Du 15 au 17 mai 2023, les responsables du PNUD et du MINEPDED réunissent des Experts dans l’optique de trouver les meilleurs moyens d’agir contre les menaces à l’environnement.
Placés sous le thème : “Mobiliser les connaissances nationales et mondiales sur la biodiversité pour passer à l’action au Cameroun”, la rencontre tripartite organisée au Cameroun du 15 au 17 mai 2023 par le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED) et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) entend “vulgariser et communiquer sur les recommandations de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)”, dixit le ministre délégué auprès du MINEPDED.
D’après Nana Aboubakar Djalloh, cette vulgarisation et cette communication se feront entre autres aux niveaux régional et sous-régional. Seront ainsi regroupés dans ce cadre les décideurs (politique), les chercheurs (scientifiques) et les praticiens (ceux qui ont un accès aux ressources telles que les populations autochtones, les communautés locales et les professionnels).
Il est en réalité question de mobiliser des connaissances nationales et mondiales sur la biodiversité pour une action appropriée de ces trois acteurs majeurs de cette section dans ce pays d’Afrique Centrale, chacun dans son domaine et de façon coordonnée. Il s’agit concrètement de créer les conditions idoines pour que les rapports entre la Science, les Politiques et les Praticiens soient propices à l’utilisation durable de la Biodiversité et des services écosystémiques au Cameroun.
Ce pays, comme l’a rappelé justement Martin Zeh-Nlo, Chargé du développement durable au PNUD, est une référence en matière de processus d’évaluation de la biodiversité et des services écosystémiques car ayant abrité des cadres de concertation et a pris part à de nombreux échanges à l’échelle internationale.
Pendant les trois jours de travaux placés sous le thème “Mobiliser les connaissances nationales et mondiales sur la biodiversité pour passer à l’action au Cameroun”, les échanges porteront entre autres sur les “Principaux enseignements du Cadre Mondial de la Biodiversité post-2020”, l’ “Introduction aux produits IPBES avec un accent particulier sur l’évaluation de l’utilisation durable et l’évaluation de la valeur”, un “Aperçu de la première évaluation nationale de la Biodiversité et des Services Écosystémiques du Cameroun (N-BESA)”.
Les participants au trialogue sont issus des administrations sectorielles concernées, du secteur de la recherche, des universités et de la société civile.
Il faut noter que c’est depuis 2012 que le Cameroun a officiellement établi l’IPBES qui se veut une interface d’entrées des acteurs impliqués sans la préservation de la biodiversité.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet Réseau de la Biodiversité et des Services Écosystémiques (BES-Net) qui est un consortium du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui vise le partage d’expériences et le renforcement des capacités. Il promeut le dialogue et la coopération entre les acteurs pour une gestion efficace de la Biodiversité et des Services écosystémiques.
Le Cameroun, comme l’Éthiopie, le Vietnam et la Colombie, est l’un des quatre pays retenus pour la mise en œuvre de l’initiative BES-Net.
Par Herve Ndombong