Une mission d’évaluation des actions y relatives séjourne au Cameroun depuis hier, ce, jusqu’au 17 mars prochain.

 

Dans le monde, près de 1,3 millions de personnes meurent des suites d’un accident de la route tandis qu’on compte un peu plus de 50 millions de personnes blessées.

En Afrique, ce sont 26,6% qui trépassent par accidents, selon les Nations Unies (NU). C’est dans l’optique de réduire ce nombre qu’une délégation des experts des Nations Unies spécialisé en sécurité routière (UNECE) est au Cameroun depuis ce 13 mars 2017. Justement, il est question pour elle, de tâter du doigt les réalités. Comme l’a expliqué Robert Lisinge : « il faut éviter des rapports théoriques afin de procéder à la production de données réelles, ce, après une évaluation de la situation ». À terme, il sera question de proposer des mesures pratiques». En tout cas, l’équipe conjointe UNECE/UNECA (Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique-CEA), conduite par Antonio Pedro, a jusqu’au 17 mars prochain pour travailler avec les autorités camerounaises impliquées (SED, police, Mintransport…) dans le but de collecter des données relatives à la sécurité routière.

Elle pourra ainsi, et dans la mesures du possible, suggérer des solutions en vue de réduire le nombre de blessés, et surtout de nombre de morts sur les axes routiers nationaux. Car, comme le reconnaissent les hôtes de Yaoundé, le Cameroun qui est l’un des deux premiers pays ayant bénéficié de cette visite et pour lequel, il sera question de contribuer aux efforts déjà consentis par le Gouvernement, bénéficie d’une riche expérience. Question, par cette intervention, de contribuer à l’élaboration des politiques publiques et dans l’amélioration de la prise de décision.

Selon Edgar Alain Mebe Ngo’o, le ministre camerounais en charge des transports :« la sécurité routière est une dette pour le développement du pays. On peut l’améliorer. Ce qui pourra dès lors contribuer à l’amélioration de l’environnement socio-économique  du Cameroun ».

Robert Lisinge, l’expert associé au NU, salue d’ailleurs l’expérience la participation de la société civile à cet effort.

Rappelons que l’initiative qui fait l’objet de la visite de quatre est le fruit de la coopération avec la commission de l’Union Africaine dans le cadre du plan d’action  pour la sécurité routière pour la période 2011-2020.

 

Par Hervé Ndombong

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