Itoh Beryl Ikombe Panje Officially Commissioned as New Secretary General of MINAS

Itoh Beryl Ikombe Panje Officially Commissioned as New Secretary General of MINAS

Appointed by presidential decree on June 30, 2020, the new Secretary General of the ministry of social affairs, Itoh Beryl Ikombe Panje was officially installed on Friday 17th July 2020 in Yaounde-Cameroon by Minister Pauline Irène Nguene.   In her keynote address, the minister of social affairs Pauline Irène Nguene, in the first place praised Dr Aboutou Rosalie Louise for her devotion and engagement as secretary general with whom she worked for close to 9 years. “I would then like to take the opportunity offered to me today to express my personal gratitude and that of the Government to Doctor ABOUTOU Rosalie Louise, outgoing Secretary General, for the work accomplished at the Ministry of Social Affairs from 2012 to 2020, with professionalism, dedication and loyalty. In this regard, I sincerely thank her for her frank collaboration and wish her good luck in the new tasks that she will be called upon to exercise” She said. Pauline Irène Nguene later on welcomed the newly appointed Secretary General. She seized this opportunity to outline all the duties assigned to Mrs Panje Itoh Ikombe Beryl. She said as the minister’s main collaborator, the Secretary General is endorsed to certain responsibilities that help in the smooth functioning of the ministry. “As the Minister’s main collaborator, you must: ensure the consistency of ministerial action by ensuring administrative coordination between central and decentralized services and the technical operational units; ensure the permanent training of staff; ensure speed in the processing of files; ensure the best archiving of documents; ensure that the performance objectives of the programs constitute the main compass of the activities carried out within the ministry of social affairs…” The minister equally drew the attention of the newly installed secretary General on the various stakes and challenges related to the seven years of great opportunities’ programme set up by the Head of State, Paul Biya. And on the other side, she challenged her new collaborator to fight against inertia and other attitudes which could be a hinderance to the achievement of her duties. The newly commissioned Secretary General according to information gotten, has a good knowledge and background of the task assigned to her. Born on April 22, 1971 in Ekondo Titi, South West region of the country, the senior inspector of social affairs and educationist appointed has occupied several posts in the public administration. Looking at her professional career, she was before her appointment, the regional delegate of the ministry of women’s empowerment and the family for the South West region. In 2000, she did an internship at the by then provincial delegation of social affairs in Buea, South West region. From 2002 to 2003, she worked as a support staff at the directorate of national solidarity in the ministry of social affairs. From 2003 to 2004, she became the chief of service in charge of social interventions at the national center for the rehabilitation of persons living with disabilities in Yaounde. Yet, since 2004, she has served as the divisional delegate of the ministry of women’s empowerment and the family for the Ndian and Kupe Muanenguba divisions in the South West region. Mrs Panje Itoh Beryl Ikombe is a pure product of the Ahmadou Bello University in Nigeria where she schooled from 1993 to 1998 and obtained a Bachelor’s degree in political science arts and education. And of the national school of administration and magistracy (ENAM) in 1999. The installation that took place at the Red Cross hall of Yaounde was spiced up by the donation of gifts and dances from some cultural groups.           Elise Kenimbeni

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 Youth Connekt Cameroon : Signature du Document Projet en Gestation

Youth Connekt Cameroon : Signature du Document Projet en Gestation

Une séance de travail en prélude à la signature du document projet de l’initiative Youth Connekt Cameroon s’est tenue le vendredi 17 juillet 2020 à Yaoundé. La séance de travail conduite par le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou a réuni plusieurs organismes nationaux et internationaux, tous engagés dans la mise en œuvre de l’initiative Youth Connekt Cameroun (Ycc). Cette séance de travail qui intervient après la phase de concertations organisées en vue de finaliser le document projet de cette initiative. De nombreux partenaires du secteur public et du secteur privé camerounais se sont engagés dans le Ycc afin d’accompagner les jeunes dans leur insertion socio-économique à l’instar de Dovv, Express Union, la Régionale, la Fondation Françoise Puene pour ne citer que ceux-ci. Siti Batoul Oussein, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies par ailleurs Représentante résidente de UNFPA Cameroon, dans ses propos a tenu à rassurer le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique de l’accompagnement technique et financier des agences du système des nations unies dans cette initiative. Tout comme, Madame Siti Batoul Oussein, le représentant résident du programme des nations unies pour le développement (Pnud), a indiqué que sa structure va poursuivre son accompagnement pour l’effectivité de ce projet louable. Jean Luc Stalon a réitéré l’engagement du Pnud dans le processus et a affirmé que s’agissant du volet technique, le document est fin prêt pour signature. Jean Luc Stalon a eu au préalable une séance de travail le 16 mars 2020 avec le ministre des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, Achille Bassilekin III dans le but de capitaliser sur des programmes dédiés à l’insertion des jeunes, notamment le Programme National d’Incubation des jeunes, présenté au cours de cette réunion. Durant cette rencontre stratégique, Françoise Puene, l’une des Ambassadrice du Ycc a également salué cette initiative. Elle a fait un round up des activités qu’elle mène à travers sa fondation et qui vont être bénéfiques pour les jeunes. Elle a évoqué le programme « Un diplômé un champ », qui a pour but d’accompagner les jeunes dans les métiers agricoles. Et ensuite, elle a présenté le « mamy nyanga tour et le mamy nyanga master class ». Pour ce qui est  du « Mammy Nyanga Tour », c’est un programme qui forme les jeunes et les femmes dans les marchés du Cameroun et à l’issue de cette formation, des micros financements sont octroyés aux femmes « buyam sellam » en vue de lancer leurs activités. Et quant au « mamy nyanga master class », il a pour but de former des jeunes en marketing de réseau, en développement personnel ou encore en force de vente dans les universités du pays. Dans la suite des échanges lors de cette séance de travail en prélude à la signature du document projet de l’initiative Ycc, le conseil national de la jeunesse du Cameroun(Cnjc) par le biais du représentant de la présidente nationale a assuré de sa disponibilité dans le volet mobilisation. Le ministre Mounouna Foutsou dans sa prise de parole a précisé que si la pandémie du coronavirus a ralenti les activités du Ycc, l’initiative en elle-même n’a pas été relayée au second plan. « Cette rencontre prouve que l’initiative est en train d’être mise sur pieds » dit-il. Mounouna Foutsou indique qu’il est question aujourd’hui que les parties prenantes se prononcent sur le document projet afin de fixer la date de signature par le gouvernement, et également afin d’arrêter le plan de travail pour le reste de l’année en cours. Le ministre a saisi cette ocassion pour rappeler les nombreuses réalisations effectuées depuis le lancement du Ycc. Il indique notamment que l’initiative a été lancée sur toute l’étendue du territoire national lors de la onzaine de la Jeunesse. Il était question de susciter l’adhésion des jeunes camerounais.  Il a souligné que la « task force » va poursuivre son travail notamment en arrêtant un agenda de travail pour le reste de l’année après la signature du document projet par le gouvernement. A titre de rappel, l’initiative Youth connekt Cameroon a été lancée la première fois en 2012 au Rwanda. C’est une initiative conjointe ONU-Gouvernement, qui vise à connecter les jeunes à diverses opportunités socioéconomiques et politiques, dans le but d’optimiser leur autonomisation et faciliter leur pleine participation au développement. La version camerounaise du Youth Connekt Cameroon, a été lancée à Yaoundé le 9 décembre 2019 après une série de consultations nationales dont le but était de contextualiser cette initiative aux besoins de la jeunesse camerounaise.             Elise Kenimbeni

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 Lutte Contre la COVID-19 : Christophe Guilhou Visite le Centre Pasteur du Cameroun

Lutte Contre la COVID-19 : Christophe Guilhou Visite le Centre Pasteur du Cameroun

L’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou a effectué une visite de travail au centre pasteur du Cameroun ce 14 juillet 2020 à Yaoundé. Très honorée de la visite de l’ambassadeur de France au Cameroun qui en plein 14 juillet a décidé de faire une descente de terrain afin de s’assurer de la décentralisation des tests à diagnostics moléculaires sur tout le territoire camerounais. Tels sont quelques propos  tenus par le Professeur Elisabeth Carniel, Directrice générale du Centre Pasteur du Cameroun qui a accueilli cet invité de marque en pleine journée dédiée à la France. Une visite de travail particulière qui se tient un jour de célébration de la fête nationale de la France, a tenu à le préciser l’ambassadeur Christophe Guilhou venu féliciter le staff du centre pasteur du Cameroun, qui selon lui ne cesse de travailler sans relâche depuis les cas déclarés de Covid-19 au pays en Mars dernier. Christophe Guilhou dans son propos  liminaire dit : « Ma visite en fait elle est très particulière. Elle a lieu comme l’a rappelé Professeur Carniel le 14 juillet, vous savez tous que c’est la fête nationale. Et à cause de la Covid-19 on n’a pas pu célébrer la fête nationale à la résidence de l’ambassade. Ceci à cause des mesures restrictives…Et donc, je me suis dit que ce serais absurde de rester au bureau comme ça et j’ai donc décidé de venir remercier tous les personnels, tous ceux-là  qui contribuent à la lutte contre la covid-19. Et c’est pour ça que j’ai souhaité venir ce matin vous remercier, vous exprimer ma gratitude, la gratitude des autorités françaises et pourquoi parce dans ce pays il y’a une grosse communauté française une communauté de 7 à 8 mille français qui habitent ici et pour lesquels vous avez aussi  par vos actions contribué à lutter contre la covid-19 à partir de ce que vous avez fait jusqu’ici… L’ambassadeur de France au Cameroun qui n’a cessé d’apprécier la qualité des services rendus par le personnel du centre pasteur a également indiqué le fait que l’établissement a eu une dotation spéciale au vu des priorités imposées par la crise sanitaire actuelle. « C’est en reconnaissance de la qualité, du sérieux, la motivation qui est la vôtre que nous avons réorientée très rapidement, en un temps record à l’agence française de développement (AFD), une partie de nos financements pour la lutte contre la covid au mois d’avril et nous avons réussi à dégager 10Millions d’Euros. Donc une partie important a été affecté au centre pasteur du Cameroun. Ça été fait en un temps record car l’AFD ce sont des projets sur des années et des années… » Souligne Christophe Guilhou. Cette séance de quelques heures a été marquée par la visite guidée  des laboratoires notamment du dispositif mis en place par le centre pasteur du Cameroun pour le « testing » au service de Virologie. En rappel, le Centre Pasteur du Cameroun est un établissement public administratif camerounais doté de l’autonomie financière. Il a été créé en 1959 à Yaoundé et dispose depuis 1985 d’une annexe à Garoua, et d’une antenne à Douala. Il est placé sous la double tutelle des Ministères de la Santé publique et des Finances. Le Centre Pasteur est membre du réseau international des Instituts Pasteur dont il partage la mission principale, la lutte contre les maladies infectieuses.             Elise Kenimbeni

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 2020 Mandela Development Prize: Mounouna Foutsou Hailed for Outstanding Actions

2020 Mandela Development Prize: Mounouna Foutsou Hailed for Outstanding Actions

Wednesday 15th July 2020 has been inscribed as an historic date for Youth affairs and civic education Minister, who was awarded the 2020 Mandela Development Prize from the African Youth Union for Development (UJAD). Minister Mounouna Foutsou granted a special audience to the delegation of UJAD led by its national executive president in Cameroon, Afa’a Spécial Valère Victory. Afa’a Special Valère Victory explained that the African Union of Youth for Development (UJAD) is a non-profit and non-political organization working to improve the living conditions of African populations through youth entrepreneurship. While presenting the scope of UJAD, he outlined the fact that, the organization participates alongside public authorities in youth development initiatives, on behalf of tenants of national policies, the African Youth Charter, the 2063 African Union Agenda and the United Nations’ 2030 Agenda. He equally said; this organization was inspired from the African Youth Charter and has centered its actions on 7 main pillars which laid emphases on the 7 objectives of the African Youth Charter. Concerning the 2020 Mandela Development Prize awarded to the Minister Mounouna Foutsou, the national executive president of UJAD Cameroon, explained that in 2019, his organization has listed the minister of youth affairs and civic education amongst personalities whose actions have a positive impact on youths in the country. He underscored the fact that the Minister meets all the criteria attributed to Nelson Mandela. “We can cite Trust, Perseverance, Dedication, Listening or Tolerance.” He said. On his part, the Minister said he is honored to receive such a distinction. He accepts it as a car symbol. And he said that, it could not be compared to Nelson Mandela. In his key address, Minister Mounouna Foutsou, said UJAD has proven that youths’ associations and movements can make a difference. He laid emphasis on hard work and determination. “With a youth increasingly lacking in model, UJAD testifies, through this distinction, that one does not arrive at a position of responsibility at random. Looking at the Minister’s journey, presented by UJAD, young people must understand that success is not the fruit of compromise. To be a minister, one does not need to enter in sects. Young people nowadays need to understand that it is only hard work that pays. And to have this motivation, they have to inspire from the background of some personalities and outstanding figures…” The Prize awarded to the minister was accompanied by an attestation.           Elise Kenimbeni

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 Droits Humains : Les Défenseurs mis en Exergue

Droits Humains : Les Défenseurs mis en Exergue

Un atelier technique de plaidoyer en prélude à la journée du défenseur des droits humains, édition 2020 s’est tenu ce 14 juillet 2020 à Yaoundé.   Cet atelier a été organisé en prélude à la journée commémorative de lutte contre les violences faites aux défenseurs des droits humains dans la société camerounaise, qui se célèbre tous les 15 Juillet. Une initiative des organisations de défense des droits humains (ddh) depuis 2015 suite à l’assassinat de l’ex-Directeur Exécutif de la CAMFAIDS, le défunt Eric Ohena Lembembe, le 15 Juillet 2013 dans son domicile à Yaoundé. Les travaux qui se sont déroulés au restaurant blason d’or de Yaoundé, ont connu la participation de plusieurs ddh, des associations et organisations de la société civile qui œuvrent dans le domaine des droits humains au Cameroun. Il était question de 9heures à 17heures d’élaborer un plan de sécurité pour le ddh, un plan de plaidoyer pour la reconnaissance du statut juridique du ddh et une pétition à adresser au parlement camerounais. Selon Maitre Stéphane Aboa, Coordonnateur exécutif de Défenseurs Sans Frontières(DSF), cette activité a pour but de ressortir les différentes difficultés auxquelles sont confrontées les ddh durant l’exercice de leur travail ; de pouvoir adresser des correspondances aux décideurs à travers une pétition et de pouvoir sortir un plan de sécurité pour permettre aux ddh de travailler de manière saine dans l’environnement actuel. Il a tenu a indiqué que le ddh n’est pas un fauteur de troubles, il est celui-là qui concourt au rétablissement de la justice. Le ddh est celui qui travaille en premier lieu avec les autorités, les décideurs pour un impact positif dans la société. Maitre Stéphane Aboa dans un échange avec la presse présente reconnait en quelques sortes quelques avancés en matière de traitement des ddh qu Cameroun. Il dit : « Depuis 2015 il y’a des améliorations beaucoup plus avec le concours des hommes de médias. Lorsque les injustices sont signalées la plupart du temps, les hommes de médias essayent de capter et faire large diffusion. Dans un système où il y’a des personnes qui sont capables de parler, je pense que la peur de se voir étiqueter d’un point négatif permet de changer la façon d’agir. Et nous pouvons dire que depuis 2015, il ya eu des améliorations dans le traitement de ces personnes-là qu’on appelle défenseurs des droits humains bien qu’il y’ait encore un gros travail à faire sur le terrain. » L’atelier d’une journée s’est achevé sur une note positive notamment en ce qui concerne de nouvelles actions à mettre sur pieds afin d’améliorer le vécu et l’environnement dans lequel les ddh travaillent au Cameroun.             Joëlle Badilene

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 Front des Démocrates Camerounais : 2 Ans de Durs Labeurs Politique

Front des Démocrates Camerounais : 2 Ans de Durs Labeurs Politique

C’est ce 9 juillet 2020 à Yaoundé que les militants et sympathisants du Front des démocrates camerounais(Fdc) se sont réunis dans le but de célébrer le deuxième anniversaire du parti. L’occasion faisant le larron, le deuxième anniversaire du Fdc a permis à ses leaders, militants et sympathisants de se retrouver autour du bilan politique du parti et de ses activités après la tenue des législatives et municipales de Février 2020 au Cameroun. En outre, il a été question pour la formation politique de Denis Emilien Atangana de donner sa position sur les grandes questions et les enjeux actuels d’intérêt national et énoncer ses ambitions sous formes de perspectives à court et à moyen terme pour le Cameroun. Le Président national du Fdc, Denis Emilien Atangana dans son propos liminaire s’est attardé sur l’actualité socio-politique qui prévaut au Cameroun. Il a fustigé le régime en place qui, selon lui n’apporte depuis lors, aucune solution pour résoudre les nombreuses crises qui affectent le pays du côté de l’Extrême-Nord et des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il dit : « le fameux Grand National d’octobre/novembre 2019 ou encore les élections municipales et législatives du 09 février 2020 n’ont pas permis aux Camerounais de sortir de l’immense ornière dans laquelle l’a plongé un régime politique fatigué… »  Pour ce qui est du bilan politique du parti Fdc qui est aujourd’hui représenté au conseil communal de Monatélé dans le département de la Lekié, région du Centre, Denis Emilien le décrit de positif. « En deux ans après sa création, nous pouvons dire que le bilan du FDC est globalement positif compte-tenu des ressources diverses dont il dispose et surtout de l’environnement sociopolitique et administratif qui est gravement défavorable à l’émergence d’une force et d’une offre politique consistante et pertinente au Cameroun. Aujourd’hui, le FDC fait partie du cercle restreint des formations politiques qui ont un élu local en leur sein, aussi symboliquement que cela puisse être. Quand on connait en plus toute la désaffection que les jeunes ont pour la politique à cause de la vieille garde qui l’en éloigne, il faut même féliciter le FDC d’avoir osé jouer dans ce marigot de vieux crocodiles qui ne veulent rien lâcher ou céder à la jeunesse camerounaise malgré tous leurs discours lénifiants et stériles. Nous sommes toutefois conscients que ces deux premières années furent celles de l’apprentissage et de l’acquisition d’une certaine expérience et de maturation de notre offre et de notre projet  politique pour le Cameroun. » En terme de perspectives, le président national du Fdc est convaincu qu’une voie de sortie, aux nombreux problèmes que rencontrent le Cameroun,  peut passer par la jeunesse camerounaise qui selon lui est assez dynamique et favorable au changement et au développement. Il a déclaré lors de cette célébration d’anniversaire que son parti travaille à implanter et structurer une base militante solide et à construire un leadership politique approprié pour répondre efficacement aux défis de l’heure. Il ajoute : « Le FDC compte être présent, proposer, initier, critiquer, participer dans tout ce qui relève de l’intérêt général du Cameroun et des Camerounais. Il est animé par sa ferveur patriotique, son idéologie et son projet de société qui doivent prendre corps au sein de la société camerounaise pour propulser ce pays au sommet des nations puissantes d’Afrique et du monde. Nous disposons largement des moyens pour y parvenir, en réglant simplement les questions élémentaires de gouvernance qui ont dépassé le régime qui nous gouverne lamentablement depuis des décennies. ». En guise de propositions, il a élaboré onze points, qu’il souhaite que le gouvernement de Yaoundé adopte. 1-Cessez-le-feu et le dépôt des armes en zones anglophones par les différents belligérants (Bandes armées séparatistes et Armée régulière).  2-Libération ou Amnistie de certaines personnes détenues et/ou condamnées dans le cadre de la Crise Anglophone. 3-Libération ou Amnistie de toutes les personnes détenues et/ou condamnées dans le cadre de la Crise Post-électorale au Cameroun. 4-Débat sur la Forme de l’Etat (après avoir fait le Bilan de l’Etat Unitaire Décentralisé sous le Régime actuel) et Adoption de la nouvelle forme de l’Etat. 5-Organisation de la Grande Conférence de la Diaspora Camerounaise. 6-Application de l’Article 66 de la Constitution relatif à la Déclaration des Biens des Gestionnaires des Fonds Publics au Cameroun. 7-Inventaire de la Lutte contre la Corruption et les Détournements de Fonds publics au Cameroun. 8-Réforme consensuelle du Code Electoral et d’Elections Camerooon (ELECAM) 9-La Désignation d’un Grand Médiateur pour conduire le Grand Dialogue National et veiller à la mise en œuvre de ses résolutions. 10-Mise sur pied d’une Commission Permanente Mixe du Suivi et de la Mise en Application ou en Œuvre des Résolutions du Grand Dialogue National. 11-Mise sur pied d’une Commission Vérité-Réconciliation-Reconstruction.           Elise Kenimbeni

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 Famine et Malnutrition en Afrique : La Menace qui vient du Covid-19 !

Famine et Malnutrition en Afrique : La Menace qui vient du Covid-19 !

Le HCR et le PAM dans un communiqué conjoint attirent l’attention sur le fait que les réfugiés en Afrique sont menacés par la faim et la malnutrition en raison de l’aggravation des pénuries alimentaires causées par la crise de Covid-19. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le Programme alimentaire mondial (PAM) signalent un important sous-financement, les conflits et les catastrophes naturelles – ainsi que des problèmes de chaîne d’approvisionnement, la hausse des prix des denrées alimentaires et la perte de revenus due à la crise de Covid-19 – menacent de priver de nourriture des millions de réfugiés à travers l’Afrique. Selon  Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés : « Des millions de réfugiés à travers l’Afrique dépendent aujourd’hui de l’aide humanitaire pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Environ la moitié est des enfants, qui sont susceptibles de connaître des complications tout au long de leur vie s’ils sont privés de nourriture à ce stade essentiel de leur développement. » Le communique indique que si des mesures urgentes ne sont pas prises pour remédier à cette situation, les niveaux de malnutrition aiguë, de retard de croissance et d’anémie risquent d’augmenter. En Éthiopie par exemple, dans les camps de réfugiés, 62% des enfants présentent une anémie aiguë.  Le Directeur Exécutif du PAM, David Beasley  a déclaré : « Alors que les conditions continuent de se détériorer pour tous, la situation est encore pire pour les réfugiés qui ne disposent d’aucun moyen pour atténuer les effets de la crise. Avant la crise déjà, les réfugiés vivaient à l’étroit, luttaient pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et n’avaient souvent pas d’autre choix que de compter sur une aide extérieure pour leur survie. Aujourd’hui plus que jamais, ils ont besoin de notre aide pour survivre. »  D’après les informations fournies par le PAM, ce programme octroie une aide alimentaire à plus de 10 millions de réfugiés, y compris à ceux qui vivent dans les plus grands sites de réfugiés au monde, comme le site de Bidibidi en Ouganda, où les rations ont été réduites de 30% en avril en raison d’un manque de financement. Les réfugiés qui étaient auparavant capables de se débrouiller et de se nourrir par eux-mêmes, dont beaucoup vivent dans des zones urbaines et travaillent dans l’économie informelle, sont également confrontés à des défis importants. Un grand nombre d’entre eux ont perdu leur seule source de revenus, les opportunités professionnelles ayant été réduites à néant en raison des mesures de prévention liées au Covid-19. La plupart d’entre eux ne bénéficient pas de régimes de protection sociale, laissant de nombreuses familles sans ressources et dépendantes de l’aide humanitaire. En Afrique du Sud, de nombreux réfugiés sont menacés d’expulsion et se sont tournés vers les lignes d’assistance du HCR, ayant désespérément besoin de nourriture et de soutien. Dans le même temps, les restrictions à l’importation et à l’exportation mettent les chaînes d’approvisionnement à rude épreuve. Dans la région du Sahel, en grande partie sans accès à la mer, les mesures de prévention liées à la crise de Covid-19, telles que la fermeture des frontières et les restrictions de mouvement, limitent la capacité de transport des marchandises dans une région où la recrudescence de l’insécurité, de la violence et des conflits – aggravée par l’impact du changement climatique et de la pauvreté – a mis en péril la sécurité alimentaire et les moyens d’existence de millions de personnes. L’aide aux populations les plus vulnérables, parmi lesquelles plus de 1,2 million de réfugiés dans la région, doit être maintenue. Au Cameroun, le PAM a été contraint en mai et juin dernier de réduire de 50% son aide aux réfugiés de la République centrafricaine en raison d’un manque de financement et, compte tenu des niveaux de financement actuels, l’agence devra cesser complètement son assistance en espèces à partir du mois d’août. Des réductions dans les rations alimentaires distribuées aux réfugiés nigérians dans le pays sont également à prévoir à partir de juillet. Dans toute l’Afrique de l’Est, des mesures sanitaires non harmonisées aux frontières ont créé des blocages, retardant l’arrivée d’une aide vitale ainsi que les échanges commerciaux. L’absence de reconnaissance des résultats de tests effectués dans les pays voisins et l’obligation d’attendre les résultats des tests ont entraîné de longues files d’attente et des retards importants aux postes frontières. Les retards de livraison provoqués par les mesures liées au Covid-19 ont eu un impact négatif sur le pré positionnement des denrées alimentaires avant l’arrivée de la saison des pluies au Soudan du Sud, obligeant le PAM à redoubler d’efforts afin de maintenir les routes ouvertes pendant la saison des pluies, et augmentant le risque de devoir recourir à des opérations aériennes extrêmement coûteuses si les options terrestres venaient à ne plus être viables. Dans de nombreuses régions du continent, les prix des denrées alimentaires augmentent, ce qui représente une menace potentiellement désastreuse pour des millions de réfugiés, en particulier pour ceux qui vivent déjà au jour le jour. En République du Congo, le prix moyen du panier alimentaire de base a augmenté de 15% tandis qu’au Rwanda, le suivi de la situation autour des camps de réfugiés par le PAM a révélé que les prix des denrées alimentaires étaient en moyenne 27% plus élevés en avril 2020 qu’en 2019, et 40% plus élevés qu’en 2018. Face à ces difficultés, de nombreux réfugiés ont recours à des solutions néfastes, comme sauter des repas ou réduire les portions. On estime que plus de 80% des réfugiés au Soudan du Sud ont recours à de telles mesures. Dans certains cas, les réfugiés recourent à la mendicité, à la prostitution, ou aux mariages précoces ou forcés pour pouvoir subvenir à leurs besoins alimentaires. Dans un contexte où les fonds disponibles sont très insuffisants, il est difficile pour le HCR et le PAM de répondre aux besoins croissants, et la situation devrait s’aggraver dans de nombreux endroits en raison de l’augmentation des coûts, en partie due aux dépenses imprévues liées

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 Journalists and Statisticians Upgrade Skills on Production of Inserts and Data Visualization

Journalists and Statisticians Upgrade Skills on Production of Inserts and Data Visualization

The two day training workshop aimed at sharpening the skills of Gender data journalists and statisticians in Yaounde, Cameroon was focused on the production of statistical inserts and data visualization. Organized on the 7th and 8th July 2020, the workshop was initiated by the Gender Data Journalists’ Network (GDJN) alongside the ministry of women’s empowerment and the family, the national institute of statistics, the Central bureau of census and population studies known in its french acronym as BUCREP and with the technical and financial support of the United Nations Entity for Gender Equality and the Empowerment of Women (UNWOMEN), under the banner of the project Women Count. According to Emmanuel Batake, coordinator of the Gender Data journalists’ network, the training session is an added value in the work of journalists specialized in this domain. He outlined the fact that, most of the time journalists are faced with complex figures and statistics which need to be broken down before publications or broadcast. The workshop which is very necessary is equally timely following news surrounding the ongoing coronavirus pandemics as he said. Due to the current health crisis rocked by the COVID-19, the country Representative of UNWOMEN, Hind Jalal, addressed participants in a zoom display. In her key address, Hind Jalal emphasized on the benefits of this two day workshop. She said: “access and dissemination of Gender statistics by journalists and other communications specialists is a major challenge faced by many countries in Sub-Saharan Africa. And to address this issue, the United Nations Entity for Gender Equality (UNWOMEN) launched in 2019 the Making Every Women and Girls Count program. The objective of this program is to promote the production, analysis and dissemination of Gender data among populations and decision-makers in particular.” She underscored the fact that the global crisis triggered by the COVID-19 pandemic has been deepening fast and therefore has put at the forefront researchers and policymakers who have been scrambling to collect and analyse data in order to grasp its impact on affected countries. “This urgent health crisis will have massive global social and economic impacts that will reverberate for years to come. The immediate need for gender data cannot be overemphasized. Tracking and responding to the effects of C19 for women and girls requires a robust supply of gender statistics and disaggregated data that are relevant, granular and timely…” She said. The close to 30 participants attending the training session were granted tips on how to find out data that can help them sell out their stories and impact on decision making; how to handle figures; how to break down the mystery around some statistics published in a scientific approach and later on submitted to a practical phase. Notwithstanding the quality of presentations and discussions made, some participants however challenged officials taking part at the workshop to accentuate collaborative means with media practitioners for increased productions on data.           Elise Kenimbeni

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 Afrikpay : Plateforme de Référence de l’Inclusion Financière au Cameroun

Afrikpay : Plateforme de Référence de l’Inclusion Financière au Cameroun

Afrikpay est la plateforme numérique qui accompagne le projet « Digital Youth Service Center » lancé officiellement au Cameroun le 03 juillet 2020 par le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique.   C’est une entreprise 100% camerounaise, dont le fondateur et tous les employés sont des produits des universités camerounaises. Afrikpay a pour spécificité d’être la plateforme de référence de l’inclusion financière au Cameroun et en Afrique. Elle a été présentée au grand public le 03 juillet 2020 au cours de la cérémonie marquant officiellement le lancement de la phase pilote du projet « Digital youth service center (Dysc) ». Selon les explications techniques d’Alain Blaise Njomo, Président Directeur Général de Afrikpay SAS, l’entreprise qui porte la plateforme Afrikpay, ce projet est le visage de l’économie numérique pour la jeunesse et par la jeunesse. Dans sa présentation, il met l’accent sur le fait que  « l’économie numérique est mangée à toutes les sauces. » Il dit : «Ce jour nous lançons la composante inclusion financière du projet Dysc. Les jeunes de cette première vague au nombre de 500 répartis sur Yaoundé et Douala constituent la phase pilote d’un projet qui créera à terme 30 000 emplois jeunes sur l’étendue du territoire national. L’inclusion financière est socle sur lequel viendront se poser les autres projets DYSC. Cette composante permet d’agréger les factures (ENEO, Camwater), les crédits téléphoniques, le mobile money, les droits universitaires et scolaires, les dons, etc. Ces jeunes vont se déployer en ambulatoire, dans les kiosques multiservices et dans leurs propres structures pour ceux qui en ont. Ils vont servir de proximité aux clients dans les quartiers. Au travers de ces jeunes désormais, vous allez faire de l’économie numérique quel que soit le moyen de paiement que vous avez (espèces, mobile money, portemonnaies électroniques internationaux)… » Il est question dans les prochains jours, d’accentuer la commercialisation des produits, offrir des services via l’espace cybernétique et surtout créer des emplois jeune, afin de répondre efficacement à la restriction des déplacements que nous impose la pandémie mondiale de la covid-19 explique Alain Blaise Njomo. Le président directeur général de Afrikpay SAS indique par exemple que toute personne pourra désormais commander son repas préféré sur la plateforme Dysc ; un jeune exerçant dans la restauration sur cette plateforme recevra la commande, validera ; une moto viendra chercher le repas, ira vous livrer votre plat commandé dans les délais. Il ajoute : « De même vous aurez bientôt votre service de moto taxi : commandez une moto de chez vous en indiquant la destination ; payez. Elle vient vous chercher et vous dépose à destination ; D’ici peu ce sera fini les cauchemars avec les pannes d’électricité, d’eau, de chaussures, petite maçonnerie à la maison, etc. Une plateforme de petits métiers ou d’artisans sera mise à votre disposition. Une serrure en panne, quelques soit l’heure. Saisissez votre téléphone, allez sur le portail Dysc, décrivez votre problème, vous obtenez plusieurs devis, vous faites votre choix, vous commandez, un jeune reçoit votre commande. Viens sur place vous dépanner et happy end. L’agriculture (et même l’élevage) ne restera pas dans les champs. Elle va rejoindre les étagères virtuelles du numériques : ainsi cette plateforme va permettre de vendre les produits de l’agriculture des jeunes, mais aussi faire de la mise en relation dans l’écosystème constitué autour de l’agriculture : jeunes agriculteurs, vendeurs d’intrants agricoles, acheteurs, intermédiaires de produits agricoles. Cette plateforme permettra enfin aux agriculteurs de vendre avant de récolter. » Pour pallier les  nombreuses embuches qui pourront s’opposer à cette plateforme technologique, il souligne le fait que des kiosques multiservices seront desservis dans plusieurs zones du pays. «Si vous n’avez pas de téléphone portable ou internet, ne vous inquiétez pas…allez voir un de ces jeunes dans les kiosques multiservices. Vous passerez votre commande et vous serez servis là où vous voulez. Il faut noter que les plateformes seront interconnectées de manière à ce que le jeune restaurateur pourra commander son plantain, son poulet directement sur la plateforme d’agriculture ; utiliser le livreur de la plateforme des motos taxis pour faire livrer ses repas, ainsi de suite. Nous sommes en plein dans l’air du sharing business où chacun apporte sa contribution à la chaîne de valeurs ajoutées». Au-delà des emplois indirectes que ce projet  va créer via la plateforme Afrikpay, il va permettre aux acteurs des écosystèmes des différentes filières de se retrouver à travers le portail Dysc.             Elise Kenimbeni

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