Mgr Samuel Kleda était face à la presse ce samedi 8 juillet 2017 à Mvolye-Yaoundé.
La présence à Yaoundé des évêques de l’Afrique Centrale, ne réussit pas à faire oublier le scandale du décès d’un évêque camerounais. Cette rencontre des évêques dans le cadre de la 11e Assemblée plénière de l’association des conférences épiscopales de la région d’Afrique Centrale (ACERAC), ne cesse d’attiser la curiosité de plusieurs sur les circonstances qui entourent le décès de Monseigneur Jean Marie Benoit Bala.
Ceci après la déclaration des évêques du Cameroun sur la thèse de l’assassinat de ce dernier et par la suite le communiqué du Procureur général près la cour d’Appel du centre venant contredire la déclaration de l’épiscopat.
Monseigneur Jean Marie Benoit Bala dont le corps a été sorti des eaux de la Sanaga le 2 juin 2017, deux jours après sa disparition, selon le communiqué rendu public ce 4juillet 2017 par le Procureur général près la cour d’Appel du centre, aurait trouvé la mort à la suite d’une noyade.
Le point de presse donné ce samedi 8 juillet, par Monseigneur Samuel Kleda, président de la conférence épiscopale nationale du Cameroun(CENC) à Mvolye, a ouvert le champ à la presse de rebondir sur cette situation qui ne cesse d’alimenter les débats dans notre pays.
Les journalistes présents à cet échange ont acculé le prélat qui a émis un droit de réserve sur les questions liées au décès de Monseigneur Jean Marie Benoit Bala. Toutefois, Mgr Samuel Kleda dit : « les évêques du Cameroun au nom desquels je parle maintiennent leur position. C’est-à-dire, ce qu’ils ont donné dans leur dernière déclaration ».
Les travaux de l’ACERAC qui se tiennent à Yaoundé du 8 au 16 juillet 2017 a pour thème : « Œcuménisme et dialogue inter-religieux en Afrique Centrale ». Un thème qui prend en compte la vie sociale des populations de la sous-région comme l’a souligné Mgr Samuel Kleda dans ses propos. Il dit : « Notre région est en proie des violences de tout genre à cause du manque de dialogue… »
Ces travaux qui regroupent une centaine de participants notamment des Cardinaux, des Archevêques et évêques de l’Afrique Centrale et d’ailleurs vient une fois de plus à un moment où l’église fait face à de nombreux problèmes et de défis.
La rédaction