Le ministre de la Communication n’est pas allé de mainmorte contre la présidente du Cpp.

Dire de la présidente du Cameroon people Party (Cpp) qu’elle est en « phase d’apprentissage à la direction d’un parti politique », sonne visiblement comme une provocation à l’endroit d’Edith Kabang Wallah. En tout cas, c’est ce qu’a indiqué le ministre de la communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, le 02 mars 2016, lors de la conférence de presse qu’il a organisé dans son département ministériel pour répondre aux allégations qui font du Cameroun le deuxième pays le plus dangereux au monde. Deux mois plus tard et après le « démenti de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, il faut le rappeler.

C’est à croire que, comme le rappelait le patron de la communication au Cameroun, « nul n’est censé ignorer la Loi», l’opposante au régime de Biya s’est trompée de mode d’action. Et partant, toute l’opposition puisque le porte-parole du Gouvernement explique que l’Upc des fidèles, le parti Univers, le mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) auraient dû requérir une autorisation auprès de l’autorité administrative. Pour tenter de convaincre l’assistance, le Mincom rappelle que le rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) s’est toujours conformé à la volonté de l’autorité administrative en ce qui concerne l’organisation des « manifestations publiques », même auxquelles il a pris part.

Défendant son allié politique, le président du front national pour le salut du Cameroun (Fsnc) est allé jusqu’à annoncer le fait que le président Biya permettra aux journalistes de toucher du doigt la réalité des chantiers en cours.

 

Par Hervé Ndombong

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