cotisations sociales, de l’augmentation de 20% du niveau des anciennes pensions n’ayant pas bénéficié de la revalorisation automatique survenue du fait de la réforme de 2016. Les revendeurs de vivre ne sont pas en reste, ils bénéficient « d’une exonération de l’impôt libératoire et des taxes communales (droits de marchés, etc.) » au titre du 2eme trimestre. Le paiement de la taxe foncière est reporté au 30 septembre 2020 pour l’exercice de l’année en cours. Par ailleurs, les entreprises profitent « d’une allocation d’une enveloppe spéciale de 25 milliards de Francs CFA pour l’apurement des stocks de crédits de TVA en attente de remboursement ». A cela se greffent d’autres mesures d’assouplissement qui viennent faire respirer, un bol d’air frais, aux entreprises qui suffoquaient littéralement depuis le début de la crise au coronavirus.       Par Jean Patient Tsala

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 COVID-19 : Honorable Damdam Marie au chevet des populations du Diamaré

COVID-19 : Honorable Damdam Marie au chevet des populations du Diamaré

Une cérémonie de remise des dons pour lutter contre le COVID-19 s’est tenue ce 20 Avril 2020 à Maroua, région de l’Extrême-Nord Cameroun.   « Evitons le COVID-19 » C’est le message porté à travers les dons distribués aux populations de Maroua I, II, III et de Dargala dans le département du Diamaré. 2000 sceaux simples et à robinets avec des tabourets, 1500 cartons de savons ainsi que 3000 caches-nez sont là le lot de dons offert par l’honorable Damdam dans un premier temps. Un appui de plus à l’endroit du comité départemental de lutte contre le COVID-19 dans la région. Remettant les dons aux différents représentants des arrondissements, au nom de l’honorable Damdam Marie, le Préfet du département du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga a apprécié l’initiative, qui selon lui est louable. « C’est bien de voler au secours des populations lorsqu’elles sont en danger et davantage encore lorsque c’est un responsable politique qui vient d’être élue. Je suis très satisfait de ce geste que vient de faire l’honorable Damdam Marie au comité départemental de lutte contre le COVID-19 et il est possible qu’elle élargisse les donations à l’ensemble des populations… » Honorable Damdam Marie compte étendre ces actions de prévention et de lutte contre le coronavirus dans tout le département du Diamaré afin de tordre le cou à cette pandémie au moment où l’on déclare officiellement deux cas testés positifs dans le septentrion. L’élue de la nation qui a pris part pendant un mois, aux travaux de la session de mars comptant pour la 10éme législature à l’assemblée nationale, souhaite tenir des rencontres après la crise sanitaire, ceci dans le but de rendre compte des activités menées et à entreprendre au sein du parlement. La toute première femme à être élue député dans le département du Diamaré Centre, région de l’Extrême-Nord vient une fois de plus marquer par son empreinte, la confiance que lui ont accordée les populations de sa circonscription.         Elise Kenimbeni

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 Covid-19: Le Premier Ministre Satisfait du Dispositif de Lutte à Camrail

Covid-19: Le Premier Ministre Satisfait du Dispositif de Lutte à Camrail

Joseph Dion Ngute a visité le dispositif mis en place par la Cameroon Railways ce 16 avril 2020 à Yaoundé lors du lancement de la campagne de désinfection et décontamination. Accompagné des autres membres du gouvernement, le premier  ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a eu droit à une séance de démonstration de désinfection par une équipe en combinaison de protection. Une séance qui a duré près de 30 minutes. Au-delà des mesures barrières misent en place par la société ferroviaire depuis le début de cette pandémie, une dizaine de voitures, des Pompes vaporisantes et une cabine de désinfection des personnes, s’ajoutent au lot a souligné le Directeur Général, Pascal MINY. Selon la Direction générale de la Camrail en étroite collaboration avec les autorités, des dispositions ont été  renforcées dans l’application des mesures barrières contre l’épidémie. De véritables mesures de contrôle d’accès  aux installations ont également été introduites. Camrail depuis lors, a installé des distributeurs de solutions hydro alcooliques, des thermo flashs pour la prise de température et instruit le nettoyage systématique des zones où la clientèle est reçue au quotidien. La lutte contre le Covid-19 au sein de Camrail, filiale de Bolloré railways se manifeste aussi à travers une vidéo projection, qui a  permis aux membres du gouvernement de prendre le pouls à travers un embarquement spécial dans le train en gare. Le Premier Ministre, Chef du gouvernement appréciant la visite guidée et les différentes explications des mécanismes de lutte contre le coronavirus est reparti satisfait. L’opération de désinfection et de décontamination qui a été lancée à Camrail, va s’étendre dans toutes les autres agences de voyages selon le Ministre de la santé publique. Par ailleurs le Dr Manaouda Malachie, une fois de plus, a réitéré la nécessité de respecter les mesures barrières édictées par le Chef du gouvernement afin de limiter la propagation du virus. « C’est nous qui circulons avec le virus, ce n’est pas le virus qui circule. Si vous avez un millier de personnes qui prennent le train par exemple, il suffit qu’il y’ait deux, trois, quatre qui soient infectées pour que le reste le soit également. Donc tout ce qu’ils touchent comme poignet, chaises doit être désinfecter ». Déclare le ministre Manaouda. Ajouté aux actions que mène la Cameroon railways, des sessions de sensibilisation sur l’ensemble des sites sont organisées par son staff médical composé d’une dizaine de médecins et une cinquantaine d’infirmiers. L’entreprise ferroviaire du Cameroun, sur instruction du ministre des transports, assure la continuité de ses activités. Le nombre de passagers par voiture a été réduit de moitié et quelques escales des trains voyageurs ont été provisoirement suspendues afin de respecter les mesures de distanciation sociale ainsi que l’aménagement d’une cabine d’isolement dans chacun des trains couchettes. Cependant, deux salles d’isolement pour malades au centre médical de Camrail à Douala ont été aménagées pour des cas susceptibles d’être entré en contact avec le COVID-19.         TimesNews2

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 Assemblée Nationale, Gaston Komba le Secrétaire Général Inattendu…

Assemblée Nationale, Gaston Komba le Secrétaire Général Inattendu…

C’est du moins ce que plusieurs de ses adversaires politiques auraient pu se dire à sa nomination le 14 avril 2020 au poste de Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale du Cameroun. L’ancien député est plutôt propulsé à une fonction de premier rang qui donne encore plus de relief à sa trajectoire politico administrative.   Le poste de Secrétaire Général de l’assemblée nationale du Cameroun est resté vacant pendant près d’un an après le limogeage en juin 2019 de Geoffroy Désiré Mbock. Gaston Komba  est le nouvel occupant de cette fonction. Il a été choisi par le bureau de la chambre basse du parlement sous la conduite de Cavaye Yéguié Djibril le président de l’assemblée Nationale. Né le 15 novembre 1960 à Douala, l’ancien député RDPC du Nkam dans la région du littoral est titulaire d’un parcours politique particulier. Il a été membre chargé de mission de nombreuses délégations régionales, départementales et communales du RDPC .Président de la section RDPC Nkam Nord-Ouest Littoral.      Ce parcours s’appuie sur une trajectoire administrative qui le conduit tour à tour au Conseil Economique et Social de 1986 à 1993, à la Présidence de la République de 1993 à 2004 puis au Ministère de l’Education Nationale et de 2004 à 2007 comme inspecteur Général au Crédit Foncier du Cameroun. Il entre à l’assemblée nationale en 2007 et il devient membre de la commission des finances et du budget. Gaston Komba est coordonnateur du réseau des parlementaires baptisé « Espérance Jeunesse » en charge de la promotion des politiques publiques et programme en faveur de la jeunesse et de l’enfance. Il est aussi Secrétaire Général du réseau des parlementaires pour la promotion du genre, conseiller spécial du réseau des parlementaires pour la protection des écosystèmes forestiers et enfin conseiller technique du réseau des parlementaires pour la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette activité parlementaire est associée à celle d’homme de terrain qui sensibilise les populations, réalise des micros projets et communique par média interposés sa vision politique. Gaston Komba est un produit des Instituts de l’Administration publique de Paris (IAP) et de management publique de Yaoundé (ISMP) ajouté a une formation à l’Ecole Nationale d’Administration de Paris (ENA). Cette auréole est précédée par un parcours scolaire et académique effectué au Cameroun. Marié et père de 4 enfants le nouveau secrétaire général de l’Assemblée Nationale du Cameroun est réputé pour ses prises de position objectives dans le débat public et son intégrité qui font de lui l’une des figures montantes de la politique camerounaise. Absent de la course aux élections législatives du 9 Février 2020 dans le pays il rebondit de façon inattendue.     Par Jean Patient Tsala

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 COVID-19: Des Jeunes Impliqués Dans la Riposte par le Ministère de la Jeunesse

COVID-19: Des Jeunes Impliqués Dans la Riposte par le Ministère de la Jeunesse

Ils ont été réunis dans le cadre d’un atelier de fabrication des masques hygiénique de protection. Une séance qui s’est déroulée ce 8 Avril 2020 au Centre multifonctionnel de promotion des jeunes à Yaoundé.   70  médiateurs  communautaires, 30 cadres d’encadrement des Emapurs venus  du département du Mfoundi et 10 appelés du service civique de participation au développement ont bénéficié de cette formation.  L’entreprise Mako Industries est le partenaire technique du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique chargé de former la pléade de jeunes qui seront par la suite engagés dans la sensibilisation des populations contre le Covid-19. La fabrication des masques hygiéniques de protection était au centre de cet atelier qui concernait également les jeunes adhérents des centres multifonctionnels de promotion des jeunes en particulier ceux de la filière habillement. Une suite logique de la contribution des jeunes bénéficiaires de la première cuvée du programme CMPJ incubator. Au bout d’une heure de travaux le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou, à travers une apparition virtuelle sur internet, a pris le pouls de la formation aux fins de s’assurer du bon déroulement de l’activité. Il a dans cette posture accordé une interview aux journalistes venus couvrir l’évènement. Quatre salles ont abrité la formation dans l’objectif de respecter la mesure barrière de distanciation sociale. Cette initiative rejoint la chaine de solidarité qui anime la lutte contre le Covid-19 au Cameroun depuis l’apparition de la pandémie.         Jean-Patient Tsala      

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 COVID-19 : Cameroon’s Transport Minister Urges Passengers To Put On Face Masks

COVID-19 : Cameroon’s Transport Minister Urges Passengers To Put On Face Masks

In a press release issued on April 7, 2020, the Minister of transport in Cameroon has stated clearly the need for all transport passengers to put on face masks before boarding any public vehicle. Minister Jean Ernest Massena Ngalle  Bibehe in his release, calls for the respect of this new measure as from the 8th April 2020. The decision of the minister of transport comes within the framework of government’s measures aimed at fighting the spread of the Coronavirus (COVID-19). To ensure the strict implimentation of this measure, minister Ngalle Bibehe calls on the collaboration of all services attached to his ministerial department, operators of the transport sector as well as forces of law and order. Synergy actions are been multiplied by the government in abid to fight back the pandemic COVID-19 which has so far affected 685 people with 43 treated.        Elise Kenimbeni

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 Camwater Reinforces E-Payment As Response to COVID-19 Fight in Cameroon

Camwater Reinforces E-Payment As Response to COVID-19 Fight in Cameroon

  The Cameroon water utilities corpration (Camwater) has issued a release to create more awareness on its electronic payment of bills. Added to the current payments through Express Union and bank accounts as often undertaken by customers of Camwater, there is the electronic payment of bills via mobile phone operators. E-payment of bills reinforced nationwide is one of the measures put in place by the top management of camwater to scale up in its own way the Coronavirus (COVID-19). Leading General Manger of Camwater, Gervais Bolenga and his collaborators have put in place all procedures for a fleunt electronic payment of bills by the consumers. The payment that are operational through mobile money networks comes in support of government’s 13 measures to combat the spread of COVID-19 indoors. The respect of social distancing is priviledged here by community enterprise, Camwater. Yet, the customer’s service opened 24 on 24 hours everyday responds to all inquiries at the green number 8121. As the main supplier and distributor of potable water in Cameroon, Camwater, the public enterprise heads on the multiple challenges to satisfy its customers at all cost. For recall, the water production, transport and distribution service was added to the portfolio of Camwater’s services on February 20, 2018, by a presidential decree. This decision to transfer the water supply to a public institution was signed after 10 years of unfruitful privatization.                                           Elise Kenimbeni

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 COVID-19 : Social Affairs’ Minister Strives for Massive Relocation of Street Children in Cameroon

COVID-19 : Social Affairs’ Minister Strives for Massive Relocation of Street Children in Cameroon

The Ministry of social affairs has withdrawn about 82 children from the streets of the Cameroonian capital, Yaounde.   The move is part of a pilot operation launched on April 1, 2020 and aimed at relocating the children to the Listening and Transit Center of Yaounde, where they would enjoy a minimum daily care and support package. In the course of this voluntary withdrawal, the children are being screened on the spot before been transported. On the various relocation sites, medical care are offered by teams mobilized by the ministry of public health. During her tour of the transit centers in Yaounde, Social affairs’ Minister, Pauline Irène Nguene took time to interact with the children that have been relocated to the facilities this morning. She came in as a mother to grant them more advice, support and show them the good sides of their resettlement in a more conducive and appropriate site. For a track record and smooth run of this operation, Minister Pauline Irène Nguene, equally paid a working visit to the video surveillance unit of the police in Yaounde. According to information gotten from the ministry of social affairs, these children will be inserted in many social and recreational programmes. They will have to take active part in educational talks, individual or group interviews. They will be able to eat, refresh themselves, and receive care and moreover there will be follow-ups with regards to their detoxification as most are drugs addicts. Planned for a 3 month period in the various centers of Yaounde I, II, IV and V, these activities will unfold gradually and according to the evolution of children’s behaviour. The children will be taken off the streets and will be re-socialized through four possibilities being: a return to the family, placement in a workshop initiation to trade, educational placement for those who meet the conditions and placement in a rehabilitation center for minors. This activity will initially be extended to the cities of Douala and Bafoussam in the days ahead. In view of the complex and transversal nature of the fight against the phenomenon of street children, the operation benefits from the support of institutional partners such as the ministry of public health, national employment fund, local councils and most especially the Delegation for national surety. Bracing up the challenges at this moment of COVID-19 is one of the major preoccupations of the ministry of social affairs who intends to pursue government’s fight against this pandemic disease in its own way.       Elise Kenimbeni  

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