Plan Triennal Jeunes : Buea au Cœur de la Concrétisation

Plan Triennal Jeunes : Buea au Cœur de la Concrétisation

La capitale régionale du Sud-Ouest a abrité le 31 octobre 2020, la cérémonie de remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du PTS-Jeunes.     Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a franchi à Buea samedi 31 octobre 2020, la deuxième étape de son périple qui consiste à la remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires, dans le cadre du programme Plan triennal spécial Jeunes (PTS-Jeunes). Cette journée a permis au ministre et sa suite de rendre un vibrant hommage aux enfants tués à Kumba dans la région du Sud-Ouest au moment où le pays tout entier observait la journée nationale de deuil décrétée par le Chef de l’État, Paul Biya. L’événement qui s’est tenu à l’hôtel de ville de Buea a permis à différents interlocuteurs clés de s’exprimer tour à tour. Le président du conseil national de la jeunesse pour le Sud-Ouest a saisi cette pour témoigner ses hommages aux familles éprouvées. Il a dans son discours condamné cet acte et invité les jeunes à plus de patriotisme. Une minute de silence a été observée par l’assistance. Et suivi du propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou. Comme durant la cérémonie de Douala, le Ministre a rappelé aux jeunes la nécessité de faire bonne usage de ces kits offerts dans le cadre du plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes). Cette cérémonie  toute comme les autres qui vont s’ensuivre, s’inscrivent dans la logique de l’accélération et de la concrétisation de la promesse du Chef de l’État à la jeunesse camerounaise tel que l’a indiqué le ministre Mounouna Foutsou. Il a confié aux médias une fois de plus que le PTS-Jeunes est à sa phase d’exécution à travers le territoire national. « Cette promesse du Chef de l’État est de plus en plus concrète. Les jeunes sont déjà installés. Des milliers reçoivent des financements à commencer par ces cérémonies. Ce que je leur demande c’est de mettre en exergue ce qu’on leur a enseigné pendant leurs formations sur le réarmement moral, civique et entrepreneurial, à savoir d’être des patriotes, d’être engagés dans leurs projets. Et pour ceux qui attendent, de rester optimiste et avoir confiance aux actions du gouvernement. » Dixit le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique. Depuis son lancement en janvier 2017, et à l’issue de plusieurs rencontres stratégiques, des milliers de projets de jeunes regroupés en trois cuvées dans les quatre domaines prioritaires dudit plan que sont : l’agriculture, l’industrie/l’artisanat, l’économie numérique et l’innovation, ont été maturés et validés par le comité mis en place pour l’exécution dudit plan. Selon le Ministre, plusieurs jeunes ont déjà bénéficié de l’accompagnement nécessaire pour la mise en œuvre de leurs projets sur l’ensemble du territoire national et sont aujourd’hui de plus en plus autonomes financièrement, pour ne pas dire qu’ils emploient d’autres jeunes Camerounais. Le PTS-Jeunes annoncé en Février 2016 émane de la volonté du Chef de l’Etat à créer des emplois en milieu jeunes.   Rédaction TimesNews2  

Read More
 Le MINJEC Communie avec Les Jeunes du CNDDR de Buea

Le MINJEC Communie avec Les Jeunes du CNDDR de Buea

Le centre national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (Cnddr) a abrité le 31 Octobre 2020 à Buea une cérémonie de remise des kits d’appui aux jeunes.     Après l’étape de Douala dans la région du Littoral, le ministre de l’éducation civique et sa suite se sont rendus à Buea, capitale régionale du Sud-Ouest. A son arrivée, le ministre Mounouna Foutsou est accueilli par Bernard Okala Bilai, gouverneur de la région qui a suggéré une visite du centre national de désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (CNDDR). Ce centre accueille à ce jour tous les ex-combattants des groupes terroristes qui ont instigué la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique dans son propos liminaire a tout d’abord félicité les ex-combattants et désormais pensionnaires du Cnddr qui ont laissé les armes afin de s’aligner dans les rangs des acteurs du développement. Une initiative à saluer et à encourager tel que souligné par le ministre. Il a saisi cette occasion pour inviter d’autres jeunes encore dans le camp des terroristes à déposer les armes. Comme il sait bien le faire, le Ministre a utilisé le ton d’un père pour rassurer ces jeunes de croire aux multiples actions du gouvernement et des projets mis en œuvre par le Président de la République pour accroitre l’emploi. Mounouna Foutsou a remis une enveloppe symbolique aux jeunes du Cnddr. Et sur une note de fin, la cérémonie de visite s’est achevée par une photo de famille.                 Elise Kenimbeni

Read More
 PTS-Jeunes : Des Kits d’Appui Remis Par Mounouna Foutsou Dans le Littoral

PTS-Jeunes : Des Kits d’Appui Remis Par Mounouna Foutsou Dans le Littoral

Le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique a présidé samedi 31 octobre 2020, la remise officielle des kits d’appui aux jeunes bénéficiaires du PTS-Jeunes.     C’est la toute première étape d’une série de remises des kits aux jeunes bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes(PTS-Jeunes) qui s’est déroulée ce samedi 31 octobre 2020  à Bonaberi dans la ville de Douala, région du Littoral. Une cérémonie courue qui a rassemblé plusieurs autorités de la capitale économique du Cameroun notamment le gouverneur de la région Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Ces appuis aux jeunes bénéficiaires du Plan Triennal Spécial-Jeunes (PTS-Jeunes), du matériel destiné au ‘’Réarmement Moral, Civique et Entrepreneurial’’ (REAMORCE) aux Services déconcentrés du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique(Minjec) ont été présentés par le Directeur de la Promotion économique des Jeunes, ABDOUL-KARIM il NASSOUROU. Les jeunes bénéficiaires ont exprimé leur satisfecit et ont apprécié cette concrétisation du gouvernement à leur égard. Concernant ce programme spécifiquement dans la région du Littoral, depuis le lancement officiel du PTS-Jeunes, 117 projets de jeunes installés en micro activités ont été financés à hauteur de 106.437.500 FCFA et 103 projets en juniors entreprises, à hauteur de 678.205. 895 FCFA. Il est indiqué que dans le cadre de l’accélération dudit PTS-Jeunes en 2020, un village pionnier pour l’installation de 104 jeunes est en cours de viabilisation dans l’arrondissement de Ngambe, précisément dans les villages Botko et Bakombe, pour un financement de 20.000.000 FCFA et une dizaine de clusters allant de la production à la transformation et la commercialisation, dont les financements seront déclenchés dès le mois de novembre prochain.  Aucun jeune inscrit n’est délaissé a souligné le ministre de la jeunesse, Mounouna Foutsou dans son discours de circonstance.  Mounouna Foutsou dit : «Je dois malheureusement faire observer que les jeunes inscrits à l’Observatoire National de la Jeunesse, s’impatientent. Ils estiment que jusque-là, le financement de leurs projets ne se fait pas à un rythme souhaité. Ils font entendre leurs voix par les canaux de communication à leur disposition et singulièrement sur les réseaux sociaux. Des revendications légitimes peut-être ! Cependant, il est important de relever que les crises sécuritaires et sanitaires ont complexifié la mise en œuvre de plusieurs Grands Chantiers structurels et le Plan Triennal Spécial-Jeunes n’est pas en reste. Eu égard à toutes ces situations, le Gouvernement du Cameroun s’est retrouvé dans l’obligation de procéder à la réduction du budget annuel de l’Etat de 11 % dans le cadre du Correctif budgétaire de juin 2020 dernier. » Le Ministre a également relevé le fait que ce plan présidentiel prend en compte toutes les parties prenantes inscrites à travers l’observatoire national de la jeunesse. » Il dit : « les jeunes du Littoral sont effectivement pris en compte dans les financements PTS-Jeunes, sans oublier la construction des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (Cmpj) en cours à Njombe-penja, Mouanko, Douala 2ième et Melong, pour un montant de FCFA 95. 000. 000, pour l’édification de chacun desdits Centres. A titre de rappel, la construction des CMPJ constitue la 3ème composante du Plan Triennal Spécial Jeunes.         Toutefois, nous sommes conscients que beaucoup reste à faire pour les Jeunes de la capitale Economique. La réussite des chantiers d’insertion socioéconomique des jeunes engagés par le Gouvernement, nécessite une participation active de tous les acteurs de la société, y compris les jeunes eux-mêmes. Ainsi, Chers Jeunes, je vous invite à oser, à explorer les secteurs innovants et à orienter vos projets vers la valorisation du grand potentiel qu’offre la Région du Littoral à travers la mer, la mangrove, les bas-fonds, les énergies renouvelables, et même la forte densité de la population, qui est une opportunité à travers la restauration et les fournitures de services divers. Il faut donc, chers filles et fils du Littoral, savoir vous engager et saisir toute opportunité locale qui s’offre à vous. »   Faut-il le rappeler, la mise sur pieds du  PTS-Jeunes a été officiellement annoncée en Février 2016 par le Président de la République. Le Plan Triennal Spécial-Jeunes a pour ambition de renforcer les stratégies gouvernementales visant à juguler le chômage des jeunes et de dynamiser la croissance économique par l’appui à la création d’entreprises et d’emplois décents au profit des jeunes.                     Elise Kenimbeni

Read More
 Lutte Contre les Drogues : CAMNAFAW Pour Une Sensibilisation Accrue

Lutte Contre les Drogues : CAMNAFAW Pour Une Sensibilisation Accrue

La Cameroon national association for family welfare (CAMNAFAW) a organisé au lycée technique Charles Atangana de Yaoundé, une conférence sur les drogues et leurs méfaits en milieu scolaire.   Mobilisés en grand nombre dans une salle de classe du lycée technique Charles Atangana de Yaoundé, les chefs de classes de cet établissement scolaire ont pris part à une conférence sur les drogues et leurs méfaits en milieu scolaire. Une activité qui a permis de tester les connaissances des élèves sur les drogues. « Le yamo, le ngué, le banga » sont là quelques noms attribué à ces substances en milieu jeunes. Une présentation visuelle a été faite par Paul Martin Kana du comité national de lutte contre les drogues. Il a dans son exposé présenté les méfaits des drogues sur le corps humain et l’impact négatif sur le plan scolaire et à l’avenir. En des termes très simple, il a invité les élèves à ne pas succomber à des tensions qui peuvent venir étant au quartier. Paul Martin Kana indique que les drogues ont des conséquences sanitaires et sociales. Lorsque les jeunes prennent des drogues cela impacte la famille et  les performances scolaires.   Il dit : « La drogue rode en milieu scolaire. Ça impacte à la vie scolaire, à la vie des jeunes et à leur avenir. Un  mouvement d’éducation de masse doit être mené pour emmener les jeunes à dire non aux drogues. Une mobilisation sociale doit être faite. La communauté éducative doit être mobilisée également accompagner ces jeunes. » Au cours de cette conférence, il a été observé que beaucoup des jeunes sont conscients que ces drogues existent en milieu scolaire et sont nocives pour la santé. Certains en posture de sensibilisateur l’ont dit à leurs camarades à travers des petits jeux et concours de danse organisés par Cédric Nzenang, point focal de la lutte contre les drogues au sein de la coordination Centre-Sud-Est de la CAMNAFAW. Cette activité était l’occasion de véhiculer les messages de la CAMNAFAW  dans le cadre de cette campagne qui s’étend depuis des mois à travers le pays et de mesurer la maitrise des notions de prévention par les élèves concernant ce fléau qui mine la société. Selon le proviseur du lycée technique Charles Atangana les différentes sensibilisations ont permis de faire régresser les cas de drogues.   Bernadette Ebela souligne que : « Dans les années antérieures nous mettions la main sur des élèves détenteurs des drogues mais depuis l’année dernière ce n’est plus vraiment le cas. La descente de ce matin par exemple nous aide réellement. Nous continuons la sensibilisation en leur disant de ne plus toucher à la cigarette, la drogue et ces substances néfastes. C’est pour cela que nous avons invité la CAMNAFAW à venir faire une sensibilisation de grande masse lundi pendant le rassemblement général. » Cette sensibilisation passe aussi par des causeries et des stratégies pédagogiques. Raison pour laquelle l’ONG camerounaise pour le bien être familiale et ses partenaires notamment le comité national de lutte contre les drogues ne lésinent pas sur cette approche qui jusqu’ici porte des fruits tels que l’indique le bilan d’activités sur ce volet. « Le retour est très positif et satisfaisant en terme de sensibilisations déjà effectuées sur le terrain. Nous avons des témoignages des élèves, des étudiants et des responsables des établissements qui veulent que de temps à temps nous revenons dans leurs écoles pour pérenniser ce genre d’activités. » Dixit Cédric Nzenang, point focal à la CAMNAFAW.   La sensibilisation se déroule à travers le triangle national entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé accélération de la prévention des nouvelles infections liées aux VIH/SIDA, en vue de réduire le taux de mortalité et de morbidité d’ici 2020. Un projet financé par le fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.           Elise Kenimbeni   .

Read More
 Carrefour SUR : Nouvelle Réponse Pour Le Développement Durable Au Cameroun

Carrefour SUR : Nouvelle Réponse Pour Le Développement Durable Au Cameroun

Ce projet a été officiellement lancé le 28 octobre 2020 au carrefour terminus Mimboman à Yaoundé.   Carrefour SUR tel que son nom l’indique est un projet mis sur pieds dans les carrefours. Il est conduit par l’association Moto Action Cameroun dans le but de sensibiliser les populations des grands carrefours urbains de Yaoundé sur les enjeux du développement durable, de la préservation de l’environnement et du renforcement de l’hygiène et de la salubrité publique en déconstruisant les idées reçues sur les déchets. Les carrefours étant des lieux de rencontres, d’échanges et de connexions sociales au quotidien, ils ont été ciblés pour plus d’impact dans le programme. Ce projet s’appuie sur trois points d’où le ‘SUR’ qui résume les termes : Sensibilisé, Up-cyclé, Recyclé. Ces termes ont été repris durant la cérémonie de lancement du programme qui s’est tenue au carrefour terminus mimboman situé dans l’arrondissement de Yaoundé 4. Ayant une forte population, ce carrefour a été ciblé comme « starting point » du programme carrefour SUR. Marie-Thérèse Bamabilatena, chargé dudit projet à Moto Action Cameroun a d’entrée de jeu déroulé les contours de cette initiative qui va améliorer le cadre sanitaire et environnemental des carrefours urbains, tout en s’appuyant sur les populations telles que les conducteurs de motos taxi et les vendeuses. Elle dit : « C’est le tout premier projet environnement porté par l’association Moto Action et qui vient compléter le volet santé que nous avons bien avant. C’est pour cela que nous avons tenu à intégrer d’autres acteurs qui sont déjà dans le domaine de l’environnement. Il faut le dire c’est un projet pilote et nous voulons le mettre à l’échelle sur plusieurs carrefour de Yaoundé et pourquoi pas du pays. » Sous les regards attentifs des uns et autres, Simine Borner, Coordinatrice junior et chargé des programmes Jeunesse à Moto Action Cameroun a expliqué à l’ensemble des bénéficiaires présent comment se fait le tri des déchets pour une décharge et évacuation dans les bacs à ordures. Ensuite, s’est tenue la phase de distribution des kits aux différents bénéficiaires de ce programme. L’un des bénéficiaires qui est un conducteur de mototaxi dans le coin a apprécié le fait qu’il soit impliqué dans ce projet. Mbame Yves plus connu sous le nom de monsieur le maire a souligné que c’est un véritable soulagement d’être dans un milieu sain désormais.  « Je trouve que ce projet viendra apporter beaucoup de changement dans nos habitudes et comportements surtout dans la manière d’utiliser les déchets. Parce qu’au carrefour terminus mimboman on a toujours eu à jeter les ordures partout et les gens ne savant comment garder le carrefour propre. Nous qui avons été impliqués dans ce programme, on compte à notre niveau sensibiliser et dialoguer avec nos collègues parce qu’on ne se comprend pas toujours facilement. Et là nous allons les expliquer pourquoi et comment garder notre carrefour sain» Dit-il. La présence remarquée de l’ambassade de France à cet évènement s’est fait ressentir. En tant que partenaire financier du projet Carrefour SUR, ils sont venus toucher du doigt les réalités du terrain et échanger avec les bénéficiaires et associations qui accompagnent Moto Action dans l’implémentation de cette activité.   Mathieu Sette, l’attaché de coopération de l’ambassade de France a confié aux médias que l’ambassade soutient ce projet dans le cadre d’un fonds d’appui qui s’appelle le PISCCA. Il dit : « C’est un fond d’appui à la société civile du Cameroun. Cette année nous avons soutenu à travers le pays 10 projets et il y’avait notamment deux thématiques sur l’environnement et c’est la thématique environnant et sensibilisation aux populations urbaines qui a été sélectionné. Ce projet a une spécificité parce qu’il a un cadre partenarial à la fois avec l’association qui est chef de fil mais avec deux autres partenaires qui se sont exprimés aussi. Et l’autre spécificité est que ce projet s’adresse directement à des bénéficiaires concrets, des jeunes motos taximen, des jeunes filles qui vont travailler sur le quartier et l’ensemble des usagers du carrefour urbain. » Contribution des motos taximen Selon Moto Action Cameroun qui a mis en œuvre ce projet, les motos taximen sont estimées à près de 350.000 au Cameroun avec une grande majorité en centre urbain dans les villes de Yaoundé et Douala. Cette cible importante constitue une population « lien social » incontournable jouant un rôle essentiel pour désenclaver les zones isolées comme pour assurer le transport urbain en agglomération. Convaincus du rôle que jouent les motos taximen dans la mobilisation communautaire et de leur potentiel à être un relais d’informations citoyennes, l’association franco-camerounaise travaille depuis plusieurs années avec eux dans le domaine de la prévention santé et routière. Une approche de terrain qui a permis à l’association de les connaître, les impliquer et les sensibiliser aussi bien en zones urbaines qu’en zone rurales ou fortement enclavées.   Partenaires du projet Ce programme qui s’étend sur une durée d’une année est principalement piloté par Moto Action Cameroun. Crée en 2006, Moto Action Cameroun est une association de droit qui met en œuvre depuis 11 ans des programmes de prévention de proximité pour les populations isolées géographiquement ou socialement. Son expertise dans le domaine de la mobilisation communautaire y compris à travers la dynamique des conducteurs de motos taxis, de la réalisation d’activités et d’outils de sensibilisation originaux pertinents et ciblés, intégrant les problématiques de Genre & VIH, auprès de populations vulnérables, géographiquement ou socialement isolées est prouvée de par son bilan à ce jour. Aux côtés de Moto Action Cameroun se trouve deux autres partenaires locaux (Tam-Tam mobile et J2D-Afrique). En ce qui concerne Tam-Tam Mobile, c’est une association créée en 1997 sur l’initiative d’un groupe d’éducateurs et de communicateurs et légalisée en 2000. Elle a pour objectif d’informer, former, éduquer et accompagner les couches sensibles de la population que sont les femmes, les jeunes, et les enfants des milieux défavorisés avec pour mission de contribuer à leur développement social, économique, et culturel durable. Quant à Jeunesse et Développement Durable pour l’Afrique (J2D-Afrique), c’est une association laïque, à but non lucratif et apolitique créée

Read More
 Violations des Droits Humains : Le Cri de Détresse des Défenseurs Camerounais

Violations des Droits Humains : Le Cri de Détresse des Défenseurs Camerounais

Les défenseurs des Droits Humains au Cameroun appellent à briser le silence face aux nombreuses violations que subissent les populations clés.     Alors que des voix s’élèvent de plus en plus au quotidien pour dénoncer les nombreux abus et cas de violences dont sont victimes les personnes vulnérables, populations clés ou «key populations », les défenseurs des droits humains au Cameroun veulent briser le silence.  Hormis le 15 juillet, journée dédiée aux défenseurs des droits humains, ces défenseurs des sans voix le font savoir à travers des ateliers, séminaires et réunions d’échanges qui portent sur les questions de  droits humains. Les défenseurs ne cessent de pousser des cris de détresse et interpellent le gouvernement sur leur situation en général. Pour ces acteurs des droits de l’homme, briser le silence au départ dans les foyers, en communauté et dans l’environnement aiderait à faire des pas d’éléphant pour promouvoir les droits humains. Le Directeur Exécutif de Humanity first Cameroun, Jean Paul Enama, fervent défenseur des droits humains fustige les nombreuses arrestations arbitraires que subissent ces acteurs au Cameroun. Le cas de l’activiste décédé en 2013, Eric Ohena Lembebe qui est au centre de cette journée dédiée à ces défenseurs ne saurait être négligé le  rappelle-t-il. Une affaire qui jusqu’ici a été classée sans suite alors que ce dernier aurait subi des tortures et ensuite retrouvé assassiné dans son domicile souligne-t-il. Nickel Kamen Liwandi, défenseur des droits humains se souvient encore de l’arrestation d’environ 25 jeunes dans un vidéo club de la ville de Yaoundé en 2018. Ces derniers selon lui ont été accusés de regarder des films à caractère sexuel. Ils ont été enfermés dans différents commissariats de police et les négociations n’étaient pas faciles. Nickel dit : « Il a fallu négocier cas par cas. Ça été une situation difficile parce qu’il fallait réussir à trouver des commissaires de police plus ouverts et à qui nous avons présenté des vices de procédures et vices de formes et qui comprenaient comme il n’ya pas eu de respect de procédures il fallait libérer les personnes. Autre chose, il y’a d’autres qui étaient réfractaires et qui savaient que derrière ce types d’arrestations ils devaient se faire beaucoup d’argent. Nous avons dû mobiliser un grand nombre d’alliés et il a fallu beaucoup de plaidoyers de couloirs d’ensemble. » Étant membre de la plateforme Unity et par ailleurs Directeur Exécutif de la Cameroon foundation for Aids (Camfaids), Nickel Kamen Liwandi soutient le fait que la faible appropriation du concept des droits humains au Cameroun surtout par les forces de maintien de l’ordre est l’un des maux qui minent les actions de ces défenseurs des droits humains. Il indique la nécessité d’une mise en place d’un cursus sur les droits humains dans le cadre de la formation des forces de l’ordre. Un plaidoyer qui s’ajoute d’ailleurs aux nombreux autres véhiculés par ces acteurs de la société civile. Ils estiment que le gouvernement devrait également revoir des textes qui encadrent les droits humains au Cameroun. Beaucoup de vides en matière de textes restent à combler soulignent -ils. Le rôle des défenseurs des droits humains est pour la plupart du temps très mal perçu tel que le souligne Nickel.  Il dit : « Il y’a cette idée qui anime beaucoup d’esprits. Beaucoup pensent que lorsque vous défendez les droits humains c’est pour promouvoir un ordre social ou qu’il y’a quelqu’un derrière vous ou encore c’est pour déstabiliser l’État. Lorsque que j’ai un membre du gouvernement ou une autorité devant moi, je leur dit qu’un climat des droits humains propice  rassure les investisseurs. Les investisseurs ne viennent pas dans un pays où ils risquent tous le temps d’être victimes des violations des droits humains. Ou s’il doit faire venir un personnel expatrié, ce personnel expatrié peut tomber sur des lois qui sont discriminantes et pour eux ce sera difficile d’investir au Cameroun parce que la situation des droits humains est liée à la confiance que les investisseurs ont dans un pays…Il est du devoir du Cameroun d’améliorer l’environnement des droits humains ce qui permet d’avoir une image plus reluisante et attirer plusieurs touristes…» D’autres acteurs ajoutent le fait que les défenseurs des droits de l’homme sont des leviers de développement qui accompagnent les gouvernants dans leurs activités. « Le défenseur des droits de l’homme est celui-là qui défend les personnes marginalisée et défavorisées…Le défenseur des droits de l’homme n’est pas celui qui travaille contre l’État mais avec l’État pour garantir justement les droits humains et de libertés en général » dixit Yves Patrick Tonkeu, responsable droits humains à l’ONG Humanity First Cameroon. Selon Abanda Naga de l’association Empower Cameroon, il y’a un aspect qui mine la promotion des droits humains. C’est aspect est celui de la stigmatisation au sein de la cellule familiale qui est une véritable épine en matière des droits humains surtout lorsque cette personne est jugée être l’opposé des autres membres de sa famille. «  Au-delà des entraves policières il y’a ce rejet familial et les stigmatisations et discriminations que subissent ces populations clés au quotidien » dit-il. Les violations des droits humains qui sont de tout ordre devraient être traitées à tous les niveaux notamment à la base dans les ménages. Winnie Eyono qui milite pour les droits humains dit que le volet violences basées sur le genre(VBG) est une souche à ne pas négliger. De par son expérience, les femmes sont beaucoup exposées. La chargée VBG à l’association Sourire de femme dit : « Lorsqu’on fait connaitre par exemple aux femmes leurs droits, nous leur faisons savoir qu’elles n’ont pas de droit de subir des violences et certains hommes nous traitent de rebelles. Ils disent que nous rendons leurs femmes insoumises et que nous ne voulons pas qu’elles écoutent leurs points de vue. Et il y’a ce phénomène dehors. A chaque fois que nous rencontrons des victimes des violences basées sur le genre, les familles de celles-ci sont réticentes. Lors des causeries  avec des victimes que nous allons rencontrer, nous sommes parfois chassées. Certains nous traitent même de sectaires» S’appuyant sur l’article premier de la

Read More