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Cop 21: Quelles retombées à l’issue de la conférence ?

Un accord « universel » est attendu de la fin des travaux de Paris.

La 21e conférence des Etats ayant ratifié la convention cadre des nations unies sur le changement climatique, charrie de nombreux espoirs pour les pays en développement. Mais les promesses faites auparavant par les pays occidentaux lors de la conférence de Copenhague entretiennent le scepticisme de certains experts Africains. Les pays industrialisés avaient promis de mettre 100 milliards de dollars à la disposition des pays du Sud en guise de soutien à l’effort d’adaptation. Comment allier la réduction des gaz à effets de serres et l’émergence économique ? C’est le défi cartésien à relever. Le protocole de Kyotto après 2012 à assoupli la démarche. Les pays dit en voie de développement ne doivent plus assumer sans contrepartie et réparation les dégâts causés par l’industrialisation occidentale à l’origine de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. L’accord de Paris doit être contraignant pour justement ralentir ce que l’on pourrait qualifier « d’autodestruction ». Les pays Africains exigent un financement conséquent. « Nous ne sommes pas responsables de la pollution » semblent-ils dire. De ce fait les puissances occidentales doivent être soumises à la contrainte. Certains programmes comme la REDD+ (réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forets) vont bénéficier de nouveaux financements.
La déforestation est à l’origine, selon les experts, d’environ 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le fond vert crée en 2009 à Copenhague et qui devait bénéficier de 100 milliards de dollars par an, entre 2012 et 2020 ne signale en 2015 qu’un plafond de 10 milliards de dollars, très loin des attentes escomptées. Ajouté à la liste, les objectifs de développement durables(ODD) à l’horizon 2030 qui remplacent les objectifs du millénaire pour le développement(OMD) et qui vont participer à renforcer le financement des programmes d’atténuations, adaptations et de vulnérabilité selon l’institut de recherche pour le développement(IRD) en Afrique centrale dont le siège sous régional est à Yaoundé au Cameroun.

 

Par Jean Patient Tsala

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